CHAPITRE SIX
Trucs de filles
Judy se réveilla de bonne heure. Elle avait peu dormi malgré la journée intense qu'elle avait eut la veille.
Elle se sentait bien cependant, entourée dans la queue douillette de Nick, et la tête appuyée sur son torse. Le renard était à moitié nu, tout comme elle, pourtant elle ne ressentait pas de besoin charnel, seulement le bien-être être d'être à ses côtés.
« Je peut prendre goût à me réveiller comme ça le matin » se surprit-elle à penser. Elle savait ce qu'elle avait dit la veille. Elle avait dit « chez nous ». Et si elle n'y avait pas réfléchit, elle savait que c'était ce qu'elle pensait au fond d'elle-même.
Elle voulu se relever pour l'embrasser lorsqu'une douleur se fit ressentir dans son flanc, et elle senti la patte de Nick la serrer contre lui pour l'aider à se relever. Elle ne remarqua que maintenant qu'il ne dormait pas non plus.
-Hey, doucement mon cœur, lui dit-il d'une petite voix en l'aidant à se redresser.
-T'es réveillé depuis longtemps ?demanda-elle en l'embrassant sur le menton.
-Des heures. Je savais pas qu'un lapin pouvait ronfler autant !
Il retira son sourire moqueur face aux flammes des yeux de Judy. « OK, Wilde, note pour plus tard : café d'abord, blagues ensuite » pensa-il en les pattes en signe de reddition.
-Quelque minutes, reprit-il d'une voix plus douce. J'ai pas osé te réveiller, alors j'ai préféré te regarder dormir.
-Mouais, je passe pour cette fois, dit-elle en se forçant à avoir l'air vexée. Quelle heure il est ?
-Il est tôt, on a le temps avant de voir tes parents. Tiens, fit-il en lui tendant un verre d'eau et des pilules, le médecin a dit de les prendre dès le réveil.
-Merci, mais tu sais bébé, j'ai pas besoin qu'on le materne, tu sais.
-Je sais que tu es une lapine forte et indépendante, mais je veux quand même prendre soin de toi. C'est à ça que ça sert, un partenaire, non ? Alors tu vas rester au lit et prendre tes cachets pendant que je vais aller acheter des pancakes myrtille-banane en face. Il y a plus de lait dans le frigo, lui dit-il en l'embrassant. Qui sait, on prendra un petit dej' au lit, si tu es sage.
-J'en ai l'eau à la bouche, dit elle en lui rendant son baiser. Et je parle pas des pancakes.
-On verra ça plus tard, Carotte, lui répondit-il du même ton séducteur.
Il s'habilla et parti, la queue agitée de contentement. Judy remarquait que, même s'il ne le disait pas, était lui aussi heureux d'être auprès d'elle.
Il était à peine huit heures du matin, et Judy profita de l'absence de Nick pour chercher des lieux sympathiques à voir avec sa famille. Elle était peut être blessée, mais cela ne l'empêcherait pas de profiter de la visite de ses proches. Avec Nick qui connaissait la ville par cœur, elle pourrait faire en sorte qu'ils s'amusent avant de repartir le soir-même.
Sa blessure ne la faisait pas souffrir autant que la veille, cependant Judy se souvenait ce que Vinny lui avait dit. Il lui fallait au moins trois jours sans faire d'efforts intenses, et une semaine de plus avant de pouvoir se mouvoir normalement. Elle l'avait averti que l'absence de douleur n'était pas un bon indicateur de santé.
La lapine décida d'une rapide toilette en attendant Nick, puis décida de s'amuser un peu avec le renard. S'il ne pouvait pas lui sauter dessus pour l'instant, au moins pouvait-elle l'asticot et un peu. Elle s'habilla donc du le fameux T-shirt portant l'odeur de Nick, et de ne mit en dessous qu'un sous-vêtement en dentelle qui ne laissait pas de place à l'imagination.
Elle constata qu'elle n'avait pas à proprement parlé de garde-robe affriolante ou sexy, ni même féminine hormis la robe qu'elle portait le jour de son rendez-vous avec Nick. Elle n'en avait jamais eu l'utilité, préférant le confort pratique à l'esthétique, et n'ayant jamais eu de vraies relations jusque là. Étant donné sa nouvelle situation avec Nick, c'était un problème qu'elle devait résoudre au plus vite, et se promis de demander conseil à Johanna dans la journée.
Elle finissait de se brosser la fourrure quand on toqua à sa porte.
« Renard crétin » pensa-elle en se dirigeant gaiement vers le living.
-Tu as oublié tes clefs, c'est ça nick ?fit elle en ouvrant la porte.
Elle manqua de s'étouffer de surprise en voyant ses parents, avec Jo, Marìa et Sarah sur le palier. Ils lui jetèrent eux aussi un regard surpris, et son père la regarda de haut en bas, jugeant sa tenue.
-Hey, les parents, dit elle en parvenant à cacher son malaise de s'afficher ainsi à moitié nue.
