Disclamer : Rien ne m'appartient, ni Merlin, ni l'histoire

Titre : The Prophecy

Auteur : VikingSong

Résumé : Uther apprend qu'Arthur est le roi de la prophétie et le déclare traître, le forçant à fuir avec Merlin. Le piège ? Arthur n'a aucune idée de qui est Emrys et aucun désir d'accomplir la prophétie.

Avancé : 104 chapitres, en cours (6 chapitres traduits)

Bêta : Antidote

Note : Je ne l'ai pas précisé, mais j'ai l'autorisation de l'auteur, évidemment !

Note 2 : Les chapitres devraient grandir au fil de l'histoire


Chapitre 6 : Un plan d'action, partie 2


Arthur ne savait pas combien d'heures s'étaient écoulées depuis qu'il avait été traîné — en protestant pour son innocence — de la grande salle aux cachots. Il avait regardé le soleil se faufiler dans le ciel et s'enfoncer derrière l'horizon sans entendre un mot sur son sort.

Entendant des bruits de pas se diriger vers sa cellule, il se leva sur le sol recouvert de paille pour rencontrer son premier visiteur. Gaius arrivait, escorté par l'un des gardes.

"...J'ai juste besoin d'examiner le prisonnier. Cela prendra un certain temps, donc il n'y a aucune raison que vous restiez ici, surtout si le prince est réellement ensorcelé... »

Le garde ouvrit la bouche pour protester, mais la referma rapidement lorsque Gaius ajouta, « ... puisque certains sorts peuvent être propagés par la simple proximité, vous savez. »

Le garde s'empressa de retourner à son poste habituel, laissant le médecin seul avec le prince.

« Que voulez-vous dire ? Des enchantements contagieux ? » demanda Arthur. « Et je ne suis pas ensorcelé — je suis innocent ! »

« Sire, je le sais, et vous le savez, mais avec tout le respect que je vous dois, vos gardes ne connaissent pas la moindre chose aux sortilèges, un fait qui joue en notre faveur dans cette affaire. J'avais besoin de vous parler seul à seul. »

Arthur hocha la tête.

Quand je sortirai d'ici, j'aurai vraiment besoin de revoir les protocoles de sécurité, notamment lorsque la magie est en jeu...

« Sire, quelqu'un est-il venu pour relayer la sentence d'Uther ? »

« Non, vous êtes la seule personne qui soit venue me voir de toute la journée. Les gardes n'ont laissé entrer personne et refusent même de me parler. Quel culot... » marmonna-t-il.

« J'ai peur que ce soit de mauvaises nouvelles », dit Gaius. « Je vais vous le dire, mais vous devez me promettre de rester calme. Nous ne voulons pas que ce garde revienne trop tôt. »

« Dites-moi, Gaius. »

« Des druides ont témoigné, sous la contrainte, qu'ils vous avaient vu en compagnie d'Emrys à de nombreuses reprises au cours des derniers mois — tous à des moments où aucun chevalier ou noble ne pouvait se porter garant du contraire. »

« C'est absurde », gémit Arthur. « Je n'ai jamais entendu parler d'Emrys avant aujourd'hui ! »

« Tout de même, sire, votre père croit que les histoires sont vraies. Le roi a renforcé la sécurité dans la ville et a envoyé des patrouilles à la dernière localisation connue d'Emrys. Il a également ordonné que les témoins druides soient interrogés, mais je doute qu'il obtienne plus d'informations d'eux. »

Arthur leva un sourcil perplexe.

Gaius expliqua, « Les Druides vénèrent Emrys comme leur sauveur prophétisé. Ils ne l'abandonneront pas à la légère. »

« Je vois », dit Arthur avec un soupir. « Et qu'a décidé mon père à mon sujet ? »

« Aredian l'a convaincu que vous êtes soit coupable, soit ensorcelé. Sire, vous avez été condamné à mourir à l'aube. »

Au lieu de crier ou de fulminer, Arthur resta parfaitement immobile, digérant la nouvelle. Gaius attendit tranquillement. Finalement, Arthur parla.

« Je suppose que vous êtes venu ici avec une sorte de plan, étant donné votre désir d'éviter que les gardes écoutent ? », sourit malicieusement Arthur.

« En effet, sire, c'est le cas. En fait, c'est le plan de Merlin, mais... »

Arthur l'interrompit avec un gémissement.

« Le plan de Merlin ? Je suis condamné. »

Gaius gloussa. « Peut-être pas, sire. Nous allons vous aider à vous échapper ce soir et quitter Camelot jusqu'à ce que votre père se calme et que nous puissions prouver votre innocence. »

« Quitter Camelot ? Gaius, je ne vais pas m'enfuir de mon propre royaume. »

« Si vous ne le faites pas, Arthur, » dit Gaius d'un ton paternel, « vous perdrez votre tête à l'aube et personne ne pourra vous aider. »

Oh. Bon point.

« Bien, que dois-je faire ? »


Et voici le sixième chapitre !