Et voici enfin la suite.
Attention Harry est puni durement dans ce chapitre...
Chapitre 6 :
Pourtant 15 minutes après il se releva. Il tremblait légèrement car il savait qu'il désobéissait à son maître mais sa décision était prise et il comptait bien aller au bout.
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Léon était toujours assis dans le canapé. Son disciple devait maintenant être au lit alors il s'accorda quelques minutes pour souffler. Se servant un peu de whisky pur feu, il l'avala cul sec avant de se resservir et de le déguster plus lentement. Faut dire qu'il avait eu tellement peur ! Déjà quand il avait compris que le gamin avait fugué il avait changé de couleur. Mais quand il était arrivé dans le parc et qu'il avait vu Harry se faire agresser, il avait eu la peur de sa vie. Il ne connaissait pas l'enfant depuis longtemps mais il s'était déjà énormément attaché à lui. Demain serait une journée difficile pour tous les deux. Il allait devoir punir très sévèrement l'enfant pour lui faire comprendre de ne jamais recommencer quelque chose comme ça. Et cette perspective ne le réjouissait pas le moins du monde. Pourtant il se devait de le faire pour bien « jouer » son rôle de maître il n'avait pas le choix. Alors il ferait ce qu'il devait faire et espérait que le gamin ne recommencerait pas quelque chose comme ça.
Alors qu'il était perdu dans ses pensées, son bracelet vibra. Harry s'était donc relevé et voulait lui parler. Le gosse devait être bouleversé et devait avoir besoin d'évacuer, Léon pouvait donc comprendre qu'il ait désobéit et se soit relevé. Il monta le rejoindre.
Harry était sur le palier. Il avait la tête baissée et tremblait légèrement. Mais dès qu'il vit son maître, il le regarda dans les yeux et parla d'une voix claire :
_ Maître, pardon de m'être relevé mais j'ai besoin de vous parler s'il vous plaît.
_ D'accord viens.
Surprenant Harry il ouvrit la porte de sa chambre et fit entrer le jeune homme.
_ Assieds toi sur le canapé ! Je t'écoute.
_ Maître, je …
Inspirant et expirant profondément plusieurs fois pour se calmer, Harry put reprendre :
_ Maître, je sais que j'ai fait n'importe quoi et que je mérite la punition que je vais recevoir.
Léon était un peu surpris de cette entrée en matière. Il ne s'y attendait pas. Il pensait que le gosse avait surtout besoin de parler de son agression.
_ J'agis souvent sous la colère et après je regrette. Sauf que là je sais que ça aurait pu être vraiment grave.
Inspirant profondément une dernière fois, il enchaîna :
_ Je veux pas enfin je préfère être puni maintenant s'il vous plaît.
_ Pardon ?
Se méprenant sur la réaction de son maître, il se dépêcha de rajouter :
_ C'est vous qui décidez bien sûr maître. C'est juste que je préfère que ce soit fait ce soir comme ça demain je pourrais commencer à me rattraper et vous montrer que je peux faire mieux. Et puis je sais...je sais que je n'arriverai pas à dormir si je dois attendre demain matin. Je… Enfin ce que je veux dire c'est que j'ai jamais eu ça avant et puis…Peut être que vous pouvez… enfin… peut être que je peux être puni autrement, beaucoup plus sévèrement mais pas ça...
Léon le coupa alors :
_ Harry je me doute que ce n'est pas facile pour toi. Les châtiments corporels ne sont jamais faciles. J'ai moi-même été disciple alors je sais ce que c'est. Crois moi… Mon maître était quelqu'un de très sévère et il me punissait toujours ainsi. A chaque bêtise j'avais le droit à une correction, alors je sais de quoi je parle. Mais je sais aussi que ça fait réfléchir à deux fois avant de recommencer. Et de toute façon je te le redis ce mode de punition fait partie de la formation. Je préférerai que ce ne soit pas le cas mais c'est ainsi. Alors même si je ne compte pas les utiliser pour chaque bêtise, tu ne passeras pas au travers lors des fautes les plus graves. C'est comme ça et pas autrement. Et là en l'occurrence tu mérites une bonne correction.
Harry tremblait maintenant fortement. Il avait vraiment très peur de ce que son maître appelait une bonne correction. Chez les Dursley il n'avait jamais vraiment connu ça. Il avait été renfermé dans un placard, giflé, avait été malmené mais jamais il n'avait reçu de correction à proprement parlé. Il avait eu un camarade d'école une année qui lui avait dit que son père le corrigeait à coups de poings et de pieds. Est ce que c'est ça qui l'attendait ? Ou alors peut être une fessée comme tout à l'heure mais beaucoup plus longue et forte peut être ? Si c'était ça Harry se dit qu'il pouvait le supporter. Ce serait douloureux et humiliant mais il pourrait faire avec. Après tout il en avait vu d'autres. Et il devait reconnaître qu'il avait vraiment déconné en s'enfuyant alors qu'il se savait menacé par Voldemort. Inspirant profondément il acquiesça :
_ Je comprends maître. Alors si vous êtes d'accord j'aimerais recevoir ma co..correction maintenant. Et puis enfin j'ai fait une grosse bêtise c'est de ma faute, alors même si je suis fatigué et que je suis choqué tant pis pour moi je dois assumer. Je peux m'en prendre qu'à moi.
