chapitre f

Severus se dégagea de ses liens en faisant preuve d'élégance, et jetant le flacon loin de lui sans faire attention où il l'avait mise, mais il s'en fichait royalement pour le moment car à ce moment-là, il ressentait une terrible douleur. Tenant ses côtes il s'effondra sur le sol en piteux état, évitant si possible de laisser le moindre son.

Il se glissa à l'aise sur le sol pour faire bonne impression, et puis une lumière jaillit de lui instantanément l'entourant d'une lueur protectrice avant de disparaître à l'intérieur de son corps. Il pensa que la douleur était terminée mais cela ne faisait que commencer. Severus serra son poing dans la douleur, soufflant pour apaiser sa peine mais cela ne faisait qu'attiser le feu de la colère qui lui rangeait les entrailles. Mais que pouvait-il faire ?

Et ce fut en lâchant son premier crie de douleur que la douleur et le goût ignoble dans sa bouche disparu. Se sentant décontenancé il se leva du pied ferme en ne comprenant pas du tout ce qu'il venait de se passer. Puis ils secoua la tête pour oublier volontairement ce qu'il venait de subir il y a quelque instant.

" Ta haine est ma haine, ta colère s'est ma colère tu souffres je souffrirai ensuite, lorsque tu es triste je le saurais la raison et le sentiment qui va avec... Je suis toi et toi tu es moi."

" Je ne comprends pas !"

" Tu le sauras en temps voulu mais pour cet instant tu dois le découvrir tout seul, et tu as intérêt de le faire plus vite pour se débarrasser de ce monde et de vivre et de dormir en fin en paix."

"Pourquoi..."

"Pourquoi quoi ? Je ne peux pas deviner ce que tu essaye de me dire."

"Je pensais que si. Si tu peux ressentir ce que je ressens j'ai cru que tu saurais ce que je pense."

"Les sentiments et la pensée sont différents, que les tous puissants sont-ils fondés, je suis surpris que tu as pu survivre sans moi, pourtant entre nous je suis le plus intelligent"

"Qu'importe ce que tu dis, mais je ne te connais pas et savoir qu'un imposteur me connait ne me rassure pas du tout..."

"Tu aimerais savoir, ce qui me déplaît chez toi c'est le fait que je t'ai donné assez d'indices pour savoir ce que je suis. Tu es vraiment aveugle et entêté. Tu es tombé bien bas. Nan, nous sommes tombés dans le précipice. Je ne peux pas le croire que je sois obliger d'arriver à là pour te convaincre."

La voix se matérialisait et devint de la gelée, qui se durcissait et formait un corps, la deuxième personnalité du dieu Seth ne ressemblait pas à un chacal anthropomorphique mais un serpent à sonnette qui s'enroulait sur lui-même. Le serpent était noir, et possédait des yeux verts émeraudes qui illuminent ce qu'il regarde.

En jetant un coup d'œil à Severus le serpent ordonna brusquement " Manges-moi" avant de s'auto-détruire en sifflant silencieusement un "crétin" avant que sa tête ne tombe sur le sol.

Il écouta l'animal et prit la bête dans ses mains tremblantes et blanchâtres et ouvrit la bouche pour y goûter un morceau. Et ce fut avec un regard complètement étonné qu'il remarqua que les écailles n'étaient pas assez épaisses pour protéger le serpent. Et incroyablement le serpent avait bon goût alors il ne se faisait pas prier pour tout avaler. Après avoir fini il laissa les restes sur le sol dans un fracas alourdissant et assourdissant mais quoiqu'il s'en fichait. Il ouvrit la bouche pour bailler et commença à s'endormir.

Mais, venu de nul part une porte s'ouvrit sur ses jambes, lorsqu'il touche le sol la chute était violente. En se relevant lorsqu'il ne fusse plus étourdi il vit un homme dont les membres ont été cousu, il avait une drôle de couleurs mélangés entre le bleu et le vert.

"C'est Osiris, surtout essaye de prétendre que je ne sois pas là" Entendait-il dans sa tête. Il hocha la tête intérieurement avant de s'avancer sur l'immense balance à l'opposer de la plume de Mâat. Lorsque son poids avait franchit la base, la plaque où il était positionné s'était immédiatement abaissé. Ce qui lui faisait énormément paniqué mais la voix dans sa tête lui rassurait que son poids n'était pas assez lourds pour passer au enfer, car si la balance se baisserait dans un côté au lieu de rester dans un angle équilibré alors elle se penchera et la personne tombera dans les flammes.

Il lui dit aussi que Osiris était présent pour s'assurer que la justice ne faisait pas de défaut, et il lui raconta qu'une fois la plume avait jugé bon un tueur qui avait assassiner un pharaon pour prendre le pouvoir à son tour pour libérer ensuite les esclaves qui ce sont eux aussi rebellé contre leur sauveur pour le tuer à leur tour mais le dieu de la mort la toute suite ramener en enfer.

Et lorsque Severus vît qu'il ne baissait pas encore il constata que rien ne lui sera arriver. Il souffla de soulagement et regarda, en faisant semblant d'avoir de l'anxiété le dieu Osiris. Celui-ci lui tendit sa lance et le persuada d'approcher et ce fut à ce moment quand il toucha la lance divine qu'il ressentit les effets mais au lieu de se retrouver au paradis comme il l'aurait souhaiter.

Severus pensa qu'il était arrivé au point de départ car il ne voyait encore une nouvelle fois que du noir. Mais en essayant de se relever de sa position allongée il se fracassa le crâne contre quelque chose. Il gémit de douleur en touchant son front alors qu'il avait soudainement envie de vomir. Il espérait que tout ceci était un cauchemar et qu'il aille simplement se réveiller.

"Arrêtes de nous faire souffrir si tu continues je nous ramène dans l'abîme."