Disclaimer : Les personnages des séries S.W.A.T. ne m'appartiennent pas. Je ne fais que les emprunter pour cette histoire.
Hey hey,
Chapitre de la semaine, qui se finit... Je ne vous dis rien, je vous laisse découvrir !
Bonne lecture !
Le lendemain !
Il était cinq heures du matin, et Chris avait les yeux grands ouverts. Elle n'avait plus du tout sommeil et le réveil ne devait sonner que dans une heure. Street, lui, dormait encore. La jeune femme pouvait se lever, s'habiller et aller courir ou autre, mais non. Elle se redressa de façon à pouvoir observer son copain. Il semblait tellement innocent quand il dormait. Le mois qui était survenu après la séparation de Street et Molly, Chris s'était senti soulagée et triste à la fois. Soulagée parce que la jalousie qui la tenaillait s'était évaporée et remplacée par une envie de faire payer l'avocate pour avoir fait souffrir son ami. Et elle était triste parce que s'il souffrait, c'était en partie sa faute à elle. Si Chris avait pu deviner ce qui allait se passer, elle se serait abstenue de les présenter.
« Tu me fixes. » marmonna Street, sans ouvrir les yeux.
« Et alors ? » Elle arqua un sourcil, malgré qu'il ne puisse pas le voir. « Tu veux que j'arrête ? »
« Pourquoi tu ne dors pas ? » demanda-t-il, à la place.
« Je n'ai plus sommeil. » répondit-elle.
« Et… » Il ouvrit les yeux. « Tu comptes me regarder dormir jusqu'à ce que le réveil sonne ? »
« Ça pose un problème ? » demanda-t-elle, non sans sourire. « Je sais que tu l'as déjà fait avec moi. »
Il leva les yeux au ciel avant de prendre son téléphone pour regarder l'heure. Il leur restait cinquante minutes. Il reposa l'appareil, se tourna vers Chris et l'embrassa. Elle se laissa faire, et il la roula sur le dos avant de glisser sa main droite sous la couette, puis sous le sweat que portait Chris pour caresser sa peau nue. Il grogna lorsqu'il sentit l'absence – une fois de plus – de sous-vêtement.
« Dis-moi que tu l'as enlevé pendant que je dormais, et que tu ne t'es pas couché à mes côtés sans porter la moindre culotte. »
« Hum, quelle réponse tu préfères que je donne ? » demanda-t-elle, se mordant la lèvre pour ne pas rire.
« Chris… » la prévint-il, sans aller plus loin.
Street se sentait coincé par le désir qui menaçait d'imploser d'une seconde à l'autre. Il attendait toujours que Chris donne son aval avant de la toucher intimement ou de lui faire l'amour.
« Je pensais juste qu'hier soir, quand je me suis allongé à tes côtés, tu voudrais… »
« Oh je veux tout le temps te faire l'amour. » dit-il. « Mais c'est toi qui décides, Chris. On n'est pas obligé de faire l'amour tous les jours, mais évite de me provoquer en ne portant que mon sweat, et rien d'autre en dessous. Ça me rend… et bien, disons que je ne suis qu'un homme très amoureux de sa copine. »
Chris gloussa. Bizarre, car depuis qu'elle était avec Street, elle passait son temps à glousser comme une adolescente de quinze ans.
