Chapitre 7 : Entre noël et nouvelle an

Quand Hermione se réveilla, elle mit quelque minute à se rappeler qu'elle n'était plus dans le charmant chalet en Suisse mais bel et bien dans l'affreuse maison minière de la famille Rogue. Enfilant un peignoir de soie, elle se dirigea vers l'étage inférieur avec prudence. Les escaliers bien que renforcer magiquement par le propriétaire des lieux, ne lui inspirer pas confiance. Elle eut un soupir de soulagement en touchant le sol froid de la pièce à vivre. Elle salua son époux et déposa un chaste baiser sur sa joue en lui souhaitant un joyeux noël. Il lui retourna la formalité en grommelant, le maitre des potions détester les fêtes de fin d'année. Ou peux être même toutes les fêtes à dire vrai. Pour Hermione c'était assez étrange de ne pas avoir fait de réveillon. L'absence du traditionnel sapin de noël et de l'ambiance festive que dégager l'événement lui manquer mais elle s'en acclimata. Après tout elle n'avait pas vraiment son mot à dire.

Ils entamaient le petit déjeuné en discutant calmement lorsque deux hiboux qu'elle connaissait bien se présentèrent à la fenêtre. Elle attrapa le courrier et donna un bol d'eau frais ainsi que du « MiamHiboux » aux deux volatiles qui semblaient avoir bien froid.

Une fois les lettres lu et correctement replier, elle déballa un colis qui lui était envoyés par ses amis. Elle y trouva un carnet noir avec à l'intérieur des emplacements pour photos sorcière, Ginny y avait glissé des photos de leurs mariage. Elle trouva également une boite de plume en sucre de chez Zonko, un livre sur des théories d'incantation runique et pour terminer deux pull. Mais pas n'importe qu'elle pull, le premier était violet avec le H de son prénom en blanc et le deuxième vert serpentard avec la lettre S en gris.

« Tu as le droit à l'un des traditionnels pull de noël qu'offre madame Weasley »

Severus attrapa le dit pull du bout des doigts avec une moue crispé proche du dégout. En temps normal, il l'aurait certainement jeté au feu mais le regard d'Hermione était clair et il disait : Tu vas remercier Molly pour son présent et porter ce pull.

« Elle nous as également rappelée que nous sommes invités pour manger et célébrer noël avec eux. Les autres te souhaitent également un joyeux noël. »

Son époux grimaça de nouveau, il allait devoir manger chez la tribu de belette et en prime Hermione l'obligerait à porter l'immonde pull que la matriarche Weasley venait d'envoyer. Tout compte fait le destin voulait sa mort.

« Je sais que tu n'apprécie pas beaucoup les Weasley mais ils sont important pour moi.

-Bien, de toute façon nous n'avions rien d'autre de prévu alors pourquoi pas. Par contre si Potter ou Weasley se permettent un seul commentaire concernant ce… Pull, je ne réponds plus de moi.

-Ne t'inquiète pas, on a tous le droit a un pull de la part de Molly et ça chaque année dit elle en riant »

Elle rédigea un rapide courrier de remerciement et indiqua à madame Weasley qu'ils seraient tout les deux biens présents pour le repas du midi. Elle était en train d'attacher le courrier à la pate d'Hedwige lorsqu'elle vit Fumseck transpercer le ciel. Le phénix entra dans la salle et elle entendit Severus soupiré. Son époux prit le colis et congédia l'animal.

« Molly nous envoie des pulls et Dumbledore lui nous envoie des chaussettes. Ils pensent que nous ne nous habillons pas en dehors de ça railla le potionniste en posant les deux paires sur la table.

-Oh Severus s'est noël, ne fait pas cette tête d'enterrement. »

Elle vit son époux fermer son visage et devenir plus pale qu'il ne l'était. Elle ne savait pas que c'est propos était plus prés de la vérité qu'il ne pourrait y sembler. Severus parti s'isoler dans la salle de bain sous le regard peinée de son épouse. La vision d'un cercueil descendant sous terre s'imposer dans l'esprit du maitre des potions. Malgré tout, il sorti de la salle d'eau vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche. Il avait enfilé par-dessus le pull fraichement obtenu.

« Ne compte pas sur moi pour enfiler les chaussettes, elles vont rejoindre leur consœur dans la commode.

-Pourtant le professeur Dumbledore a fait un effort, des chaussettes grises avec des serpents ce n'est pas si terrible. Il aurait put t'envoyer des chaussettes rouges et ors avec de jolie petit lionceau pouffa Hermione.

-Attend, tu ne vas pas me dire que toi tu vas porter cette chose. Des chaussettes violettes pétante avec des niffleurs c'est… spécial.

-Eh bien je t'accorde qu'elles sont tout sauf commune mais c'est l'intention qui compte. D'ailleurs, je me demande comment le directeur a-t-il sut que j'adore le violet. Je ne crois pas l'avoir mentionner devant lui. Tiens, je te lance un défi, si je porte mes chaussettes tu porte les tiennes.

-Non

-Aller, ce n'est pas si mal et sa me ferais plaisir. »

Il souffla de résignation et Hermione dut retenir un petit cri de victoire lorsqu'elle le vit du coin de l'œil enfiler les chaussettes « maudite » selon les dires de son époux.

« Je me demande a quoi ressemble celle qu'il ta envoyer l'année dernière pouffa elle devant le regard plissé de l'homme.

-Si tu veux tout savoir, elles étaient rose bonbon avec des chats dessus. Surement une affreuse référence a Ombrage et ses gouts aussi sophistiqué qu'Hagrid en matière de décoration. »

Ils étaient enfin prêts à partir, Severus tendit son bras afin de transplanner vers Loutry Ste Chaspoule. En un instant l'allée des tisseurs se transforma en un tourbillon gris et sombre pour devenir une prairie enneigé avec pour seul bâtiment l'incroyable maison des Weasley : Le terrier.

Hermione entra dans le jardin avec le sourire aux lèvres suivit de prés par Severus qui lui par contre tirait une tête de six pied de long. Elle frappa à la porte de la cuisine qui s'ouvrit rapidement laissant apparaitre Molly.

