Aloha à vous chers amis, alors je sais que la bonne méthode serai d'avoir plusieurs chapitres d'avance mais je dois avouer que j'avais plutôt hâte de vous faire découvrir ce nouveau chapitre.
Le concernant on va dire que j'en suis satisfaite à 90% car il y avait un moment que j'avais en tête depuis le début donc je voulais vous le mettre dans ce chapitre et je n'en suis pas déçu du résultat car j'ai bien aimé la façon dont j'ai tourné la chose.
Ensuite vous avez remarqué que l'histoire est passé au rating M, pour cause d'un sujet assez sensible. Donc afin de respect droite dans mes baskets, j'ai changer le rating afin d'être conforme au sujet évoqué.
Ne vous en faites pas pour le chapitre 7, j'ai déjà le début en tête faut juste que je manie afin de le mettre par écrit.
Ensuite je vous dire merci pour vos reviews, je sais que je n'y répond pas mais sachez que je les lis toutes et ça me fait extrêmement plaisir ... même si je suis obligé d'utiliser le traducteur internet. Je tien également à remercier Australia, qui m'apporte souvent des conseils et qui me fait par d'une honnêteté quand quelque chose ne lui plait pas. Donc Australia, merci à toi (sourire).
Bonne lecture
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Chapitre 6
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« Enfant de la honte » voilà comment elle était qualifié dorénavant et ceux devant une partie de la famille André. Elle qui n'avait jamais décidé d'en savoir plus sur son histoire maintenant elle venait d'avoir une rétrospective sur sa vie en l'espace de quelques heures, voir de quelques minutes.
Elle qui avait l'habitude de recevoir des insultes, celle-ci était la pire. Comment pouvait-elle vivre en sachant tout cela ? Elle s'arrêta de marcher quelques instants afin de reprendre ses esprits mais ses émotions étaient tellement intense qu'elle ne réussit pas à se calmer. Au contraire ses nerfs lâchaient complètement et elle hurla plein poumons, faisant sursauter les passants près d'elle. Peut-être devait-elle disparaître et refaire sa vie sous un autre nom dans un autre pays ? Ainsi elle aurait la tranquillité qu'elle avait tant souhaitée. Mais elle savait très bien que ce serai agir comme une enfant. Hors elle n'était plus une enfant. Elle avait vingt-trois ans, elle était donc adulte et devait donc agir comme tel. Mais elle se sentait mal et maintenant sa vie était entacher par cette nouvelle étiquette qui venait de lui être collé sur le front : « une enfant de la honte ».
(XXXX)
Quelques heures auparavant …
- Tu fais un double nœud et voilà comme ça. Parfait. Félicita Elizabeth. Bravo, tu viens de réaliser ta première opération en solo
- Sous tes indications, lui rappela Candy
- Peut-être mais tu as manié les instruments
- Et que va penser le docteur Sanders ?
- Je m'en occupe ne t'inquiète pas.
- Tu es certaine ? Je ne veux pas que tu ai des problèmes à cause de moi, dit-elle soucieuse
- Il n'avait aucun droit de te parler sur ce ton et puis nous sommes dans un hôpital universitaire et en tant que médecin enseignant, nous devons apprendre à nos élèves à pratiquer une chirurgie. Allé vas te désinfecter les mains, dit Elizabeth en la menant vers le sas.
Cela faisait déjà plusieurs semaines que Candy avait commencé son interna à l'hôpital universitaire de Columbia et depuis le début elle vivait maintenant la véritable vie d'un médecin. Il lui était arrivé de rester à l'hôpital une semaines entière et maintenant elle retournait à l'appartement des André trois fois par semaines mais entre la fatigue et la préparation à ses examens faisait qu'elle passait peu de temps en famille.
Les époux Cornwell et la tante Elroy étaient retourné à Chicago mais les parents d'Archibald et Alistair avaient promit de venir tous les week-end afin de rattraper le temps perdu avec leur fils aîné. Albert quant à lui gérait les affaires des André à distance depuis les locaux à New-York. Archibald avait été missionné par son père de voir si le marché familiale pourrai s'implanter dans cet état et si c'était le cas alors les entreprise Cornwell allait ouvrir une succursale à Manhattan. Annie avait décidé de rester auprès de son mari afin de ne pas laisser son beau-frère tout seul mais aussi afin d'apaiser les tensions qui pouvait naître entre sa meilleure amie, son mari et Anthony. Ce dernier avait décider subitement de reprendre ses études en droit et il avait été accepté à New-York University School of Law. Ainsi les quatre cousins devaient donc cohabiter ensemble sous le regard attentif d'Albert qui était, comme Annie et Alistair, à l'affût de la moindre dispute.
Mais pour cette soirée du 11 novembre, Albert leur avait bien précisé qu'il était inenvisageable qu'une querelle devait recommencer pour n'importe quelle raison. Tous les trois donnèrent leur paroles. Mais depuis qu'elle s'était lever ce matin, la jeune femme avait la sensation que quelque chose allait arriver durant cette soirée mais elle ne savait pas quoi exactement.
- Je présume que tu seras à la réception du maire ce soir ? Demanda Elizabeth
- Oui, il a invité mon père qui lui a répondu qu'il viendrait avec plaisir mais accompagné de la nouvelle génération de la famille André. Et toi tu y seras ?
- Dans la mesure où mon mari travail avec le maire oui, j'y serai. Et pourtant mon corps réclame un bon lit pour m'y enfoncer.
- … souriant
- Mais il y aura aussi mon père, ajouta-t-elle
Depuis qu'elle travaillait avec Elizabeth, Candy l'avait souvent entendu mentionner son père lors de leur conversation sur leurs familles. Mais elle ne mentionnait jamais sa mère, qui était pourtant encore en vie et toujours marié avec Patrick Hewitt, le père d'Elizabeth. Elle n'avait jamais oser lui poser la question par peur d'être trop indiscrète mais cette fois-ci, elle osa …
- Je peux me permettre de te poser une question indiscrète ? Demanda-t-elle
- Bien sur, dit Elizabeth en la regardant
- J'ai remarquée que tu parlais beaucoup de ton père mais pas de ta mère. Est-ce parce que …
- Ma mère est toujours en vie et mariée à mon père mais depuis un peu plus de vingt ans, elle n'est plus tout à fait elle-même. Nous ne savons pas pourquoi mais elle est tombée en dépression qui fait que mon père l'a faite interné en hôpital psychiatrique. Après avoir passer plusieurs mois là-bas, le diagnostique a été assez lourd à entendre. Ma mère semble avoir une maladie mentale. Nous ne savons pas ce que c'est exactement mais selon les psychiatres, elle a des moments où tout va bien et d'un seul coup, elle peut changer du tout au tout.
- Et il n'y a pas de traitement ?
- Pour le moment non. Elle est consciente de sa maladie et grâce au ciel, elle accepte de recevoir son psychologue trois fois par semaine. Mais ce qui fait que je ne parle quasiment jamais d'elle, c'est que après qu'elle soit revenu de sa cure, elle est devenu différente avec moi.
- C'est à dire ? Demanda Candy en fronçant les sourcils
- Eh bien, un jour elle me surprotège, un autre elle agit normalement ou alors dans le pire des cas elle me rejette complètement en m'ignorant. Alors bien sur tu t'imagines que pour une enfant de dix ans c'est difficile à gérer. J'ai moi même commencer à penser que je devenait comme elle mais Dieu merci je ne le suis pas. Et mon père m'a beaucoup soutenu lorsqu'elle était en période de crise.
- Et vous n'avez aucune idée d'où cela peut venir ?
- Alors je pense qu'elle doit savoir quand ça a commencer mais elle refuse catégoriquement de nous en parler. Personnellement, je pense que ses symptômes ont commencés à se manifester durant l'année où elle est partie psychiatrie.
- Elle sera là ce soir ?
- Normalement, affirma-t-elle. Sauf si elle pense que ce n'est pas une bonne idée.
