Disclaimer : Les personnages et le concept ne m'appartient pas. Il n'y a que le contexte et l'histoire qui sont à moi. Merci !
Note de l'auteur : Oui, bonjour ! J'espère que vous allez bien ! Bon, on va modifié un peu les publications pour cette fiction en bas du chapitre prochain. J'ai un peu moins de temps pour écrire et corriger en ce moment, mais je fais mon possible pour vous apportez une certaine qualité dans mon écriture et mon histoire donc vous devrez être patient, mais ça vaut vraiment l'attente ! Je ne vous dis rien de plus, vous avez assez attendu ! ENJOY !
" La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée. " - Gandhi
Chapitre 5 : Street Fight
Elle ne savait pas quoi faire. Elle était perdue dans ce monde étrange et terrifiant. Elle avait parcouru une longue distance à l'opposé du fou furieux à la tronçonneuse, mais à chaque bruit, chaque croassement, elle sursautait. Le sol était mouillé et ses pas s'enfonçaient dans la terre, la faisant avancer plus lentement.
À plusieurs reprises, elle avait essayé d'activer sa marque pour avoir un moyen de se rassurer s'il venait l'attaquer, mais celle-ci restait désespérément terne. Harley comprit qu'elle n'avait aucun moyen de se défendre dans un monde qu'elle savait ne pas être le sien. Elle l'avait deviné aisément, il y avait une certaine aura malsaine et malfaisante qui l'oppressait ici.
La cabane où elle s'était cachée se trouvait loin à présent et il n'y avait plus rien autour d'elle. Uniquement des arbres étrangement espacés et des sortes de murs fait d'un métal qu'elle ne saurait identifier. Elle avança encore de quelques mètres et découvrit qu'elle se trouvait dans une casse automobile.
Elle arriva devant un immense garage composé de deux parties. Un magasin vraisemblablement abandonné et un atelier à l'arrière. Prudemment, elle s'y aventura en observant son environnement pour ne pas être prise par surprise.
Un hurlement proche de sa position la fit sursauter et elle se réfugia derrière le comptoir. Elle attendit un instant, son cœur s'emballant contre son grès, mais après quelques minutes, elle décida de se déplacer jusqu'à l'atelier en restant accroupie. Des pas résonnaient sur le sol, le faisant vibrer.
Elle se rabattit contre une étagère de livre en tout genre tandis que l'on semblait courir à l'intérieur du magasin. Elle fronça des sourcils quand les bruits se calmèrent et se dirigèrent vers l'atelier au fond du magasin. Le cœur battant à tout rompre, Harley se redressa une fois certaine qu'il n'y avait aucun danger.
Elle aperçut des taches de sang sur le sol, reliant cet endroit avec l'arrière du magasin. Elle les suivit sans faire de bruit, incertaine de ce qu'elle était en train de faire. Elle avait besoin de trouver d'autres personnes. Quand elle entra dans la pièce où s'était réfugié la personne blessée, elle fut surprise de n'y trouver personne.
Pourtant, les traces étaient présentes et encore fraîches. C'est alors qu'elle entendit des gémissements de douleur. En entrant dans la salle, elle n'avait pas vu le casier d'un rouge rouillé derrière elle et lorsqu'il s'ouvrit dans un grincement, elle sursauta et se retint de hurler. Une jeune femme à la tignasse cendrée et bouclée en sortie.
- Désolée. Je t'ai fait peur ? Questionna l'inconnue dans un sourire en coin, clairement amusée par les réactions de la blonde platine.
- Me faire peur ? Non, j'ai juste fait une crise cardiaque, répliqua sévèrement Harley d'une voix sarcastique.
- Donc, ce n'est rien ! S'exclama la tignasse blonde sans prendre en considération le ton de son interlocutrice. Tu veux bien me soigner ?
Harley ne trouva rien à redire. Pour une fois, elle était dépassée par les événements et par l'ambiance pesante présente dans cette scène. Le regard de l'arlequin se troubla et se perdit sur un point invisible derrière sa nouvelle connaissance. Celle-ci fut à la fois attristée et agacée par Harley. Elle n'avait pas de temps à perdre.
