Chlodrien
Adrien s'avança sur la moquette du corridor de l'hôtel, un bouquet de fleur à la main. Étant un gentleman de tout son cœur, il adorait apporter des cadeaux à sa petite amie lorsqu'il la rencontrait.
Elle avait toujours préféré les bijoux de prix mais, depuis seize mois qu'ils étaient ensembles, elle avait apprit à apprécier les chocolats et les fleurs qu'il lui choisissait, surtout les lis et les roses.
Mais avec ou sans cadeau, elle appréciait toujours ses visites et les moments où ils se retrouvaient seuls ensembles. Lui aussi d'ailleurs.
Dans ces moments, il retrouvait la Chloé qu'il adorait, celle qui lui souriait sincèrement avec des étoiles dans les yeux et qui savait l'écouter.
Leur relation était toute autre lorsqu'ils étaient en public. Chloé tenait fermement à son image de diva hautaine et richement détachée du reste de la populace.
Pourtant, au quotidien et parmi ses proches, il n'y avait pas plus humaine et normale.
Cela peinait très souvent Adrien. Que personne parmi leurs camarades de classe ne connaisse la vraie Chloé et que toute la ville la supporte difficilement. Lorsqu'ils ne la détestaient pas carrément.
Chaque fois qu'il lui en parlait, elle répondait que son rôle n'était pas d'être aimée par les foules mais de les inspirer en tenant son rôle de princesse de l'air moderne. Il fallait donc que d'une manière ou d'une autre, elle crée une distance entre elle et le peuple. Pour rester respectée pour le mystère donc elle s'entourait.
Comme quoi, elle était peut-être celle qu'ils aimaient détester mais, il fallait bien que quelqu'un se dévoue pour ternir le rôle!
Il frappa à la porte de la chambre d'hôtel et reçu une réponse de sa part. Lorsqu'elle le vit, elle le salua en disant : «J'ai fait quelque chose de très rebelle et de pas du tout sage aujourd'hui. »
Adrien frissonna. Ces mots. Ces mots exacts dit de la même façon. C'était comme cela qu'avait commencé leur relation.
Plus d'un an plus tôt, lorsqu'ils avaient terminé leur première année au lycée, Chloé l'avait invité à venir la voir un après-midi.
Elle s'était fait percer le nombrils et avait voulu lui montrer le résultat.
C'était quelque chose qu'elle avait fait juste pour elle. Une petite perle d'or vingt-quatre carat qu'elle ne montrerait pas à n'importe qui. Elle voulait la lui montrer à lui. Une part de la vraie Chloé qu'elle cachait aux autres.
Ce jour-là, après avoir examiné la perle (et le surtout le nombrils) il avait relevé la tête pour rencontrer son expression aux joues toutes rouges de timidité.
La vraie Chloé lui manquait. La jeune fille douce et très intelligente avec qui il avait grandit, il aurait voulu passer plus de temps avec elle.
En tant que ChatNoir, il réclamait souvent à Ladybug que l'héroïne lui consacre du temps pour qu'il se sente moins seul mais, il recevait systématiquement une réponse négative et même parfois des insultes.
Croisant le regard amoureux et suppliant de candeur de Chloé, il avait placer ses paumes légèrement sur sa taille et l'avait rapproché juste un peu de lui.
Ce jour-là, elle n'avait pas été la Chloé dure et suffisante que tous connaissait. Elle n'avait pas non plus été l'imbattable amie qui avait toujours été présente lorsqu'il en avait eu besoin. Elle avait été simplement cette jeune femme qui n'avait plus le goût de se battre avec la terre entière et qui voulait seulement abandonner son masque et être elle-même et avec lui.
Alors, Adrien s'était penché à la rencontre de ses lèvres et ils étaient ensembles depuis.
Malgré l'incompréhension de tous ceux qui le connaissait et de ceux qui les avaient rencontré personnellement.
Certains en étaient contrarié, mais d'autres haussaient les épaules et disaient : « Les contraires s'attirent! »
Tout de suite après l'avoir de nouveau accueilli avec cette phrase une nouvelle fois, elle s'avança lentement vers lui et leur baiser fut plus intense que l'un ou l'autre ne l'avait prévu.
Ils avaient beau être ensembles depuis presque un an et demi et maintenant en terminal, ils n'avaient pas encore développé la partie charnelle de leur relation. La tension électrique concentrée par des mots d'adoration et de tendresse atteignait des sommets.
Adrien passa son bras autour de sa taille pour la rapprocher encore de lui tout en tenant le bouquet blanc de l'autre.