Elles arrivèrent au vestiaire qu'elles partageaient avec les infirmières pour changer de tenue. Ainsi elle laissèrent leur uniforme médical pour leur tenue de ville. La neige avait commencée à tomber depuis plusieurs heures et le sol en était totalement recouvert. En sortant de l'hôpital, elles se saluèrent et Candy fut surprise de voir la voiture d'Anthony.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-elle en le voyant sortir du véhicule
- Albert m'a demandé de venir te chercher afin que tu ne rentre pas complètement frigorifiée par le froids. Répondit-il en lui ouvrant la portière
- Ah d'accord, bah merci, dit-elle en entrant
Il reprit sa place coté conducteur et calmement il prit la direction de l'appartement. Ils ne prononcèrent aucun mots durant le trajet et quand ils arrivèrent devant l'immeuble, la tension qui était présente se dissipa puisqu'ils savaient qu'ils n'allaient plus être seuls. Ils se précipitèrent vers l'intérieur afin de ne pas subir encore plus le froids. En entrant, ils trouvèrent Albert et Alistair déjà habillé, dans le salon. Elle les salua et demanda si elle avait le temps de prendre une douche afin de se réchauffer. Son père lui fit un signe positif de la tête et Candy couru vers la salle de bain tandis qu'Anthony alla dans sa chambre pour se changer.
Dans le couloir, Candy aperçu Annie aider Archibald avec sa cravate et les salua brièvement avant d'entrer dans sa chambre, mettre sa tenue, qu'elle avait préparer la veille sur le lit, et prendre ses serviettes de bain.
L'eau chaude sur son corps la réchauffa instantanément. Tout en se douchant, elle en profita pour se brosser les dents. Puis elle ferma l'eau et retourna dans sa chambre un fois qu'elle vit que le couloir était vide. Elle se sécha rapidement et s'habilla d'une robe cocktail couleur beige dont les épaules était recouvert d'un voile de dentelle. Pour couvrir ses jambes, elle opta pour une paire de collant couleur chair et habilla ses pieds d'escarpins à petits talons. Elle opta pour un maquillage simple en mettant une touche de rouge sur ses lèvres. Cependant pour la coiffure, c'était une autre histoire. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pourrai faire. La solution facile serai de les attachés en une tresse mais elle se coiffait ainsi pour le travail. Alors elle décida de faire un chignon bas, bien serré avec uniquement une barrette argenté sur le coté.
Elle regarda l'heure sur le réveil posé sur sa table de chevet et se dépêcha de prendre son manteau et de rejoindre le reste de la cavalerie déjà prêt à partir.
- Eh bien tu as prit ton temps, plaisanta Alistair
- Mes cheveux m'ont donnés du fil à retorde, dit-elle
- Tu es magnifique, dit Anthony subjugué
- Merci, répondit-elle en lui adressant un petit sourire
C'était la première fois depuis de nombreuses semaines qu'il lui adressait la parole autre pour demander de lui passer le sel ou bien de quel thé il voudrait. Parfois, cette situation lui pesait sur les épaules et Candy savait que c'était la même chose pour lui mais elle avait été entièrement blessée qu'il la traite comme une fille de bas étages qui pouvait forniquer avec n'importe qui. Elle n'était pas prête à le lui pardonner mais elle était prête à faire des efforts en commençant à lui adresser la parole poliment.
- Bon, dit Albert en prenant le manteau de sa fille pour l'aider à le mettre, je suis désolé de vous mettre la pression les jeunes, mais nous allons arriver en retard, si nous nous dépêchons pas un peu.
(XXXX)
Les réceptions mondaines étaient exactement comme il s'en souvenait mais cette fois-ci avec un peu plus de gaieté puisque ce soir le monde fêtait la fin de la grand guerre qui avait fait rage en Europe entre 1914 et 1918. Une guerre dont son cousin avait prit part mais celui-ci ne s'en souvenait même pas. En parlant d'Alistair, Anthony l'aperçu avec d'ancien soldats et au vu de leur façon de se comporter, ils devaient faire partit du même régiment. A l'opposé de la salle, Candy était avec Annie discutant avec le docteur Elizabeth Harrisson, qu'elles avaient retrouvé dés leur arrivée. Quant à Albert, eh bien il était en présence de qu'il semblait être un client des industries André.
Pour sa part, Anthony se trouvait au bar tout seul à boire sa coupe de champagne. Parfois il se demandait très sincèrement si il avait bien fait de revenir. Il ne reconnaissait plus rien, ni même les personnes qui l'entourait. Il avait parfaitement saisie le fait que tous le monde avait grandit pour devenir des adultes avec leurs propres opinions publiques ou privées. Il s'y était même attendu mais au point de ne plus savoir sur quel pied danser avec ses propres cousins. Peut-être aurait-il dû rester en Alaska, là où pendant dix ans il avait vécut comme un simple jeune homme. Pour vivre, il avait apprit le sens du travail comme simple livreur de journaux et comme petit vendeur dans une boutique de bricolage. Si il n'avait pas rencontré son père par un simple hasard peut-être qu'il y serai encore en cet instant. Peut-être continuerai-t-il de fréquenter la fille du directeur du journal. Il se souvient encore de leur visage quand il a été obligé de leur expliquer la raison de son prochain départ. Ils avaient été surpris mais il avait également lu une certaine déception de par son mensonge. Peut-être pourra-t-il y retourner une fois ses études terminés afin de mieux se présenter.
Il sortie de sa torpeur quand Annie posa deux verres sur le comptoir.
- Qu'est-ce que tu fais ici tout seul ? Demanda-t-elle
- Oh je … je ne sais pas pour être tout à fait honnête. Et toi tu n'es pas avec Candy ?
- Si si je l'étais mais le père d'Elizabeth Harrisson est arrivé en lui disant que sa femme ne se sentait pas bien. Alors ni une, ni deux Candy est aller l'aider. Elles sont à l'extérieur, répondit-elle en regardant la fenêtre où apparaissait la silhouette de sa meilleure amie.
- Elle a toujours voulut être médecin ou …
- Elle a d'abord commencée comme infirmière où elle a obtenue son diplôme. Mais comme toujours Eliza lui a jouer un mauvais tour car Neal était subitement tomber amoureux d'elle.
- Neal ? Amoureux de Candy ? C'est le monde à l'envers, ricana-t-il
- Eh oui, nous aussi on est tombé de haut quand on l'a su. Mais ça lui ai passé et après une bonne période d'excuse ils sont devenu amis.
- Ce qui est surprenant. Mais quel genre de tour à fait Eliza ?
- Eh bien elle a réussi à faire en sorte que Candy soit renvoyé de l'hôpital Sainte Johanna sans qu'elle ne puisse retrouvé du travail dans un autre hôpital.
- Pardon ?
- Oui mais ne commence pas à te dire qu'il faut que tu fasse part de tes quatre vérités. Albert s'en est chargé et je peux te garantir que Madame Legrand et sa fille se tienne à carreau.
- …, sourit-il. Pourquoi est-ce qu'il est plus facile de discuter avec toi qu'avec …
- Candy ou Archibald ?
- Oui
- C'est simple, je n'ai pas vécu ton absence aussi brutalement. On ne se connaissait pas énormément toi et moi alors on peut dire que, certes ta « mort » m'a beaucoup touchée mais pas autant qu'à la famille André. Archibald me racontait que la tante Elroy se murait dans un silence horrible et préférait rester enfermé dans sa chambre. Il me disait aussi qu'Alistair avait cesser de …
- De fabriquer toutes sorte d'inventions, je sais on me l'a dit. Candy m'a dit qu'elle avait commencé à faire une sorte de dépression
- C'est vrais mais elle a su rebondir quand elle retourné à la Maison Pony afin de se ressourcer. Puis la suite, tu l'as connais brièvement
- Mouais, tu peux me dire pourquoi ta meilleure amie est si … si sombre ? Elle qui n'était que lumière et joie de vivre avant
- Il faut vraiment que tu cesses de faire la comparaison de ce que Archibald et Candy étaient enfants et de ce qu'ils sont maintenant. Mais pour répondre à ta question, Candy n'est pas sombre et elle a toujours sa joie de vivre, elle te l'a déjà dit un bon nombre de fois. Elle n'est pas sombre mais moins naïve et plus méfiante.
- C'est à cause de cet acteur ?
