Lundi 10 Janvier 2011 :
Mon premier jour d'école, je suis en CP.
Cours de la journée : Français : Grammaire, Lecture, Mathématiques : calculs.
Je suis différente de mes congénères, de mon groupe de pair, ceux-ci ne m'acceptent pas, déjà parce que je suis arrivée en milieu d'année, ce qui est pour les moins frustrant et parfois on éprouve de la honte. De plus, ils disent que je suis débile et que la maîtresse est surprise par tant de stupidité, pourtant et réellement, c'est un tout autre discours que ma maîtresse me tient, celle-ci me dit que je suis douée et avancée dans le programme, même un peu trop par rapport à mes camarades, que ce soit en Langues, en Mathématiques, en Orthographe et Grammaire, ou même autres comme l'Histoire Géographie et la Science.
Mes camarades disent aussi que je suis trop petite, ce qui n'est pas ma faute, mais qu'aussi je suis rêveuse et moche, je crois surtout qu'ils sont jaloux car je suis, sans me vanter, bien plus mignonne et puis s'ils ne savent pas voir la beauté du cœur mais bel et bien la beauté physique, c'est qu'ils sont idiots et très peu ouverts d'esprit, des coincés en fait.
Oui je suis différente, ET ALORS ? Cela ne change rien, ils éprouvent en fait une peur de la différence, de plus les gens, presque plus généralement ont naturellement peur de la différence de certaines personnes ce qui a pour conséquence une exclusion sociale ou parfois pire suivant les exemples. De plus ils ont peur de moi car ils ne savent pas d'où je viens, ni même ce que je sais ou ce que je peux faire, ils ne peuvent pas me contrôler ni même me prévoir (ou prévoir mes réactions, mes faits et gestes, plutôt, c'est selon) ce qui, littéralement, leur fait peur.
Dans tous les cas, je ne fais confiance à personne sauf, bien entendu, à ma petite sœur Érèna. Et ensuite, cela m'arrange de ne pas avoir d'amis, je suis quitte de me faire avoir ou de souffrir d'une séparation, ou quand bien même de les avoir dans les pattes, c'est vrai quoi, la liberté sauvage et la liberté de pensé…
C'est triste comme raisonnement diront certains sauf qu'après s'être fait avoir plusieurs fois forme le caractère et la personne, et malheureusement, il y a des conséquences que peu sont prêts à payer. Tragédie de la vie, seuls ceux qui l'on vécut pourront vous le dire si ils s'en font la réflexion.
J'ai un comportement très félin, une personnalité féline, si j'étais un animal, je serais :
-une chatte, un tigre : pour la liberté, une panthère noire car je ne suis un mouton. Je suis différente, mystérieuse, provoquante, je suis indépendante, j'ose dire la vérité en face même si cela fait mal ou me fait mal, même quand il s'agit d'admettre mes bêtises, j'ai l'art de "toucher" les personnes et souvent là où je veux, là où ou les gens sont à l'aise et là où ça fait mal. Je peux paraître mignonne et tout innocente (je suis loin d'être innocente dans certains sujets) comme un chaton, gentille mais je peux aussi être maligne, intelligente, malicieuse. Je fais ce dont j'ai envie et juste pour moi.
-une louve : je suis peut-être gentille, mais si l'on va trop loin, on me trouve, je peux être féroce, sans pitié et défendre mes ambitions, la justice, mes idées, ma part si j'en juge le besoin ou une quelconque utilité.
-une renarde car je protège coûte que coûte les gens auxquels je suis fidèle, en qui je juge de ma famille, comme ma famille ou mes meilleurs amis.
Ah oui, petites précisions, je suis une chatte, une louve ou une renarde dans l'âme et je suis un garçon manqué et solitaire. Je suis tout le contraire de ma sœur qui est seulement une louve pour la meute d'amis et une renarde pour la famille, elle est très féminine et parfois trop gentille.
