L'UNIVERS SERA SOMBRE ALORS ATTENTION AUX AMES SENSIBLES, LE RATING M NE SERA PAS LA POUR FAIRE JOLI ! MENTION ET DESCRIPTION DE TORTURES DE MORT SANGLANTE ET BIEN D'AUTRES !

Disclaimers: L'univers et les personnages d'Harry Potter ne m'appartienne pas, de même que les différents supports qui on nourrit mon imagination.

Dédicace : A mon premier lecteur, celui qui ne failli jamais et qui est d'une rapidité à toute épreuve. Et à ma Léapounette qui m'ait toujours d'un si grand soutient et qui m'aide à sortir de mes pages blanches.

Couple: Harry/ Draco (bien évidemment)

Rating: M. Mention de torture de meurtres… Bref vous commencez à me connaître

Parution: très bonne question…

Résumé : Le Royaume de Gryffondor abrite en son sein un arbre miraculeux. Par un froid matin d'hiver la Reine Liliana qui se trouve incapable d'avoir un enfant, s'apprête à offrir sa vie en échange de ce miracle.

Sur ce, une bonne lecture^^

Le Prince et le Chasseur

Chapitre 6 : Erebor

Les appartements de Ravena comprenaient l'ancienne chambre du Roi, celle de la Reine et ceux de leur domestiques. Elle avait tout réaménagé afin d'y installer son miroir, ses grimoires, son laboratoire et ses geôles. On accédaient à ses dernières en faisant jouer un mécanisme habilement dissimulé dans un recoin de mur. Là se trouvait les jeunes vierges qui lui apportait Thomas.

Elles y étaient entassées comme des animaux gémissants et grelotants, pour y attendre leur funeste destin.

Son amant venait d'y enfermé sa dernière victime.

Il était à présent enchaîné sur un pan de mur de son laboratoire, à demi nu, digne dans les souffrances et les cris qu'elle lui avait fait subir. Sa peau était strié de nombreux coups de fouets, dont certains avaient entamé la chair jusqu'à l'os.

Son sang se répandait hors de son corps, et était recueilli par une coupelle d'or que Ravena changeait régulièrement.

Voilà bien des années qu'il était à son service et la magie qu'elle lui avait octroyé coulait dans la moindre parcelle de son être, et elle se devait de la recueillir pour ne pas en perdre une seule goutte.

La récolte serait longue, car le sujet devait être maintenu en vie jusqu'à la dernière étape.

Tandis qu'elle répétiait à voix basse ce qui lui restait à faire, Thomas ne pouvait se retenir de trembler, de peur, et d'anticipation aussi. Cette torture était aussi douloureuse que divine parce que c'était Ravena en personne qui lui prodiguait ces attentions et elles seraient les dernières de sa vie. Il chérissait chaque instant comme un trésor, ainsi qu'il l'avait toujours fais.

Sa dévotion était sans limite.

La lame crissait sur la pierre à affutée. Elle en aurait bientôt terminée et reviendrait vers lui pour le faire hurler.

Pourvu que ses cris n'en finissent jamais, et lui offre toute la satisfaction possible.

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Le soleil perçait timidement dans la grotte lorsque Draco se réveilla le lendemain de l'attaque de l'Ondine. Dans son sommeil, il avait gardé le prince prisonnier de son étreinte, comme pour se rassurer de sa présence. Entre ses bras, il était sûr qu'il ne lui arriverait rien. Ou en tout cas, il l'espérait de tout son cœur.

Les battements effrénés de ce dernier, ses prières à qui voulait l'entendre, lui avait donné la preuve, s'il était besoin de lui en donner une, qu'il était tombé amoureux d'Harry.

Il avait pour lui un amour sincère, empreint de dévotion et de crainte. Un maître pour sa destinée, alors qu'il s'était juré de n'en avoir aucun. Comme quoi, qui pouvait savoir de quoi demain serait fait.

Il voulait le protéger du monde et de son destin si cruel imposé par des Divinités qui s'intéressaient si peu à la vie humaine et ses tracas. Elles avaient en tête le maintien des forces de l'Univers et demandaient d'immenses sacrifices à leurs élus. Il espérait que les épreuves s'arrêteraient bientôt, et qu'ils ne le laisseraient pas mettre continuellement sa vie en péril.