- Tu sais parler de la vie de ma meilleure amie sans qu'elle ne soit là, ne me plaît pas vraiment, grimaça-t-elle
- Alors tu peux me dire pourquoi elle se rattache tant à cet anglais ?
- Parce qu'elle était à ça, dit-elle en créant un petit espace entre son pouce et son index, de connaître le bonheur que je partage avec Archibald !
- Excusez-moi, intervient Alistair. Annie je pense que tu devrai rejoindre Candy à l'extérieur
- Pourquoi ?
- Eh bien avec Archi on l'a vu dehors mais c'est son expression qui ne nous plaît pas, dit-il avant que sa belle-sœur n'aille rejoindre son mari dehors avec Anthony et lui-même
Albert qui discutait toujours un client, aperçu ses neveux aller à l'extérieur. Il n'écouta donc que d'une oreille ce que son interlocuteur disait. Il fronça les sourcils en voyant sa fille dehors sursauter en reculant.
- Excusez-moi monsieur Douglas, je reviens dans quelques minutes ? Dit-il
- Vous allez bien ?
- Oui oui, je crois qu'on requiert ma présence, dit-il avant de rejoindre la porte menant aux jardin de l'hôtel de ville.
Il sortit à l'extérieur et regarda Archibald qui lui lança aussi regard. Son neveu lui répondit en haussant des épaules avant de voir le visage grave de sa fille face au beuglement d'une femme.
- Je m'étais promis de ne plus jamais la voir, dit-elle
- Mère de quoi parlez-vous ? Demanda Eliabeth
- De cette fille, dit-elle en pointant Candy du doigt
- Et qu'est-ce que cette jeune femme vous fait bon Dieu ? Supplia son mari.
La femme regarda son mari gravement avant de secouer la tête de gauche à droite tout en faisant les cents pas. Candy regarda Elizabeth et d'un simple regard, la jeune femme de vingt-trois ans compris que la mère de son mentor était en pleine crise. Elle fit signa aux autres de se reculer afin de laisser de l'espace à Madame Hewitt.
- Cela fait quinze ans que nous sommes sans nouvelles de lui et pourtant, il réussit toujours à me pourrir la vie, dit-elle en passant ses mains dans ses cheveux, qui défaisait son chignon.
- De qui parlez-vous ma chère ? Demanda Patrick Hewitt
- De votre frère !
- Lequel ?
- De votre jumeau Pierce !
- Qu'est-ce que oncle Pierce a bien pu vous faire ? Demanda Elizabeth
- …
- Bon sang Cadence expliquez-vous ! S'impatienta Patrick Hewitt
Cadence Hewitt prit place sur le banc se trouvant à quelques centimètres d'elle. Elle regarda loin devant elle en gardant le silence. Elle s'était promit d'oublier toute cette histoire qui remontait à l'été 1898. Et c'était ce qui arriva. Elle avait dépasser ce qu'il s'est passé, mais en à peine une soirée, rien qu'en voyant cette jeune femme, le passé de Cadence Hewitt refit surface.
Elle savait qu'elle n'avait aucun droit d'en vouloir à cette jeune femme qui n'avait absolument aucune idée du pourquoi elle réagissait ainsi mais à sa simple présence la mettait mal à l'aise. Elle avait espéré que jamais elle n'aurait à raconter cette histoire mais à croire que la vie en avait décidé autrement. Elle garda encore le silence jusqu'à qu'elle entende …
- Je crois que nous allons vous laisser, dit Candy en chuchotant. Ça l'air d'être une histoire de famille
- Oui, et désolé pour sa réaction, répondit son mentor de la même façon
- Au contraire elle devrai rester, dit Cadence
- Comment mère ?
- Cette jeune femme devrai rester ! Car après tout ce que Pierce a fait, la concerne.
- Qu'est-ce que mon frère à bien pu faire ? Répéta Patrick Hewitt
- C'était durant l'été 1898, nous avions décidé de passer quelques semaines au abord du lac Michigan dans l'état de l'Indiana avec toute votre famille Patrick, commença Cadence Hewitt
Flash back saison estival 1898
C'était un merveilleux jour d'été pour profiter d'une balade à cheval. Cadence Hewitt, âgée de trente-deux ans, entra dans le box où se trouvait un magnifique cheval blanc à la crinière noir. Elle commença à le préparer afin de pouvoir entamer une promenade qui l'amènerai à découvrir le paysage qu'elle souhaiterai faire connaître à sa fille de neuf ans quand celle-ci aura terminé sa séance d'étude estival.
Cadence connaissait parfaitement cet endroit pour y avoir passer de nombreux moments avec son époux au début de leur mariage il y a une dizaine d'années. Mais c'était la première fois qu'ils y amenaient Elizabeth, ainsi que toute la famille Hewitt, et elle voulait vraiment que sa fille soit tout aussi émerveillé par cet endroit qu'elle ne l'était elle-même.
- Vous partez chère belle-sœur ? Demanda une voix masculine
- Bonjour Pierce, oui je compte faire une promenade afin de repérer les environs avant de les montrer à Elizabeth quand elle aura terminée sa séance scolaire, répondit-elle
Cadence appréciait énormément les quatre frères de son époux. Au fil du temps, elle avait développer une certaine complicité avec chacun d'eux et ils lui rendaient bien. Une fois le cheval préparé , elle le sortit du box pour aller à l'extérieur où elle y rencontra Pierce, l'épaule appuyé contre le mur en bois les bras croisé sur son torse. Ils avaient beau être jumeaux mais Pierce et Patrick avaient néanmoins des différences. Pour commencer le style vestimentaire. Bien que Patrick soit raffiné, Pierce lui l'était beaucoup trop et Cadence trouvait que cela lui retirai un peu de son charme.
- Je croyais que vous étiez partit avec vos frères à la chasse, dit-elle
- Oh entendre ces coups de feu et ces animaux geindre, très peu pour moi, répondit-il
- Souhaitez-vous m'accompagner ? Proposa-t-elle
- Les balades à cheval ne me procurent plus autant de plaisir qu'autrefois
- A cause de votre chute lors du concours l'an dernier ?
- Comment savez-vous cela ?
- Patrick m'en a parlé lorsqu'il en a lui-même été informé. Vous lui avez fait très peur.
- Savez-vous à quel point vous êtes ravissante, dit-il en se redressant
- Je vous remercie.
- Non réellement avec cette chevelure blonde et ces grands yeux vert vous êtes digne du déesse grec, continua-t-il en s'approchant. Dommage que Elizabeth ait hérité des tâches de rousseurs de mon frère
- Des tâches que vous avez vous-même ! Rappela-t-elle en s'apprêtant à monter sur le cheval mais son beau-frère lui attrapa le bras. Que faites-vous ?
- Je vous le répète vous êtes ravissante, dit-il en s'approchant beaucoup
- Lâchez-moi Pierce
- Pourquoi devrai-je vous lâcher ? Vous êtes si … désirable, dit-il en la poussant vers l'intérieur de l'étable
- Bon sang mais qu'est-ce qui vous prends ? Mais … s'interrompit-elle en sentant les mains de son beau-frère sur elle remonter dangereusement vers sa poitrine. Mais enfin lâchez moi !
Mais Cadence, remarqua que plus elle suppliait d'arrêter, plus il continuait en le tenant fermement. Très vite elle sentit les lèvres de Pierce se coller contre sa bouche avant de descendre dans son cou. Elle avait beau tenter de se défaire de son emprise, il la maintenait tellement fort que ce qu'elle réussissait à faire c'était de faire mal. Puis elle se sentit partir au sol où il commença à lui retirer ses vêtements d'équitation.
Elle continuait de se débattre, elle avait même commencer à hurler mais il posa une main sur sa bouche pendant qu'il descendait bien plus bas après avoir retirer le pantalon en coton. Elle savait très exactement ce qui allait se passer et elle ne voulait pas que cela se passe. Elle savait pourtant qu'elle n'avait pas de force. Les larmes commençait à monter au bord de ses yeux et elle hoqueta de stupeur quand elle le sentit prendre procession de son corps.
Aucun réaction ne vint quand il commença à bouger en elle. Elle avait cesser de se débattre et elle ne disait rien quand elle allait de plus en plus vite jusqu'à qu'il atteigne le sommet. Elle pouvait sentir la chaleur de ce monstre en elle. Puis il roula sur coté en reprenant sa respiration avant de se rhabiller et de laisser sa belle-sœur seule dans le box alors que les cheveux hennissaient en signe de protestation.
