Chapitre 5 - Daiki Aomine.
- Te voilà enfin Neevy! Où étais-tu?
- Désoler, j'avais besoin de prendre l'air.
Nos regards se croise avec Rachel, et je souris malicieusement en repensant a ce qu'il est passé avec le basketteur. En parlant de lui, je me pose la question d'où peut-il bien être ...
Cherchant dans la salle cette touffe de cheveux blonds qui, j'espère est loin de moi, je tombe sur celle du bleu. Non pas le fromage mais la personne à la cravate desserrer, celui de tout à l'heure.
Comment s'appelle-t-il déjà? Ah oui, Aomine. Ça tombe bien, Camille est à côté de moi concentré sur son gâteau à la fraise des bois.
- Cam '?
- Euh ?
Elle me toise de haut en bas comme si j'étais un alien. C'est vrai que je ne les précisais, mais Camille est à l'aise avec la technologie, serte, mais elle est aussi très folle et bizarre.
Son comportement est alors normal, pas de quoi paniquer.
- Connais-tu Aomine?
Elle fronce les sourcils et refait ce qu'elle avait fait auparavant.
- Qui ne le connait pas?
Un long silence se suit.
- Cette tête me dit que tu ne sais pas qui est et tu veux des infos sur lui.
Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle continue à parler.
- Daiki Aomine, joueur n ° 5, 25 ans, 1m93, 47 en taille de chaussure, né le 31 aout, fan d'idoles japonaises et de gros seins, ami proche de Tetsuya Kuroko, aime le Teriyaki Burger * et le lait a la banane.
Ouah, je ne savais pas qu'elle saurait même sa taille de pointure et ce qu'il aime manger! Daiki Aomine hein? C'est un joli prénom mais ... 1m92 sérieusement?! Je n'ai pas pu voir dans la nuit qu'il était si grand! Ce n'est pas avec mes 1m63 que je vais le battre sur un terrain, ça, c'est mort!
Et gros seins ... Ils ne sont pas petits les miens, mais ils ne sont pas énormes aussi. Une main pour chacun suffit ...? Tout dépend de la main aussi, c'est peut-être ce qu'il préfère parce que ses mains sont plus grandes que ceux des hommes en général?
... Je suis vraiment entrain de me faire une image?
- Il a peur des abeilles, il est fils unique, il est-
- Merci Camille ! J'ai compris maintenant, je le connais à présent.
- Mais non, il me reste ses aptitudes, son passé et son parcours en tant que joueur !
Je me frappe intérieurement de l'avoir lancé sur ce sujet.
- Camille, t'inquiète pas, je sais le principal c'est déjà ça ! Merci beaucoup. Je force un sourire quelque peu maladroit.
- Quoi ? Ah non ! Il est hors de question que tu partes avec seulement 24 pour cent de savoir sur sa vie ! Elle m'attrape le bras et me tire d'une force surhumaine avec elle.
Nous manquons de bousculé certains joueurs et joueuses qui râlaient.
Arriver devant l'endroit a alcool, elle me lâche, prend quatre bouteilles de whisky, les ouvres et s'assois sur l'un des sièges mis à disposition. Il n'y avait personne à part nous et le serveur. D'ici, on avait une vue sur toute la salle sauf dans le font, caché par la foule.
- Qu'est-ce que tu fais ? Assieds-toi et prend une bouteille !
J'obéis et au moment d'en prendre deux, elle les retire et m'en tend une seulement.
- Tu es encore jeune pour en boire deux, tu te contenteras d'une.
J'ai 26 ans mais tranquille, je suis toujours jeune.
- Bon ? Par où commencer ...
Et la voilà reparti dans son monologue sur Aomine. Décidément, il va hanter mes nuits celui-la !
S'il vous plait, venez me sortir de la ! C'est être psychopathe de savoir autant de choisi sur la vie de quelqu'un qui n'ai même pas au courant ! Je n'écoute pas donc techniquement parlant, je n'en suis pas une ? Je suis le téléphone où il n'y a personne au bout du fil.