« D'accord, je ferai en sorte de toujours porter une culotte. » dit-elle, avant de le pousser pour inverser leur place. « Mais je n'ai rien contre un gigantesque orgasme matinal. »
Street réagit aussitôt en se redressant pour l'embrasser. Fougueux. Impatient. Toute fatigue envolée, Street attrapa un préservatif dans le tiroir de sa table de nuit, que Chris lui prit des mains et arracha le papier avec les dents. Elle poussa le jeune homme sur le dos, enroula le préservatif le long de son sexe érigé après avoir baissé son jogging sur les genoux. Le prenant dans la main, elle le guida en elle et se laissa glisser sur cette turgescence. Ce n'était pas la première fois qu'ils faisaient l'amour le matin, et ça ne serait certainement pas la dernière. Rejetant la tête en arrière lorsqu'elle le sentit buter tout au fond de sa féminité, Chris laissa échapper un gémissement qu'elle n'eut pas le temps de ravaler. Les mains de Street se posèrent sur ses cuisses, la caressèrent avant d'agripper ses hanches pour soutenir ses mouvements. Il se redressa et lui enleva le sweat, libérant et dévoilant le reste de son corps. Il remua ses hanches en même temps que Chris. Leurs bouches se trouvèrent, étouffant pour l'autre les bruits qui en sortaient, preuves du plaisir qui parcourait leur corps. Proche de l'orgasme, Street inversa leur place, souleva une de ses jambes par-dessus son épaule. Ses pénétrations se firent plus amples, plus profondes et Chris sentit une nouvelle vague la traverser. Le lit grinçait sous eux, mais ils s'en moquaient, perdus dans la contemplation de l'autre alors qu'ils continuaient à ne faire qu'un jusqu'à ce qu'un orgasme fulgurant ne les frappe. Le souffle court, le corps en sueur, ils échangèrent un sourire.
« Je suis prêt pour la journée. » dit Street, faisant rire Chris.
Ils prirent leur douche chacun leur tour, et Chris décida de prendre le petit-déjeuner dehors. Enfin, elle décida car elle avait gagné leur pari deux jours plus tôt, et que Street ne pouvait rien lui refuser pendant encore cinq jours.
« Baissez le volume, la prochaine fois. » leur dit Luca, alors qu'ils étaient sur le seuil de la porte.
« On t'offrira des bouchons d'oreilles à ton anniversaire. » le taquina Chris.
« Désolé on s'est… laissé emporter. » dit Street.
« Ouais c'est ça ! » railla Luca. « Je te botte le cul sur le ring à l'entraînement pour m'avoir fait perdre vingt minutes de sommeil. Pas de pari cette fois. Juste un bon vieux face à face entre potes. »
« Ça marche ! » répondit Street.
Ils prirent la voiture de Chris, qui les emmena dans le diner où ils étaient venus le matin de sa rupture avec Molly. C'était un endroit que les flics aimaient bien fréquenter. Le café était super, et les pancakes étaient les meilleurs de Los Angeles. Ils s'assirent à une table, l'un face à l'autre.
« Salut vous deux ! » leur dit la serveuse et patronne du diner. « Où est le reste de l'équipe ? »
« Euh, c'est un p'tit-déj en tête-à-tête. » répondit Chris.
« Collègues de travail ou plus que ça ? » demanda la serveuse, qui s'appelait Fran.
« Les deux. » dit Street. « On est équipier sur le terrain, et dans la vie depuis deux mois. »
Elle les félicita, et prit leur commande.
« Je m'en veux un peu d'avoir réveillé Luca. » dit Chris, en grimaçant.
« Je n'y peux rien si le lit grince. » dit Street, avant d'ajouter, taquin : « Et ce n'est pas ma faute si je te fais grimper aux rideaux. »
« Jim ! » s'écria-t-elle, couvrant sa bouche d'une main pour cacher son sourire.
« Quoi ? » On leur apporta leurs cafés. « Et tu m'as un peu cherché, ce matin, avec ta manie de ne pas porter de sous-vêtement. »
« Je t'ai dit que je ne le ferai plus. » lui rappela-t-elle.
« Je n'ai jamais dit que ça me dérangeait. » la contredit-il.
« Faut savoir ce que tu veux. » pouffa-t-elle.
Ils furent interrompus par la serveuse qui leur apporta les pancakes avant de s'éloigner. Ils en étaient à la moitié de leur assiette lorsque leurs téléphones sonnèrent. Un message urgent venant du travail.
« C'est tout près d'ici. » dit Chris.
Street posa deux billets de vingt dollars sur la table pendant que Chris envoyait une réponse au centre de commandant, prévenant que Street et elle étaient près du lieu où ils étaient attendus. Quelques minutes à peine seulement les séparaient du lieu de la course-poursuite que la police menait avec un fugitif signalé armé et dangereux. Un barrage de véhicule de patrouille était garé et encerclé les devants d'un bâtiment abandonné, semblait-il. Chris et Street sortirent du véhicule, au moment même où le reste de l'équipe arriva à bord de leur véhicule personnel. Comme un seul homme, ils se vêtirent de leurs tenues et enfilèrent leurs gilets pare-balles. Donovan Rocker, le chef de l'unité David-50, arriva sur les lieux au volant de Black-Betty avec son équipe.