« Oh Hermione, Severus je suis contente de vous voir tout les deux. Encore félicitation pour le mariage, entrer vite, il fait tellement froid dehors. »

Molly parlait toujours avec une tonalité trop élevé pour les oreilles sensible de la terreur des cachots. Il se contenait de lui dire qu'elle avait gâchée une journée de lecture avec son repas stupide. Il avait promis à Hermione de se faire le plus agréable possible.

Toute la famille était réunie dans le salon qui devenait vraiment trop étroit. Il fallait espérer que les nombreux enfants des deux membres de l'ordre n'auraient pas eux même autant d'héritier que leurs parents. A croire que la célèbre famille de rouquin avait pour mission de repeupler la société sorcière.
Harry, Ginny et Ron étaient tout les trois dans le canapé, le rouquin entre son meilleur ami et sa sœur. Il ne voyait donc pas que les deux gryffondor voulaient se retrouver tout les deux. Même Hermione qui était occupé à rassurer Molly sur le déroulement de sa grossesse, voyait du coin de l'œil la frustration de Ginny et la déception du survivant. Après avoir salués tout le monde et discuter dans les grandes lignes de son mariage et des enfants avec les plus âgés, la matriarche invita Hermione à s'asseoir en précisant que « une femme enceinte doit se reposer surtout quand il s'agit de jumeaux ». Ce qu'elle fit en bougonnant légèrement car même si les sentiments de Molly envers elle était plus que sincère Hermione se sentait un peu a part. Voir ses trois amis installaient dans le canapé sans se soucier de rien lui faisait prendre conscience du fossé qui se creuser entre leur vie d'adolescent « normaux » et sa vie à elle ; Sa vie de femme mariée et de future maman. Elle sortit de ses songes lorsque Severus lui prit la main sous la table pour entrelacer ses doigts avec les siens. Elle ne savait pas s'il sentait ses doutes ou s'il voulait dissiper la sensation de mal aise qu'il ressentait lui-même. La rouge et or était consciente que l'homme sarcastique et solitaire qui faisait partie intégrante de la personnalité de son époux, n'affectionner pas du tout ce type de réunion familial. Il avait accepté de faire l'effort pour elle et cette attention ressemblait bien plus à son cotée protecteur et prévenant qui avais permis a Hermione de véritablement s'attacher a son époux. Et avec le temps, elle commençait à l'aimer véritablement. Pas comme un coup de foudre ou une amourette, non, un véritable amour sincère qui se construit au fil du temps et des actions qu'on fait l'un pour l'autre. Elle ne lui avait pas dit, même si toute la grande salle de Poudlard se souvenait de son éclat contre Ron et de ses aveux. Ils avaient le temps et puis elle n'était pas certaine que ses sentiments soient partagés.

Ginny s'amusait à prendre des photos sorcière, elle avait eut un superbe appareil photo de la part d'Harry qui savait que la rouquine envisager une école de journalisme après ses ASPICS lorsque Molly entra dans la pièce suivis par de nombreux plateau recouvert de toast, cake et autres gourmandise salé. Elle avait certainement passée la journée de la veille en cuisine. Severus picora quelque douceur et il réprima une forte envie de vomir. En effet en bout de table, a sa droite, le dernier fils des Weasley s'empiffrait littéralement de tout ce qui tomber sous ses mains rendu grasse par la non utilisation de ses couverts. Il ressemblait à un porc et encore même un cochon mangeait plus proprement que ça. Severus détourna donc son regard pour se concentrer sur les conversations des autres adultes assis à la table.

« Je pense que Pénéloppe et moi avons le temps de nous mariés maman. Je démarre dans la vie active et mon emploi au ministère ne paie pas encore assez pour que je puisse subvenir à des dépenses autres que le loyer et la nourriture.

-Mais il faut profiter tant que vous êtes jeune pour…

-Justement, profiter est une notion qui nous est propre je pense claqua Percy en regardant sa petite amie qui semblait être du même avis que lui.

-Tu ne vas pas faire ton Charlie tout de même !

-Oh je suis là maman au cas où tu l'aurais oublié grommela le dresseur de dragon.

-Je sais bien mon chéri, ce que je veux dire c'est que le temps passe très vite alors pourquoi attendre. Regarde Hermione, elle est plus jeune que vous trois et pourtant elle a déjà sa vie bien en main.

-La différence entre nous et Hermione maman c'est qu'elle a toujours était raisonnable répliqua Georges qui pourtant n'était pas vraiment concerner par la discussion.

-Et puis elle avait tout intérêt à lui passer rapidement la bague au doigt avant que notre cher professeur de potion ne tombe en poussière ria Fred en regardant la terreur des cachots droit dans les yeux.

-Désoler, mais je ne compte pas passer l'arme à gauche aussi rapidement, j'ai encore plusieurs décennie devant moi claqua Severus piqué par la réplique des jumeaux. »

Les discussions poursuivirent, chacun racontant de petite anecdote sur le passé notamment les frasques des jumeaux lors de leur étude. Fred était en train de raconter une superbe blague qu'il avait inventée pour piéger le professeur Flitwick lorsque des hiboux de la gazette du sorcier arrivèrent par la lucarne de la cuisine.

Le plus petit d'entre eux déposa le journal dans les mains de Severus et le maitre des potions ne put retenir un juron. En première de couverture se trouvait une photo de lui et sa femme avec un article fraichement écrit par Rita Skeeter elle-même.

« Au moins la photo de couverture est superbe rigola Fred en saisissant son propre exemplaire du célèbre journal sorcier.

-Par Merlin, je vais la tuer se crispa Hermione en regardant le journal. Je vais écraser ce sale scarabée de mes propres mains ! »

Severus leva un sourcil, un scarabée ? Sa femme avait elle perdu l'esprit.
Il se concentra sur la revue de presse, il fallait bien qu'il s'informe sur ce que la journaliste a scandale savait ou non. Il lut donc a voix haute.