Elle claqua sa langue contre son palet pour signaler à la blonde platine sa présence et sa perte de patience. Harley l'aperçu malgré sa déconnexion avec son environnement et ce bruit lui permit de se reprendre. Elle posa un regard interrogateur et perdue sur la jeune femme bouclée.
- Toi. Trousse de soin. Moi. Blessé. Énuméra-t-elle dans un ton cinglant, mais non dépourvu d'amusement.
Harley hocha la tête en guise d'acceptation et récupéra la petite mallette rouge des mains de la blonde cendré. Elle l'ouvrit et y découvrit plusieurs objets médicaux. Des gaz. Des pansements. Du désinfectant. Et même une seringue contenant sans doute un antidouleur.
L'arlequin analysa la plaie ouverte de la jeune femme pour pouvoir en déterminer ses soins. Elle n'avait jamais fait cela sur une autre personne, mise à part sur Ivy quand elles revenaient d'une bagarre, mais elle savait, tout de même, quoi faire. La plaie n'était pas très belle et semblait même traversée l'épaule de la jeune femme.
- Comment tu t'es fait ça ? La questionna-t-elle tandis qu'elle injectait l'antidouleur dans le bras de sa nouvelle rencontre.
- Billy m'a accroché sur un crochet. Il aime beaucoup faire ça quand il ne fait pas vrombir sa tronçonneuse au-dessus de sa tête comme un fou, lui expliqua-t-elle en retour, observant chacun des gestes de sa soigneuse.
- Sur un crochet ? Releva Harley, perplexe, en posant une compresse imbibée de désinfectant sur la blessure.
- Tu comprendras très vite que dans ce monde, nous sommes bien plus résistants que dans le nôtre, joli cœur. Nous sommes des bêtes que l'on chasse alors nous devons être plus résistant pour donner satisfaction au tueur.
- C'est complètement fou, fut la seule phrase que la jolie blonde réussit à prononcer pendant qu'elle bandait l'épaule de son vis-à-vis.
- Je sais ! Qui n'est pas un peu fou dans la vie ? Précisa-t-elle en plissant les yeux d'une manière espiègle tandis qu'Harley eut un premier sourire depuis son arrivée dans ce nouveau monde.
- Quelque chose me dit que notre folie nous sera utile ici. On va rester longtemps ensemble alors autant se présenter. Harley Quinn, ravi de te rencontrer, lui apprit l'ancienne petite amie du Joker en lui présentant sa main.
- Tu as l'air sûr de toi maintenant. J'aime beaucoup ce genre de comportement. Docteur Song, River Song. À ton service, se présenta-t-elle en prenant la main de son interlocutrice pour y déposer un baiser appuyé.
- Je ne sais pas ce que tu es en train de faire, Lex', mais réveille-toi ! S'exclama ma meilleure amie depuis notre salon.
Je soupirai d'énervement en maudissant le jour où j'ai accepté d'être en colocation avec Raven Reyes. Appliquant littéralement la technique du sous-marin, je décidai de rester immobile dans mon lit, espérant qu'elle abandonne et finisse par partir, mais c'est très mal connaître ma meilleure amie.
- Tu n'es pas encore debout ? Je te signale que nous avons une soirée dans deux heures ! Hurla-t-elle à mon oreille en sautant sur mon lit après être entrée à la volée dans ma chambre. Toi, tu as une tête à faire peur, commenta-t-elle avec une petite grimace quand je me tournai vers elle.
Je grognai à son commentaire avant d'attraper mon oreiller pour le lui jeter à la figure. Elle rit devant mon comportement avant de m'imiter avec mon deuxième coussin. Cette bataille dura pendant une bonne dizaine de minutes et eut le mérite de me réveiller pleinement.
Elle me donna un dernier coup de coussin en plein visage et un gémissement de douleur sortit d'entre mes lèvres suite à un mauvais mouvement de mes hanches cherchant à esquiver l'attaque de Raven. Celle-ci stoppa ses taquineries et me scruta intensément et avec méfiance, un sourcil relevé.
