Le lendemain, Levy fut la première à se réveiller et sortit de la chambre pour aller se préparer un bain.

Elle plongea dans la baignoire et la chaleur qui s'y dégagea apaisa sa douleur. Elle n'aurait jamais cru qu'en recevant Jet hier ça lui ferait aussi mal. Elle aurait mieux fait de repousser son frère hier. Tout ça c'était de sa faute, il était si brusque.

— Mais... Ça avait été si bon, soupira t'elle, repoussant sa tête en arrière.

Levy se mouilla les lèvres, pensant à son sexe dans sa bouche. Est-ce qu'il avait apprécié ? Sûrement non, elle n'avait jamais fait une fellation.

La douleur déjà atténuée, elle vida la baignoire et sortit pour aller en cuisine serviette autour de son corps.

Elle ouvrit les armoires qui était déjà presque vide. Il devait penser à remplir la maison, ça remontait à loin la dernière fois.

Levy se fit un chocolat chaud et se mit à le boire quand son frère se réveilla et qu'il vint la trouver à la cuisine.

Il s'approcha d'elle et la prit par la taille et ils se mirent à s'embrasser comme chaque matin.

— T'as bien dormi ? demanda t'il.

— Oui.

— Et t'as toujours mal ?

— Non ça va.

Il sourit puis remonta sa main dans sa serviette.

— Alors je peux ?

— Non.

— Pourquoi ?

— Tu vas trop fort.

Il fit glisser sa serviette et elle se retrouva toute nu devant lui.

— Mais tu aimes ça n'est-ce pas ? dit-il, glissant ses mains pour agripper ses fesses.

— Gajeel...

— Tu adores ça je le sais... Tu aimes quand je vais aussi fort, tu m'encourages, tu gémis mon nom. Dit le.

— Oui c'est vrai j'aime quand tu vas aussi fort...

— Retourne toi et écarte tes jambes.

Elle obéit et pointa ses fesses devant lui en écartant ses jambes, posant ses deux mains sur la table de la cuisine. Son liquide coula le long de sa cuisse lui montrant son impatiente.

— Gajeel...

Il se colla à elle et glissa son sexe dans son vagin et Levy gémit.

— Tu aimes ça, n'est-ce pas ? Tu aimes ça, dit-il, commençant à effectuer ses va et vient.

— O-oui... J'aime, ne t'arrête pas, demande t'elle, les jambes tremblantes.

Gajeel baisa sa sœur avec force, collé derrière elle admirant avec désir ses belles fesses.

Levy poussa des gémissements profond, les yeux à moitié fermés faisant bouger la table sous les coups puissant de son frère.

— Mon dieu...

— Tu aimes n'est-ce pas ? Dit moi que tu aimes.

— J'adore... Grand frère, gémit-elle.

Il poussa plus fort en elle excité par la façon qu'elle l'avait appelé.

— Encore, dit encore.

— Grand frère, oh oui... va plus vite... C'est bon... Si bon...

Il repoussa la tête en arrière en continuant ses coups, son sexe serré parfaitement dans le vagin de sa sœur.

— Putain Lev... Je vais...

Il se vida en elle et elle sourit puis gémit quand son sperme coula le long de sa cuisse.

Gajeel se retira en elle et retourna sa sœur pour l'embrasser.

Il la fit assoir sur la table et elle écarta les jambes. Il avança et elle serra les jambes contre lui mais sans la pénétrer.

Gajeel se mit à l'embrasser et elle répondit à son baiser le laissant accès à sa bouche.

Ils s'éloignèrent enfin tout les deux et Levy prit sa serviette pour essuyer le sperme de son frère sur sa cuisse.

— Gajeel, on devrait faire les courses. Tout est déjà vide.

— D'accord habille toi on y vas.

Après avoir enfilé une jupe et un léger pull, ils sortirent tout les deux de la maison.

— Joli derrière, siffla son frère.

— Arrête Gajeel, ici dehors on est censé être frère et soeur.

— Tu crois ça ? dit-il, posant sa main sur ses fesses.