-Surprise, ma chérie !dit joyeusement Bonnie en lui montrant un paquet qu'elle tenait à la main. On s'est dit qu'on pourrait te rendre visite pour le petit-déjeuner. Et il fallait qu'on récupère la voiture, de toute façon.
-Manifestement tu attendais quelqu'un d'autre, maugréa Stu avec mécontentement.
Judy rougit en les faisant entrer dans le salon, avant de courir dans la chambre prendre un pantalon et refermer la porte. La chambre sentait le renard à pleine truffe et elle ne voulait pas d'autres remarques déplacées.
-Tonto [« Idiot »] dit Marìa à Stu, elle attendait le retour de Nico !
-Tonton Nicky est pas la ?demanda Sarah à Judy en cherchant le renard des yeux comme s'il était caché dans un placard.
-Il ne devrait pas tarder à arriver, lui répondit Judy en mettant en route la machine à café.
-C'est un bel endroit pour un jeune couple, commenta Bonnie en s'asseyant.
-Oh, pour le moment Nick vit en colocation avec son meilleur ami, dans un quartier plus proche de Sahara Plaza. On a pas encore décidé d'emménager ensemble.
-C'est sûr que ça se réfléchit…commenta Stu en prenant place avec les autres autour de la table à manger.
-Oh, Stu, pour l'amour des carottes, cesse donc cette comédie, le réprimanda Bonnie. Nick est un bon mammifère, il l'a encore prouvé hier et tu n'as aucune raison de ne pas lui faire confiance. Et Judy est une grande fille qui sait se débrouiller. Elle sait ce qu'elle fait et je suis certaine qu'elle prend sa relation sentimentale au sérieux. Ainsi qu'une vie sexuelle active et satisfaisante, ajouta-elle en voyant son mari lever les yeux au ciel. Elle sait faire attention, elle, a la différence de toi qui m'a présenté à tes parents au bout de trois semaines parce que m'avais mise enceinte.
-Heu, je suis là pour information, dit Judy en posant les tasses sur la table. J'aimerai bien que vous arrêtiez de faire comme si je n'étais pas là dans mon propre appartement, si vous voulez bien.
-Désolée, ma chérie, c'est que ton père ne s'en remet toujours pas.
-Je peux le concevoir…dit Judy en prenant place autour de la table. Écoute, papa, je sais que ça fait beaucoup à digérer et que tu n'aimes pas vraiment le changement, mais Nick est vraiment important pour moi, tu comprends. C'est pas simplement une « phase ». Je l'aime et il m'aime, et il fait mon bonheur. Pour lui non plus c'est pas facile. Il se retrouve projeté dans une famille comme la nôtre alors que notre relation commence à peine à se concrétiser, et tu n'imagine pas les efforts qu'il fait pour que tu l'apprécies, ou du moins l'accepte. Alors s'il te plaît toi aussi fait un effort. Si pas pour lui, au moins pour moi.
Stu regarda sa fille intensément avant de pousser un long soupir.
-Je promets rien, mais je veux bien essayer, finit-il par dire. Pour de vrai cette fois.
-Heu, je crois que j'ai pas pris assez de pancakes…dit une voix dans leur dos.
Nick venait de rentrer, un sac en papier à la main. Il jeta un regard surpris à Judy.
-Hey, bébé, vient. Mes parents ont eu la même idée que toi, dit-elle en montrant le sac de victuailles que sa mère avait apporté.
Il s'approcha et prit place à côté d'elle. À peine assit Sarah vint lui sauter sur le genoux et s'y installa, faisant rire aux éclats Judy, Bonnie et Jo.
-Elle vous adore, lui dit Bonnie.
-Je vois ça. La chambre vous a-elle plu ?demanda Nick aux Hopps.
-Tout était parfait merci encore pour soirée, Nick, répondit Bonnie. Et merci aussi de rendre aussi bien soin de notre fille. Je sais que votre travail est dangereux, mais je suis un peu plus rassuré maintenant que je sais que vous veillez sur elle.
-Pas besoin de me remercier, Bonnie, vraiment. À vrai dire c'est plutôt Judy qui prend soin de moi. Je n'en serai pas là si elle ne m'avait pas aidé.
-Nick, on en a déjà parlé, lui dit Judy. Je n'ai fait que te donner un coup de main. C'est toi à qui as réussi tes évaluations, et toi aussi qui es parvenu à sortir major de ta promotion. Alors cesse de te dévaloriser. Tu as autant que mérite que les autres, et encore pour de supporter une lapine comme moi.
-T'es trop mignonne pour être insupportable, Carotte.
-Nick, mon amour, si tu me dis encore que suis « mignonne » je te met ce petit pain si profond que quand tu souriras on verra dès miettes.
-Susceptible…j'aime ça, fit il avec un sourire moqueur.
-Fais le malin… Bon, a propos, je pensais montrer quelques endroits sympa avec mes parents, des lieux touristiques ou des magasins qu'on a pas à l'a pas à la campagne. Tu as des idées ?
