Salut tout le monde !
J'ai pas mal de choses à vous dire, mais avant tout j'espère que vous allez tous et toutes bien — aussi bien que les circonstances le permettent. Si vous avez besoin de parler, de parler de n'importe quoi, mes messages sont ouverts. Si vous avez besoin de conseils, besoin d'être écouté, besoin d'échanger sur un sujet particulier ou non, n'hésitez pas. Je sais que ça commence à vraiment devenir compliqué et que tout peut vite devenir très pesant en ce moment.
Ceci étant dit, je vous laisse avec ce chapitre et vous souhaite une très bonne lecture !
N'oubliez pas de checker la note d'auteur à la fin !
Adrien ne pouvait détourner ses yeux de Marinette. De Ladybug. D'elle.
La tornade d'émotions qu'il ressentait était gouvernée par un sentiment plus fort que tous les autres. Plus fort que la surprise, plus fort que la peur, plus fort que le questionnement.
L'amour.
L'amour qu'il éprouvait en la regardant était d'une puissance terrassante. Les seules pensées cohérentes qui se dessinaient dans son esprit étaient à quel point elle était courageuse, intelligente, téméraire, adorablement têtue.
Magnifique. Elle était tellement magnifique.
Adrien laissa ses yeux scruter son visage endormi, dépourvu de toute inquiétude, de toute peur, de tout doute. Elle semblait si paisible.
Savoir qu'à la seconde où elle allait ouvrir les yeux, cette angoisse allait à nouveau l'engloutir lui brisait le cœur.
— Ça va, Adrien ?
La voix de Plagg était plus douce que d'ordinaire. Adrien lui sourit sans jamais cesser de regarder Marinette.
— Je crois que oui.
Comment ça pourrait ne pas aller ? Il venait juste d'apprendre que les deux personnes qu'il aimait le plus au monde n'en était en réalité qu'une seule. Que les deux filles dont il était complètement fou amoureux n'en étaient qu'une. Qu'il n'était plus obligé de ressentir cette culpabilité à chaque fois qu'il embrassait Marinette, plus obligé de se sentir infidèle à chaque fois qu'il pensait à Ladybug.
Tout pouvait être simple, parfaitement simple, s'ils le souhaitaient.
Mais il savait que Marinette n'allait pas rendre les choses faciles.
— Vous étiez au courant ? demanda-t-il à Plagg et Tikki. Depuis tout ce temps, vous saviez ?
Adrien ne pouvait pas voir l'expression des kwamis mais pouvait deviner l'embarras sur leur visage.
— Oui, répondit finalement Tikki.
— Mais on ne pouvait rien vous dire parce que—
— Je sais, Plagg. Je sais.
Il ne leur en voulait pas. Il savait que les kwamis ne pouvaient pas révéler le nom de leur porteur et que de toute manière, ils n'étaient pas censés savoir leurs identités. Ni il y a trois ans, ni aujourd'hui.
Pourtant, en sachant qui se cachait derrière le masque de Ladybug, Adrien se sentait plus en paix avec lui-même qu'il ne l'avait jamais été. Il se sentait plus puissant, plus sûr de lui et plus sûr de leur duo. Il se sentait invincible avec Ladybug. Avec Marinette.
Adrien laissa sa main courir le long de son front, le débarrassant des quelques mèches noires qui le recouvraient. Sa peau était chaude et douce et oh mon Dieu c'était la première fois qu'il touchait la peau de Ladybug.
Enfin, techniquement, non. Techniquement, il avait touché, embrassé, léché, mordu et fait tout un tas d'autre chose à la peau de Ladybug. Mais il n'avait jamais fait toutes ces choses à la peau de Ladybug en sachant que c'était la peau de Ladybug.
Adrien traça les contours de son masque avec son index, complètement hypnotisé. Soudain, Marinette, la tête posée sur ses cuisses, bougea dans son sommeil.
Elle bougea et se retrouva le visage complètement face à son entrejambe et Adrien dût se rappeler de comment respirer.