« Edition Spéciale : Romance interdite a l'école de sorcellerie Poudlard

Mes chers lecteurs, je vous publie un bulletin spécial en ce jour de fête... »

Severus survola l'introduction ennuyeuse de l'article pour lire le vif du sujet. Les vœux de fin d'année qu'exprimait la sorcière dans son papier ne l'intéresser pas plus que la dernière paire de chaussette appartenant a Merlin.

« Non contente d'avoir attirée les faveurs de plusieurs jeunes hommes célèbres durant c'est cinq dernières années d'études. Il semblerait que Hermione Granger, membres du célèbre trio d'or soit une véritable croqueuse d'homme puissant et influant. En effet la jeune femme, a était aperçu a plusieurs reprise au bras du sombre et terrifiant Severus Rogue (plus de photos en page 6), son professeur de potion au collège de sorcellerie Poudlard. »

« Moi une croqueuse d'homme ?! Mais elle est cinglée ! Ils ont prit plusieurs photo de nous en prime !

-Hermione calme toi et laisse le professeur Rogue poursuivre la lecture tempera Ginny. »

« Après une investigation approfondie et quelque témoignage de personne proche de nos deux protagonistes je peux affirmer que nos deux héros de guerre sont en couple. En dépit de leur différence d'âge flagrante, rappelons que Severus Rogue pourrait être le père de la jeune fille, on peut facilement voir que physiquement, ils s'accordent comme un charme. Bien plus que Viktor Krum et la princesse des Gryffondor lors du bal organisés à Poudlard pour le tournois. Vous en conviendrez chers lecteurs. »

Severus sauta les passages récapitulatifs des articles écrit par la chroniqueuse, rappelant au lecteur le peu d'information qu'elle avait sur leur compte, parlant de leurs relation respective avec des sorciers puissant, important, influant, en bref le gratin de leur société (d'après les dires de la journaliste).

« Il semblerait toute fois, qu'il n'est pas souhaité attendre la fin des études de la jeune femme pour mettre un héritier en route. Et oui chers lecteurs vous avez bien lu, Miss Granger, l'ex petit ami du célèbre Harry Potter est enceinte. »

« Je ne savais pas que j'avais un jour était ton petit ami, j'espère que j'embrasse bien au moins se moqua Harry en passant une main dans sa chevelure de jais.

-La ferme Potter claqua Severus qui se sentait envahir par une once de jalousie. »

« Une source fiable a aperçu le couple faisant des achats de naissance, notamment deux jolis petits pyjamas (au couleur de la noble maison Serpentard) achetés par la jeune femme elle-même chez Gaichiffons lors d'une sortie à Pré au Lard au début des vacances d'hiver. Notre informatrice a appris la grossesse de Hermione Granger par Severus Rogue en personne . »

« Hermione tu as acheté des pyjamas au couleur de SA maison hurla Charlie

-Charlie tais toi demanda Arthur qui écoutait attentivement. »

« Severus Rogue était il si d'espérer au point de finir par accepter de concevoir un héritier avec l'une de ses élèves ? Ou cherche t'il la reconnaissance de ses paires au travers des relations influentes de la jeune femme qui a toujours sut s'entourer des « bonnes » personnes ? N'oublions pas, qu'elle reste la meilleure amie d'Harry Potter. La question qui reste en suspend, Albus Dumbledore as donc cautionné une relation entre professeur et élève ? Ou apprend-il en même temps que vous la relation entre nos deux tourtereaux ? Nous vous tenons inform… »

« Mais qu'elle torchon cette gazette soupira Severus en lançant le journal dans la cheminée des Weasley.

-Ils ont au moins le mérite de faire de bonne photographie répondis Molly en sortant une paire de ciseaux. Tout ne sera pas perdu. »

La matriarche tendit à Hermione les photos soigneusement découpé. Sur la première photo, celle qui faisait la une du journal, on pouvait facilement distinguer la boutique des jumeaux. Severus et elle étaient en train de rire doucement dans le rayon des plumes. Sur la seconde, on pouvait facilement identifier le chemin de traverse, le couple dos à l'objectif avançait main dans la main. La suivante par contre fit battre le cœur de la lionne un peu plus rapidement. Severus y tenait les pyjamas vert et argent entre ses doigts et l'expression de leurs visages semblait si rayonnante. Et enfin la dernière on reconnaissait la boutique de parchemin et de plume de pré au lard. Au moment où il lui avait offert le kit de sceaux magique. Hermione fronça ses sourcils, inquiète. Elle ne s'était pas rendu compte de la présence d'un des photographes de la gazette. Elle devrait, à l'avenir, redoubler de prudence les mangemorts courraient encore les rues, si elle n'avait pas remarquée un simple photographe, comment remarquerait-elle un sbire du seigneur des ténèbres ?

« Le problème n'est pas tant la mise en lumière de votre couple ou même de ta grossesse Hermione. Il y a encore beaucoup de mangemort là dehors et Rita Skeeter vient de faire de toi, Severus et vos enfants une proie de choix annonça Arthur prudemment.

-Et elle vient aussi de lâcher une information précieuse pour le ministère. Le professeur Rogue et toi vous pouvez être renvoyé de l'école, Severus irais faire un tour a Azkaban. Quand aux professeur Dumbledore, il risque des ennuies encore plus important clama Percy.

-Mais nous sommes mariés ! Je suis majeur et enfin non pleura Hermione a chaude larme.

- Ne mettait pas de telle idée dans sa tête! Le professeur Dumbledore et moi-même avons fait les démarches nécessaires auprès du ministre lui-même. Je n'aurais pas était si imprudent. Il sait notre situation et les relations entre le collège et le ministère de la magie n'ont jamais était aussi bonne depuis plusieurs génération ! Quand à la menace des mangemorts, je suis le traitre, je suis donc un trophée de choix. Quand a Hermione, elle est la sang de bourbe qui a aidé Potter pour la destruction de leur maitre adoré, on était déjà des cibles privilégier avant ça railla Severus. »

Tout le monde s'étaient calmer et Hermione avait repris contenance. Les hormones de la grossesse ne l'aidaient vraiment pas à garder son calme. Ginny lui tendit un mouchoir afin d'éponger ses larmes

«Le véritable problème réside dans le fait que personne ne sait que nous somme mari et femme. C'est plus une question de réputation et d'avenir qu'une menace de prison ou même de mort. Il faut que nous clarifiions la situation et pour cela nous avons deux options. Une interview auprès de la gazette du sorcier donc avec Skeeter ou un contre article dans un magasine concurrent. Et je précise d'avance que le chicaneur n'est pas une proposition envisageable.