Ce soir-là, elle portait une simple jupe droite en lin véritable et assortie à un débardeur or paille qui dévoilait son nombrils orné de la perle. Elle avait également laissé ses cheveux retomber librement sur ses épaules, sans sa coiffure habituelle et agressive.
Adrien adorait lorsqu'elle portait sa chevelure sur les épaules, avec ou sans bandeau ou accessoire. En plus de lui aller vraiment bien, elle paraissait si douce et beaucoup plus délicate ainsi.
Il en avait toujours un pincement à l'estomac tellement elle en devenait une autre ainsi libérée.
« Alors, tu me raconte le mauvais coup que tu as osé faire, vilaine fille? » fit-il contre ses lèvres avec un sourire de canaille après avoir mit fin au baiser.
« Je me suis fait faire un nouveau perçage. » répondit-elle fièrement mais avec un brin de malice aussi.
« Je peux voir? » questionna Adrien avec naturel.
« Absolument! » l'assura-t-elle. « Si tu le trouve. » ajouta-t-elle par défi.
Très joueur, Adrien débuta doucement en examinant ses ongles puis ses lobes d'oreille et sa langue entre ses lèvres entrouvertes même s'il n'avait rien sentit en l'embrassant.
Mais il ne trouva de perçage nulle part, il ne pu que continuer à chercher.
Déposant le bouquet sur le bureau près de lui, il posa ses mains sur ses épaules et après une hésitation, les fit descendre vers sa poitrine.
Il caressa les mamelons au travers des deux minces couches de tissus. Elle devint rouge et les yeux brillants mais ne protesta pas lorsque ses mamelons se durcirent.
Adrien ne trouvait toujours rien mais poursuivit les mouvement de ses pouces jusqu'à ce que les pointes dures soient bien visibles et prouvent qu'elles ne portaient pas de pièces métalliques.
À ce stade, Chloé était pantelante et rougissante, cela ne faisait que pousser Adrien à se montrer stoïque et sûr de lui-même.
Il en avait toujours été ainsi entre eux. Lorsque l'un succombait aux émotions, l'autre se tenait droit pour le supporter.
Toujours avec son faux air sérieux et dominateur, Adrien fit reculer Chloé en direction de son lit en appuyant sur sa taille.
Juste devant le matelas, il remonta le tissus de la jupe entre ses mains jusqu'à ce que l'ourlet se retrouve à la taille.
Il s'inclina ensuite vers elle et elle s'assit sur le matelas. Il s'installa sur un genoux et descendit le regard.
Elle ramena sa chevelure sur une épaule et inspira nerveusement en le regardant découvrir pour la première fois la partie la plus intime de son corps.
Du dos de la main, il effleura l'intérieur de sa cuisse, lui arrachant des frissons.
De l'autre main, il tâtonna délicatement le tissu du sous-vêtement, la faisant gémir de désir. Il sentit finalement, la petite perle dur et garda la main en place.
« Trouvé. » annonça-t-il sans émotion. « Est-ce que j'ai droit à une récompense? »
« Tout ce que tu trouves est à toi... » souffla-t-elle tout bas.
Adrien se releva alors et retira sa veste. Il attrapa ensuite ses bras pour la faire asseoir sur le matelas et lui retira son débardeur et la jupe, la passant au-dessus de sa tête.
Il déposa un premier baiser sur son épaule puis, un autre sous son oreille.
Mais plutôt que d'arrêter, sa bouche poursuivit sur le cou et descendit vers la clavicule.
Il glissa alors la main sur l'autre épaule et fit descendre la bretelle de son soutien.
Les baisers passèrent à la base du cou puis, descendirent sur la rondeur du sein. Il trouva le mamelon en écartant la dentelle d'abord avant de dénuder la poitrine en relâchant l'agrafe du dos.
Il profita alors sans réserve de ce qu'elle lui offrait. Elle était douce. Calme et nerveuse à la fois.
Elle l'attira encore plus près en resserrant sa tête contre elle pour jouer dans ses mèches blondes.
Lui-même la serra dans ses bras et après un moment, il se pencha en avant jusqu'à ce qu'elle se retrouve allongée sur le matelas.
D'une main, il garda ses poignets maintenus au-dessus de sa tête et l'autre se dirigea vers son dernier sous-vêtement pour le retirer.
Mais il hésita lorsqu'il remarqua à quel point ses seins étaient magnifiques lorsqu'elle était dans cette position.