(XXXX)
Ce n'est qu'une heure plus tard que Cadence retourna à l'intérieur du manoir dans lequel la famille Hewitt vivait. Elle avait encore le regard dans le vide et ne souhaitait qu'une chose que tout ce qu'il venait de se passer ne soit qu'un mauvais rêve et qu'elle allait se réveiller. Elle rêvait aussi de prendre un bain afin de retirer la saleté dont elle était affublée depuis une heure.
- Maman, s'écria une voix enfantine. J'ai terminé ma séance d'étude, pouvons-nous allé faire cette promenade que vous m'avez promit ?
- … regardant la petite fille
- Maman vous allez bien ? Questionna la petite Elizabeth
- Madame ? Intervient la gouvernante. Vous vous sentez bien ?
- … détournant son regard vers l'adulte. Oui, oui je vais bien. Je dois … je vais prendre un bain
- Mais vous m'avez promis que nous irions faire une balade à cheval, se plaint la petite fille
- Je sais … une autre fois mon ange. En attendant prends le temps de … faire une tarte aux fraise pour ton père. Tu sais qu'il adore ça ! Je prends un bain et je viens te rejoindre, dit-elle en lui embrassant le sommet de sa tête
- D'accord, fit la petite fille en allant vers les cuisines
- Souhaitez-vous que je fasse couler l'eau pour votre bain ? Demanda la gouvernante
- Non merci … je … je le ferai moi même. Occupez-vous d'Elizabeth, je vous pries
- Bien madame, dit-elle en commençant à descendre les marches avant de s'arrêter. Vous êtes certaine que tout va bien ?
- Oui oui, affirma-t-elle ne entrant dans sa chambre et de s'enfermer à clef dans la salle de bain.
Elle évita soigneusement de ne pas regarder son reflet dans le miroir. Elle ouvrit tout les robinets et pendant que l'eau remplissait la baignoire, elle pleura toutes les larmes de son corps. Et en plongeant dans l'eau, elle tenta par tous les moyens de retirer cette sensation de saleté aux endroits même où cet homme l'avait touché sans son consentement. Elle frottait tellement fort que sa peau devint rouge et lui piquait quand il y avait un contact avec l'eau chaude.
Elle sursauta quand elle entendit des coups frapper à la porte. Aux premiers abords elle ne répondit pas en espérant que ce visiteur allait partir sans demander son reste mais quand elle entendit une voix derrière la porte, elle ramena ses jambes contre elle.
- Cadence, vous êtes là ? Reconnut-elle comme étant la voix de son époux
- Ou … oui, dit-elle assez fort
- Pourquoi êtes vous enfermé dans la salle de bain ?
- J'avais besoin de … tranquillité. Je ne me sens pas très bien.
- Que vous arrive-t-il ? Questionna-t-il inquiet
- Un mal … d'ordre féminin, dit-elle simplement
- Oh je vois … eh bien je voulais seulement vous dire que notre fille vous réclame afin que vous veniez l'aider pour une quelconque surprise que vous me préparez toute les deux.
- Oui je … j'en ai pour cinq minutes !
(XXXX)
Elle reprit le compte sur son calendrier et arriva au même résultat. Il n'y avait aucun doute. Elle ferma les yeux en se laissant tomber au sol en pleurant à chaude larme tout en ramenant ses jambes contre elle. Elle tant prié pour oublier cette histoire et voilà qu'une conséquence de ce terrible après-midi du mois d'août allait devenir permanent. Elle n'en avait parlé à personne et elle se voyait mal d'en parler à son époux.
Elle était tellement dans ses pensées qu'elle n'entendit même pas les pas effrénés de Patrick Hewitt venir vers elle en la voyant au sol et dans cet état.
- Ma chérie vous allez bien ? Demanda-t-il inquiet
- …
- Cadence m'entendez-vous ?
- …
- Bon ça suffit, j'appelle un médecin
- Non par pitié Patrick pas de médecin !
- Mais enfin …
- Pas de médecin s'il vous plaît
- Alors dites-moi ce qu'il vous arrive à la fin ! J'ai bien remarqué que vous ne vous comportez étrangement depuis cet été.
- Je crois que … je crois que …
- Vous croyez quoi ?
- Je crois avoir besoin de m'éloigner pour le bien de ma santé mais surtout le bien d'Elizabeth
- De quoi parlez-vous ?
- Je pense que je commence à faire une dépression, dit-elle
- Une dépression ? Et depuis quand ?
- Depuis j'ai remarqué qu'il s'est installé une routine que je ne supporte plus. Et le seul moyen c'est que … j'aille dans un endroit spécialisé. Le plus loin possible de New-York ! Dans l'Illinois peut-être !
- Pourquoi si loin ?
- Madame Carlton à sa fille là-bas dans un de ces centre et parait-il qu'ils sont réputé. Patrick je vous en supplie, je ne veux pas que mon état dépressif soit un fardeau pour Elizabeth et pour vous.
- Comme vous le désirez, répondit-il intrigué. Quand souhaitez-vous y aller ?
- Le plus rapidement possible.
Flash back saison estival 1898
- Je suis donc partis dans ce centre où j'ai pu donner naissance à une petite fille le premier mai 1899. Mais je ne pouvais me résoudre à garder cette enfant alors j'ai attendu de reprendre des forces afin de déposer l'enfant devant un orphelinat. Termina-t-elle. Je n'ai réellement de souvenir clairs et précis de cet après d'été mais je me souviens très bien de Pierce avec une forte odeur d'alcool quand il s'est approché de moi.
- Vous avez donc feint une dépression pour partir en cure afin de cacher votre grossesse, dit son époux.
- Oui, dit-elle
- Qu'en est-il de votre maladie mentale ? Demanda sa fille
- Elizabeth, réprimanda son père
- Quoi ? Si elle a prétendu une dépression, elle bien pu prétendre sa maladie mentale, dit-elle en regardant son père. Alors ? Insista-t-elle auprès de sa mère
- Diagnostique erroné, j'ai pleinement ma tête.
- Donc vous n'avez aucune … commença John Harrisson, maladie mentale ?
- Aucune, confirma-t-elle
- … Elizabeth ferma les yeux afin de ne plus avoir sa mère sous les yeux
- Excusez-moi, dit Candy d'une petite voix alors que tous les visages se tournent vers elle. Pourquoi pensez-vous que je suis l'enfant que vous avez eu ?
- Pour plusieurs raisons, la première vous ressemblez étrangement à Elizabeth au même âge. Deuxièmement, des yeux aussi vert ne sont pas aussi facile à trouver dans le monde. Et puis je suis quasiment certaine que vous avez une tâche de naissance au niveau de votre abdomen ayant la forme semblable à un …
- Poisson, murmura Candy
- … poisson, termina Cadence.
A ce moment là, Candy commença à sentir sa tête tourner et elle commença à reculer afin de s'appuyer contre un mur ce qui l'empêcherai de tomber. Personne d'autres qu'elle savait qu'elle avait un tâche de naissance en forme de poisson à son abdomen. Elle ne voulait même pas écouter la suite mais malheureusement son cerveau ne semblait pas être d'accord à ce qu'elle voulait.
- Attendez plusieurs personnes peuvent avoir une tâche de naissance de cette forme là. Dit Albert. Ma sœur Rosemary en avait une aussi au même endroit !
- Ah bon ? S'étonna Anthony
- Oui je l'ai vu quand elle voulut me faire sentir les coup de pieds que tu lui donnais.
- Quand vous avez déposé l'enfant à l'orphelinat, souvenez-vous du nom ou alors … commença Archibald, de la météo qu'il faisait.
- De la météo ? Dit Alistair en grimaçant
- L'orphelinat était un charmant endroit avec une petite colline, un chêne. Malheureusement je n'ai pas pu me souvenir du nom puisqu'il y avait une petite tempête de neige quand je l'ai déposé sous l'arbre. Répondit-elle
- Est-ce que vous vous souvenez si il y avait un panier devant la clôture ? Demanda à nouveau Archibald alors qu'Annie s'approcha de sa meilleure amie
- Écoutez tout ce dont je me souviens c'est qu'il neigeait ce soir là, ce qui avait surprit tous le pays car il était rare qu'il neige pour un sept mai.