-Et je n'accorderais pas a Ritaa Skeeter un autre scoop, elle déforme tout ce que l'on peut lui dire répliqua Hermione qui se sentait un peu rassurer par les propos de Severus.

-Et pourquoi pas le magasine sorcière hebdo ? Proposa Fleur Delacourt, la compagne de Bill. Je connais l'une des rédactrices, Clarence Buissart, elle a étudié à Beaux-Bâton. Je peux lui envoyer une lettre, elle sera ravie de couper l'herbe sous le pied de cette saleté de Rita Skeeter. »

Hermione ne comprenait pas pourquoi le monde sorcier britannique attaché autant d'importance a des histoires de bonne femme. Et les journalistes comme Skeeter prenaient un malin plaisir à entacher la réputation de certains membres de la communauté magique. Théodore Nott en avait fait les frais l'année passée lors de l'arrestation de son père au département des mystères. La presse à scandale n'avait pas trouvé judicieux de séparer les actes du père et la notoriété naissante du fils. Si bien que les aurors avaient arrêtés le jeune homme pour suspicion d'adhésion a un mouvement radicalisé et complicité de crime d'état. Heureusement, le professeur Dumbledore était intervenu en sa faveur.

Les discussions étaient à présent venimeuses et principalement dirigé vers la chroniqueuse de la gazette du sorcier. Fred proposa aux garçons une partie de Quidditch, ce qui permit de couper court à toute la véhémence que dégager le groupe. Molly Weasley remerciait intérieurement son fils, elle qui avait tout préparé dans les moindres détails pour une fête de noël familial et joyeuse. Elle se retrouvait avec un plan de guérilla a l'encontre du torchon qu'ils avaient reçu plutôt.

Ils avaient donc tous enfilé une tenue bien chaude et se retrouvaient à présent dehors. Hermione en compagnie de Ginny alors que Severus discuter doucement avec Arthur Weasley d'affaire concernant les mangemorts récemment arrête. La guerre directe avait beau être terminer, l'Ordre du phoenix fournissait toujours un effort important lors des combats contre les dernier opposant qui couraient encore en liberté. Son amie la quitta pour rejoindre ses frères laissant la lionne avec ses pensées. Alors qu'elle regardait le patriarche et son époux discutaient, essayant de capter des bribes de leur discutions, elle sursauta vivement lorsqu'une main se posa sur son épaule. Elle se retrouva alors face à deux yeux bleus qu'elle connaissait très bien.

« Je… Je voulais te présenter des excuses Hermione. J'ai encore une fois réagi comme un boulet et je n'aurais jamais dut te forcer à m'embrasser, je… J'ai pensé que enfin… Je pensais t'aimer comme un homme aime une femme et en vérité… Je t'aime mais comme j'aime Ginny. J'espère que tu me pardonneras un jour pria le garçon maladroitement.

-Je sais et je te pardonne. Harry toi et moi on est une équipe, un trio, si il en manque un ça ne fonctionne pas bien. Par contre je ne peux pas pardonner Lavande et les autres, ils m'ont fait vivre un enfer lors de notre première année et maintenant ils recommencent.

-Alors pourquoi moi j'ai le droit a une seconde chance ? Demanda Ronald avec douceur.

- Ce ne sont pas de vrai amis à mes yeux voila tout. Et je sais que malgré toute les choses vraiment horrible que tu as put dire hé bien… hum je sais que tu ne le pensais pas vraiment. Je sais aussi que tu auras du mal à accepter Severus mais j'espère qu'un jour on formera tous une sorte de famille un peu bancale mais heureuse. »

Ron lui décocha un sourire qui aurait même fait chanceler Severus.

« Je t'aurais bien pris dans mes bras mais tu pues la sueur rajouta la lionne taquine.

-Le professeur Rogue déteint beaucoup trop sur toi Hermione ria le rouquin »

Severus avait observé de loin l'échange entre les deux adolescents. Même si le qualificatif « adolescent » ne correspondait pas du tout. Hermione était une jeune femme, et Ron malgré son comportement puéril, devenait un jeune homme plutôt bien bâti. Il n'était pas le seul à avoir prêté attention aux deux Gryffondor, Harry du haut de son balais, avait suivis avec quelque difficulté leur conversation. L'expression tendre sur le visage d'Hermione lui assura que les excuses de Ron étaient acceptées. Il savait que sa meilleure amie pardonnerait rapidement au rouquin ses paroles blessantes. La relation entre ses deux amis semblait fonctionner de cette façon. Ron blessait Hermione avec sa colère légendaire accompagné de propos blessant parfois même acerbe et la jeune femme lui pardonner après des excuses sincères et difficiles pour le dernier fils des Weasley. Une drôle de mécanique relationnel qui pourtant semblait toujours autant efficace aux bout de six ans d'amitiés.

La fin de journée se profilait doucement à l'horizon emportant avec elle les derniers rayons de lumière naturel et l'heure de rentrer sonna. Après un dernier remerciement envers leurs hôtes, le couple quitta le terrier. Severus transplanna dans une ruelle non loin de la maison et Hermione se figea en remarquant le lieu où ils se trouvaient.

« Attend moi ici, je n'en ai pas pour longtemps.