Il était jeune, il avait le droit de vivre comme il l'entendait.

Mais en aurait-il seulement envie ?

Il avait l'air si fragile abandonné comme il l'était, encore pâle de la veille, alors qu'il semblait être un roc inusable une fois éveillé.

Qui pouvait vraiment savoir ce qu'il y avait dans cette jolie tête bien faite ?

Il était têtu, courageux, impétueux, d'une grande empathie et d'un sens du devoir sans égal ou presque.

Il suivrait la volonté des Dieux jusqu'à son dernier souffle. Qu'importe le prix à payer…

Même sa propre vie, puisqu'il estimait qu'elle ne lui avait jamais appartenu.

A cet instant, il jura d'être toujours auprès de lui à l'aider, et à le soutenir, tant que les Dieux lui prêteraient vie, ou jusqu'à ce qu'il lui donne l'ordre de le quitter. Mais même là, pourrait-il s'empêcher de toujours garder un œil sur lui, même dans l'ombre ? L'avenir le lui dirait…

Il sortit de ses pensées lorsqu'il le sentit s'agiter dans son sommeil.

Avait-il encore une vision, qui le laissait perdu, en souffrance et à bout de force ? Devait-il le laisser ainsi et attendre que ses songes s'évanouissent ? Ou devait-il le réveiller ?

Il n'eut pas le temps de décider que les yeux d'absinthe s'entrouvrirent. Ses paupières papillonnèrent comme si le prince cherchait à se rassurer sur ce qu'il voyait. La peur se lisait dans son regard. Il tremblait comme une feuille et son cœur battait la chamade.

Son rêve avait d'abord été doux et enveloppant, pour finir sur une nuit sans fin, et un sentiment d'étouffement, comme si on l'avait enterré vivant.

Les mines d'Erebor étaient sa prochaine étape et l'Arkenstone, le dernier élément de l'épée Divine. Le Cœur de la Montagne Solitaire.

Allait-il y rester emmuré pour le mériter ?

Il ne parvenait pas à reprendre pied. Sa respiration se faisait de plus en plus sifflante.

Il avait l'impression d'être de nouveau un enfant.

Petit, il lui arrivait de faire des cauchemars qui le laissait dans un état similaire, sans qu'il n'arrive jamais à se remémorer les images qui lui avaient fait si peur. Il avait pris l'habitude de se réfugier dans le lit de ses parents, lorsque sa mère n'était pas encore malade. Ensuite, il n'avait pas voulu troubler son sommeil déjà fragile. Elle en avait tant besoin.

Il avait voulu se montrer fort, mais son ami Thorin, qui dormait souvent dans sa chambre avait fini par remarquer son état et venait le rejoindre dans son lit pour le réconforter. Après plusieurs mois de ce manège, il s'installait derechef à ses côtés, dès que l'heure du couché s'annonçait.

Durant les dix dernières années, l'obscurité et la petitesse de sa cellule avait été la seule réponse à ses terreurs nocturnes, et avaient bien souvent empiré la situation. L'air lui manquait dans ces moments-là, et les murs ne cessaient de se refermer sur lui, lui donnant envie de hurler.

Là, il était seul avec le chasseur et il ne voulait pas lui faire subir son état.

Il s'en voulait de lui en demander toujours plus.

Il lui devait déjà trois fois la vie. Devait-il continuer ?

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le blond l'attira un peu plus contre lui pour le rassurer et le cajoler. C'était un peu maladroit, mais peu lui importait, le chasseur était un être sincère et spontané.

Comme si le jeune homme attendait se signale, il se pelotonna dans son étreinte, s'accrocha désespérément à lui et se mit à pleurer sans bruit.

Il serait bien temps d'être adulte demain.

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Le lendemain, il fallut se résoudre à partir. Ils étaient restés aux abords du Lac bien trop longtemps. Qui pouvait savoir ce que Ravena préparait ?

Draco aurait voulu que le Prince se repose encore une journée de plus, mais ce dernier fut sans appel.

Erebor les attendait.