-Des tas, y a qu'a me dire où vous voulez aller et je vous dirai comment vous y rendre, dit Nick en avalant le petit pain avec lequel Judy l'avait menacé.
-Vous ne venez pas avec nous ?demanda Johanna.
-Et bien, pour tout vous dire, je pensais que Judy préférerait passer un moment en famille, dit-il en se tournant vers l'intéressée.
-Justement, Nick, lui dit Judy en lui prenant la patte. C'est pour ça que. Tu dois venir.
Elle lui avait dit ça avec un ton plus sérieux que jamais. Nick comprit alors le sentiment derrière ses paroles. « Nick, c'est toi ma famille maintenant » disait elle avec ses yeux couleurs lavande.
-Je, heu…Très bien, dit-il décontenancé. Laissez-moi prendre une douche et on y va.
-Dommage qu'il y a mes parents, je l'aurait bien prise avec toi, dit-elle tout haut en faisant rire les autres femelles de sa famille.
Elle explosèrent de rire en voyant le visage rougit de Nick et le teint cramoisi de Stu.
Savanah Central, 12h45
-Si j'étais toi, boule de poils, je garderai une petite place pour le dessert, murmura Nick à l'oreille de Sarah.
Ils étaient tous au restaurant Miles Jones', près du grand centre commercial de Zootopia. Ils avaient déjà fait le tour des plus grands monuments de la ville, et Bonnie avait insisté pour qu'ils déjeunent dans un endroit mixte, servant aussi bien les proies que les prédateurs.
-J'ai bien compris qu'hier vous avez voulu nous faire plaisir, Nick. Mais je ne voudrais pas que vous vous priviez pour nous. Et puis, c'est toujours bon pour moi de savoir quoi vous faire à manger quand vous viendrez nous rendre visite.
-Oh, c'est gentil à vous, mais surtout ne vous embêtez pas pour moi. Vos tartes aux myrtilles suffisent amplement.
-Et encore, vous n'avez pas encore goûté celles de Gideon !dit Stu. Il est le meilleur pâtissier à des lieux à la ronde.
-C'est quoi c'que tu manges ?demanda Sarah en voyant le burger poulet-insecte dans lequel Nick venait de mordre.
-C'est de la nourriture de prédateur, ma chérie, lui répondit Judy.
-Ça sent bizarre. Pourquoi tu manges ça ?
Judy se senti mal-a-l'aise et regarda ses parents dans l'espoirs de trouver une réponse satisfaisante à donner à la petite. Mais comme à chaque fois Nick trouva les mots justes.
-Parce que si je ne le mange pas, mon instinct de prédateur va me dire de dévorer les petites lapines curieuses ! Rohaaaa !fit il semblant de rugir en bondissant sur la lapinette en la chatouillant.
-Il à un don avec les enfants, dit Johanna à sa sœur en voyant Sarah se débattre, hilare, dans les pattes de Nick.
-C'est vrai…murmura Judy en observant son mâle. Il fera un père formidable.
-Tu y penses déjà ?lui demanda Bonnie suffisamment bas pour que ni Nick ni Stu ne puisse l'entendre.
-Je sais pas, maman. Je…Nick et moi devons prendre notre temps avant de pouvoir en parler.
-Ça ne répond pas à ma question, répliqua Bonnie avec un petit sourire.
-Quelle question ?demanda Nick en remettant sa fourrure en place.
-Je demandais à maman et Ju-ju si elles voulaient bien faire les boutiques avec moi ce après-midi. Entre filles, tu vois. Je suis certaine que les boutiques d'ici sont bien plus variées qu'a Bunnyburrows !
-Ah, et donc…
-Je vais aller au parc avec la pequeña, dit Marìa.
-Et vous et moi, on va se boire une bonne bière, Nick, lui dit Stu sur un ton non négociable. Vous aimez la bière, Nick ?
Nick implora l'aide de Judy du regard, mais elle semblait aussi étonnée que lui par la proposition de son père.
-Seulement si elle est bue accoudée à un comptoir, Stu.
-Parfait, voilà qui est réglé !dit joyeusement Bonnie en finissant son assiette.
Une demi-heure plus tard ils sortaient du restaurant, repus, et le petit groupe se sépara en se donnant rendez-vous devant la station de métro deux heures plus tard.
-Soit forte, Carotte, ton mâle va à la guerre, dit Nick en embrassant longuement Judy au moment de la séparation.
-Ne t'en fais pas, je suis sure que tout se passera bien. Et puis, il faut du temps pour t'apprécier à ta juste valeur, tu sais.
Elle l'embrassa une dernière fois avant de rejoindre sa mère et sa sœur dans le hall du centre commercial.
-J'espère que ça ira, dit Judy d'une petite voix en suivant sa sœur dans le première magasin.
-Bien sûr ! Ton père a promis de faire des efforts, tu te souviens. Et Nick est vraiment charmant !commenta Bonnie.
-Et beau gosse ! Je comprends que tu ais flashé sur lui, frangine. J'en serai presque jalouse !ria Jo.
-On touche pas à mon renard, JinJo, grogna Judy.