— Arrête, dit-elle, regardant à gauche et à droite. On peut nous surprendre, je connais des gens dans ce quartier. Restons distant.

— Pff...

Gajeel se mit à avancer plus vite, laissant sa sœur derrière lui. Les mains dans les poches, il avança tête baissée le coeur étrangement lourd.

Il n'était rien pour elle, juste son amant comme lui même avait dit et un amant était censé rester caché de plus il était son frère.

Mais pas Jet, non avec Jet elle était libre et pouvait s'afficher avec lui sans crainte des regards des autres.

Il commençait tout doucement à le détester, jaloux de la relation qu'il entretenait avec sa sœur.

Gajeel arriva au supermarché bien avant Levy et elle le rejoint.

— Tu vas vite Gajeel, dit-elle.

— Quoi ? T'as pas demandé à ce que je m'éloigne de toi ?

— Hein ? J'ai pas dis ça j'ai juste dit que...

— J'ai pas toute ma journée, coupa t'il.

Il planta Levy là, et se mit à traverser les rayons.

Elle soupira et rejoint son frère tout en prenant les produits dont ils auront besoin le mettant dans le chariot qu'il tenait.

Gajeel jeta un regard vers elle, et un sourire se dessina sous ses lèvres. Le regard serieux qu'elle affichait tout en détaillant les produits, ses jolis traits, ses beaux yeux, sa voix, sa douceur, son innocence mais quand il était au lit avec elle, il voyait une tout autre face d'elle.

— Gajeel ça va ? demanda t'elle, voyant le regard insistant qu'il avait sur elle.

— Oui, ça va.

Elle lui sourit et son cœur se mit à battre fort. Qu'est-ce qui l'arrivait ?

Et dans un geste incompris, il tira sa sœur par sa taille.

— Non Gajeel on ne...

— Personne ne nous connait ici et j'ai envie de t'embrasser.

Levy entoura ses bras autour de lui, puis posa ses lèvres sur les siens.

Il remonta doucement sa main dans son dos tout en l'embrassant et quand elle mit fin au baiser, ils restèrent ainsi face l'un contre l'autre.

Gajeel soupira et reprit les lèvres de sa sœur le coeur battant si fort.

Satisfait, il la relâcha et ils terminèrent leur course.

Alors qu'il était en train de rentrer, Gajeel ne résista pas à l'envie de lui prendre la main.

— Gajeel non...

— S'il te plaît.

Ça ne lui arrivait jamais de supplier. Levy céda et se rapprocha de son frère alors qu'il lui tenait la main.

Tout le long du chemin, Levy avait peur de rencontrer des gens qu'elle connaissait et déjà tout près de leur immeuble, elle lui demanda de lâcher sa main mais il ne voulait pas le faire.

Voyant qu'il résistait, elle retira sa main et partit en courant les courses en main et rentra dans leur appartement.

Gajeel arriva quelques instants après et il déposa le reste des cours dans la cuisine.

— Qu'est-ce qui t'arrive ? demanda immédiatement Levy.

— Hmm...

— Gajeel, ce qu'on fait doit rester ici. Ne m'embrasse plus hors de cette maison ni plus rien.

— Pourquoi ?

— Comment ça pourquoi ? Tu sais bien.

— Quoi ? Parce que t'es avec quelqu'un ?

— Et aussi parce que nous sommes frère. C'est mal.

Gajeel avança faisant reculer Levy.

— C'est mal tu dis ? Mais pourtant tu t'es bien laissé embrassé. Tu dis que c'est mal, mais ça ne l'ai plus quand tu gémis mon nom, quand je jouis en toi, quand on couche ensemble et que tu m'encourages.

Levy rougit honteuse.

— Je...

— Laissons cours à nos envies, ne les reprimons pas.

Elle hocha la tête et prit son frère dans ses bras.

— Mais s'il te plaît faisons tout ici. On n'a pas le droit de se montrer.

— Je sais, dit-il le cœur serré.

