Chapitre 7: Théo

Apres cette première journée, je peu dire que Liam est profondément gentil. Pourtant, ses yeux reflètent une férocité, une bestialité qui terrifie tous le monde au lycée. On m'as conseillé plus d'une dizaine de fois aujourd'hui de ne pas rester avec lui. Ça me donne encore plus envie de le connaitre. Il a cette large failure, ce morceau d'âme en moins qui me dit que c'est seulement avec lui que je pourrai m'entendre. C'est trop dur pour moi de supporter les gens qui vont bien. Et puis Liam ne me bombarde pas de questions et puisqu'il est comme radioactif, personne ne viens plus m'en poser et c'est très très agréable. Nous sommes sur le chemin du retour. Je le suis jusqu'à chez lui.

- ha ! On passe devant chez moi.

Liam tourne la tête vers le bâtiment où se trouve mon appartement.

- Tu vis ici ? Je ne savais pas qu'il y avait des famille ici.

- Je vis seul.

- Ha vraiment ? Et ce n'est pas trop dur ?

- Non ! C'est le pied !

Liam rit. Ça me surprend un peu, depuis que l'on c'est éloigné du lycée c'est comme si il était quelqu'un d'autre. Il se tiens plus droit et marche d'un bon pas. Il n'a plus comme ce rocher invisible et titanesque sur les épaules, qui lui briserai l'échine. Est ce ça le poids du regard des autres ?

- on habite pas loin. La banlieue pavillonnaire commence juste après cette rue.

Quand nous entrons dans sa maison elle est vide.

- Tes parents ne sont pas là ?

- Peut etre que mon père rentrera tôt, mais honnêtement j'en doute.

J'ote mes chaussure et il m'entraîne à l'étage, dans sa chambre.

-Et ta mère ?

- Je n'en ai plus. Elle est morte.

Il pénètre dans la pièce mais je reste là. Interdit sur le seuil.

- Pardon... je t'ai mis mal à l'aise ?

Vraiment, il est trop gentil..

- Non.. non c'est pas ta faute c'est juste que.. mes parents sont morts aussi.

Il s'assoit sur le lit et me fais signe de le rejoindre. Ce que je fais. Je fais glisser mon sac hors de mon dos et je m'assoir à côté de lui.

- C'est pour ça que tu vis seul ?

J'hoche la tête.

- Je suis vraiment désolée. Je ne peux pas vraiment savoir ce que tu ressens. Je n'étais pas très proche de ma mère, je ne l'ai pas connu longtemps. Tu étais proche d'eux toi ?

- non. Ils n'étais pas vraiment du genre aimant. Alors j'ai toujours été tout seul au final.

Pourquoi est ce que je lui dis tout ça ...

Tait toi Théo. Tu ne dois pas en parler.

- Merci de me dire ça. J'ai compris que tu n'aimais pas parler de ton passé alors voilà je ne te poserai aucune question. Mais si toi tu veux m'en parler. J'en serai heureux. Mais il y a des choses sur mon passé que tu ne saura pas. Sans doute jamais. Et si ça te fais peur je comprendrai que tu veuille partir.

J'aime bien ce petit gars. Je peux sentir sa curiosité à mon égard de là. Pourtant je suis persuadé qu'il ne ment pas et qu'il ne demandera rien.

- Il y a des chose sur moi que je ne pourrai jamais te dire.

On se regarde dans les yeux, intensément. Nous sommes proche.

- Ça me va. Silence. Et maintenant si on commençait à photocopier les cours ... on commence par quoi ? Maths ? Français ?Chimie ? Si on avance bien pendant l'impression on jouera à la play qu'est ce que t'en dit ?

Je sourie.

- Ça me va !