-Hooou je t'avais jamais vu si possessive, Judy Dude, fit Jo en choisissant une jupe à fleur.
-Il n'empêche que ta sœur a raison, Judy, ajouta Bonnie.
-Oui, vous avez gagnez. Il est vraiment magnifique, finit par avouer Judy en devenant rouge comme une pivoine. Et il est encore mieux sans rien sur la fourrure…
-Tu m'en dira tant…dit sa mère avec un grand sourire.
-Ça se passe bien, de ce côté-à ?demanda Jo avec va curiosité légendaire.
-De quel côté ?demanda innocemment Judy en tentant d'éluder le sujet.
-Sans rien sur la fourrure, andouille. S'il est fichu comme tu nous le dis, ça doit être une sacrée expérience.
-Heu nous…dit Judy sans vraiment savoir comment s'exprimer. On veut prendre notre temps. Et puis, je sais pas vraiment comment m'y prendre non plus. J'ai jamais été très douée pour ça…
Les trois femelles ressortirent du magasin, Jo ayant déjà les bras plein de sac, et décidèrent de s'accorder une pause en dégustant un smoothie dans un bar sur la terrasse du complexe commercial.
-T'es une lapine bien faite, Judy, tu n'as pas à t'en faire pour Nick, lui dit sa mère. Et vu comment il te regarde, je suis sure qu'il te trouve à son goût.
-La n'est pas la question. J'ai envie de lui mais je sais pas vraiment comment lui montrer, ni ce qui serait attirant pour lui. Et les renards ont certaines valeurs sur l'accouplement.
-Je sais pas ce qu'il en est sur les renards, mais on peut arranger cette garde-robe, si c'est à ça que tu penses, dit Jo en lisant dans les pensées de sa sœur.
-Quelque chose qui mettrait ton tatouage en valeur, ça serait bien.
-Mais je n'ai pas…commença Judy en ouvrant grand les yeux. D'accord. Comment tu es au courant, maman ?
-Déjà parce que je l'ai remarqué à l'hôpital, même si je n'ai rien dit à ton père. Et ensuite parce que j'ai aussi eu ton âge, révéla malicieusement Bonnie en relevant le haut de la manche de sa chemise, dévoilant une forme géométrique un peu délavée.
-Maman !s'écrièrent ses deux filles a l'unisson.
-Quand est-ce que…demanda Judy, effarée.
-J'étais jeune, et un peu rebelle aussi. C'est d'ailleurs comme ça que je me suis fait entourlouper par le premier mâle venu et que j'ai eu 276 enfants, ria-elle en buvant son jus de fruit. Mais surtout ne le dites pas aux autres, ça serait l'anarchie.
-Quand je pense que tu as refusé que je me fasse percer l'oreille, râla Jo. Bon, Ju-ju, je sais où aller avant de rejoindre les autres, dit-elle en montrant son téléphone. Tu vas adorer.
-Je crains le pire, dit Judy en finissant son verre d'une traite.
Le groupe finit par se retrouver à l'heure prévu, et on n'aurait sut dire qui de Nick ou de Judy affichait la mine la plus déconfite. Johanna l'avait trainé dans un sex-shop, au dernier étage, la Parade Nuptiale, et Judy doutait encore de ce qu'elle y avait vu. Même dans la section destinée aux mammifères de sa taille, elle y avait vu des objets qui l'avait faire serrer les cuisses tant ils avaient une forme démesurée. « Au moins, si ce genre de choses passe, je ne me fais pas de soucis pour Nick et moi ! » s'était-elle dit. Elle avait néanmoins réussi à trouver son bonheur dans le rayon lingerie, et se promis d'y retourner une fois Bonnie hors de vue. Elle était bien trop pudique pour acheter certains articles avec sa mère.
Elle allait demander à Nick comment ça c'était passé quand ils furent interrompus par l'arrivée de Marìa et de Sarah, qui entreprit de parler à sa mère de ses aventures au parc botanique de Zootopia.
-Tu te rends compte, maman, ils ont des Bletilla Striata [variété connue d'orchidées du Japon, NdlA] en cette saison ! C'est fou !
-Tu sais, boule de poil, on peut trouver le climat que l'on veut à Zootopia, lui dit Nick D'ailleurs…
Il sorti de sa manche une Patte Glacée à la framboise comme par magie et la tendit à la petite avec un large sourire.
-Tout droit des montagnes gelées de Tundratown rien que pour toi, mademoiselle.
-Nick…le réprimanda Judy du regard en tapant de sa patte au sol.
-Ne t'en fais pas, mon cœur, celle-ci est on ne peut plus honnête, lui dit-il avec un petit sourire. Je suis Officier de Police, je suis un garçon sage maintenant, ajout-il en la prenant dans ses bras.
-Hmmm, fit Judy en savourant son contact, j'espère que tu es pas trop sage quand même.
Elle l'embrassa et passa la main sur sa queue, l'air de rien. Si les autres Hopps ne l'avait pas remarqué, le renard se senti émoustillé jusqu'à la pointe de oreilles.