Léon était stupéfait de la réaction de son disciple. Il avait visiblement compris que ce qu'il avait fait était grave et il souhaitait être rapidement puni pour montrer qu'il voulait assumer ses erreurs et se racheter au plus vite. Cet enfant était vraiment surprenant. Il montrait une certaine maturité à laquelle il ne s'attendait pas du tout.
_ Très bien. Je suis d'accord. Vas dans ta chambre. Tu te mets au coin et tu m'y attends.
_ Oui maître.
Obéissant immédiatement, Harry se rendit dans sa chambre et sans hésitation se mit au coin. Même s'il avait maintenant très peur de ce qui l'attendait, il était malgré tout soulagé. Tout ce qu'il avait dit à son maître il le pensait, mais en plus ne pas avoir à stresser toute la nuit pour être fixé sur son sort était un plus.
10 minutes plus tard son maître le rejoignit mais il ne bougea pas tant qu'il n'eut pas l'autorisation.
_ Tu peux sortir du coin. Approche.
Le jeune garçon s'exécuta aussitôt. Dès qu'il se retourna il vit que son maître n'avait pas les mains vides. La fessée déculottée de cet après midi allait très certainement paraître très douce à côté de ce qu'il allait recevoir maintenant.
_ Bien jeune homme ! Comme tu peux le voir pour te punir de ton comportement, tu vas recevoir une correction au martinet. Je veux que tu baisses ton pantalon de pyjama et que tu t'allonges à plat ventre sur ton lit.
Harry déglutit fortement. Ses mains tremblaient beaucoup mais pas une seule seconde il envisagea de ne pas obéir. Il avait l'habitude de garder son sous vêtement sous son pyjama pourtant il attrapa l'élastique des deux vêtements et les descendit jusqu'aux chevilles sans chercher à essayer de garder son slip; il savait que son maître comptait le punir fesses nues. Puis lentement il s'allongea sur son lit. Pour s'aider à supporter ce qui allait suivre, il se répéta une dernière fois qu'il méritait d'être sévèrement puni pour tout ce qu'il avait fait.
_ Jeune homme tu t'es enfui de la maison, tu m'as insulté, tu as mis ta vie en danger mais également celle d'un camarade. Pour te punir de tout ça tu vas recevoir 32 coups de martinet soit 8 coups pour chacune des choses que j'ai citées.
Tremblant Harry souffla un oui maître étouffé par son oreiller. Puis très vite la correction débuta.
Schlak !
Monsieur Tomas venait de lui donner son premier coup et Harry gémit fortement. Il s'était attendu à avoir mal mais c'était bien pire que ce qu'il croyait. Et il en restait 37 comme ça.
Schlak, Schlak,Schlak, Schlak,Schlak, Schlak,Schlak.
Harry n'avait reçu que 8 coups et pourtant il avait les fesses et les cuisses en feu. Il gémissait, retenant ses cris, à chaque fois que les lanières de cuir s'abattaient sur son derrière.
Schlak, Schlak,Schlak, Schlak,Schlak, Schlak,Schlak, Schlak.
Le jeune garçon pleurait maintenant à chaudes larmes. Il n'était qu'à la moitié de sa punition mais la morsure du martinet lui donnait envie de hurler à chaque coup.
Schlak, Schlak,Schlak, Schlak,Schlak, Schlak,Schlak, Schlak.
_ Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Pardon Aïe ! Je recommencerai plus ! Aïe !
_ La punition est presque terminée ! Je vais commencer la dernière série mais je te préviens tu vas la sentir passer ! Je compte bien que tu te souviennes longtemps de cette punition. Puis aussitôt il enchaîna :
_ Tu ne t'enfuiras plus jamais de la maison ! Est ce que c'est clair ?
….
_ Si tu ne réponds pas, je vais devoir rallonger la punition !
_ Oui monsieur !
Schlak !
_ Pardon ! Oui maître !
Schlak ! A nouveau le coup était sec et plus fort.
_ Tu ne m'insulteras plus jamais !
_ Non non maître c'est promis !
Schlak !
_ Tu ne mettras plus ta vie ou celle de tes amis en danger bêtement !
_ Aïe ! Non maître !
Schlak !
_ A partir de maintenant tu apprendras à réfléchir avant d'agir !
_ Oui oui maître ! Je je réfléchirai !