- … Annie et Candy regardant Madame Hewitt
La jeune femme blonde commença à trembler mais ce n'était pas de froids. Elle regarda sa meilleure amie qui comprit ce qu'elle voulait. Annie lui fit donc signe de partir et qu'elle la couvrirait. Candy fit un bref signe de la tête et s'en alla sans faire le moindre bruit. Elle attrapa son manteau et quitta la réception alors que la neige de ce mois de novembre tomba abondamment. Elle commença à marcher à travers les rues de New-York en recasant les événement qui se sont déroulés quelques minutes plus tôt.
« Enfant de la honte » voilà comment elle était qualifié dorénavant et ceux devant une partie de la famille André. Elle qui n'avait jamais décidé d'en savoir plus sur son histoire maintenant elle venait d'avoir une rétrospective sur sa vie en l'espace de quelques heures, voir de quelques minutes.
Elle qui avait l'habitude de recevoir des insultes, celle-ci était la pire. Comment pouvait-elle vivre en sachant tout cela ? Elle s'arrêta de marcher quelques instants afin de reprendre ses esprits mais ses émotions étaient tellement intense qu'elle ne réussit pas à se calmer. Au contraire ses nerfs lâchaient complètement et elle hurla plein poumons, faisant sursauter les passants près d'elle. Peut-être devait-elle disparaître et refaire sa vie sous un autre nom dans un autre pays ? Ainsi elle aurait la tranquillité qu'elle avait tant souhaitée. Mais elle savait très bien que ce serai agir comme une enfant. Hors elle n'était plus une enfant. Elle avait vingt-trois ans, elle était donc adulte et devait donc agir comme tel. Mais elle se sentait mal et maintenant sa vie était entacher par cette nouvelle étiquette qui venait de lui être collé sur le front : « une enfant de la honte ».
(XXXX)
- Où est-elle ? Demanda Anthony en se retournant
- Elle avait besoin d'air pour reprendre ses esprits, répondit Annie
- En se baladant toute seule en pleine nuit et neige ? Dit le jeune blond horrifié
- Certaines personnes ont besoin d'être seule pour digérer la chose. Tu étais là, tu as entendu ce qu'il vient d'être dit.
- Et qui te dis qu'elle a besoin d'être seule ? Demanda-t-il
- Parce que si j'avais été à sa place c'est exactement ce dont j'aurai envie en ce moment même !
- Mais tu n'es pas Candy
- Certes mais je la connais mieux que toi, dit Annie en fronçant les sourcils. Et je vois très bien si elle a besoin d'être seule ou non. Et là, elle avait clairement envie de l'être.
- Annie …
- Je crois qu'il est temps pour nous de rentrer, dit Archibald.
- Nous aussi, je crois que nous avons tous besoin d'avoir une nuit de repos afin d'avoir les idées claires, dit John en prenant son épouse par les épaules.
Chacun allèrent récupérer leur affaires afin de rentrer. Albert s'excusa auprès du maire de son départ précipité en lui disant qu'il avait une affaire familiale personnelle à régler. Monsieur Hewitt fit la même chose est chacun prit la voiture.
En arrivant à leur demeure, Patrick et Cadence Hewitt ne s'adressèrent aucunement la parole. Mais à peine eurent-ils passé les portes de la maison, que Madame Hewitt se précipita jusqu'à la salle de bain et vomir tous ce qu'elle avait réussit à avaler. Mais alors qu'elle pensait avoir un peu de calme pour se coucher. Elle fut surprise de voir son époux assis sur le sofa comme si il l'attendait. Elle décida donc de ne pas lui prêter attention pour se mettre en tenue de nuit.
- Pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? Demanda-t-il
- … prenant une grande inspiration
- Cadence !
- …
- Je vous ai posé une question alors prenez la peine de ne répondre par tous les diables !
- Quand bien même je vous en aurais parlé, auriez-vous prit ma défense ?
- Je vous demande pardon ? Demanda-t-il sans comprendre
- M'auriez-vous cru ? M'auriez-vous défendu ?
- Et pourquoi ne l'aurais-je pas fais selon vous ?
- Parce que je ne suis qu'une femme et qu'il s'agit de votre frère.
- Alors retenez bien ceci, dit-il en se levant pour s'approcher d'elle, mon devoir en tant qu'époux est de soutenir mon épouse quand celle-ci à un problème. C'est même mon premier acte de mon engagement envers vous. Avez-vous oublié que devant l'autel je vous ai promis de vous protéger te de vous soutenir quelque soit la difficulté que nous rencontrions. Je ne sais pas comment j'aurai réagit à l'instant T, mais je peux vous jurer que je vous aurai protégée.
- Même si je vous avais dis que vous frère, votre frère jumeau de surcroît, m'avait violée ? Vous n'auriez pas demandé le divorce avec la garde exclusive d'Elizabeth ?
- Je n'aurai rien fais de cela parce que vous … tu es mon épouse que rien, ni personne n'a le droit de s'en prendre à ma famille.
- … haussant des sourcil en l'entendant prononcer le tutoiement.
- Et si personne n'a le droit de s'en prendre Elizabeth et toi, c'est parce que toutes les deux vous êtes ce qu'il y a de plus important dans ma vie.
- … passant ses mains sur le visage afin d'éviter de pleurer. Je me pardonnerai jamais de ce qu'il s'est passé
- Tu n'as aucune raison de demander pardon Cadence. Ce n'est pas de ta faute, dit-il en la prenant dans ses bras.
- Que va-t-il se passer maintenant ? Demanda-t-elle
- Demain nous irons avertir les autorités, il n'est pas question que mon frère s'en tire à si bon compte.
- Et en ce qui concerne la famille Hewitt ?
- Eh bien il est naturel que mes parents et mes frères sachent que ce Pierce t'a fais et si ils ne veulent rien entendre ce sera leur problème.
- Voilà une des raisons pour lesquelles je n'ai rien dis. Je ne voulais pas semer la zizanie entre vous. Vous avez toujours été une famille unie, contrairement à la mienne.
- Cesse dont de penser aux autres pour une fois ! On ne peut pas laisser passer ça. Il faut que mon frère assume ses actes.
- Et concernant Candice André ?
- Malheureusement seul le temps nous le dira. Mais sache que si tu n'étais pas partis et que je connaissait toute l'histoire, je n'aurai pas hésité à l'élever comme ma fille. Mais est-ce que Pierce a osé toucher à Elizabeth ?
- Non, dit-elle, je me suis assurée qu'elle ne se retrouve jamais seule avec lui et pareillement avec tes autres neveux et nièces. Croyez-vous qu'elle me pardonnera ?
- Je ne sais pas mais il faudra bien évidemment que vous discutiez toutes les deux.
(XXXX)
Dans son appartement de la cinquième avenue, Elizabeth regardait son reflet dans le miroir depuis qu'elle était rentrée. Elle se remémora toutes les fois où elle avait tenu de propos dure envers sa mère sans savoir que celle-ci cachait au fond d'elle un énorme secret.
- Liz cesse de te faire culpabiliser, tu n'es pas responsable
- Je ne suis pas responsable de ce qu'à vécu ma mère mais je suis responsable de toutes les fois où j'ai dis des horreurs à son sujet. Tu m'as entendu parlé d'elle ainsi.
- Tu parlais sans savoir et puis tu ne voyais que la surface de l'iceberg … comme ton père.
- Je n'ose même plus aller la voir par honte de tous ce que j'ai dis. Et puis mon oncle, mon oncle préféré. A combien de jeunes femmes il a fait subir ça tu penses ?
- C'est à dire ?
- Si … si il a abusé de ma mère aussi facilement, je n'ose imaginer le nombre de jeunes femmes qui sont passées avant et après elle, dit-elle en ayant les yeux qui piquent. Maintenant je comprend pourquoi, mes cousins et moi n'étions jamais seuls avec lui. Elle nous a protégée. Ça explique aussi le fait qu'il ait arrêté de lui parler subitement depuis cet été là, dit-elle en prenant un coton pour se démaquiller. Il pensait que personne ne le remarquerai mais c'est faux, tous le monde l'a vu.