-Non, je ne veux pas te laisser seule. »

Severus entra dans le cimetière, la grille en métal qu'il venait de poussé émit un grincement. Il en avait l'habitude mais le son sinistre émis par le portail arracha un frisson à la gryffondor qui se trouvait a ses cotées. Il sentait la main de sa compagne étreindre un peu plus fort la sienne. Il connaissait le chemin par cœur. Une fois devant la tombe, dans le silence du cimetière, le maitre des potions invoqua sa baguette et il invoqua un bouquet de fleur. Des pensées d'une couleur presque noir, symbolisant le fait qu'il ne l'oubliera jamais, accompagner de chrysanthème blanche, la fleur préférer de la mort elle-même. Et c'est a ce moment la qu'Hermione comprit. Gravée dans le marbre se trouvait la réponse clé a sa question : 25.12.1977. La mère de Severus était décéder le jour de noël.

« J'ai rejoint les mangemorts en 1978. J'étais tellement obnubiler par l'idée de venger sa mort. Je voulais trouver la reconnaissance des autres sorciers et je possédais une haine immense envers les moldus, surtout envers mon géniteur. Tu-sais-qui n'as eut que sa main à tendre pour décrocher le fruit pourris que j'étais. En gage de bonne volonté, il a fait ce que je n'arrivais pas à faire moi-même… »

Hermione serra un peu plus la main de son époux, l'invitant silencieusement à poursuivre son récit.

« Le seigneur des ténèbres à envoyer Avery ainsi que Bellatrix Lestrange chez mon paternelle. Je sais que Bellatrix la torturée jusqu'à ce qu'il lui supplie d'abréger ses souffrances. Et je pense que le karma ma fait payer la mort de mon père avec la mort de Lily. J'ai voulu me débarrasser de la personne que je haïssais le plus alors en échange j'ai perdu la personne qui comptait à l'époque le plus pour moi. »

Hermione resta interdite, après tout ce qu'il avait fait de bien pour le monde magique, Severus continuait sans relâche à culpabiliser.

« Tu sais je pense qu'on fait tous des erreurs, elles sont parfois plus grave que d'autre.»

Après un moment de recueil, Hermione blottit contre son épaule, Severus entraina la jeune femme hors du cimetière. Les rues étaient sombres et une impression de froideur enserrer le cœur de la jeune femme. Un détraqueur se serait senti comme un poisson dans l'eau, il n'y avait pas l'ombre d'une once de bonheur dans ce quartier. Si on tendait l'oreille, on entendait des cris de colère s'échapper de certaine habitation, des pleurs de femme et d'enfant. Un régne de terreur qui accompagnait souvent ce genre de milieux défavorisé. La seule lumière sur la chaussé en dehors des lampadaires émanait d'un bar sinistre qui faisait le coin de la rue. Les hommes a l'intérieur semblait tous rond comme des queues de pelle. Certains commençaient à sortir du pub en titubant, chassés par une vieille dame qui de prime abord devait avoir un sacré caractère. Le groupe de saoulard se dirigeaient droit vers eux et Hermione se cacha dans le dos de Severus qui s'était légèrement tendu.

« Tiens, tiens, un revenant. Mais que fait l'affreux Severus Rogue dans notre quartier siffla méchamment l'homme en s'approchant du couple. Oh mais tu as de la compagnie en plus. Hé les gars Servilus à trouver une petite copine avec qui s'amuser. Ça change de l'autre rouquine dit donc, elle est drôlement jeune celle-ci. »

Le maitre des potions serra les dents, il se mit un peu plus devant Hermione pour faire barrage de son corps. La lionne se tendit également, face à un moldu, son époux ne pouvait même pas utiliser sa baguette.

« Laisse nous partir, Davis, nous ne voulons pas d'ennuie.

-Oh ça va, toute les fois où tu nous as gentiment dit que tu quitterais notre quartier de miséreux et que toi tu ferais de grande chose. Je constate avec plaisir que tu n'as pas réussi à te sortir d'ici. Tu es autant un bon a rien que nous, sauf que tu es en prime orphelin s'exclama l'homme en se rapprochant du visage du professeur. »

Davis, puait l'alcool bon marché et la cigarette, même en se trouvant derrière la cape noire de son conjoint, Hermione pouvait sentir l'immonde odeur qu'il dégageait, ajoutant une aura malsaine au personnage. Elle posa une main sur son ventre comme une ultime protection pour ses enfants à naitre. Le groupe d'homme qui accompagnait celui qui se rapprocher le plus d'un leader étaient à présent prés d'eux et la peur de se faire encercler enserra les tripes de la brune. Severus avait beau être un peu plus épais et muscler que dans sa tendre enfance, il semblait toujours plus chétif que ses tortionnaires.

« En tout cas, je pense que je serais ravi de m'amuser avec le jolie minois qui t'accompagne. Tu l'as paye pour passer sa nuit avec toi ? »

Cette réflexion fut celle de trop pour Hermione et le légendaire courage des Gryffondors avait choisis le pire moment pour intervenir dans un tel conflit.

« Le jolie minois vous demande poliment de vous écartez, elle voudrait pouvoir aller se reposer tranquillement au cotée de son mari ! »

La réflexion de la jeune femme avait complètement perturbé l'homme en face d'eux et il avait amorcé imperceptiblement un mouvement de recul face aux mots tranchant de son adversaire. La tension était palpable et alors qu'il allait revenir à la charge, une voix forte et usée se dégagea de la porte du pub.

« Davis, si tu ne dégage pas tes fesses de mon trottoir j'appelle les flics. Tu vas me faire fuir de potentiels clients avec tes conneries et tu sais que je déteste les mauvaises publicités, c'est mauvais pour mon commerce. Dégage ta gueule puante de là si tu veux ne serais ce qu'espérer boire de nouveau un verre dans mon établissement. La menace est valable pour vous autres aussi ! »

Hermione reconnu la dame de toute a l'heure. La femme qui se trouvait maintenant dans la rue semblait plus vieille que le quartier lui-même et pourtant elle affronter le groupe d'ivrogne avec pour unique arme un vieux balais brosse tout aussi usé qu'elle. La bande de pilier de comptoir quitta à la hâte le trottoir sans demander leur reste et Hermione s'autorisa un bref soupir de soulagement.

« Merci madame pour votre aide. »

La gérante du pub lui adressa un signe de tête avant de poser son regard sur Severus.

