Voila un nouveau chapitre. Oui le lendemain et alors on était inspirée.
Sinon bonne lecture !
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"Lettre"
Les jours passèrent, les initiant à d'autres cours. La botanique avait été divertissante, avec la plante qui essayait de mordre Rus, le pauvre... L'astronomie avait permis d'apprendre les constellations, pour le moment. Le cours de Défense contre les forces du mal, par contre, tournait plus à la farce. En effet, il racontait sans doute des mensonges éhontés et donnait envie de manger des pâtes au pesto... Comment imaginer que ce professeur tremblotant était parvenu à combattre un zombie, sans être capable d'expliquer comment ? Cependant, le cours de Sortilèges avait ravie Valya, qui s'était découverte des facilités dans cette matière. Le cours de Vol avait choqué beaucoup d'élèves et la professeur, avant que cette dernière ne se reprenne. En effet, il était courant que les femmes de l'aristocratie française s'assoit en amazone, comme en équitation chez les moldus. Par contre, Valya, debout sur son balai, ça c'était pas banal... On aurait pu croire qu'elle faisait du surf, dans les airs, et non sur une vague, de quoi donner des sueurs froides à tous les non-habitués. Le soir même de ce cours, elles ont eu le droit à un discours de Drago sur le pourquoi du comment Potter aurait du être renvoyé, faisant bien rire les deux filles. C'était par un nouveau cours de Potion que c'était terminés leur semaine, avec une nouvelle potion parfaite du côté des deux sœurs, et toujours pas de devoirs d'ailleurs. Oui, c'était donc un weekend plutôt tranquille qui s'annonçait.
Valya se réveilla doucement en ce samedi matin. Elle sentit en premier son serpent bouger sur elle pour venir se lover dans son cou, puis une langue lécher sa main qui pendait dans le vide. Elle ouvrit les yeux et elle vit sa sœur faire des allez retour entre les valises et les armoires, en profitant pour récupérer ses affaires au passage.
- Cleptomane, va...
- Tu n'as rien vu, je suis une illusion.
- Eh bah l'illusion va se lever, il est déjà onze heures.
- L'illusion a besoin de sommeil. Et elle t'emmerde.
- Tu dors depuis huit heures hier... Espèce d'hiberneuse. La grasse matinée, c'est demain.
- Et alors ? Ma beauté a besoin de sommeil.
- Vu la tête de tes cheveux, je ne dirais pas ça...
- Jalouse. Je vais prendre une douche tu peux me passer ma brosse que tu as prise ?
- Elle est sur le bord du lavabo. Et je n'ai fait que l'emprunter.
- Mouais, tu as plutôt oublié la tienne à la maison.
- Je savais que j'avais oublié quelque chose en plus... Je la récupérerais à Noël... A moins, qu'on demande à me la renvoyer ?
- Tu peux demander de l'envoyer lorsqu'il nous enverront les bonbons pour Halloween.
- Vrai. J'y penserais, dans la prochaine lettre. Allez, hop, vas prendre ta douche !
Valya lui tira la langue avant de se diriger vers leur salle de bain. Après trente minutes elle sortit de la salle de bain, beaucoup plus présentable avec un ventre qui gargouillait.
- Laz, je veux des pâtes carbo. Je tuerais pour des carbonaras.
- On va allez voir en cuisine alors. Dit Lazarée, qui venait de finir de tout ranger soigneusement, se doutant qu'elle en était capable...
- Ouiiiiii. crie-t-elle en sortant de la chambre en courant.
Lazarée failli se mettre à courir pour suivre l'allure de sa soeur, qui sauta les marches à toute vitesse, avant de traverser la grande porte qui leur permettait de sortir de la salle commune. Elles arrivèrent finalement devant le portrait des fruits, où Lazarée chatouilla la poire, qui rit avant de leur laisser l'accés aux cuisines de Poudlard. Les elfes de maisons qui s'y trouvaient s'inclinèrent devant elle, s'arrêtant deux secondes de courrir dans tous les sens, avant que l'un d'eux ne leur demande la raison de leur venue.
- Est-il possible d'avoir des pâtes carbonara pour le midi ?
- Oh... Vrimby est désolé, nous n'avons pas les ingrédients pour les faire... Vrimby promet de les faire pour vendredi prochain.