Il était pâle et cerné lorsqu'il monta sur son cheval. Inquiet, le chasseur se tint à ses côtés et scruta le moindre signe d'épuisement.

Il s'étonna que malgré sa pâleur, les marques de l'attaque se soit déjà évanouis. Comme si rien ne s'était passé, alors que les marques de fouet et de fer laissées par Ravena étaient toujours bien visibles.

Qu'est ce qui avait changé ?

Ses pouvoirs avaient-ils augmenté tandis qu'il prenait de l'âge ? Jusqu'où iraient-ils encore ? Finiraient-ils par le consumer au point de lui ôter ce qui faisait de lui un être humain ? Lui serait-il encore utile lorsque ce serait le cas ? Ou est ce qu'il ne lui resterait que la possibilité de le vénérer comme un Dieu vivant ?

Ces questions et bien d'autres encore ne cessaient de tourbillonner dans son esprit, en plus de la myriades de sentiments et de pulsions dévorantes de passion et d'un désir toujours plus puissant de le protéger de tout, que ce soit de Ravena, ou des Dieux eux-mêmes, finirent de le rendre fiévreux.

Lors d'une halte, il en vint à mettre sa tête brûlante sous une cascade d'eau glacée.

Son compagnon semblait aller mieux, mais ce n'était pas une raison pour déraisonner et manquer de vigilance.

Il devait à tout prix se reprendre. La route jusqu'à Erebor était encore longue. Ils allaient devoir traverser un marais aussi putride qu'inhospitalier, que même les charognards fuyaient. Le Marais des morts, c'est ainsi qu'il s'appelait.

Il avait été le théâtre d'une guerre entre les démons et les anges, pour ne citer qu'eux, à l'aube des temps et était encore hanté par leur râles de souffrance et d'agonie.

Sous les tourbières grouillaient des cadavres qui semblaient ne jamais vouloir se désagréger, comme si l'eau avait des propriétés de conservation miraculeuse. Pourtant, tous les êtres vivants qui y trempaient leur lèvres, mouraient dans l'instant et sans que l'on puisse rien y faire.

Il y avait certes des routes plus accueillantes et plus sûr, mais aussi garder par des hommes de Ravena, ou bien trop fréquentées pour qu'ils se permettent de prendre le risque. Mieux valait un marais hanté que des soldats armés.

Ils prirent soin d'emplir leur gourde et préparer des sacs de toile afin d'empêcher les chevaux de boire durant la traversée.

La terre était si meuble, qu'ils durent se résoudre à descendre de leur monture, pour mieux les guider à la bride et ne pas finir enlisés.

Ils avançaient lentement et aussi prudemment que possible. Un silence de mort les entourait seulement entrecoupé par le bruit de leur pas dans la boue et de leur respiration parfois haletante à cause de l'épaisseur de l'air ambiant.

Bien des fois, ils manquèrent tomber à l'eau, mais se rattrapèrent de justesse.

Leurs muscles étaient tendus à leur maximum. Ils faisaient de leur mieux pour être concentré sur leur tâche, mais la fatigue se faisait sentir, de même que la peur de ne pas sortir de cet enfer vivant.

La traversée dura deux jours et deux nuits.

Ils s'étaient tant rationnés et si peu reposés qu'ils n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes.

La fatigue et la faim avait assombris leurs yeux et leurs esprits.

A bout de force, ils retirèrent les sacs de toiles qui entouraient les naseaux de leur chevaux et les laissèrent boire à l'eau d'une source et paître tout leur saoule, avant de placer quelques collets et d'aller se coucher sans plus de cérémonie au pied d'un arbre.

Le lendemain, leurs pièges leur donna ce qu'il fallait de subsistance pour les remettre tout à fait sur pied.

Après un plongeon dans la source pour mieux retirer l'odeur putride des marais, ils purent reprendre leur route sereinement, en pleine possession de leur moyen.

Comme d'habitude, les mots se firent rare, et les pensées nombreuses.