Les jours continuaient ainsi, Gajeel ne laissant pas échappé un seul moment pour avoir sa sœur contre lui et quand samedi arriva, il avait voulu coucher avec elle mais elle avait catégoriquement refusé, que ce jour était pour Jet.

— Qu'est-ce qui t'empêche de coucher avec moi ensuite avec lui ? s'énerva t'il.

— C'est toi qui me dis ça ? Tu te sentirais fière de savoir que je couche avec lui avant de le faire avec toi. Bien sûr que non, tu ne passes pas deuxième. Toute la semaine je le fais avec toi au point qu'il passe en second plan et tu veux encore prendre le seul jour qui lui ai totalement réservé ?

— Il t'a toi, il a ton cœur, tu passes des moments avec lui, vous sortez ensemble et tout ce que moi j'ai c'est couché avec toi. Comment tu veux que je me sentes quand tu me prives ne serait-ce qu'un seul jour ?

— Mais c'est mon copain, c'est tout à fait normal que je passe des moments avec lui alors que toi...

— Je suis seulement ton frère, continua t'il amer.

La sonnerie se fit entendre et ils savaient tout deux que c'était Jet.

— C'est bon, va avec lui, T'as qu'à couché avec si tu veux.

Levy alla ouvrir, troublé par le comportement de son frère ses derniers temps.

— Tu es déjà prête ?

— Oui depuis un temps. On y va.

Ce dernier acquieça et lança un bonjour au frère de sa petite amie et eut comme seule réponse un regard noir de sa part.

Ok, son frère ne l'aimait pas vraiment mais il n'avait jamais eu un tel regard venant de lui.

Levy sortit avec Jet et Gajeel jura.

— Fais chier !

Se dirigeant vers la fenêtre, il les vit enfin sortir de l'immeuble main dans la main.

Sa gorge se serra et les poings serrés, il avait une grosse envie d'aller récupérer Levy.

Son cœur brûlait de jalousie, elle était avec lui tout les jours. Ce n'était plus le fait qu'elle couche avec lui mais qu'ils étaient ensemble qu'il ne supportait plus tout court.

Pour soulager ce tumulte, il couchait avec elle chaque matin et chaque soir comme ça à chaque fois qu'elle sera avec lui tout le long de sa journée de cours, elle pensera au plaisir qu'il lui donnait le matin et qu'il lui donnera le soir.

Mais c'était insuffisant, bien sûr que c'était insuffisant, il la voulait pour lui seul parce qu'il savait bien ce qui le pertubait.

Il avait des sentiments naissant pour sa sœur mais bon sang elle aimait Jet, cet incapable.

Gajeel brisa un vase qui trainait par là. Coucher avec d'autres filles ne résolvait pas son problème.

Dans quoi est-ce qu'il s'était embarqué ? Cette histoire ne risquait pas de bien se terminer s'il tombait amoureux de sa sœur car il ne supportera pas d'être loin d'elle.

Gajeel resta là aujourd'hui à attendre qu'elle rentre, téléphone en main résistant à l'envie de l'appeler pour lui obliger de rentrer. Il avait ce droit, vivant sous son toit elle était sous sa responsabilité.

Au environ de dix-huit heures, Gajeel ne teint plus mais décida tout d'abord de lui envoyer un message.

De Gajeel à Levy.

Il faut que tu rentres.

Il attendit qu'elle réponde mais rien, le temps qui s'écoula lui était insupportable et après une heure d'attente des plus torturant, il décida de l'appeler mais il reçut enfin sa réponse.

De Levy à Gajeel.

Je suis encore chez Jet.

Une colère sourde monta à lui.

De Gajeel à Levy.

Rentre tout de suite.

De Levy à Gajeel.

Est-ce qu'il y'a un problème ?

Gajeel regarda longuement le message sans savoir quoi répondre et il décida de ne pas le faire.

Une demie-heure plus tard, sa sœur rentra et il en fut satisfait.

Il se leva et alla à sa rencontre alors qu'elle se dirigeait tout aussi vers lui.

— Pourquoi tu m'as demandé de rentrer ? Il y'a un problème ? Tu ne m'as pas répondu.