Il perdit alors tout son contrôle et reprit sa poitrine dans ses paumes pour les caresser avidement. Sa bouche aussi avait faim d'eux et il les réunit pour en sucer les pointes les deux à la fois, il eu alors envie de se retrouver en elle.
Juste à l'idée de s'enfoncer dans son ventre, le sien se tordit de désir.
Il lui retira hâtivement la culotte puis, chacun de ses propres vêtements pour enfin s'arrêter et la contempler.
Son sexe était aussi superbe que le reste de sa personne et au centre sur le clitoris rougit, la petite goutte d'or le narguait de la dévorer.
Il couvrit son sexe doux de baiser avant de lentement remonter contre elle.
Ils s'embrassèrent passionnément serrant l'autre contre eux-même.
Adrien trouva ensuite l'entrée de son intimité et y enfonça légèrement deux doigts jusqu'aux premières phalanges.
Elle lâcha un petit cri, pour elle, tout devenait soudain si réel. Mais elle soupira également de désir. « Mon cœur bat si fort. » lui confia-t-elle.
« J'en suis heureux. » la remercia-t-il en chuchotant à son oreille.
Il posa ses lèvres au creux de son cou et sentit les battements de son cœur contre la peau sensible, fier d'être celui qui lui faisait cet effet.
Il promena ses doigts de l'entrée de son sexe à son clitoris, profitant du liquide qu'il y trouvait pour exciter tous ses replis soyeux.
Alors qu'elle le fixait dans les yeux, il plongea son majeur en elle et elle cambra les reins pour accueillir cette nouvelle sensation.
Il s'appliqua à la découvrir dans un premier temps mais ensuite de cela, alors que pour elle, sa main n'était plus une intruse, son pouce trouva la perle d'or pour l'agacer comme un chat joueur. Elle explosa alors en un millions de petits cris aigue tel qu'il ne lui en avait jamais connu. Des larmes envahir ses joues et son corps fut parcouru de spasmes. Sa longue chevelure d'or vivante devint un nuage sauvage répandu sur les draps du lit. Le mouvement de son pouce se fit de plus en plus intense alors qu'il suivait la montée du plaisir en elle en spectateur fasciné.
Adrien promenait sans cesse son autre main sur la peau tendre entre les jambes de Chloé. Il n'aurait jamais pensé que le sexe d'une fille pouvait être si agréable à caresser. Sa peau était impossiblement douce.
Voulant en profiter encore plus, il se positionna pour que se soit son propre sexe qui se baigne dans la moiteur naissant de cette peau chaude.
Lorsqu'un liquide semblable à de la salive se déversa sur son membre en même temps qu'un léger cri s'échappait de sa bouche rose, Adrien grogna de plaisir et lui demanda incertain : « Veux-tu aller plus loin? »
« Han, han » approuva-t-elle immédiatement coquètement avec un sourire joyeux et sans aucune peur.
Adrien trouva son porte-feuille et le préservatif qu'il y gardait mais elle le lui retira et le déposa sur le matelas près d'elle.
« Tu peux commencer sans cela si tu veux. Tu le mettra plus tard. » proposa-t-elle. « Je prends la pilule de toute façon. Comme ça tu pourras tout sentir. » Il rougit parce qu'elle avait si bien comprit ce dont il avait envie.
Mais tout à coup, c'était si réel. Ils étaient prêts à le faire pour vrai.
Il était nerveux et avait peur de lui faire mal mais, par contraste, elle était confiante.
Toujours agenouillé au sol entre ses cuisses, il se positionna à l'entrée de son sexe, la tête tout juste enfoncée et elle saisit ses mains pour s'accrocher à ses poignets.
Il la regarda prendre une longue respiration et se détendre avant de tirer elle-même sur ses mains pour se rapprocher de lui dans un mouvement sûr.
En envoya la tête vers l'arrière, fit une grimace de dégoût, secoua la tête pour se débarrasser de la sensation puis, le regarda avec un sourire complice et un peu surpris.
Lui était époustouflé. Il avait bien sentit la résistance lâcher sous son membre et avait entendu des tas d'histoires sur la douleur des filles la première fois. Chloé l'épatait. Elle après pris cela avec tant de facilité.
« Alors? Si tu as envie de continuer c'est le bon moment je pense. » lui signala-t-elle avec un sourire coquin.
Il se détendit et sourit aussi. Il ne se ferait pas prier pour laisser les peurs derrière et profiter de toutes les occasions qu'ils auraient de s'amuser ensemble.