Vint l'heure des au-revoir avec la famille de Judy. Bonnie aurait voulu rester plus longtemps, mais Stu lui avait rappelé qu'ils avaient une ferme à gérer, et que la saison des récoltes approchaient. De toute façon Sarah ne pouvait pas manquer l'école trop longtemps, et Johanna devait retourner à la faculté dès le lendemain.
-Surtout prenez bien soin de vous, tous les deux, leur dit Bonnie avant de serrer Judy dans ses bras et, à sa grande surprise, Nick. Je…je sais que c'est un métier difficile, mais soyez prudent, ajouta-elle les larmes aux yeux.
-On le fera, maman, c'est promis, la rassura Judy.
-Je veillerai à ce que Judy ne joue pas trop les casses-cou, ajouta Nick en tendant une paume vers Stu.
-Y a intérêt !répondit ce dernier en la lui serrant.
-Vous allez me manquer, dit Judy en prenant sa grand-mère, puis Jo dans ses bras.
-Toi aussi, pequeña, dit chaleureusement Marìa. Et fais donc de beaux petits à ce brave mamale, il en vaut la peine.
-On y pensera, Marìa.
-Et surtout prend les devants, ajouta Jo à l'oreille de sa sœur avec un clin d'œil.
-Veux rester avec Judy et tonton Nick !râla Sarah quand son tour fut venu.
-C'est pas possible, ma chérie, lui dit doucement Judy en lui faisant un câlin. On doit aller travailler.
-Pour botter les fesses des méchants ?
-Exactement, boule de poil, répondit Nick en lui caressant la tête. Ils n'ont qu'à bien se tenir.
-Et puis on se revoit bientôt, c'est promis.
-Bon, d'accord alors, accepta-elle non sans une larme.
Une fois la voiture partie, Judy se serra contre l'épaule de Nick une minute. Même si elle savait qu'ils allaient bien, ça lui faisait toujours un pincement au cœur de se séparer de sa famille. Le renard lui déposa un baiser entre les oreilles et lui frotta le dos pour la réconforter.
-Bebe, dit-elle la tête dans la fourrure blanche de son cou.
-Oui, mon cœur ?
-Tu veux bien rester encore avec moi ce soir ?
-Je ne comptait pas faire autrement. Ça te dérange si on va dans mon appartement ? Ça fait un moment que j'ai pas vu Fin', et pour être honnête j'ai plus grand-chose à me mettre.
-Aucun problème, Nick. Tu sais…
Elle serra sa patte, un tic de nervosité et d'hésitation que Nick avait apprit à reconnaître. Il la caressa une nouvelle fois pour l'inciter à poursuivre.
-Je me sens bien avec toi, Nick. J'aime te sentir près de moi à mon réveil. Alors on peut aller où tu veux Nick. Je serai chez moi parce que tu y seras.
Le renard la regarda un instant avant de l'embrasser fougueusement. Ils restèrent un bon moment ainsi, sous le regard réprobateur des passants, avant de finalement repartir vers chez eux.
Appartement de Nick, 22h30
Ils étaient arrivés chez lui en début de soirée, pour le plus grand malheur de Finnick qui « ne pourrait pas avoir la paix ». Cependant Nick savait que le fennec aimait passer du temps avec lui et Judy, et qu'il ne rechignait que pour conserver son image. Il s'était d'ailleurs mis de lui-même aux fourneaux et avait fait des lasagnes végétariennes à tomber. Ce n'était pas la première fois qu'il cuisinait, et à chaque fois Judy lui répétait qu'il ferait un excellent cuisinier.
Aux alentour de 21h cependant il alla se coucher. C'était un mammifère à l'organisme particulier et il devait dormir plusieurs fois par jour, même quelques heures. Nick en avait profité pour allumer quelques bougies et sorti une bouteille de vin épicé dont la lapine raffolait.
-Comment ça s'est passé avec mon père ?demanda Judy autant
-Oh heu, c'était…intéressant ? Je l'ai emmener boire un coup comme convenu. Tout se passait à merveille jusqu'à ce qu'il se tourne vers moi d'un air grave et me dise « bon, faut qu'on cause, vous et moi ! ».
-Oh, non…il t'a fait le coup du discours, c'est ça ?dit Judy en frappant son front avec sa paume.
-Dans les grandes largeurs…J'ai eu le droit à tout un tas de conseils, des recommandations, et un flots de menaces de sa part si je le fait pas.
-Je suis désolée, Nick…Il a promis de faire un effort avec toi, mais je n'imaginait pas qu'il ferait ça…Je vais le tuer…
-Ah dire vrai c'est assez touchant. Barbant, et un poil comique, mais touchant. Je savais pas vraiment ce que c'est d'avoir une grande famille, mais il tiens à toi autant que moi, alors c'est déjà un point en commun. Et tes emplettes ?
-Oh, on a surtout baladé et discuté, répondit Judy du tac au tac.
-Toi tu me caches quelque chose, Carotte.