Il plaqua ses lèvres sur celle de sa sœur mais elle le repoussa.

— Gajeel pourquoi tu m'as fais rentrer ?

— J'ai envie de toi.

Elle fronça les sourcils.

— Tu m'as fais venir pour ça ? Pourquoi tu fais ça ? J'étais avec Jet, j'ai cru que tu avais un problème.

— S'en est un. J'ai envie de toi et tu n'es pas là c'est un problème.

— Tu ne passes pas deuxième, dit-elle, prenant la route vers sa chambre.

Gajeel lui arrêta le bras le cœur en arrêt.

— Comment ça ? T'as couché avec lui ?

— Mais quelle question, bien sûr que oui.

Pas ça, il aurait dû lui demander de rentrer plus tôt.

Gajeel poussa sa sœur et se mit à la déshabiller presque en déchirant ses vêtements.

— Qu'est-ce que tu fais ?

Il étouffa ses protestations de ses lèvres et agrippa ses fesses pour la soulever.

— J'embrasse mieux que lui n'est-ce pas ?

— Je... Je...

— Dit moi.

— Je sais pas. J'aime Jet, j'aime quand il m'embrasse, avec toi c'est différent.

Il avança avec sa sœur pour la déposer sur la table et écarta ses jambes.

— Tu... Tu veux coucher avec moi ? demanda t'elle surprise.

— Ça dérange ?

— Mais tu...

Oui il détestait passé en second mais il était tellement jaloux qu'il voulait montrer à quel point il était meilleur, effacer toute trace de lui sur son corps et il voulait posséder sa sœur parce ses sentiments devenaient de plus en plus fort, il voulait l'entendre gémir son nom, lire le plaisir dans ses yeux.

— J'ai envie de toi Lev...

Il retira ses vêtements à son tour et glissa son sexe dans le vagin de sa sœur.

— Qu'est-ce que tu ressens ? Dit moi.

— J'ai envie que tu bouges.

— Comme ça ? demanda t'il, commençant à effectuer des mouvements de va et vient.

— Oui oui... oh oui... Un peu plus vite...

— De quel façon ? dit moi tout Lev.

— Très fort comme tu sais le faire.

Il s'enfonça d'un coup profond en elle et d'avant en arrière, il sortit son gros sexe avant de l'introduire avec plus de force.

— Oh mon dieu...

— De cette façon ? grogna t'il s'enfonçant plus rapidement.

— Oui... Ahhh... continu je t'en prie...

— C'est comment ?

— C'est bon Gajeel, c'est très bon...

— Et avec l'autre ?

— Je ressens pas ça...

— Alors dit le fort..

— Tu es le meilleur... Le meilleur...

— Tu aimes mon sexe ?

— Oui... c'est si bon...

— Qui te fais le plus plaisir ?

— C'est toi Gajeel... Rien que toi...

Levy gémissa sous ses coups puissant et son sexe qui grossissait subitement en elle lorsqu'elle gémit son nom.

Gajeel se libéra en elle et elle soupira sous sa chaude semence.

Levy reprit sa respiration et Gajeel la conduisit dans sa chambre pour l'allonger dans le lit.

— Je suis de mauvaise humeur, je veux beaucoup plus que ça.

Elle écarta alors ses jambes pour le recevoir une nouvelle fois.

— Je vais être long, très long. Tu étais avec lui, je supporte pas ça.

— Gajeel...

— Chuuut...

Il s'introduit et commença directement ses mouvements.

— Le samedi Levy, je veux aussi le samedi. Je passe premier cette fois.

— Mais Gajeel...

Il s'introduit très profondément au point qu'elle en cria.

— Le samedi ou je ne te fais pas dormir cette nuit et tu risques d'avoir très mal.

Les jours en feu, elle hocha la tête.

— Je veux l'entendre.

— Oui Gajeel le samedi, chaque samedi matin je me donne à toi.

Il continua ses mouvements satisfait, bientôt, bientôt elle sera totalement à lui, ce n'était qu'une question de temps.