« Rocker et ses hommes vont sécuriser les entrées et les sorties. » énonça Hondo. « On fouille les étages jusqu'à trouver notre suspect. Restez par groupe de deux. Chris, tu seras avec Tan. Street avec moi, et Luca avec Deacon. Des snipers nous couvrirons au cas où. »
Armes en mains, l'équipe d'Hondo fouilla le bâtiment étage par étage. Il contenait quinze étages, et c'est au septième que Street – alors qu'il fouillait les pièces de cet étage avec son chef d'unité – tomba sur lui. Blanc, la quarantaine et musclé, le crâne chauve et une arme pointée sur le jeune homme, qui se mit tout de suite à couvert quand les premiers coups de feu retentirent.
« Ici David-26, suspect en vue au septième étage, nord-est. Il est armé. » dit Street dans sa radio.
« Ici David-20, j'arrive. » fit la voix d'Hondo dans la radio.
« David-24, on est juste un étage en dessous, on vous rejoint. » fit la voix de Chris.
Et ainsi de suite. Quand les coups de feu cessèrent, Street jeta un œil et vit le suspect jeter son arme – sans doute vide – et s'échapper dans un couloir.
« Le suspect s'enfuit dans un couloir. Je me lance à sa poursuite. » déclara Street, en prenant la direction du suspect en faisant preuve de prudence. « Il a laissé tomber son arme. »
Arrivé au niveau de l'arme, il s'accroupi pour la prendre, et vérifia le chargeur. Vide. Du coin de l'œil, il vit Hondo, qui fit un signe de la tête pour lui dire de poursuivre. Ce que Street fit après avoir reposé l'arme par terre. Le canon de son arme dressé devant lui, il avança doucement. Le couloir était long, avec une porte de chaque côté à quelques mètres de distances. La première pièce – qu'il inspecta après que Hondo l'ait rejoint – était vide. Prudemment, il approcha de la seconde, et attendit que son chef lui tapote l'épaule pour lui donner le feu vert pour entrer. Il dépassa la porte, quand celle-ci claqua dans son dos, le faisant se tourner aussitôt. Le suspect chargea Street comme un taureau dans une arène. Street leva son arme devant lui pour se protéger, avant de frapper l'homme d'un coup de tête. L'homme vacilla en arrière, et Street en profita pour décocher un crochet du droit dans sa mâchoire, au moment où la porte se rouvrit sur Hondo et Deacon, armes pointées sur le suspect, qui reprit ses esprits et chargea à nouveau Street, mais le jeune homme leva le bras et le frappa de toutes ses forces sur le torse. Il tomba au sol, et Street braqua le canon de son arme sur lui.
« Bouge plus. T'es en état d'arrestation ! »
Il reprit son souffle tandis que Deacon menotta le suspect.
« Ici David-20. Suspect appréhendé. » annonça Hondo dans la radio, puis, il regarda Street. « Beau travail. »
En sortant dans le couloir, il accrocha le regard de Chris. Ils échangèrent un hochement de tête, et le groupe descendit et quitta l'immeuble.
Au QG du S.W.A.T., une fois le rapport de mission complété, Street alla dans les vestiaires. Son bras droit était légèrement douloureux suite au dernier coup porté au suspect. Il enleva sa veste et son t-shirt, remuant lentement le bras pour faire disparaitre le tiraillement qu'il ressentait, quand Chris entra.
« Est-ce que ça va ? » demanda-t-elle, en s'asseyant face à lui sur le banc.
« Ouais, c'est juste que le gars était costaud. » répondit-il. « J'irais voir un médecin si mon bras me fait mal, c'est promis. »
« Laisse-moi voir ! »
Il tendit le bras vers elle, et Chris le palpa et repéra la zone où il ressentait des picotements de douleurs.
« Rien n'est cassé, c'est déjà ça. » dit-elle.
« Je crois que je l'aurais senti si je m'étais pété quelque chose. » dit-il. « Ça va aller, je te le promets. Je vais y aller doucement aujourd'hui. »
« T'as promis un face à face sur le ring, à Luca. » lui rappela-t-elle.