-Quoi ? Mais non je…Bon, parfait, renard malin. Ma sœur a décidé de me traîner jusqu'au Parade Nuptial, admit-elle en rougissant.
-Ah ? Tu y a vu des choses qui te plaisent ?demanda Nick en adoptant ce ton séducteur qui la rendait folle.
-Je…Disons que j'ai vu quelques articles intéressants, oui. De la lingerie par exemple…quelques bas, des nuisettes…ce genre de choses, répliqua-elle en lui jetant à son tour un regard de braise et en se penchant vers lui.
-Tu sais que je te trouve sexy dans tous les cas, mon cœur, lui dit-il avec cependant un petit air sérieux. Ne doute jamais de l'effet que tu as sur moi.
-Je n'en ai jamais douté murmura-elle en se mordillant la lèvre.
Elle lui embrassa le bas du menton, juste sous les canines, et passa légèrement sa langue sur la pointe de l'une d'entre elles
-Tu reprendras du vin ?demanda Nick pour tenter de se contenir.
-Tu n'essaierai pas de me rendre ivre pour profiter de mon état de faiblesse, par hasard ?
-Je pense que je n'ai pas besoin de ça, fit Nick en enroulant sa queue autour de la cuisse de la lapine.
Il senti presque immédiatement l'odeur sucrée et intense de son excitation. Il passa sa queue le long de son mollet, puis de son genou en remontant vers le haut de sa hanche. Malgré l'excitation qui chauffait la lapine, elle poussa un petit cri de douleur quand la pointe de la queue toucha sa blessure encore récente.
-Je suis désolé, dit immédiatement Nick en retirant son appendice et en s'éloignant de la lapine.
Elle essaya de se rapprocher à nouveau de lui, mais il la prit par les épaules avec moult précaution. Si son corps montrait clairement son désir, son visage et inquiet.
-Ce n'est rien, Nick, murmura-elle, trop désireuse de poursuivre les ébats pour se soucier de sa blessure.
Mais rien n'y fit et la lapine se sentit coupable d'avoir ainsi gâcher le moment.
-On va changer ton pansement, d'accord ?dit-il.
Il se leva pour aller chercher la trousse de soin fournie par l'hôpital, et ce faisant ne put cacher l'état dans lequel il était. Cela ne rendit Judy que plus excitée, mais elle ne voulait pas brusquer Nick qui, elle le savait, ne se pardonnerait pas de lui faire mal. Pas de cette manière, du moins.
Elle le rejoignit dans la chambre où le renard était en train de se laver les pattes dans la petite salle d'eau attenante.
-Allonges- toi sur le lit, lui dit-il en ouvrant la boîte de compresses.
En plus de sa formation initiale, Nick avait obtenu son diplôme de médecine d'urgence, tout comme Judy, pendant le temps passé à l'Académie. Ce n'est qu'à cette condition que les médecins avaient autorisés Judy à sortir plus tôt que prévu.
La lapine s'exécuta et retira son jean pour que Nick puisse avoir le champ libre avant de s'assoir au bord du lit. Elle eut un petit remord en remarquant que sa culotte était trempée de désir, et que cela ne ferait que mettre Nick encore plus dans l'embarras.
Mais Nick était du genre pragmatique. Il la poussa doucement à s'allonger, s'agenouilla sur le sol près d'elle, et approcha son museau de sa hanche pour voir l'état du pansement actuel. S'il ne pouvait pas ne pas sentir l'état de sa compagne, il gardait un visage concentré et des gestes précis en enlevant le pansement.
De la blessure sanguinolente il ne restait que qu'âtres points de sutures parfaitement alignés sur une peau rougit. Avec précaution Nick toucha la plaie, s'assurant qu'elle n'avait pas gonflé ni saignée, ce qui arracha tout de même une grimace douloureuse à Judy.
-Pardon, s'excusa Nick.
-Arrête de t'excuser, Bébé, j'ai déjà vu pire, répondit-elle en lui posant sa main sur sa tête et en le caressant entre les oreilles.
Judy poussa un nouveau cri, de surprise cette fois, lorsqu'elle senti la langue du renard sur sa fourrure, près de sa plaie. Elle ne commenta pas mais se demanda ce qui poussait Nick à faire ça. Le renard recommença et elle comprit alors. « Il me soigne. Instinctivement il me soigne ». La sensation, bien qu'étrange, n'était pas pour autant déplaisante, et Judy se surprit à apprécier le traitement. « Il fait comme tous renard fait pour sa femelle ». Par ce geste presque bestial, Nick lui montrait qu'elle était à lui, qu'elle était devenue sienne.
Elle fut un peu déçue quand le renard s'arrêta pour mettre un nouveau bandage.
-Nick, ta langue fait des merveilles, lui murmura-elle.
Nick ne dit rien, se contentant de poser le pansement. Ce n'est qu'après avoir terminé qu'il perdit de sa concentration et que l'odeur de phéromones de Judy le prenne au museau. Il avait la tête à quelques centimètres de l'anatomie intime de la lapine, et cela l'excitait lui aussi outre mesure. Il grogna de frustration en sachant que, même s'il voulait s'accoupler avec elle, elle n'était pas en état de la faire.