Harry éprouvait une certaine appréhension à retrouver ce qui restait de son peuple, de son enfance si lointaine. Il avait connu le silence et la solitude pendant tant d'année… Et même si au début, il avait eu du mal à s'y faire, il en avait pris son partit, et cela lui avait permis de devenir plus fort. Supporterait-il les questions qui ne manqueraient pas de fuser de toutes part ? Les grandes embrassades ? Les cris ? Les pleurs ? Les regards emplis d'espoir et de crainte ?

La Montagne solitaire se dessinait au loin, immense, sombre, et imposante.

Il ne voulait pas y aller. Pas maintenant. Il voulait…

Son regard se posa sur son compagnon de route ? son ami ? son amant ?

Qui était-il finalement pour lui ? Un peu des trois.

Il avait été un soutient, un roc.

Il lui faisait aussi perdre de vue tous ses devoirs. Voilà des jours qu'il se réprimait. Qu'il s'empêchait de le toucher, de l'embrasser.

Leur intimité ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir. Cela n'existait pas chez les nains.

Il voulait le garder encore un peu pour lui. Qui pouvait savoir ce que le blond ferait une fois les portes d'Erebor atteintes. Le laisserait-il ?

Est-ce qu'ils se sépareraient pour de bon ?

Cette idée lui fit soudain horreur.

« -Draco ?! »

Il avait crié son nom sans même s'en rendre compte.

Le susnommé se figea. Harry ne l'appelait que très rarement par son prénom et jamais sur ce ton si désespéré.

Il se tourna vers lui à la recherche d'un danger quelconque, mais il ne vit rien, hormis l'air d'enfant perdu que le brun arborait.

Il fronça les sourcils inquiet et rapprocha leur monture.

Sous son regard, le Prince baissa le sien et se mit à rougir. Il tenta d'ouvrir la bouche, mais ne put que la refermer aussi sec, sans trouver quelque chose d'intelligible à dire.

« -Vous voulez me demander quelque chose ? »

Sa voix était douce emplit de patience, aussi se jeta-t-il à l'eau après avoir pris une grande inspiration.

« -Je…j'ai… On…peutresterlàcettenuit ? Juste, nous deux ?»

En réponse, le chasseur posa délicatement sa main sur la joue rougie. Avec un sourire tendre, Harry pressa la paume toujours chaude.

S'il ne comprenait pas pourquoi d'un coup, son compagnon ne voulait plus avancer, cela lui était égal. Il n'avait pas très envie de se plonger dans une forteresse emplie de gens qu'il ne connaissait pas, en particulier si la major partie d'entre eux était des nains. Ces derniers n'étaient pas connu pour leur calme, leur patience ou même leur notion toute relative de l'intimité…

De ce qu'il en savait, ils aimaient les chansons paillardes et les orgies de viandes grillées et de bière. Jusque-là rien de bien étrange les humains faisaient pareil. Mais les nains le faisaient plus longtemps, plus fort et plus souvent.

Ils installèrent donc leur campement pour la nuit.

Tandis que Harry se chargeait de faire un bon feu, Draco, lui s'enquit de leur dîner.

Tout se fit avec naturel, telle une mécanique bien huilée.

Les quelques faisans qu'il avait tué furent bientôt piqués sur des broches, rôtis et engloutis, tandis que le soleil disparaissait à l'horizon.

Emmitouflés dans des couvertures et des peaux de bêtes, ils profitèrent des bruits de la nature environnante et du ciel nocturne emplit d'étoiles.

Comme de coutume, un silence ne cessait de planer entre eux. Aucun son ou presque ne passait la barrière de leurs lèvres.

Jusqu'à ce que le jeune Prince ose enfin poser la question qui ne cessait de le tarauder.

« Que ferez-vous une fois arrivé à Erebor ? Repartirez-vous dans la Forêt Obscure ?

-Voulez-vous vous débarrasser de moi ? Demanda le Chasseur, plus pour le taquiner que par réelle vexation. »

Le brun se mit à rougir d'embarras et sous le sourire goguenard de son compagnon, bredouilla un flot d'excuse sans queue ni tête.

Prenant pitié de lui, le blond s'approcha de lui au point de pouvoir presque boire son souffle.

« Dois je comprendre que vous voudriez me garder auprès de vous ? »

Parce qu'il aurait été bien incapable de lui mentir, il secoua la tête à s'en donner le tournis, en signe d'assentiment.