« Tu as bien changé mon garçon depuis le temps. Enfin… Déguerpissaient vite tout les deux avants qu'ils n'aient d'autre idée pour vous nuire. Ils sont peux être saoul mais ils n'en restent pas moins dangereux quand ils le veulent.

-Merci Nana et bon courage avec hum…ça répliqua le sombre maitre des cachots en désignant l'établissement. »

La dite Nana hocha la tête et balaya le couple d'un revers de la main leur intiment de filer. Cinq petites minutes plus tard, Severus et Hermione étaient de retour dans l'obscure maison impasse du tisseur. Allumant le feu, Severus en profita pour se servir un verre de whisky amplement mérité alors qu'Hermione s'installait avec dégout dans l'un des fauteuils qui semblaient prêt à se désintégrer.

« Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait claqua Rogue en la fixant les yeux plisser, noir de colère. Qu'elle idée stupide tes passés par la tête bon sang !

-Je n'ai pas besoin de ta morale Severus ! Je n'ai pas vraiment réfléchis sur le moment, j'ai fait ce que mon instinct me dictait de faire répliqua la jeune femme d'une voix tremblante, tremblement provoquer par une colère sourde qui s'emparait peu à peu d'elle.

-Ton instinct !? Tu es suicidaire ma parole ! Si tu ne crains rien ni personne grand bien te fasse mais je te rappelle que tu es enceinte. Je ne tolérerais pas que tu mettes mes enfants en dangers !

-TES ENFANTS ? Je suis quoi pour toi Severus ! Une poule pondeuse, un incubateur a bébés ?! Hurla Hermione vexée. Je monte me coucher je ne supporterais pas une seconde de plus ton sale caractère couplé a ton paternalisme suraigu! »

Elle était partie dans un fracas digne de la maison rouge et or. Soufflant de rage, Severus jeta son verre à moitié vide contre le mur en vociférant. Il trouva un certain soulagement dans la destruction massive du peu de mobilier présent dans la demeure. Une fois apaisé, se retrouvant dans un tas de débris de bois, de verre et des restants des meubles qu'il venait d'exploser, il glissa doucement contre le sol. Des larmes rageuses s'échappaient de ses yeux clos. Frottant avec irritation les larmes qui se trouvaient hors de son contrôle. Il s'était comporté comme le dernier des enfoirés et il regrettait déjà amèrement les paroles qu'il lui avait envoyées sous le coup de la colère et de la peur.

En un tour de baguette la pièce retrouva son aspect d'origine. Comme si son excès de rage n'avait jamais existé. Il monta doucement les escaliers, l'étage semblait baigner dans le calme, Severus pouvait sentir qu'un sort de silence était appliquer a la chambre parentale. En entrouvrant la porte, la vision qui s'imposa à lui étriqua son cœur. Sa femme était allonger dos a la porte, elle sanglotait et son corps, secoué par des soubresauts, trahissait son état de détresse. La vision de sa mère bien des années auparavant dans le même état émotionnel que sa femme se transposa face à lui. Il secoua la tête pour chasser le fantôme d'Eileen de son esprit. Il s'approcha doucement, la crainte de raviver la colère de la lionne ou pire de la blesser un peu plus lui traversa l'esprit.

« Vas t-en siffla elle sans même se retourner. »

Bravant le sentiment de rejet qui lui poignarder l'âme, il s'approcha un peu plus, s'asseyant au cotée de la lionne qui bouillonnait de rage et de tristesse.

« Je suis désolé »

Trois mots, simple mais qui apaisa un peu le cœur meurtri de la brune. Elle se tourna doucement vers son époux, ses yeux rougis par les larmes.

« Je t'ai fait la promesse de toujours prendre soin de toi, de te respecter de te rendre heureuse et surtout de te protéger. Quand j'ai vue ses… raclures s'en prendre a moi, je n'avais pas peur. Enfin je veux dire que je n'avais pas peur pour moi, je… j'avais peur pour toi. Et pas uniquement parce que tu es enceinte Hermione. J'ai eu peur pour toi car je… je tiens à toi. »

Touchée par ses mots, Hermione s'était blottit contre lui pleurant un peu plus. La main de Severus dans son dos lui apporta une forme de réconfort. En temps normal, elle n'aurait peux être pas pleurée aussi facilement et surtout pour si peu. Les disputes étaient quelque chose de tout à fait logique dans un couple. Elle avait l'habitude des altercations et discussions houleuse. Entre Ron et Malefoy, ses cinq années a Poudlard lui avait forger un sacré caractère ainsi qu'une tolérance a toute épreuve seulement les hormones de la grossesse ne l'aider vraiment pas a garder un semblant de self contrôle. La crise de larmes sembla durée une éternité si bien qu'elle s'était endormi dans les bras de Severus.

Le reste des vacances d'hiver s'était plutôt bien dérouler, Hermione avait littéralement dévoré les livres présents dans la maison et Severus lui s'était souvent absenté sans même lui proposer de venir, elle comprenait son besoin de solitude mais le comportement froid de son époux lui avait quelque peu écorché le cœur.

Le couple avait réinvesti leur appartement et par conséquent le château la veille du trente et un décembre. Les cours reprenaient le deux janvier, Severus n'avait pas vraiment hâte de revoir la cohue d'élèves et la cacophonie qui les accompagnaient. Surtout au retour des vacances de noël, chacun piaillaient et s'extasiais sur les présent reçu pendant les fêtes, les repas somptueux, la magie de noël et en soit tout ce que le professeur pouvait abhorrer.