Les deux filles hochèrent la tête, lui faisant confiance, avant de ressortir de la cuisine, un peu déçue pour Valya, même si elle était partie avec un muffin au chocolat que lui avait donné l'elfe pour s'excuser. Elles décidèrent de se promener dans le château, en attendant l'heure de manger. Sur le trajet, Valya sépara en deux le gâteau et donna un bout à sa sœur avant de s'arrêter à coté de deux têtes rousses accroupies. Elles s'approchèrent doucement derrière eux, avant que Lazarée, juste derrière l'un des jumeaux, ne lance un petit caillou sur l'autre jumeaux, qui se retourna, le visage à deux centimètres de celui de Valya.
- Bonjour, George Weasley.
Surpris de voir un visage si proche de lui, il recula sur un de ses pièges. Il vit une armure lui tomber dessus sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Le bruit fit se retourner Fred qui fut surpris de voir une jeune fille de première année, qu'il reconnu comme Valya.
- Salut, Fred, ça va ? Fit alors Lazarée juste à côté de son oreille.
Elle esquiva le sursaut qui lui aurait fait se mordre la langue, en se redressant. Il activa lui aussi un piège, en se tournant un peu trop rapidement pour ne pas perdre l'équilibre. Il se rattrapa sur le mur, qui le colla instantanement à la pierre.
- Ahhhhhhhhhhh ! Mais ça va pas ! Cria Fred, en avisant Lazarée et son grand sourire.
- Nous ? Nous allons à merveille mais on ne peut pas dire autant de vous. dit Valya en aidant George avec l'armure.
- Comment on te décolle de là, du coup ? Fit Lazarée, un peu inquiète pour le jumeau.
- T'en fais pas, je connais le sort.
Il lança un sort qu'elle n'eut pas le temps de comprendre avant de se relever, libéré.
- Quel bon vent vous amène par ce couloir, en ce samedi matin ?
- On se baladait. Et vous, vous faîtes quoi ?
- Notre passe-temps favori ! Annonça Fred, en époussetant son pantalon.
- Vous prendre des armures sur la tête ? Coupa Valya, sur un ton sarcastique. Ou être collé contre un mur ?
- Des farces ! Finit George, d'un geste théâtral, en se relevant à son tour. Il ne faut donc rien dire, les filles, et on promet de ne pas vous embêter, si jamais nous visons les Poufsouffles.
- Je pense que nous avons un accord dans ce cas. fit Valya avec un clin d'œil.
Les garçons sourirent, avant de les escorter galamment jusqu'à la Grande Salle, Lazarée au bras de Fred et Valya au bras de George. Lorsqu'ils entrèrent dans la Grande Salle, les quelques personnes tournèrent la tête vers eux et furent surpris de voir deux filles, chacune au bras d'un jumeau. Arrivés à la table de Poufsouffle, Fred aida Lazarée à s'assoir et cette derrière le remercia. Alors que lorsque George tira la chaise pour Valya, il se pencha vers elle pour lui murmurer quelque chose à l'oreille, puis l'aida à s'installer.
- Merci beaucoup, George. Je retiens.
Alors qu'ils allaient s'en aller, ils se rendirent compte qu'aucune des deux ne s'était trompée sur leurs prénoms. Intéressantes, les Delaserre... Le repas commença et les garçons se dirigèrent comme un seul homme vers la table des rouges et ors. Alors que Lazarée allait se servir des pommes de terre, Valya la stoppa d'un geste avec un sourire complice.
- Oh... C'était donc ça ?
Pour seule réponse, Valya lui fit un clin d'œil puis se servit dans le plat de légumes. Lazarée se rabattit sur les légumes, à l'instar de sa sœur, avant de prendre un peu de poulet au passage. Après quelques minutes, un magnifique cocorico retentit dans la Grand Salle, créant un blanc dans les discutions. Quelques personnes tournèrent leur regard vers une personne qui avait plaqué ses mains sur sa bouche surpris. Suivi alors par le bruit d'un mouton qui s'éleva, vers la table des Serdaigles. En quelques secondes, le silence de la grande salle se transforma en une cacophonie d'animaux de basse cour. Valya regarda les jumeaux qui avait un grand sourire aux lèvres avant d'éclater de rire avec sa sœur. Certains les rejoignirent dans leur rire. Fallait se dire que c'était pas banal comme situation.