« Il va devoir attendre. » dit Street. « Je sais que je suis à tes pieds encore cinq jours, ou quatre, j'ai perdu le compte… mais j'aurais le droit à un massage ce soir ? »
« Ça peut s'arranger… » Elle lui fit signe de se rapprocher, puis, elle lui murmura à l'oreille : « Si tu te sers de ta langue pour me faire jouir. »
« Chris… » gronda-t-il en serrant les dents.
Elle déposa un baiser juste sous oreille, puis, elle s'écarta et lui libéra le bras, juste à temps car Hondo et Deacon entrèrent dans les vestiaires.
« Faut qu'on ait une discussion sur la conduite à tenir au travail ? » leur demanda Hondo.
« Non, Jim a juste mal au bras après son un contre un musclé avec le suspect. » répondit Chris. « Je m'assurais juste qu'il n'avait rien de trop grave. »
« Ça va, Street ? » lui demanda Hondo.
« Ouais, j'ai le bras un peu engourdit et quelques tiraillements, mais ça va. » répondit le jeune homme, qui remis son t-shirt du S.W.A.T. « Promis, j'irais à l'hôpital si ça ne va pas mieux. »
« Je peux affronter Luca sur le ring à ta place, si tu veux ? » proposa Chris, en regardant Street.
« Y a un problème avec Luca ? » demanda Deacon.
« Non, on devait juste se faire un p'tit combat amical, c'est tout. » le rassura le jeune homme, avant de répondre à sa copine : « Tu sais ce qui se passera si t'y vas à ma place. Surtout maintenant que tu vis avec nous de façon permanente. »
« Ah, ouais. On en entendrait parler tout le temps. » dit Chris. « Bon, je me contenterais de le battre au stand de tir. »
Elle sourit avant de sortir des vestiaires.
« Elle a emménagé chez toi ? » s'étonna Hondo.
« L'idée de Luca. » dit Street, qui se leva du banc. « Et je n'en suis pas mécontent. Je sais qu'on va vite mais, je ne me suis jamais senti aussi bien avec quelqu'un. »
« Ouais, ça se voit quand vous êtes ensemble. » dit Deacon. « Et on s'en fiche si vous accélérez les choses. Tant que vous êtes sûrs de vos sentiments l'un pour l'autre, l'opinion des autres n'a aucune importance. »
« Merci, j'apprécie votre soutien. » dit Street. « Je n'étais pas sûr que vous approuveriez pour nous deux. »
« Ce qui aurait été problématique, c'est si elle avait été ta supérieure, ou toi le sien. » dit Hondo. « Ce qui n'est pas le cas. Il n'y a aucune raison pour que qui que ce soit vous empêche d'être ensemble. Tout ce que j'attends de vous, c'est que vous restez professionnel pendant vos heures de travail. C'est tout. »
« On ne te laissera pas tomber. » lui promis Street.
Le face à face amical entre Street et Luca fut oublié lorsque son coloc appris que son bras lui faisait mal.
« On montera sur le ring quand ça ira mieux. » le rassura Luca.
…
Le soir venu, après le dîner, Chris et Street tirèrent leur révérence et s'enfermèrent dans la chambre après un passage à la salle de bain.
« Bande de lâcheurs ! » leur avait dit Luca.
« Je me rattrape demain soir si on n'est pas d'astreinte. » lui avait promis Street. « Et je te mettrais la raclée de ta vie à Street Fighter. »
« Et je pourrais manger du pop-corn tout en me foutant de vous deux. » avait dit Chris avant d'attirer Street dans la chambre.
Réveil programmé sur chacun de leur téléphone, à cinq minutes d'intervalles juste au cas où, et à moitié nu tous les deux, Chris poussa Street sur le lit et s'asseya à califourchon sur lui. Elle lui massa l'épaule droite, puis descendit le long de son bras.
« T'as encore mal ? » demanda-t-elle.
« Pas vraiment. » répondit-il. « La journée a été plutôt calme, et j'ai fait attention à mon bras. »
« Allez, allonge-toi sur le ventre. Je t'ai promis un massage. » dit-elle avant d'ajouter : « Tu te souviens de ce que j'attends en retour ? »
« Je n'ai pas oublié. » assura-t-il.