Il stoppa net tout mouvement, lorsque son vis-à-vis prit délicatement son visage en coupe dans ses grandes mains caleuses.

« Alors je n'ai aucune raison de partir. »

Sans plus de préambule, il embrassa tendrement les lèvres si tentatrices.

Harry lui répondit avec ferveur et pressa son corps contre le sien, avide de plus de contact.

Comment avait-il pu vivre sans la moindre tendresse durant toutes ses années et ne pas en devenir fou ?

A présent qu'il y avait goûté, il se sentait aussi avide de caresses et de baiser, qu'un avar de richesse.

Trop heureux de pouvoir répondre à ses envies autant qu'aux siennes, le Chasseur prit sur lui de poursuivre l'éducation érotique de son jeune amant.

Ils laissèrent aller à la découverte du corps de l'autre, se délectant des soupirs et des gémissements qu'ils suscitaient.

S'ils se laissèrent allés à la jouissance, le blond se refusa à une quelconque pénétration. Leur environnement était loin d'être propice à ce genre d'exercice en plus du fait que c'était bien trop tôt dans leur relation pour aller jusque-là.

Ils finirent par s'endormir l'un contre l'autre, nus sous l'amas de peaux et de couvertures, aussi repu que l'on puisse l'être.

C'est ainsi que Thorin les découvrit le lendemain, avec son escouade.

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Harry avait passé sa vie dans une cage. Loin d'être dorée, elle l'avait privé de plus que de la simple, et pourtant si primordial liberté. Elle l'avait privé de ce qui le sublimait.

Là, au milieu de la foule, toujours plus fervente, plus dense, il étincelait comme une étoile.

Il était comme la reine des abeilles au milieu de sa ruche. Les petites ouvrières n'avaient de cesse de la suivre partout où elle allait et de s'enquérir de ses moindres besoins.

Si il ressentait la même attraction, il était loin d'être des leurs et d'être considéré comme tel.

Il avait profaner le divin et un nombre suffisant d'entre eux en avait été témoin, pour que leur intimité fasse le tour de la Cité. Pour beaucoup, cela était impardonnable !

Si les nymphes, Leur Reine en premier lieu, le traitaient différemment et le louait d'avoir conduit le chevalier divin, comme il l'appelait tous, ce n'était pas le cas des nains.

Mais il n'en avait que faire !

Il n'y avait que ce qu'il se passait lorsque le regard se croisait qui comptait.

Ses yeux d'absinthe le brûler et lorsqu'il perdait leur attention il se consumait. Et pourtant il ne cessait de vouloir brûler encore.

Que tous se retirent et que ses sourires lui appartiennent, pourvu qu'il le garde auprès de lui pour toujours.

C'était égoïste bien sûr, qu'importe finalement puisqu'il n'avait jamais prétendu être quelqu'un de bien. Mais le priver du monde serait faire le jeu de Ravena.

Ce serait comme l'enfermer dans une nouvelle cage.

Il savait que retourner à la civilisation serait une épreuve en soi, autant pour le prince que pour lui, mais il ne s'était pas attendu à ressentir à ce point-là morsure empoisonnée de la jalousie.

Ses certitudes étaient dans le fait qu'il supportait mal le bruit et la foule. Y rajouter ses ressentiments était difficile à gérer, au point que ce soir, il rêvait d'être perdu au milieu de la nature, la vie de la faune et de la flore comme seule musique, son amant niché au creux de ses bras.

Mise à part l'alcool, personne ne pourrait supporter sa compagnie. Et il ne pourrait pas en supporter une.

La fête battait son plein, la musique, les rires et les danses lui donnait le tournis.

Il soupira et saisit une bouteille de hydromel qui passait par là. Il le s'éloigna dans l'ombre, à l'abri du bruit de la lumière et de la vie. Il sabre va de liqueur à même le goulot en bénissant le silence, lorsque:

« Chasseur !»

Le blond répondit par un grognement de ours.

« Par les Dieux ! Draco ! Mon prénom c'est Dra-co!»

Thorin le toisa mais ne répliqua pas. Bien sûr qu'il connaissait son nom !