Il aurait dû se décaler, remplacer son corps par un oreiller et la laisser dormir. Mais à la seconde où il se déplaça d'un centimètre, Marinette grommela dans son sommeil et renforça la pression de son visage entre ses cuisses. Ensuite, elle passa un bras autour de ses hanches et Adrien ne savait plus s'il devait sourire ou s'inquiéter du sang qu'il sentait affluer entre ses jambes.
Il laissa à nouveau ses doigts courir le long de ses cheveux, se demandant comment Marinette allait réagir à son réveil.
Allait-elle être en colère ? Surprise ? Soulagée ? Ou bien allait-elle être complètement—
Elle ouvrit les yeux.
Durant une seconde, une magnifique seconde, son regard était calme et le bleu de ses iris était aussi tranquille qu'un ciel d'été.
Et puis ils s'écarquillèrent dans une expression de pure stupéfaction.
Complètement paniquée.
— Tout va bien, lui dit-il, sa main figée dans ses cheveux. Tout va—
— Non, non, non, non, non—
— Ma Lady—
— Oh mon Dieu.
Ses yeux horrifiés étaient figés dans les siens, et Adrien savait qu'elle essayait de l'imaginer avec un masque.
— Tout va bien, j'ai envoyé un message à tes parents, j'ai appelé Alya et Nino, j'ai—
— Oh mon Dieu ! s'écria-t-elle.
Et elle enfouit son visage contre son entrejambe pour étouffer un cri de frustration.
— Oh— Euh… Ma Lady ?
Elle n'accentua que davantage la pression entre ses jambes et Adrien pouvait sentir les vibrations de ses grognements contre lui.
« D'accord, pas de surnom. »
— Marinette ? Mari—
Elle leva timidement le visage vers lui et Adrien lui offrit le sourire le plus rassurant qu'il put. Ce qui, en cet instant, ne valait pas grand-chose.
— Tu pourrais— Enfin… tu… Tu rends les choses un peu dures…
Un froncement de sourcil et une grimace d'incompréhension plus tard et Marinette s'éloigna de lui en une fraction de seconde, se retrouvant à l'autre bout du canapé sur lequel ils étaient.
Adrien se sentait soulagé et frustré en même temps.
— Je— Désolée.
— C'est rien, répondit-il en ajustant sa position pour alléger la pression entre ses jambes. C'est pas comme si c'était…
Sa phrase resta en suspend lorsque son regard se posa sur Marinette. Son menton était posé sur ses genoux recroquevillés contre sa poitrine. Elle semblait à deux doigts de la crise de nerfs.
— Mari ? Ça va ?
— Non, souffla-t-elle.
Sa détresse était évidente. Elle savait des choses qu'elle ignorait, il pouvait le lire dans ses yeux.
— Comment— Pourquoi— Qu'est-ce que je fais là ?
Ses yeux faisaient des allers-retours entre lui et le reste de sa chambre, comme incapable de se focaliser sur un point précis.
— Tu— Tu t'es évanouie... alors je t'ai amené ici...
— Évanouie ?
— Oui, t'avais l'air un peu... dépassée ?
Il se souvenait de l'horreur qu'il avait vu dans son regard, de la peur qui avait pris possession de son visage et de son corps qui avait tout simplement arrêté de fonctionner.
Elle s'était échouée entre ses bras, complètement inanimée, comme si le choc était trop grand pour son cerveau.
Chez lui étant bien plus près de là où ils étaient à ce moment-là, l'emmener jusqu'à sa chambre avait semblé le choix le plus sensé.
— Tu veux en parler ? demanda-t-il au bout d'un moment.
Aucune réponse.
— Tu veux que je te ramène chez toi ?
Toujours pas.
— Tu veux dormir ?
Le silence.
— Mari—
— C'est trop, déclara-t-elle. Beaucoup trop.
Adrien tendit la main pour la poser sur son genou, sur son bras, quelque part, mais Marinette sursauta et sa paume retomba mollement sur le canapé.
— Tu— T'as peur de moi ?
— J'ai peur de moi.
Adrien n'avait aucune idée de ce qu'elle voulait dire.