Il leva les yeux vers Judy, et vit son visage rouge d'envie et ses oreilles frétiller de désir. Le simple contact visuel avait suffit pour que la lapine serre sa patte sur son oreille et qu'une nouvelle vague d'odeur ne s'échappe. Puis il se rappela de la douche torride, et se dit qu'il serait un juste retour des choses que de lui rendre la politesse.
D'abord Judy poussa un jappement de surprise quand elle sentit le souffle chaud du renard sur le haut de sa hanche. Elle entendit Nick renifler au niveau de son sous-vêtement, et avant qu'elle n'ait eu le temps de le questionner il avait déjà passé le bout de sa langue le long de la couture du vêtement. Elle voulu se redresser en prenant appuis sur ses coudes, mais le renard l'en empêcha d'une patte en la forçant à se rallonger.
-Nick, qu'est-ce que…
-Le médecin a dit :pas de mouvements brusques, non ? Et moi j'ai dit que je prendrai soin de toi…
Il avait murmuré à quelques centimètres de sa peau, et Judy comprit les intentions de son mâle lorsqu'il posa sa truffe sur son pubis, quelques centimètres à peine au-dessus de son entrejambes. Sans la toucher le renard faisait glisser son museau de haut en bas, et Judy pouvait ressentir la chaleur de ses expirations. Elle serra l'oreille du renard et rapprocha instinctivement ses hanches pour le forcer à venir plus près.
Nick passa sa griffe sous le haut de son sous-vêtement, et chercha du regard l'approbation de Judy. La lapine avait déjà les yeux clos, dans un début de transe extatique. Mais les pattes de Judy ne laissait aucun doute sur ses envie, et Nick commença à faire glisser le vêtement vers le bas avec précaution, dans une lente torture pour la lapine.
Les pensées de Judy s'entremêlaient, partagées entre l'embarras de se retrouver ainsi dévêtue devant Nick, et le plaisir qu'elle avait à l'être. Elle sentait sa culotte descendre centimètres par centimètres, et son bas-ventre était en feu quand enfin le renard lui enleva totalement.
Quand Nick remonta son museau les cuisse de Judy s'écartèrent naturellement, lui révélant son anatomie duquel il put voir l'effet qu'il avait sur elle. Il rapprocha son museau, sentant l'humidité de sa femelle. Une odeur puissante, suave, intense qui lui fit tourner la tête. C'était l'odeur la plus délicieuse qu'il n'avait jamais senti, et il dut se contrôler pour ne pas la dévorer à pleine dents.
Il se contenta de la renifler avec avidité, reprenant son manège de haut en bas, quand il sentit les pattes de Judy se crisper sur les oreilles et vit ses hanches tressauter.
-Nick…gémit-elle, arrête de jouer avec moi…C'est de la torture…
Non sans un petit sourire il posa la pointe de sa langue sur ses lèvres érogènes, comme pour la goûter. L'effet fut immédiat et Judy poussa un profond gémissement. Il recommença, toujours par à-coup, faisant monter le plaisir petit à petit chez sa lapine. Les bruits délicieux de la femelle se firent de plus en plus sonores au fur et à mesure qu'il continuait son exploration, et l'odeur qui se dégageait de son sexe rendait le renard fou de désir. Il ne put se retenir longtemps avant de glisser la langue du bas de sa fente sur toute la hauteur, ne s'arrêtant qu'en sentant son clitoris gonflé d'excitation entre ses lèvres.
-Je crois que j'ai trouvé ta myrtille…, murmura-il de contentement.
Judy pouffa entre deux gémissement de plaisir.
-Renard créOhhhh Niiiiick !ne put-elle s'empêcher de gémir quand il prit son clitoris entre ses dents pour le mordiller.
Elle se cambra de plaisir et Nick du passer sa patte autour de ses hanches pour la maintenir allonger sur le lit tant ses hanches se tortillaient.
-Pas si fort, Carotte, Fin' va t'entendre…
-C'est….de ta…faute…parvint-elle à articuler en serrant les dents.
Nick grogna, excité lui-aussi par l'effet qu'il lui faisait. Il pouvait ressentir les vibrations de plaisir de Judy, et il entreprit de les accentuer en passant le bout de sa langue sur son clitoris encore en encore en changeant de rythme. La lapine avait un goût délicieux qui le rendait ivre de désir.
Les gémissement d'extase de Judy redoublèrent lorsqu'il mit entièrement sa langue dans son intimité, la dévorant dans les moindres recoins. Il entendit un cri étouffé et vit que Judy mordait à présent dans l'oreiller pour ne pas hurler de plaisir. Judy passa ses jambes derrière la tête du renard, sa patte toujours agrippée à son oreille, pour tenter de le rapprocher encore de son anatomie. Dans le même temps Nick sentit son bassin faire de petits va-et-vient pour le pousser à continuer. Lorsque Judy lui griffa le haut de la tête et que les parois intérieures se resserrent autour de sa langue, Nick ni que la lapine était au bord de l'orgasme. Il grogna lui aussi en pensant à l'effet que son intérieur aurait sur son anatomie érectile, et il décida de retirer lentement sa langue, autant pour mieux la goûter que pour faire durer le plaisir.