A l'inverse, Hermione rayonnait de plaisir, le retour au château lui faisait le plus grand bien. Quittait l'impasse du tisseur et son atmosphère lugubre lui permettrait de ressourcer ses batteries. Après un passage éclair chez Hagrid, qui avait pris soin de Pattenrond durant l'absence de la jeune femme, elle s'était autoriser une petite excursion a la bibliothèque. Elle n'avait pas de devoir à terminer, elle souhaitait simplement emprunter de ou trois livres pour son plaisir personnel. Une fois confortablement installée a une table en retrait des quelques élèves présent qui terminait à la hâte leur devoir de vacance. Elle sortie quelque parchemin pour prendre des notes. Après tout, même une lecture de loisir regorgeait d'information sur le monde magique. Plongeait dans un épais grimoire sur le droit des créatures magique au travers des âges, le temps défila rapidement et elle ne s'aperçu pas de suite qu'une personne la regarder. Non loin d'elle, dissimuler dans la pénombre de l'antre de madame Pinces, un garçon aux cheveux brun l'épiais. Se sentant observer Hermione posa le livre sur son bureau, croisant dans le même instant le regard de Théodore Nott. Il semblait ailleurs, pourtant lorsqu'elle capta ses prunelles bleues, il lui offrit un sourire contrit. Elle savait que le garçon possédait un passif difficile et il avait fait amende honorable auprès du directeur afin d'obtenir la protection du vieux fou. Même si Hermione faisait confiance au jugement du professeur Dumbledore, une petite voix dans sa tête n'arrêter par de lui dire qu'il semblait suspect et que le professeur Dumbledore n'étais pas infaillible et que ses erreurs de jugement avait par le passé, provoquer la perte de James et Lily Potter.

Secouant la tête, elle se fustigea. Je ressemble à Harry lorsqu'il soupçonnait Malefoy de préparer un mauvais coup pensa elle en rangeant les livres dans sa besace. Il ne lui avait jamais rien fait et il ne semblait pas proche de qui que ce soit. A dire vrai, l'héritier de la noble famille Nott passait le plus clair de son temps enfermé dans la bibliothèque, accompagner de sa solitude. Elle ne l'avait jamais vue en compagnie de qui que ce soit et cette penser lui serra un peu le cœur. Elle-même serait peux être aussi seule, si Harry ne l'avait pas secouru lors de leur première année. Elle quitta la bibliothèque, elle devait déposer ses livres dans ses quartiers avant de prendre son repas. Elle se demandait si Severus serait là, elle restait souvent seule depuis leur dispute et en dépit du fait qu'ils s'étaient réconcilier, leur séjour impasse des tisseurs avait ravivé quelque chose de sombre chez son époux. La lionne espérait de tout cœur, que l'homme qu'elle avait eu le loisir de côtoyer avant leur mariage réapparaitrait rapidement.

L'appartement plongeait dans l'obscurité des cachots, se trouvait aussi vide qu'un chaudron neuf. La seule source de lumière provenait de la cheminé qui ronflait, dégageant une douce chaleur. Soupirant, elle déposa ses livres fraichement empruntés sur sa table de nuit. Même si il ne restait qu'une journée à patienter avant le retour de ses amis, la jeune femme avait l'affreuse impression que le temps couler au ralenti. Elle enfila une cape noir où l'odeur de Severus était imprégné et pris la direction de la grande salle. Cette dernière se trouvait bien vide, dépourvu des trois quart des habitants du château. La quinzaine d'élèves qui restaient, s'étaient attabler ensemble sous la bannière jaune et noir de la maison Pouffsoufle. Hermione remarqua donc avec aisance Théodore Nott, il restait fidèle a ses habitudes, installer seule a la table de sa maison. Il lisait un épais manuel, certainement emprunté un peu plutôt à la bibliothèque. Prenant son courage a deux mains, elle s'approcha du garçon et se mit face à lui.

« Je peux manger avec toi ? »

Il acquiesça d'un bref signe de tête sans même lever les yeux des lignes noirs qu'il lisait avec avidité. Ils mangeaient dans le silence, Hermione jetais parfois des coups d'œil en direction de la table professoral. Certaines chaises restaient disponible, Remus Lupin était absent, il devait certainement être auprès de sa femme. Quand a Severus, il brillait par son absence et cette constatation noirci un peu plus l'humeur de la lionne.

Théodore leva les yeux de son livre de rune en entendant la jeune femme en face de lui soupirer. Etant un jeune homme doté d'une logique supérieur a la moyenne, il avait rapidement fait le rapprochement entre le soupire de sa camarade et la chaise vide de son directeur de maison. Il savait que la convenance sociale exigeait de lui qu'il engage une discutions polie avec la lionne. Mais le caractère introverti du serpentard surpassait les injonctions sociétales. Alors il fit ce qu'il savait faire de mieux dans ce genre de situation ; lire pour s'évader.

« Qu'est ce que tu lis ? »

Relevant à nouveau ses yeux du grimoire, il tourna le manuel vers son interlocutrice.

« Oh des runes, c'est vrai que maintenant que j'y pense tu es le seul serpentard à avoir choisis cette option. Enfin, en même temps, très peu d'élèves prennent l'étude des runes, ils sembleraient que la facilité de la classe de divination soit plus attrayante. »

Hermione se sermonna intérieurement, elle devait ressembler à une idiote. Elle n'aimait pas meubler les conversations et elle n'était clairement pas douer pour ça. Surtout face à un interlocuteur aussi fermer que l'héritier Nott. Elle ne décocha plus un mot de tout le repas et son condisciple en fit de même. La jeune femme s'était donc empresser de quittait la table, une fois son repas terminer laissant le serpent de nouveau seul. Elle comprenait que personne ne lui adresse la parole, s'il restait ainsi prostré sur lui-même à chaque tentative d'approche.

Une fois de retour dans son logement, Hermione ne put que constater de nouveau l'absence de son époux. L'envie de prendre la carte des maraudeurs dans le chevet d'Harry lui traversa l'esprit. Puis finalement, elle se ravisa, même si elle le trouvait quelque part dans le château, Severus la fuirait. Ou pire, il se montrerait froid, désagréable et peux être même agressif. Le sentiment d'impuissance qui s'emparait d'elle ne lui plaisait vraiment pas. La nostalgie de leur moment passé dans le chalet refit surface, lui comprimant la poitrine. La force et le courage qui habitait la Gryffondor se fissura, elle trouva refuge dans leur lit, serrant contre elle l'oreiller de son époux. La tristesse qui s'insinuait en elle provoquait une monter de larmes qu'elle souhaitait a tout prix contenir. Se concentrant sur son ventre légèrement rebondis elle ferma les yeux, s'imaginant mentalement ceux a quoi ressembleraient les deux merveilles qui s'y trouvaient cachée. Elle avait parfois la sensation de les sentir grandir en elle et malgré la crainte, elle se sentait heureuse. Un ronronnement régulier atteignit ses oreilles. La boule de poil orange qu'elle affectionnait tant, avait prit place contre son flan. La tête posait sur le ventre de sa maitresse, le demi-fléreur semblait sentir la vie prendre forme. Caressant d'une main distraite le pelage couleur feu de son compagnon, la future mère s'endormi rapidement.