Je sais qu'une discussion que je ne souhaite pas avoir est sur le point d'éclater. Je m'assois sur le bord du matelas en posant une main sur ma taille, attendant simplement que la douleur disparaisse. Raven me rejoignit en traversant mon lit à quatre pattes avant de sauter littéralement sur ses pieds.
Elle ne fut même pas déséquilibrée et avec rapidité, elle souleva ma chemise sans que je ne puisse émettre un refus et put apercevoir un énorme bleu sur l'intégralité de ma hanche gauche. Ses yeux glissèrent de ma blessure à mes iris, ils sont neutres et sévères.
- Tu as recommencé, dit-elle simplement devant ma gêne grandissante. Tu m'avais promis de faire attention.
- J'ai fait attention. C'est à eux que tu devrais passer un savon, me défendis-je en me mordant la joue devant ma révélation soudaine et stupide.
- Ils étaient combien ? Me questionna-t-elle, en faisant les gros yeux.
- Trois, murmurais-je le plus faiblement possible, espérant qu'elle n'entend pas. Loupé.
- Trois ?! Hurla-t-elle, estomaquée par cette information. Tu ne tiens pas ta promesse et en plus, tu aggraves ton cas ? Qu'est-ce qui ne vas pas cher toi, Alexandria Woods ? Me disputa-t-elle comme une enfant en me donnant un coup sur la tête.
- Ils allaient agresser sexuellement cette fille. Je ne pouvais pas leur laisser passer ça, grognais-je en frottant le haut de ma tête douloureuse.
- Elle ressemblait à quoi, cette fille ? Me demanda-t-elle avec beaucoup de sérieux malgré l'absurdité de sa question. Raven était comme ça, imprévisible.
- Blonde aux yeux bleus. Pourquoi ? Lui demandais-je d'une intonation lasse sous cet interrogatoire.
- Il faut que tu arrêtes de vouloir sauver des filles qui ont le physique de Clarke ! Trouve-toi une nana ressemblant à ma sœur ou mieux ! Prends ton courage à deux mains et parle lui ! Elle est à fond sur toi de toute manière !
Elle allait me redonner un nouveau coup sur la tête, mais je ne la laissai pas faire, attrapant sa main au vol. Mon regard dure s'introduisit dans celui, à présent innocent, de ma meilleure amie. Je la relâchai après un instant de flottement et elle se dirigea vers la salle de bain sans en rajouter.
Ses paroles tournèrent dans ma tête comme une mauvaise musique. Je n'aime vraiment pas avoir ce genre de discussion avec Raven. Elle aime trop voir tout le monde en couple avec tout le monde et cela m'exaspère au plus haut point. Non, Clarke Griffin ne peut pas être attirée par moi. Je suis trop instable.
Perdue dans le fil de mes pensées, je sursautai légèrement en voyant Raven devant moi, les mains sur les hanches et un sourire amusé sur les lèvres. Elle avait ramené un pot de crème et je relevai mon chemisier volontairement, connaissant la raison de la présence de cet objet.
Quand elle posa ses doigts, enduis de crème, sur ma peau chauffée, j'eus un sursaut à cause de la fraîcheur généré par le liquide opaque et un frisson de douleur parcourut mon échine pendant que ma meilleure amie glissé ses doigts sur l'intégralité de la zone bleue. Je n'ai aucune côte cassée. Je m'en suis assurée.
- Lex', je suis sérieuse. Il faut que tu arrêtes de patrouiller le soir comme un justicier. Tu es humaine, si tu peux saigner alors on peut te tuer. Un seul mauvais coup et ce seront les policiers qui viendront frapper à notre porte. Je ne veux pas que cela arrive, m'avoua-t-elle avec beaucoup d'émotion dans la voix.
- Je ne peux pas arrêter. J'en suis incapable. Je me sens libre et utile. Tu ne peux pas comprendre, Raven. Tu es mécanicienne et c'est le travail de tes rêves. Je n'ai jamais eu ce genre de choses et tu le sais.