Mais la lapine ne l'entendait pas ainsi, et elle serra ses cuisses autour de sa tête pour l'empêcher de se retiré complètement.
-Oh Nick…Fais-moi jouir, bébé, je t'en prieeeee, le supplia-elle presque dans un gémissement intense.
« Ce que femelle veut… » , se dit-il en souriant.
Il remonta sa langue jusqu'à son clitoris, et fit glisser sa patte libre le long de sa cuisse jusqu'à atteindre l'entrée de son vagin. Il sentit Judy se raidir légèrement, dans l'attente de ce qu'il allait lui faire.
Il fit glisser son doigt à l'intérieur d'elle en même temps qu'il mordilla son point sensible, puis reprit ses va-et-vient en accélérant au maximum.
Malgré l'oreiller qui lui couvrait le visage, Nick put entendre Judy crier son nom tandis que son corps convulsait dans l'intensité de l'orgasme qu'il lui donnait. Un flot de liquide se déversa sur son visage, mais le renard ne s'arrêta pas pour autant, poussant la jouissance jusqu'à son paroxysme. Il retira son doigt non sans un dernier gémissement et entreprit de laper chaque goutte du précieux liquide qui s'échappait de son corps encore frétillant.
Ce n'est qu'une fois qu'il l'eut consciencieusement nettoyé il releva la tête et vit Judy étalée sur le lit, le souffle court, le bassin toujours agité de spasmes incontrôlables.
Il se releva pour la rejoindre et elle prit sa tête sans ses bras pour l'embrasser, une larme de jouissance sur la joue. Le baiser fut long et intense, la lapine se goutant elle-même via la salive de Nick, mais cela ne la dérangeait pas. Elle l'embrassait fougueusement, ne cachant pas le plaisir qui émanait de son corps. Elle passa ses pattes sur le torse de Nick pour lui se diriger vers son érection quand le renard lui prit la patte dans la sienne.
-Mais tu n'as pas…
-Ce soir, ça ne sera que pour toi, Carotte, lui dit-il en s'allongeant à côté d'elle sur le lit pour la prendre dans ses bras.
Judy poussa un petit soupir déçu avant néanmoins de venir se coller à lui, le corps toujours agité de tremblements de coït.
-Ce n'est que partie remisé bébé, lui dit-elle en mettant son museau contre son cou. Et ma vengeance sera terrible, murmura-elle sensuellement.
-Ah ?dit Nick d'un air intéressé.
-Je viens d'avoir l'orgasme le plus fort de ma vie. Alors quand j'irai mieux, et que je serai en chaleur, lui dit-elle au creux de l'oreille, je compte te faire plaisir au-delà de ton imagination.
Judy eut un nouveau soupir d'extase en se collant encore plus à lui avant de continuer.
-Tu n'as pas idée à quel point j'ai envie que tu me prennes, bébé, alors crois-moi quand je te dis que j'ai bien l'intention de te mettre sur les rotules.
Le renard marqua un temps d'arrêt, et se raidit légèrement. La lapine le ressenti et leva les yeux vers lui d'un air interrogateur, avant de comprendre sa réticence.
-Bébé, regarde-moi, s'il te plaît.
Nick tourna légèrement la tête pour que son regard croise le sien.
-Je t'aime, tu le sais ? Et je suis plus que prête à sauter le pas avec toi. Alors qu'est-ce qui t'en empêche ?demanda doucement la lapine.
-Judy, je… Tu sais pourquoi. C'est…compliqué…Et je t'aime aussi alors…Je sais pas comment t'expliquer…
-Tu ne peux pas essayer ?tenta de pousser Judy sans pour autant forcer le renard.
Elle savait que Nick ne dira pas plus que ce qu'il ne voudra, et le connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne se livrait pas souvent aux autres, même à elle.
-Je…Je te promets qu'on en reparlera, d'accord ? Mais ce soir, j'aimerai juste profiter de t'avoir près de moi la femelle que j'aime. S'il te plaît.
-D'accord, finit par concéder Judy.
Elle savait qu'elle n'arriverait à rien de plus ce soir, et se contenta de faire ce que Nick avait suggéré.
Ils restèrent ainsi dans les bras l'un de l'autre jusqu'au ce que Judy soit enfin calmée et qu'il l'embrassa tendrement.
-Je t'aime, Judith Hopps, lui dit-il en se positionnant dos à elle pour dormir.
-Je t'aime aussi, Nicholas Wilde, lui répondit-elle avec amour en passant le bras du renard autour d'elle.
-Bonne nuit mon cœur.
-Bonne nuit bébé.
Rien n'aurait pu entamer le bonheur qu'ils ressentaient, ainsi enlacé au mammifère qu'ils aimaient le plus au monde.