Schlak !
_ Tu ne me désobéiras plus !
_ Non maître !
Schlak !
_ Pourquoi reçois tu cette correction ?
Tout en bredouillant, le jeune garçon se dépêcha de répondre :
_ PaParce que je me suis enfui maître ! Que je j'ai mis ma vie en danger et celle de Dean ! Que je vous ai insulté ! J'ai fait n'importe quoi et je me suis pas comporté en disciple !
Schlak ! Schlak ! Schlak !
_ Effectivement jeune homme et j'espère bien que cette punition t'aura fait réfléchir et passer à tout jamais l'envie de recommencer ! Relève toi maintenant et regarde moi !
Lentement Harry obéit. Le moindre mouvement était douloureux et le simple fait de se mettre debout le fit gémir.
Dès qu'il fut face à son maître, celui ci lui attrapa le bras et tout en le regardant droit dans les yeux ajouta :
_ Si jamais tu t'enfuis à nouveau, tu recevras une correction identique à celle là tous les jours pendant une semaine !
Et pour conclure sa phrase, il fit claquer une dernière fois le martinet sur les cuisses de l'enfant qui hurla. Ce dernier coup était de loin le plus fort qu'il avait mis appuyant ainsi fortement l'avertissement qu'il venait de donner.
_ Tu retournes te mettre au coin ! Interdiction de bouger ! A moins bien sûr que tu n'aies envie de recommencer à goûter au martinet ! Je reviendrai te dire quand tu pourras sortir !
A ces mots, l'adolescent obéit immédiatement ! Une fois arrivé à destination, il entendit la porte se refermer. De toute évidence son maître avait quitté la pièce.
Harry relâcha la pression qu'il avait accumulée et pleura tout ce qu'il put pendant plus de 10 minutes avant de réussir à se calmer.
Il avait mal, vraiment très mal. Le moindre mouvement lui rappelait la correction qu'il venait de recevoir. Ses fesses et ses cuisses étaient très rouges et montraient de très nombreuses zébrures.
Même si les minutes passaient, la douleur était toujours là. Il espérait qu'elle diminue mais non sa peau était toujours à vif ! Son maître lui avait annoncé une sévère correction et il l'avait reçue !
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Une heure plus tard, Monsieur Tomas pénétra dans la chambre de son disciple toujours au coin. Du coin de l'œil, Harry le vit faire un petit mouvement de poignet tout en marmonnant quelque chose mais ne sentant rien de plus il n'y prêta guère attention, la brûlure intense de son derrière occupant totalement son esprit.
_ Tu peux remonter ton pyjama et sortir de là maintenant !
Docile Harry s'exécuta mais ne put retenir un petit cri quand le tissu toucha la peau à vif.
_ J'espère que tu as maintenant compris que chacune de tes actions aurait des conséquences.
_ Oui maître
_ Très bien. Nous discuterons demain du reste de ta punition mais je peux te prévenir de suite que tu ne remonteras pas sur un balai de si tôt !
_ Tous ces événements ainsi que la correction t'ont fatigué, aussi je te veux dans ton lit près à dormir dans moins de 10 minutes ! Est ce clair ?
_ Oui maître !
Alors qu'il s'apprêtait à quitter la pièce, Léon se retourna :
_ J'ai oublié de te préciser : le sort que je t'ai lancé a pour objectif de garder tes fesses rouges et à vif même après plusieurs jours. La douleur va diminuer un peu mais les effets de la correction vont perdurer tant que je n'aurai pas levé le sort. Je ne doute pas qu'ainsi la punition n'en sera que plus efficace !
Hésitant une seconde, il rajouta quand même :
_ Une dernière chose Harry : je t'indiquerai demain le reste de ta sanction et je compte sur toi pour assumer tes erreurs comme tu l'as fait ce soir. Pour moi tu as été puni alors même si ta punition n'est pas terminée, tu es pardonné. S'il est vrai que j'ai été très déçu de ta fugue, je te félicite de la façon dont tu as accepté la sanction. Venir me voir pour me demander de te corriger de suite demandait du courage et était un comportement digne d'un bon disciple.
A ces mots le jeune garçon releva vivement la tête. Voilà un concept qui était bien nouveau pour lui. Il avait fait une grosse bêtise, avait été bien plus sévèrement puni que ce qu'il avait déjà expérimenté mais était maintenant pardonné. Il avait assumé et son maître ne lui en voulait plus. Ces quelques mots l'avaient touché plus qu'il n'aurait pu l'imaginer.
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Une fois son maître sorti de la pièce, il se glissa dans son lit avant d'en ressortir aussi sec. En rougissant un peu, il baissa de nouveau pyjama et sous vêtement avant de se rallonger, sur le ventre cette fois ci. Son postérieur était beaucoup trop en feu pour pouvoir dormir autrement.