- Je te respecte, Lexa et c'est pour cette raison que je vais te dire une chose : si tu penses que risquer ta vie est bien, demande-toi si Clarke sera assez forte psychologiquement pour affronter la mort d'une autre personne qu'elle aime. Je sais que tu ne crois pas au fait qu'elle soit dingue de toi, mais pose-toi la question quelques secondes.
Elle repartit en direction de la salle de bain pour se laver les mains, me laissant à nouveau seule avec le fantôme de ses paroles. Je ne veux pas penser à ça, à ma vie faite d'échec et de mauvaise décision, mais c'est vrai que je n'ai jamais pensé aux conséquences de mes actes pour Clarke ou même pour Raven.
Elle a raison, j'estime énormément la blonde, allant jusqu'à posséder chacun de ses tableaux dans notre appartement. J'assiste à tous ses vernissages et ses expositions. Seulement, elle pense que je fais ça pour Raven et non pour elle parce que ma meilleure amie m'accompagne à tous ses événements.
Un long soupir sort d'entre mes lèvres à la simple idée de décevoir la blonde et pourtant, c'est plus fort que moi. Je ne peux pas arrêter le combat de rue. On ne parle pas d'un justicier voulant sauver le plus de vie possible, mais d'une personne perdue et qui excelle en combat à main nue.
Je ne suis pas une héroïne. Je ne suis pas non plus un voyou près à agresser n'importe qui. Je suis une championne, une combattante et aussi une ancienne militaire. Mon aptitude a gardé mon sang-froid en toute circonstance est ma principale qualité et même si je ne suis plus en activité, cela me serre dans l'arène.
- Lexa, bouge ton cul, on est attendu, je te rappelle, me cria-t-elle dessus en sortant de la salle de bain.
J'attendis qu'elle sorte de ma chambre pour me lever doucement et avec le plus de précaution possible. J'enlevai ma chemise et mon pantalon en me dirigeant vers la pièce adjacente afin de me passer un coup d'eau sur le visage. Je reviens ensuite dans ma chambre et découvre une pile de vêtements sur mon lit.
- Sacrée Raven, souris-je, attendrie par l'attention de ma meilleure amie malgré ses remontrances.
J'enfilai la tenue qu'elle a choisie, me maquillai légèrement les yeux et arrangea ma coiffure en boucle amble. Une fois prête, je rejoignis Raven dans notre cuisine et une bonne odeur s'infiltra dans mes narines. J'eu un sourire amusé quand je la retrouvai devant les fourneaux, préparant un plat de spaghetti bolognaise.
- Tu as réussi à préparer un plat sans tout faire brûler ? Commentais-je, adossée à la porte de la cuisine.
- Arrête un peu de poser pour les fantômes, Top Model et viens t'asseoir, répliqua-t-elle d'une voix rapide en me désignant le comptoir du bar.
Je ne me fis pas prier, ayant une faim de loup après mon hibernation journalière. Raven posa deux cuillères de pâtes devant moi avant de récupérer deux fourchettes. Elle m'en tendit une et garda l'autre pour elle. Je levais les yeux au ciel alors qu'elle entama son repas à même le plat.
- Les assiettes, ça existe, Reyes, la taquinais-je avant de porter une bouchée à mes lèvres. Je retiens un gémissement appréciateur au goût de son repas.
- Tu vois que Raven Reyes peut te faire gémir aussi, dit-elle après avoir englouti sa bouchée dans un clin d'œil. Dépêche-toi de terminer, Top Model, on est attendu chez Murphy dans vingt minutes.
Elle rangea la casserole pleine de pâte dans le frigo, installa sa fourchette dans l'évier avant de se précipiter dans sa chambre. Je ris légèrement devant son comportement avant de manger le reste de mon assiette. Quand j'eus terminé, je nettoyai la vaisselle et me dirigeai vers la porte d'entrée pour enfiler mes chaussures.
Les fêtes chez Murphy sont toutes pareilles. Alcool et drogue. J'en suis découragée d'avance, mais je ne veux surtout pas rester à l'appartement, seule, donc j'ai accepté quand Raven m'a demandé de l'accompagner. Je le fais tout le temps.