Alors que le directeur allait parler, un braiment sortit de sa bouche, faisant redoubler le rire des filles. Elles avaient posé la tête contre la table en tapant du point d'une main, en se tenant les côtes de l'autre. Tellement elles rigolaient, plus aucun son ne sortait. On pouvait juste voir leurs épaules tressauter. Imaginez, le plus grand sorcier anglais, celui qui avait vaincu le grand Grindelwald, celui qu'on considérait comme le sorcier blanc par excellence, entrain d'imiter l'âne... Il y avait de quoi mourir de rire. Au bout de quelques minutes, les effets s'arrêtèrent, permettant de faire retrouver leurs sérieux aux élèves ou professeurs qui s'étaient mis à rire de l'absurdité de la situation. Enfin, le repas se termina et les élèves s'éparpillèrent ensuite dans le château.
Les deux Poufsouffles partirent vers le parc et se posèrent au pied d'un grand saule pleureur. A une dizaine de mètres, il y avait le lac. Lazarée resta sous l'arbre tout en regardant sa sœur poser ses chaussures à coté d'elle. Elle avança doucement dans l'eau et joua un peu, puis une énorme tentacule surgit de l'eau proche de Valya. Lazarée prit peur pour sa sœur et était prête à intervenir mais vis rapidement Valya lever la main pour la caresser. Une chose était sure, il était hors de question qu'elle la touche avec cette main gluante, alors elle recula d'encore quelques mètres, se laissant tranquillement être au milieu de l'herbe du parc. Après une heure ou deux, Valya revint vers sa sœur souriante.
- Gertrude est absolument adorable ! J'aime beaucoup Gertrude.
- Mais c'est qui, Gertrude ?
- Le calamar géant qui est dans le lac !
Lazarée fit rencontrer sa main et son visage avec une rapidité proportionnelle à sa déception.
- Mais t'es sérieuse...?
- Nan, en vrai, elle s'appelle Marinette.
- J'abandonne...
Valya allait prendre la main de Lazarée mais celle ci se recula d'un coup.
- Ne me touche pas. C'est gluant, totalement dégoutant.
- Mais nan, c'est tout doux et en plus, j'ai rincé mes mains.
- Je veux pas quand même. Sèches-toi les mains et on en reparle.
Valya essuya ses mains sur ses propres vêtements, puis retendit sa main à sa sœur.
- Tu me fatigues...
Mais elle lui prit tout de même la main. Si ça, c'était pas une véritable sœur, quand même... Elle partirent vers leur dortoir pour récupérer Na'asha qu'elle avait laisser sur son lit. Lazarée regardait un peu les divers plantes dans la salle commune pendant que sa soeur partit chercher son serpent. Elle revient, Na'asha cachée dans la chemise avec sa tête qui sortait sur l'épaule pour observer le monde. Elle avait également plusieurs feuilles et un stylo.
- Pourquoi tout ça ?
- Pour commencer une carte de Poudlard, c'est tellement grand, je suis sur qu'il y a plein de passages secrets ! Faut tous les noter.
Lazarée tapa dans ses mains, avant de regarder sa sœur, en souriant.
- Très bonne idée ! Mais on garde toutes ces infos pour nous ! On partage à personne !
- Elémentaire ma chère Watson.
- En parlant de Sherlock, j'ai bien envie de relire Les mémoires, ça fait longtemps.
- Est ce que je dois te dire que j'ai le tiers de notre bibliothèque dans ma valise ?
- Tu viens de le dire. Du coup, j'imagine que tu as toute la saga qui m'intéresse ?
- Elémentaire ma chère Watson.
- Tu commences à radoter, ça ne présage rien de bon... Sourit innocemment la plus jeune.
- Aide ta vieille sœur, elle perd la mémoire.
- Yep ! Du coup, allons à la recherche des passages secrets. Ah et, au passage, est-ce que on va commencer à faire des blagues à la Weasley ? J'ai vu tes yeux pétillants, quand nous sommes sortis de la Grande Salle. Et me sort pas "élémentaire ma chère Watson".
- Bien sûr qu'on va faire ça ! C'est pour ça que je veux faire un plan du château.