- Ça va mieux ?
- Non, dit-elle. T'en que je n'aurai pas collé mon poing dans la figure de mon oncle, ça n'ira pas mieux
John Harrisson sourit en entendant la réplique de son épouse. Car c'était toujours ainsi qu'il l'avait connu. Elle pouvait être douce et généreuse envers les autres, tout comme Cadence Hewitt, mais elle pouvait aussi faire preuve d'une forte personnalité. Elle avait toujours détestée l'injustice et elle n'avait jamais hésité à dire tout haut ce qu'elle pensait quand quelque chose lui déplaisait. C'est aussi cette force de caractère qui l'avait amené à faire de brillante étude de médecine mais c'est surtout grâce à cette forte personnalité qui fait que John tombait amoureux de sa femme jour après jour.
- Pourquoi tu souris ? Demanda-t-elle en le voyant à travers le miroir
- Parce que je ne m'en attendais pas moins de ta part quand tu dis que tu souhaites donné un poing dans la figure de ton oncle
- C'est trop radical tu penses ?
- Je pense que tu devrai laisser le coup de poing à ton père
- Bon je me contenterai d'une gifle …
- Bien
- … en aller et en retour.
- … sourit. Allé viens te coucher, la soirée a été longue et riche en émotion, suggéra-t-il en avançant vers le lit
- J'arrive … mais dis moi
- Oui, dit-il en se tournant vers elle
- Tu penses que ma mère me pardonnera pour tous ce que j'ai pu dire sur elle ?
- Cadence t'aime plus que tout au monde bien sur qu'elle te pardonnera, affirma-t-il
- Et pour Candy ?
- Je ne sais pas, je ne la connais pas assez pour en avoir une idée.
Elizabeth fit un simple hochement de tête et mit une crème sur ses mains. Il était difficile de savoir si Candy pouvait ou non lui pardonner … ou plutôt les pardonner. Habituellement Elizabeth détester de ne pas anticiper les choses. Et il était certain qu'elle avait envie de discuter avec celle qui n'était autre que sa sœur afin de savoir si elles seront apte à travailler ensemble ou pas. Elle commença alors à se faire une réflexion, peut-être pouvait-elle aller voir les André afin de mieux connaître Candy et de savoir comment elle pourrait aborder la chose.
Normalement pour les deux jours qui viennent, Candy et elle ne travaillaient pas puisque Columbia avait deux équipes médicales. Et durant ces deux jours, c'était la deuxième équipe qui travaillait. Elle pourrait donc en profiter pour aller les voir. Et aller voir ses parents par la même occasion.
(XXXX)
Elle n'avait pas réfléchit à l'endroit où elle souhaitait se rendre. Ce qu'elle avait apprit lors de cette fichue réception lui avait complètement brouiller l'esprit jusqu'à un point où elle se sentait plus capable de respirer. Elle n'était pas surprise de voir que personne l'avait suivit. Elle savait pertinemment qu'Annie y était pour quelque chose et elle la remerciera plus tard. Pour le moment, elle voulait être loin de ce monde d'hypocrite. Quand ses pieds s'arrêtèrent de marcher, elle reprit peu à peu ses esprit et sans s'en rendre compte l'air entra dans ses poumons. Elle avait la sensation d'avoir cesser de respirer depuis qu'elle avait quitter l'hôtel de ville. Elle resserra les pans de son manteau et avança vers l'entrée de l'immeuble de l'autre coté de la route et de prendre l'ascenseur jusqu'au troisième étage.
Quand elle se retrouva devant la porte de là où elle souhaitait, inconsciemment, se rendre, elle prit une grande inspiration et frappa trois coups contre la porte en bois.
- Candy ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda-t-il à peine eut-il ouvert la porte
- Je ne savais pas où aller et … répondit-elle avant que sa voix ne se brise
- Entre donc, tu m'as l'air frigorifié, dit-il en la laissant passer. Je vais préparer du thé et tu vas tout me raconter.
Candy laissa Terry al conduire jusqu'au salon où une délicieuse chaleur s'échappait, avant qu'il ne disparaisse en cuisine pour revenir quelques minutes plus tard. Elle en avait profiter pour retirer son manteau et de se rapprocher de la cheminée afin de se réchauffée, car effectivement, elle était morte de froid. Il fut éblouit de la voir avec une telle robe de soirée mais en voyant son air absent, il comprit que ce n'était pas le moment. Alors il posa les deux tasses sur la table basse et alla vers elle pour la prendre dans ses bras. Mais il arqua un sourcil en la voyant faire un geste de recul, il prit donc le temps de la détailler. Des mèches s'étaient échapper de sa coiffure, ses yeux semblaient rouge dû à une crise de larme, son corps tout entier tremblait et sa bouche rougissait tant elle mordait ses lèvres comme pour s'empêcher de pleurer.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu sois dans cet état ? Demanda-t-il doucement
- Il s'est passé que j'avais bien raison de n'avoir jamais désiré connaître mes véritables origines. Et en moins de douze heures je viens d'apprendre d'où je viens et les circonstances de ma naissance, répondit-elle avec amertume.
- … arquant un sourcil sans comprendre.
- Une enfant de la honte, révéla-t-elle. Voilà ce que je suis : un enfant de la honte ! Mais pas parce que mes géniteurs n'étaient pas mariés ou encore des enfants, non je suis issue d'un abus sexuel. Je ne suis pas née le spet mai mais le premier bon pour quelques jours ça ne change pas grand chose. Je suis née parce qu'un homme, après avoir abuser de l'alcool, s'est empressé de rejoindre des écuries où sa belle-sœur se préparait à une balade pour la … la … bégaya-t-elle. Il a abuser d'elle ! Je … s'arrêta-t-elle en se cachant le visage avec ses mains.
Terrence comprit maintenant la raison qui faisait qu'elle tremblait. Ce n'était pas dû au froids mais fait qu'elle contenait toutes ses émotions. Il avait envie de la prendre dans ses bras mais il pensait que ce serai l'étouffer alors qu'elle avait besoin d'air.
- Comment suis-je censé me regarder dans un miroir après ça ? Comment suis-je censé vivre en sachant que j'ai été conçut par quelque chose d'abominable ? J'imagine bien les gros titres si les journaux l'apprenaient : « L'héritière de la famille André née à la suite d'un crime ». Qu'es-ce que je dois faire d'après toi ? Demanda-t-elle en levant les bras. Que suis-je censé faire ?
- Rien, dit-il simplement
- Rien ?
- Rien, répéta-t-il. Dans toute cette histoire tu n'as rien demandé. Tu es en droit de ne pas rendre des comptes et d'être en colère. Par contre ceux qui doivent te rendre des comptes, ce sont tes géniteur. Les seuls que l'on doit blâmer ce sont eux et encore je pense que ta mère biologique n'a aucunement demandé à être violer. Alors pour être plus exacte, c'est ton géniteur qui doit être blâmer. Je sais que tu as horreur que l'on pense ça mais, dans toute cette histoire, la seule chose que tu es c'est d'être une victime. Tu n'as rien fais de mal
- Je suis une abomination de naissance, dit-elle les yeux dans le vide
- Je t'interdis de dire ça, rétorqua-t-il en s'approchant. Tu n'es pas une abomination. Tu es une personne attentionnée, douce et un brin caractérielle. N'importe qui sur cette fichue terre adorerai t'avoir dans la vie. Moi le premier. J'aimerai tellement retirer la douleur que je vois sur ton visage pour la faire mienne. Tu es une femme forte Candice et je sais que tu peux passer au delà de ça.
- Je ne pense pas que j'y parviendrai cette fois-ci. Je revois les visages outrée d'Albert, Archibald, Anthony, Monsieur Hewitt, d'Annie. Je revois la déception de … ah oui pour couronner le tout, Elizabeth Harrisson n'est autre que ma sœur … ou ma cousine biologique, je ne sais pas comment je dois la qualifier.