P.S : d'ailleurs elle s'est déjà fait avoir une ou deux fois mais bon, je ne vais pas lui dire, au risque qu'elle puisse péter un plomb et que je passe un sal quart d'heure et perso, je préfère de loin et mille fois m'embrouiller avec quiconque, mais surtout pas ma petite sœur. Au fait, vous gardez tout ça pour vous, je n'ai pas envie qu'elle ait le cœur briser, ni qu'elle me houspille, ni fassent des bêtises ensuite parce que c'est moi et moi seule qui a le droit de faire des bêtises, je ne tiens pas à ce qu'elle me pique ma place quoi, ni ma réputation, ni mes affaires, je tiens à elle et à la vie !
Lucia GEORGIA
Vendredi 21 Janvier 2011 :
Ouh, cela fait du bien de se régaler ! Ces dernières semaines, les dimanches, maman Delphine nous prépare les galettes des rois, il y a une bonne dose de frangipane et de la pâte feuilleter. Que c'est bon, le seul bémol est que c'est toujours ma sœur qui arrive à avoir cette fève. Je ne lui en veux pas et me contente de savourer le plus longtemps possible, à chaque fois, je parie que je serais l'avant dernière ou la dernière à avoir terminé ma part, et comme souvent, je suis IN-BA-TABLE à ce jeu. J'ai hâte d'être Dimanche.
Bilan de la semaine : je suis toujours la première de la classe avec 17 sur 20 en moyenne générale, ma sœur qui est en maternel ne peut pour l'instant ne peut pas avoir de notes (il n'y en n'a pas dans la maternel où elle est !). Pas grave, elle pourra en avoir l'année prochaine quand elle sera en CP.
Bilan du trimestre : aucun amis, chouette ; un camarade qui fait pitié ; des garçons stupides et embêtants ; des filles qui se paient ma tête et se moquent bien de moi quand elles arrivent à me faire tourner en bourrique (pour ainsi dire une fois par semaines) mais à la prochaine, je jure de ne pas me faire avoir ! marre de chez marre ! Et en plus, la Alizonna : fille rebelle et flippante par certains côtés mais à force je vais m'y habituer et lui faire payer cet affront quotidien quotidiennement.
Conséquences de ces très chers camarades très idiot et pot de colle :
3 accidents :
-J'ai enflammé un but de foot car on m'a mise dans une colère noire.
-J'ai failli provoquer une explosion dans la salle de classe car on essayait de me prouvait que 1+2= 4 (façon de parler, métaphore), on essayait de me dire que mon calcul était faux alors que c'était eux qui avaient tout faux.
-et un jour d'un beau soleil sans un nuage à l'horizon, j'ai provoqué une pluie générale sur tous mes camarades qui m'embêtaient.
La pluie correspond souvent à la tristesse, le feu à la colère et les explosions à une rage naissante.
J'ai ces derniers temps, toutes les nuits, un mal être insupportable qui me consume à l'intérieur de mes entrailles, qui me ronge mon âme, je ne peux l'empêcher de se propager, pourtant je suis une guerrière, une battante qui ne se laisse pas faire, et pourtant, je ne peux pas, je n'en peux plus. Mes nuits me hantent à cause de cauchemars, la guerre, la rage et la colère, parfois même une souffrance profonde et un sentiment d'impuissance. Pour certains, c'est facile de se dire que ce n'est pas réelle, mais quand cela insinue la survie et nous concerne, ce n'est pas la même chose. Ces cauchemars m'ont rendu ces derniers temp à bout de nerf, il m'était difficile de me contrôler et il y eu beaucoup d'accidents hasardés dans l'école où j'étais. Personne ne bronchait, il y avait bien les policiers et les pompiers qui ne savaient pas où donner de la tête, tellement il y avait d'accidents, parfois même deux en une journée. Certains de mes camarades furent interrogés, personne savait comment cela se produisait, tous, chacun disait à la fin de leur interrogatoire, qu'ils ne savaient pas d'où cela venait mais qu'il y avait une sorte de justice dans ce monde car ces accidents arrivaient à chaque fois qu'ils faisaient du mal à quelqu'un, plus particulièrement à moi. Quand c'était à mon tour d'être interrogée, les policiers eurent beaucoup de mal à me soutirer des informations, les seules choses qu'à chaque fois je leur répondais étaient : je ne sais rien à propos des accidents (ce qui était faux car c'est grâce à mes pouvoirs que je provoquais ces accidents), ce que je sais, c'est qu'à chaque fois que cela arrive, c'est quand je me fait littéralement agressée (oui, j'adore lire et je lis beaucoup, même si je préfère dessiner) par mes camarades et qu'à chaque fois, je souhaite une justice, une vengeance.