Sur la même longueur d'onde, et Rus sur les talons, elles sortirent pour la seconde fois de la Salle commune, droit vers l'exploration. Personne ne les vit de l'après-midi. L'heure du diner arriva, elles arrivèrent dans la Grande Salle, les vêtements et les cheveux pleins de poussières et de toiles d'araignée. Elles ne firent pas attention au reste, complétement focalisées sur leur nourriture. Elles attaquèrent donc vivement leur repas, après avoir rangés des feuilles volantes pleines de dessins dont personne ne comprenait la signification. Pendant tout le repas elle parlèrent de toutes leurs découvertes et comment elles pourraient les utiliser à leurs avantages. Elle partirent assez rapidement du repas en direction de leur maison. A peine arrivées dans leurs chambre, elles commencèrent à accrocher les débuts de plan sur les murs, puis, heureuses, elles partirent laver en premier leur familier puis de prendre une douche avant d'aller se coucher, le sourire aux lèvres, leur familier auprès d'elles.
Le lendemain, Lazarée, toujours très lève-tôt, ouvrit les yeux au levé du jour. Elle s'étira avant d'attraper son livre de chevet, qui se trouvait être Les Archives de Sherlock Holmes, et de se caler sur la droite du lit de sa sœur. Qui s'accrocha à elle après quelques secondes, sans même se réveiller. Comme d'habitude, en somme. Lazarée lui caressa les cheveux tout en lisant la suite de son livre, remettant un peu d'ordre dans la coiffure de Valya du bout des doigts, la laissant poser sa tête sur son ventre. Après plusieurs heures, Lazarée finit son livre puis regarde l'heure. Il était treize heures passées et elle commença à avoir faim. Elle se dit qu'elle pourrait passer aux cuisines pour prendre de quoi manger mais lorsqu'elle essaya de se lever, Valya resserra ses bras autours d'elle, ne permettant aucun échappatoire. Elle se remit à sa place et cogita pour trouver une solution sans réveiller sa sœur. Après un instant, son regard se posa sur la grosse boule de poils couchée au pied du lit qui leva la tête vers elle.
- Rus, je vais avoir besoin de toi pour aller chercher à manger. Je suis sur que si tu trouves les jumeaux ils t'en donneront. Prend le panier qu'i côté de mon lit, tu en auras besoin.
Elle écrivit un petit mot sur un bout de parchemin qui trainait près du chevet de sa soeur, qu'elle déposa dans le panier que le chien avait déjà entre les dents.
- Allez, va, mon grand.
Rus partit donc vers la sortie, la dépassant avec facilité, par l'habitude qu'il avait au manoir Delaserre. Le chien traversa plusieurs couloirs avant de tomber sur les jumeaux, dans la Grande Salle, venant seulement de s'asseoir à la table Gryffondor. Il aboya doucement pour se faire voir des garçons qui se tournèrent vers lui, avant d'attraper le mot posé dans le panier qu'il tenait entre ses canines.
"Salut, les Jumeaux ! Désolée de vous déranger, mais vous pourriez déposé de la nourriture dans le panier accroché à Rus ? Valya a décidé que j'étais son doudou, et je ne peux malheureusement pas m'échapper. Signé Lazarée Delaserre"
- Ah oui, quand même... Siffla Fred, avant de déposer des muffins aux chocolat ainsi que des sandwiches qu'il confectionna avec des baguettes de pain et d'un peu de ce qui se trouvait dans les plats.
George plaça quand à lui un peu de jambon devant le nez de Rus, qui ne se fit pas privé, avant de profiter de quelques caresses de la part du roux. Ils placèrent à leur tour un mot dans le panier ensuite, avant de laisser partir le chien. Celui-ci revînt sur ses pas, remontant facilement vers le dortoir des filles, où il déposa le panier auprès de sa maitresse.
- T'es le meilleur Rus, mon chien. Je t'emmènerais faire une balade après, dans le parc, quand elle sera réveillée.
Lazarée attrapa un sandwich qu'elle mangea tranquillement tout en lisant, laissant sa sœur dormir tout son soul. Cette dernière ne se réveilla que vers trois heures de l'après-midi, avant que Valya ne parte faire une balade avec son chien, qui fut plus que ravi de pouvoir gambader librement dans le parc.