En la regardant plus profondément, Terry comprit que la jeune femme qui se trouvait devant lui semblait encore bien plus blesser qu'il n'y paraît. Doucement il tenta de s'approcher d'elle afin de la prendre dans ses bras mais elle fit un nouveau mouvement de recul alors il se stoppa. Il eut l'impression de revenir quelque années en arrières mais cette fois-ci les rôles étaient inversé. Elle était meurtrie et renfermait son cœur à double tours alors que lui essayait de lui montrer que malgré les difficultés, le monde était beau.
- Tiens j'ai fais du thé, dit-il en montrant les tasses
- Tu n'as pas plus fort ? Demanda-t-elle
- L'alcool ne t'aiderai pas au contraire
- Qu'est-ce que tu en sais ?
- Il y a une époque où je me suis retrouvé dans le même état que toi. Je pensais que la boisson m'aiderai à me sentir mieux et c'était vrai mais sur le moment mais quand les vapeurs disparaissent, la douleur ne sera que plus présente et fulgurante. Crois-moi la boisson peut être ta meilleure amie mais elle peut également être ta pire ennemie.
- Ça c'est à moi d'en juger, j'ai vingt-trois ans et même si je suis encore sous la tutelle d'Albert je suis en âge de décider par moi-même. Alors pour une fois cesse de jouer les protecteurs et sers moi un verre s'il te plaît. Et quelque chose de fort si tu as.
- J'ai seulement du vin
- Ça fera l'affaire, dit-elle en haussant des épaules
- Du rouge ?
- … grimaçant, je m'en contenterai
- J'ai du blanc si tu …
- Parfait, dit-elle
Il retourna dans la cuisine dé-bouchonner la bouteille de vin blanc et prendre un seul verre. Si elle souhaitait boire à s'en rendre saoule il se devait de rester sobre afin qu'il ne lui arrive rien. En retournant pour la seconde fois, dans son salon, il la retrouva cette fois-ci assise sur le canapé, elle avait retirée ses chaussures avant de se couvrir de son édredon en laine. Rien qu'en voyant ses mains, il s'aperçut qu'elle tremblait encore mais moins fort qu'à son arrivée. Il lui servit le verre avant de lui tendre et de poser la bouteille sur la table.
Quand ses doigts de refermèrent autour du verre, elle le bu d'une traite avant de se resservir une deuxième fois mais sans y toucher.
- Tu veux en parler plus calmement ? Demanda-t-il en s'asseyant à coté d'elle
- Non, répondit-elle les yeux fixé vers les flammes.
- Je vais téléphoner à Albert afin de …
- Non, le coupa-t-elle sans détourner son regard
- Candy il doit être mort d'inquiétude, comme tes cousins.
- J'ai dis non, insista-t-elle
- Pourquoi ?
- Parce que si tu lui téléphone, il va les rassurer, ce qui est normal, mais je n'ai aucune envie de me dire que demain je risque de recevoir un sermon de leur part pour être partie sans prévenir et surtout sans être rentrer, dit-elle en lui jetant enfin un regard avant de prendre une nouvelle gorgée. J'en ai ma claque. Ma vie à toujours été une pagaille sans nom mais depuis quelques années c'est pire ! Si j'y réfléchis bien … elle a commencé à devenir un grand foutoir à partir du moment où … j'ai pris la décision de te quitter dans ces stupides escaliers de l'hôpital Jacob !
- … fronçant les sourcils sachant qu'il n'allait pas aimer la suite
- C'est vrais quoi … j'en ai pris des mauvaises décision mais celle-ci je pense que c'est la pire.
- Tu es certaine que tu veux avoir cette conversation maintenant ?
- Et quand est-ce qu'on pourras l'avoir selon toi ? Certes le moment n'est pas approprié mais je crois que si on en parle pas eh bien … on ne l'aura jamais cette fichue discussion !
- Très bien alors vas-y à toi l'honneur de commencer
- Pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? Pourquoi as-tu gardé l'accident de Suzanna secret ? N'étais-je pas digne de ta confiance ? Ou bien n'étais-je pas aussi importante pour toi pour que tu m'en parle ?
- « Pas importante pour moi ? », dit-il stupéfait, « Pas importante pour moi ? » J''espère que tu plaisantes ?
- Eh bien dans la mesure ou tu as garder cette histoire pour toi, il est bien normal que je me sois posé la question. Et puis n'oublie pas que si nous en sommes là tous les deux c'est bien à cause de toi !
(XXXX)
- Alors des nouvelles ? Demanda Annie en allant vers Albert et Archibald qui entrèrent
- Non on ne l'a trouvé nul part, répondit Archibald
- Elle ne t'a pas dit où elle allait ? Demanda Albert
- J'avoue que je n'ai pas jugée bon de le lui demandé vu le regard qu'elle avait, dit-elle navrée de ne pas avoir pensée à lui demandé cette information
- Elle a peut-être trouvée refuge chez Grandchester, supposa Archibald
- Sûrement, allez vous coucher, je vais tenter de le joindre.
- Et si il ne réponds pas ? Demanda Annie
- Eh bien demain je retenterai de lui téléphoner mais si il ne l'a pas vu, j'irai avertir les officiers de police.
Sous les conseils d'Albert, Archibald prit la main de son épouse et tous deux allèrent dans leur chambre. Pendant ce temps, Albert alla dans son bureau et composa le numéro de téléphone que Terry lui avait donné le jour où il avait prit le thé avec lui à Chicago. Mais les tonalité restèrent sans réponse. Le chef de la famille André souffla en passant une main sur son visage. Il pria intérieurement pour que Candy ait trouvé réconfort chez le jeune homme.
Puis il repensa à toute l'histoire qu'ils venaient de découvrir. Il n'osait pas imaginer l'état dans lequel devait se trouvé la jeune femme. Découvrir à ses dépends qu'elle est née à l'issue d'un viol et que par honte, sa mère biologique l'avait abandonnée. Il savait que pour la jeune femme, le sujet autour de sa naissance avait toujours été un sujet tabou avec elle. Et maintenant il comprenait pourquoi elle souhaitait ne rien connaître. C'était pour ne pas souffrir encore plus qu'elle ne souffrait déjà d'avoir été abandonnée.
Puis il y avait aussi la question de savoir que va-t-il se passer maintenant que la vérité était sortie. Est-ce que les Hewitt souhaiteront construire une sorte de relation avec elle ? Est-ce que le père biologique voudrai prendre à son rôle de père, malgré qu'elle ait vingt-trois ans. Car même si elle était majeur, Candy était toujours, selon la loi, sous sa tutelle jusqu'à qu'elle ne soit mariée. Et puis il y avait aussi le fait de savoir si Candy souhaiterai toujours faire ses études à Columbia sous l'apprentissage d'Elizabeth Harrisson. Même si il pouvait lire en elle comme un livre ouvert, cette fois-ci Albert se demandait très clairement comment Candy allait réagir dans les prochains jours. Elle était certes facile à vivre quotidiennement mais elle était surtout très imprévisible dans certains choix. Albert savait que dorénavant, il devra être très attentif à sa fille afin qu'elle ne fasse pas la moindre bêtise.
(XXXX)
- A cause de moi ? Dit Terry en croisant les bras
- Oui, exactement, dit-elle en se levant. Tu as fais le choix de ne rien me dire. Tu as fais le choix de gérer ça tout seul alors qu'il y avait peut-être un moyen de trouver une solution ensemble. Tu m'as laisser entendre la vérité par des femmes qui discutaient durant l'entracte.
- Pourtant c'est toi qui est parti pas moi
- Parce que tu ne m'en a pas laissé le choix ! Tu étais tiraillé entre la culpabilité et ta liberté. Mais j'ai très bien compris que si tu avais décidé de faire ta vie avec moi, tu aurai été impossible à vivre puisque ta culpabilité aurait tellement immense que tu t'es serai pris à toi même. Je suis certaine que tu te serai dis que tu n'aurai pas droit au bonheur alors que ta collègue de travail, qui était follement amoureuse de toi soit dit en passant, n'aurai pas eu encore cette chance.