À partir de cela, il ne pouvait rien faire, ni engager des procédures de poursuite car ils ne pouvaient rien prouver. J'étais au courant des conséquence, au niveau des poursuites, des condamnations, et s'ils découvraient un jour mes pouvoirs :
-soit ils m'utiliseront militairement.
-soit ils m'utiliseront scientifiquement pour m'étudier.
-soit ils m'enfermeront ou me traqueront comme dans X-men. Bin quoi ? Je n'ai peut-être pas l'âge mais je ne suis pas choquée pour autant, Eh oui, si mes parents apprenaient que je regardais des film sans autorisations en boucle, j'aurais chaud les fesses alors cela reste entre nous. OK ? je vous surveille de toutes façons et puis tout se sait un jour alors faite attention.
P.S : je rigole, je ne peux pas vous surveiller (pour ceux qui y aurais cru bien sûr).
Quant à ma sœur, un seul accident par semaine à son actif, et que trois nuits sur sept, qu'elle dort mal. Elle a un peu plus de chance que moi sur ce coup-là.
Mercredi 26 Javier 2011, 14h 30 :
Rendez-vous chez la psycho parce que les gens de notre entourage cherchent à savoir d'où nous venons, de plus, et personnellement, cela nous fait du bien de parler de la vie de tous les jours même si nous ne leur révélons rien de notre passé avant notre arrivé en 2010.
Lucía Georgia
Lucia GEORGIA
Une nouvelle vie banale mais meilleure que celle en 2050 !
Des pouvoirs apparaissent quand on ne se contrôle pas ou quand on s'entraîne à l'abris des regards, même nos parents adoptifs ignorent cela.
Dans la colère, le Feu, la Terre, le Sable et la Roche se manifestent d'entre nos doigts pour que notre esprit puisse s'exprimer. Parfois, l'élément Obscure me prend, et quand cela arrive, c'est que ceux qui nous ont embêter ont été trop loin, l'élément Obscure n'est pas un élément à prendre à la légère, tout comme l'élément Lumière.
Dans la tristesse, les éléments dominants sont l'Eau (exemple : la pluie) et l'électrique pour les éclairs, mais le Thème dominant est la Glace.
Pour la joie, il y a la Vie, la Lumière, la Nature…
Les jours passent et le temp trépasse, plus on va bien, plus on oublie nos origines, comme si notre mémoire nous supprimait la partie la plus dérangeante qui soit, plus on va bien et plus on se contrôle, plus on s'améliore.
Les fêtes nous rassemblent, on découvre, on apprend, on joue, on s'amuse, on s'ouvre au monde, on tend la main, on fait les folles.
Le bonheur est éphémère, il ne peut être parfait, tout simplement parce que le monde n'est lui-même pas parfait. Il y a des moments de joie, et certains de tristesse, et d'autres agaçants.
Tout peut basculer en seulement quelques secondes, il suffit parfois de cette unique seconde ou de cette dernière minute pour que tout ce que l'on a connu s'écroule sous nos yeux, chaque choses, chaque minutes, chaque enchaînements a son importance que l'on ne doit pas prendre à la légère…
En attendant, on se demandait ce qu'il se passerait, on était là de nos réflexions et questions, dans une ville tranquille. Qu'est-ce qui pouvait bien faire basculer tout ce monde en paix ? et ce petit train-train quotidiens ?
…
…
…
On ne sait pas, on ne peut prévoir, le futur n'est peut-être pas encore entièrement écrit car on est maître de ses actions où l'on doit réfléchir aux conséquences.
Il y a cette ligne, une réalité qui suit son court naturellement comme elle l'a prévu ; mais cette ligne n'est jamais droite car certaines choses changent sa courbe habituelle, des branchements de décisions.
Nous pensions ne jamais pouvoir oublier le passé, jamais d'ailleurs…
Cette pensée était tout simplement une erreur…