Pendant une dizaine de minutes, Chris fit courir ses mains le long de son dos, assise sur ses fesses, et le massa des épaules au bas des reins. Elle pouvait sentir la tension évacuer le corps de son homme.
« J'arrête si tu t'endors. » le prévint-elle.
« Hum, dors pas. » marmonna-t-il.
Elle continua pendant encore cinq minutes, avant d'ajouter ses lèvres au massage. Il se retourna sur le dos, et fit signe du doigt à Chris de se pencher. Ce qu'elle fit, et ils s'embrassèrent. Il inversa leurs places, et la débarrassa de son soutien-gorge. Là, il engloba ses seins dans ses mains, les massa lentement avant d'aspirer, tour à tour, ses tétons dressés. Il joua de sa langue et de ses doigts, puis, descendit sur son ventre et lui enleva son dernier rempart. Il tira Chris par les chevilles jusqu'au bord du lit, s'agenouilla à même le sol et passa les jambes de sa compagne sur ses épaules. Il déposa un baiser entre ses cuisses, remontant chaque fois plus près de sa féminité. Si tu te sers de ta langue pour me faire jouir… Tels étaient les mots de Chris dans les vestiaires. Alors, il ne se servit que de sa langue, qu'il fit glisser entre ses plis humides jusqu'à trouver son bouton de plaisir.
Chris dû se mordre la lèvre. La langue de Street la caressait avec une telle assurance. Elle agrippa la couette entre ses doigts. C'était tellement bon, et frustrant à la fois parce qu'il faisait exprès de s'arrêter ci et là, toujours au moment où l'orgasme menaçait de frapper. Il était doué pour la rendre folle, et il ne s'en priva pas. Mais la délivrance arriva, au grand bonheur de Chris qui plaqua une main sur sa bouche pour s'empêcher de crier lorsqu'il aspira son clitoris entre ses lèvres. Street mis un préservatif et la pénétra, rapprochant leurs corps et s'emparant de sa bouche pour un long baiser langoureux. Elle verrouilla ses jambes autour de lui. Il la bloqua entre ses bras, se leva et la plaqua contre le mur. Elle s'accrocha à lui, noyant ses gémissements dans sa bouche à mesure que Street continuait de se perdre en elle jusqu'à ce qu'il la sente se contracter autour de lui.
C'était indescriptible, cette sensation de bien-être qui les envahissait chaque fois qu'ils se retrouvaient l'un avec l'autre. Comblés de leur étreinte passionnelle, le couple s'embrassait avec douceur, encore et encore.
« Je n'ai jamais autant fait l'amour de ma vie. » avoua Chris. « Tu me rends complètement folle. »
- « Alors mission accomplie. » marmonna Street, contre sa bouche. « Hum, je t'aime. »
« Je t'aime aussi, mais on ferait mieux de dormir. » dit-elle.
« Encore cinq minutes. »
Et il reprit ses lèvres, qu'il embrassa à lui en faire perdre le souffle.
Une semaine plus tard !
Tout allait vraiment pour le mieux entre les deux équipiers / amoureux. La cohabitation à trois se passait tout aussi bien. Street faisait en sorte de passer du temps avec son meilleur ami, qu'il ne voulait pas délaisser sous prétexte que sa copine vivait désormais avec eux. Quand ils n'étaient pas d'astreinte le soir, les deux potes passaient une à deux heures à s'affronter aux jeux vidéo, ce qui amusait souvent Chris quand elle restait à la maison avec eux, mais elle avait tôt fait de passer ces soirées-là soit avec Erica, soit chez sa tante, et elle revenait le soir avec des restes de tamales sur lesquels se jetaient Street et Luca. Au travail, lorsqu'ils étaient sur le terrain, Hondo les séparait la plupart du temps, même s'ils démontraient parfaitement qu'ils pouvaient toujours faire équipe sans mal lorsque le chef d'unité leur en laissait l'occasion. Ils n'en voulaient pas à Hondo de les parer avec Deacon, Luca ou Tan en mission. Ils comprenaient même parfaitement. Ils avaient promis au Commandant et à Hondo de rester professionnel et de laisser leur vie privée en dehors du boulot, et ils n'avaient jamais failli à leur parole.