- Et pourtant j'étais prêt à prendre le risque, en …
- Je sais, le coupa-t-elle, en m'envoyant un aller simple pour New-York, tu pensais que je ne l'avais pas compris ? Eh bien sache que je l'avais parfaitement compris et j'étais même prête à venir m'installer ici. Mais après ce qu'il s'est passé je ne voyais aucune autre solution que celle de quitter définitivement de ta vie. Je sais que cette décision a été très dure pour toi car une fois du plus tu t'es sentis abandonné par quelqu'un qui t'étais cher. Je sais aussi par le biais d'Albert que tu avais quitter la compagnie Strasford pour noyer ton chagrin dans l'alcool après avoir réaliser que tu foutais ta vie en l'air inutilement.
- « Inutilement » ? Oui je me suis noyer dans la boisson mais c'est tout simplement à cause de toi.
- A cause de moi ?
- Parfaitement. Tu es partie sans me laisser le moindre repère. Pendant des semaines je me sentais perdu sans aucun goût à la vie. J'avais même des pensées suicidaires. Je n'avais plus rien pour vivre alors je me disais « pourquoi pas foutre ma vie en 'l'air puisqu'elle ne me sert plus à rien ». Mais te voyant dans cette petite clinique à Chicago je me suis souvenus de notre promesse et je me rendu compte que je la brisais. Tu as toujours été la plus forte de nous deux alors il n'est pas étonnant que tu ais réussi à remonter la pente de notre rupture.
- Parce que tu crois que j'ai remonté la pente ? Détrompe toi mon ami, je n'ai pas réussi à remonter la pente. Pourquoi crois-tu que je sois ainsi ? Plus méfiante, le regard plus sombre ou bien plus dure dans mes paroles ? Notre rupture m'a détruite au point que je ne supportais plus de vivre dans le même pays que toi. Voilà pourquoi pendant cinq ans je suis partie en Afrique pour tenter de me retrouver en tant que femme. Voilà pourquoi je fais partie de la Croix Rouge, parce que je sais que je serai amené à partir en mission loin de ce pays où tu habites. Je n'ai pas remonté la pente parce qu'à chaque fois je me sens obligé de partir pour essayer de me retrouver et de t'oublier.
- De m'oublier ?
- Exactement mais à chaque fois c'est impossible. A croire que mon cerveau est programmer pour n'avoir que toi dans ma tête. Ou alors on pourrait croire que mon cœur refuse catégoriquement toute nouvelle rencontre masculine autre que toi. Dit-elle avec dédain
- Que dois-je comprendre par là ?
- Que malheureusement, celui pour qui je donnerai ma vie n'est autre que celui qui m'a fait et qui me fait le plus souffrir atrocement. En m'envoyant uniquement cet aller pour New-York, j'avais très bien compris qu'un nouveau chapitre commençait pour nous et j'étais prête à le commencer. Je nous voyais déjà uni pour le meilleur et pour le pire malgré notre jeune âge. Je nous voyais en compagnie d'un petit être qui n'étais autre que le parfait mélange de nous deux. Je nous voyais … s'arrêta-t-elle la voix cassée.
- Vieillir ensemble, devina-t-il en baissant la tête
Elle fit un simple oui de la tête en fermant les yeux. Décidément, elle se souviendrai de cette soirée du 11 novembre 1922 tout en gardant un goût amer. Elle reprit place sur le canapé tout en attrapant son verre de vin qu'elle bu une nouvelle fois d'une traite avant de s'en servir un troisième. Dans sa tête, c'était le trou noir, elle n'avait rien à l'esprit et il lui semblait que ses forces l'avaient complètement abandonnées. Peut-être devrait-elle faire exactement ce qu'elle avait songé de faire. Quitter les États-Unis et refaire sa vie sous une nouvelle identité. Ainsi son passé serai loin derrière elle et elle pourrai enfin construire cette vie qu'elle désirait tant.
Elle ne bougera pas quand le canapé s'enfonça à sa gauche et que son verre lui fut enlevé. Elle pouvait sentir l'eau de Cologne boisé du jeune homme qui pouvait la rendre dans tout ses états rien que par sa présence. Elle savait qu'elle devait dire autre chose mais les mots restaient irrémédiablement coincés dans sa gorge. Et son cœur faisait des looping dans sa poitrine à un point que ça en devenait douloureux.
- Et maintenant ? Demanda-t-il
- Quoi maintenant ?
- Eh bien qu'en est-il de nous maintenant ?
- Je ne sais pas, dit-elle sincèrement, je suis totalement perdue. Une partie de moi voudrait t'oublier totalement pour ne plus ressentir cette sensation de bien être en ta présence mais l'autre partie voudrait t'avoir dans la vie pour se sentir en paix.
- Et quelle partie est la plus forte ?
- La deuxième. Et il suffirait d'une petite chose pour qu'elle gagne complètement la guerre qui se fait au fond de mon être.
- Quelle chose ?
- J'en sais rien, ça peut être un mot, un geste, une action
- Comme celle-ci ?
- Hein … dit-elle en tournant son visage vers lui
Mais elle fut prise au dépourvue en sentant deux mains lui encadrer le visage et des lèvres se poser sur les siennes. Un flot de saveurs se répandit en elle et un tas de souvenirs lui vinrent en mémoire. C'était la deuxième fois qu'il lui volait un baiser mais cette fois-ci sa main ne vint pas faire cesser ce moment délicieux. Au contraire, elle vint se loger dans cette chevelure brune tandis que son autre main se posa sur le bras gauche de ce jeune homme.
Il y a moins de dix minutes ils étaient en train de se disputer et voilà que maintenant ils s'embrassaient. C'était complètement incongrue et naturel à la fois. Sentir ce corps si proche du sien ne faisait qu'augmenter les loopings de son cœur. Elle avait la sensation qu'elle avait enfin retrouvé la place qui était sienne depuis très longtemps. Ces douces lèvres posée sur les siennes quittèrent sa bouche pour se nicher dans son cou et elle apprécia d'autant plus cette sensation de bien être quand elle s'allongea sur le dos pendant qui lui donna plusieurs baisers sur son buste. Dans son bas ventre un flot de désir se fit sentir. Très vite elle fut embêter par leurs vêtements, surtout par le corsage qu'elle portait lui bloquant ainsi sa respiration qui devenait plus haletante. Elle n'avait qu'une hâte c'était de s'en débarrasser.
Mais quand elle revint à la réalité, Terry s'était déjà relever en baragouinant des excuses tout aussi confuses les unes que les autres. Puis elle réalisa dans quelle position ils s'étaient retrouvé et ne put que se sentir confuse elle-même.
- Tu n'as pas à t'excuser c'est de ma faute, dit-elle en se redressant
- C'est moi qui t'ai embrasser, dit-il
- Mais c'est moi qui nous ais allongés, répliqua-t-elle. Je … je devrai rentrer, dit-elle en attrapant ses chaussures
- Maintenant ?
- Oui, je vais héler un taxi et …
- A cette heure là il n'y a plus de taxi et il est hors de question que tu repartes à pieds. Et maintenant que j'ai bu un verre de vin, je ne souhaite pas prendre la voiture.
- Et que proposes-tu alors ?
- Je dormirai sur le canapé et toi je te prête ma chambre
- Je peux très bien dormir sur le canapé tu sais
- Oui mais ce ne serai pas digne d'un gentlemen si je laissais une jeune femme dormir sur le canapé.
- Non vraiment Terry ça ne me dérange pas le canapé
- J'insiste et c'est mon dernier mot
- D'accord, accepta-t-elle, mais je n'ai rien pour dormir
- Je vais te prêter une de mes chemise ainsi tu seras plus à l'aise.
Il alla dans sa chambre sortir une chemise qui déposa dans sur son lit tout en attrapant son pyjama. Entre temps il lui sortit de quoi de rafraîchir. Étant acteur, il y arrivait de rentrer chez lui encore maquillé. Alors il lui sortie des lingettes et une brosse à dent qu'il lui laissa à sa disposition. Quand il retourna au salon, il lui indiqua la salle de bain et elle le remercia en allant dans la direction indiqué.
Quand elle fut hors de champ de vision, il expira longuement. Si il ne s'était pas arrêter à temps, nul doute que son envie aurait été visible car non seulement cette femme le rendait fou mais elle avait un tel pouvoir sur lui, qu'il était capable de faire n'importe quoi.
A bientôt
Bisous bisous
Danao