J'observe les gens en demandant de l'aide puis tombe par surprise sur le sujet de la conversation : Aomine.
Il me regardait lui aussi, s'en foutant de ce que discutait ceux autour de lui. Les mains dans les poches, la chemise légèrement ouverte donnant un côté sexy et l'absence de sa cravate -qui doit être dans sa poche-. Le "parfait" en termes de tenue ne lui correspond pas, il faut une touche de décontracté sur ce qu'il porte.
Vu d'ici, il est mignon. Vu de près, il doit être un sacré spécimen. Déjà que dans la nuit, il dégageait un certain charisme.
"- La salle a coté est prête, vous pouvez vous y rendre dès à présent !"
La voix venant de raisonné me réveilla dans ma contemplation, détournant ainsi mes yeux des siens.
Je fais un bon de ma chaise.
- On doit tous se rendre un côté, allons rejoindre les autres !
Je n'attends pas de réponse et part au côté de Morgane. Je suis soulagée d'avoir fini cette conversation quelque peu dérangeante. C'est bien d'avoir des renseignements sur les autres mais je n'ai pas besoin de savoir toute sa vie! On va croire que je me prépare à l'assassiner.
Nous voilà dans la pièce d'un côté, on y trouve des chaises en face d'un espace vide avec un micro posé au milieu. Je suis le mouvement et m'installe entre Morgane et Hen, la plus discrète de l'équipe. Une fois les gens installés, une personne parle au micro, le regard pétillant de malice.
Il commença par remercier les équipes de basket-ball venu du monde entier et leur police des éloges sur leurs compétences et là où ils se placent en termes de classement. Puis vient le moment que j'attendais sans enchantement.
"-C'est l'agence de basket-ball espagnol qui a organisé ce magnifique buffet, c'est nous qui avons perdu et pourtant, c'est nous qui avons organisé la rencontre, quelle ironie !"
Je roule des yeux en croisant les bras et les jambes, le fixant un sourcil haussé.
"- Je voulais féliciter l'équipe française pour ce match. Bravo à vous qui nous avez battu. Venez donc sur la scène nous faire un discours digne des stars de cinéma" Ricane-t-il.
Ma mâchoire se contracte et je sens une main se poser sur ma tête comme pour me calmer. Comment veut-elle que je me calme après le ton et les mots que ce petit connard emploi ?
Me voilà seule, à fusiller du regard l'espagnol. Celui-ci m'aperçoit et ne pu s'empêcher de ricaner.
- Qui est-elle ? Avoir une sœur pareille qui tue du regard une personne n'est pas très polie.
Toutes les têtes se tournent dans ma direction. Je ne peux m'empêcher de sourire amèrement.
- Oh, elle doit avoir une bonne raison pour le faire ! Réplique Camille.
- Pauvre enfant ... De vous deux, elle se fait piétiner.
Je rigole en faisant tomber ma tête sur le côté. Il est intimidé, ça se voit. Une inconnue sur son terrain de jeu, il veut aussi la commode. Pas de chance pour lui, c'est raté.
- Vous n'avez pas de famille ou alors la vôtre est futile.
Le silence se suis. Bien-sur, il fallait au moment où je parle il y est un gros blanc.
Je me lève sans un regard et sorte de la salle, allant dehors, au même endroit que toute une heure, mais cette fois, une bouteille en main. Je déteste être affiché ainsi, mais l'entendre me parler sur ce ton m'irrite.
J'aurais dû me taire et juste le regardé ainsi, mais j'ai horreur qu'on touche une Morgane et à moi. Et en plus affiché publiquement devant une cinquantaine de personnes? Je préfère que ce soit moi qui ai une mauvaise réputation, qu'elle qui en paie.
- Quel con!
- Tu peux le dire.
Je sursaute à l'entente de cette voix masculine. Le revoilà, l'homme à la touffe bleue et au style décontracté.
- Daiki ... Aomine?