Harry le lui avait assez répété ! Il n'avait que ce mot-là à la bouche ! Tant d'années à vivre loin de son ami et c'était pour entendre parler de ce gredin-là ?!

Dire son nom aurait été lui accorder bien trop d'importance.

« Vous êtes bien un des chasseurs temps chéri de la Reine des Glaces ? »

Le ton employé par le nain si princier se voulait clairement insultant. S'il ne s'était pas retenu, il aurait très certainement craché ses dernières paroles.

Freya était connue dans nombre de Royaume, pour la richesse du pays qu'elle a contribué à sauver de la ruine, en premier lieu. Puis, pour sa force et son sens l'équité et pour finir, pour sa beauté et pour sa magie.

Beaucoup l'ont aimé pour toutes ses qualités, jusqu'à ce que sa filiation avec Ravena soit mise au jour, ainsi que son refus de prendre parti pour l'un ou l'autre camp, au moment de la prise de pouvoir de sa sœur.

Elle déclara que son peuple avait déjà trop fait la guerre. Elle n'aiderait donc personne, ni sa sœur, ni les rebelles.

Ce choix avait vite fait oublier à une grande partie de ses voisins sa bonté et sa sagacité, la reliant au rôle de poupée insensible et cruelle.

Une injustice de plus dans la vie de la Souveraine que son ancien protégé ne pouvait supporter !

« Je vous prierais de surveiller votre ton lorsque vous parlez d'elle. Elle partage peut être le même sang que Ravena, mais elle est loin de lui ressembler. Elle est douce et généreuse. À de nombreux égards, elle ressemble à Harry : une bonne personne à qui il est arrivé de mauvaises choses. Elle nous a rendu notre liberté et a fait régner la justice et l'honneur sur une terre que votre peuple avait lâchement laissé aux mains de Rois barbares et sanguinaires !

-Cela ne vous a pas empêché de la quitter. Et pour jouir d'une terre encore plus inhospitalière? Peut-on supposer que le danger seul vous attire ? Cela expliquerait pourquoi vous avez suivi Harry ?»

ô Dieu que les nains aiment s'écouter parler ! se lamenta mentalement Draco. Serait-il malvenu de couper la langue d'une de ses hôtes ? Il lui semblait que oui.

Devant son regard froid et sa grimace peu ragoutante, Thorin ne put s'empêcher de poursuivre…

« vous n'êtes pas un chasseur ! Les chasseurs ont de nobles idéaux ! Vous êtes au mieux un aventurier à la petite semaine, au pire un détraqué à la recherche de sensation forte, qui se plaît à attenter à la vertu d'un innocent ! À cause de cela vous êtes devenu ce qu'on pourrait appeler une noble nourrice, doublé d'un prédateur sexuel !

-Je ne pensais pas susciter tant d'intérêt de votre part… Est-ce parce que je me suis attribué un rôle que vous auriez voulu jouer. Oserais-je prétendre que c'est celui de l'amant plus que celui de la nourrice qui a votre préférence ? »

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Hello tout le monde^^

j'espère que vous allez tous bien avec tout ce qui se passe en ce moment?

Pour me part on fait aller mais j'ai jamais autant bossé de ma vie que depuis que le premier confinement est terminé, mais bref!

ceci explique peut être cela car j'ai énormément de mal à écrire, ou même a lire ou même dessiner ou autre. Toutes mes activités artistiques sont difficiles a remettre en place.

Je me me suis efforcée de répondre à la plus part des coms et j'espère n'avoir oublié personne dans la mêlée^^

Pour ce qui est des autres fictions, je ne sais pas trop où ça va pour l'instant, mais pas de panique hormis les trois que j'ai retiré parce que trop vieille blablabla, il n'y aura pas d'abandon.

Normalement si je me tiens à ce que je me suis dit la prochaine a être publiée sera "Pièce Montée" ou en tout cas j'espère.

J'ai eu beaucoup de difficulté à savoir comment démarrer le point de vue de Draco. Mais je pense avoir trouvé le bon angle donc croisons les doigts^^

j'ai hâte de lire vos impressions sur ce nouveau chapitre en commentaires

A très vite

Angel