En retrouvant ses appartements, le maitre des lieux s'approcha de la chambre d'une démarche rendu gauche par l'alcool. La porte qui se trouvait à demi ouverte lui offrit une vue clair sur son épouse. Elle semblait si paisible, plonger dans un sommeil profond qui se traduisait par une respiration lente presque imperceptible. Severus soupira, il rebroussa chemin et s'installa dans le fauteuil, il ne souhaitait pas troubler le repos de la lionne. Enfin si il devait être honnête, il ne voulait pas qu'elle s'éveil. Il savait qu'elle lui poserait des questions sur son absence et le taux d'alcool qui circuler dans son sang ne lui permettrait aucune supercherie. Réfugiais dans un pub peu fréquentable de pré au lard, il avait passé la journée à descendre des verres de Whyski, accouder au bar. Abelforth Dumbledore avait finis pas le mettre a la porte de son établissement. Il voulait fuir l'oppression du château mais aussi et surtout la discutions, qu'il repoussait depuis presque une semaine. Un éclair orange lui sauta sur les genoux, Pattenrond ronronnait à présent contre son maitre de substitution réclamant des caresses. Le maitre des potions portait une grande estime aux animaux et malgré le regard inquisiteur du chat de sa compagne il prodigua quelque câlinerie au félin. Il se souvenait bien de son propre chat, il l'avait adopté juste avant son arrivé au château. Il l'avait trouvé, abandonner a son sort, dans le terrain vague attenant à l'impasse du tisseur. Un chaton aux yeux vert d'eau et au pelage aussi noir que la nuit. Il s'était fait percuter par une voiture quelque année après son adoption. Severus soupira de nouveau, les mauvais souvenirs refaisait trop souvent surface a son gout. Ou peux être n'avait il que cela, un océan de désespoir en guise de mémoire. Attirant a l'aide d'un accio, la bouteille de Whisky Pur feu, il en descendit une gorgé brulante afin de repoussait ses démons. L'homme avait cette sensation d'attirer la mort autours de lui. Lorsque le seigneur des ténèbres respirait encore le même air, il se pensait plus proche de sa propre mort plutôt que de sa vie. L'avenir n'était pas une option envisageable. Sa quête de la mort honorable, qui expirait ses péchée d'antan ayant été avorté il avait reconsidérer son fardeaux. Oh oui le destin se jouait de lui, il voulait le faire vivre jusque à la dernière seconde, pour le voir souffrir et faire souffrir. Il se releva vivement, l'esprit embrumer par sa consommation d'alcool. Il se traina tant bien que mal jusque la porte de chambre, faisant tomber un petit guéridon au sol. Il se prit les pieds dans un tapis et chuta perdant en même temps connaissance.

Le bruit réveilla Hermione dans un sursaut digne d'un vampire sortant de son cercueil. La main sur la poitrine, elle attrapa sa baguette, la lumière de la pièce à vivre filtrait par l'entrebâillement de la porte.

« Severus ? »

Hermione le détailla, il était affaler au sol, le crane en sang. Il avait certainement chutait et il semblait avoir percuté le petit meuble qui se trouvait non loin de la porte. S'approchant doucement, elle constata avec effroi qu'il n'était pas conscient.

« Enervatum prononça elle la voix tremblante. »

Aucune réaction ne se fit sentir et la panique enserra la gorge de la lionne. Dans un éclair de lucidité, elle invoqua son patronus et la belle loutre argentée fila rapidement en direction de l'infirmerie. Quelque seconde plus tard, à peine une minute à dire vrai, Poppy Pomfresh faisait son apparition dans les appartements du couple Rogue.

« Bon Hermione pas de panique il est simplement sonné. Je n'ai pas le nécessaire de soin sur moi, mais je pense que le professeur Rogue doit avoir en stock les potions dont nous aurons besoin. Levicorpus.»

Le corps inerte de Severus vola jusque leur lit, Poppy prit également le soin de faire disparaitre le sang du plancher a l'aide d'un « Récurvite ». Elle prit ce dont elle avait besoin dans l'armoire à pharmacie de son collègue et prodigua les soins nécessaires.

« Il a bu plus que de raison annonça l'infirmière qui sentait l'odeur d'alcool fort imprégner sur les vêtements de son patient. »

Hermione se mura dans le silence, repensant à tout ce qu'il s'était passé ses derniers temps.

« Je ne vais pas pouvoir utiliser de l'essence de dictame dans ses conditions, je vais suturer à la manière moldu. »

D'un habile coup de baguette elle attira à elle des aiguilles stériles et du fils. Point par point elle recousus la balafre qui descendait du front jusqu'à l'arcade du maitre des potions. En espérant que ça lui serve de leçon pensa la guérisseuse un peu amère. Elle sentait que quelque chose se tramait entre les deux jeunes mariés et connaissant l'ex mangemort cela ne lui disait rien qui vaille. Hermione remercia sincèrement madame Pomfresh lorsque celle-ci quitta leur appartement.

S'allongeant au cotée de son conjoint encore dans le gaz, elle serra le poing, demain, ils devraient discuter.

J'ai mis un peu plus de temps pour le terminer mais le chapitre est plus long, de plus je ne suis pas encore rétabli pour mon plus grand déplaisir. Je tenais à remercier ceux qui laisse des review cela me permet d'avoir un avis sur les précédents chapitres. Voilà je vous souhaite une bonne lecture et n'hésiter pas à me faire part de votre ressenti, toujours dans la bienveillance cela vas de sois.