Ce matin-là, Chris laçait ses chaussures dans la chambre, quand elle reçut un texto d'Erica.
[De Erica]
Petit-déjeuner entre filles ?
Chris avisa l'heure. Elle avait encore une heure et demi devant elle avant de devoir se montrer au QG. Elle haussa les épaules et répondit :
[De Chris]
Avec plaisir.
Elles se donnèrent rendez-vous dans le diner où les policiers aimaient se rendre, puis, Chris se leva et attrapa son sac à dos quand la porte s'ouvrit sur Street.
« Le p'tit-déj est presque prêt. » lui dit-il.
« Je passe. » Elle se faufila dans ses bras et l'embrassa. « Je dois retrouver Erica dans vingt minutes. Tu ne m'en veux pas ? »
« Non, mais tu déjeunes avec moi à midi. » répondit-il.
« Deal ! » Ils s'embrassèrent plus longuement. « Hum, faut que j'y aille. »
Elle salua Luca au passage, et fut partie une minute plus tard.
« Covoiturage, mon pote ? » proposa Luca à Street, au moment de partir.
« Je vais prendre ma moto. » répondit ce dernier.
« T'as assez d'essence ? » demanda son ami.
« Je vais m'arrêter en chemin. » dit Street. « On se retrouve au QG, et je te botte le cul sur le ring. »
Luca éclata de rire mais accepta le défi.
…
Street s'arrêta à une station-service sur le chemin du QG pour faire le plein d'essence de sa moto. Il alla payer le remplissage, et en sortant du petit bâtiment, il ne put s'empêcher de regarder tout autour de lui. Déformation professionnelle, sans doute. Il mémorisa les modèles des véhicules alentours, et remonta sur sa moto. Tout en conduisant, il avait une drôle d'impression. Voilà maintenant près de quatre ans qu'il faisait partie du S.W.A.T., et plus encore depuis qu'il était devenu flic. Il y avait des sensations qui ne trompaient pas. Comme celle d'être épié. Lorsque le feu rouge passa au vert, il alla tout droit au lieu de tourner à droite pour gagner le QG. Il pourrait se rendre directement au boulot et visionner les images de son trajet, mais il ne voulait pas paraître parano et utiliser les ressources de la ville à son intérêt. Il se gara devant une épicerie. Enlevant son casque, il se posa devant la vitrine et regarda son reflet. Derrière lui, de l'autre côté de la rue se garait un SUV gris. Le même SUV gris qui était à la station-service cinq minutes plus tôt. Coïncidence ? Sans doute pas. Street entra dans l'épicerie, salua le caissier et fit le tour du petit magasin. Il prit une bouteille de Gatorade au citron. Refermant la porte du réfrigérateur, il vit à travers la vitre un homme à quelques mètres derrière lui. Les mains dans les poches, veste à capuche verte remontée sur la tête et qui gardait les yeux fixés au sol. Gardant son calme, Street marcha tranquillement en direction de la caisse. Il posa la bouteille et son casque sur le comptoir, posa ensuite son sac à dos par terre et leva les yeux vers le miroir au-dessus de la caisse, qui donnait droit derrière lui. Sortant son téléphone, il tapa un message et l'envoya aux membres de son unité. Simple et concis.
[De Street]
S.O.S
Il rangea son téléphone, et reporta ses yeux vers le miroir. L'homme était derrière lui, et il avait une main dans la poche droite de sa veste. L'autre pendait le long de son corps. Street sentait son téléphone vibrer, mais il resta concentré sur l'homme. Une fraction de seconde. Une seule fraction de seconde. L'homme sortit la main de la poche de sa veste. Il tenait un revolver. Street agit en une seconde. Il se retourna au moment où l'homme pointait l'arme sur lui. Le coup parti…
Alors, pour ceux et celles d'entre vous qui m'ont découvert sur cette histoire, sachez que j'aime faire tourner mes lecteurs / lectrices chèvres en finissant mes chapitres avec des cliffhanger.
A la semaine prochaine :)
Bises, Aurélie !