— Je veux juste— Arrêter de penser.
Son visage se redressa et Adrien sentit son cœur se serrer dans sa poitrine en voyant à quel point ses yeux étaient humides.
— Fais que ça s'arrête, s'il-te-plaît, murmura-t-elle.
Il ne connaissait qu'une manière de déconnecter son cerveau. Mais il n'était pas vraiment sûr que cette manière fût celle que Marinette avait en tête.
Toute la confiance qu'il avait en tant que Chat Noir et toute le confort qu'il avait développé envers Marinette au fil des années avaient disparu.
Il ne restait qu'un océan de doutes et de questionnements.
— Mari, je— Si tu ne veux pas en parler, je comprends, mais on devrait juste—
— J'ai besoin d'une distraction, Adrien. J'en ai besoin sinon je vais—
Un sanglot étouffé interrompit sa phrase et tous les muscles du corps d'Adrien se débloquèrent. Il se jeta sur elle, entourant son corps de ses bras et pressant sa tête contre son torse.
— Oh, ma Lady, murmura-t-il contre ses cheveux.
— J'arrive pas à— à arrêter de—
Ses mots étaient entrecoupés par des sanglots et Adrien raffermit son étreinte.
— De— de penser— et—
— Chh… chuchota-t-il en glissant ses doigts jusqu'à sa nuque. Tout va bien, je suis là…
— Mais, et si—
— Hé, la coupa-t-il en reculant son visage du sien pour la regarder dans les yeux. Pas ce soir, d'accord ?
Il essuya ses larmes de ses pouces.
— Ce soir, je suis là et tu es là et—
Marinette avala le reste de sa phrase en pressant ses lèvres contre les siennes. Le désespoir de son baiser le surpris un instant mais il l'embrassa en retour aussi vite que son cerveau le lui permit.
Ses mains se posèrent contre ses joues et celles de Marinette la hissèrent contre lui. La pression entre ses cuisses s'accentua et Adrien s'entendit gémir contre ses lèvres.
Un semblant de raison monta jusqu'à ses neurones lorsque les mains de Marinette descendirent jusqu'à sa ceinture.
— Mari— mmm… gémit-il lorsqu'elle roula son bassin contre le sien. Mari, tu— tu— ah… essaya-t-il d'articuler alors qu'elle défit sa ceinture. Oh mon Dieu je peux pas parler—
Les lèvres de Marinette se déposèrent sur son cou et Adrien se sentit frissonner lorsque son sourire caressa sa peau.
— Je te fais tant d'effet que ça ? murmura-t-elle en pressant ses hanches contre les siennes.
Ses doigts se resserrèrent contre sa taille lorsqu'elle posa sa langue au niveau de sa carotide. Adrien ne pouvait penser qu'à son bassin pressé contre le sien, qu'à son souffle brûlant contre sa peau, qu'à la douceur de sa langue et à quel point il aimerait ressentir cette douceur entre ses jambes et—
— Comment tu— murmura-t-il d'une voix rendue rauque par le désir, tu peux— Comment tu peux te— te poser la question ?
Sa respiration était entrecoupée à chaque fois qu'elle frottait son bassin contre le sien, que son souffle heurtait son cou ou que ses lèvres embrassaient sa peau — c'est-à-dire à chaque seconde. Ce qui donnait un Adrien complètement pantelant sous le corps de Marinette.
Sa bouche se décolla de son cou dans un bruit de succion et elle le regarda, les yeux débordant de chaque émotion et son contraire.
Le trop-plein d'amour qu'il ressentait brûlait à l'intérieur de lui, le consumant un peu plus à chaque seconde, emportant avec lui tout ce qui n'était pas Marinette.
— Je pense à toi tout le temps, Mari, murmura-t-il en glissant une main jusqu'à son visage.
— Tout le temps ?
Le fait qu'elle pose la question le fit sourire.
— Tout le temps, confirma-t-il en faisant courir son doigt contre ses lèvres.
— À quoi tu penses ? demanda-t-elle.
Adrien se perdit dans la contemplation de ses yeux, se demandant comment il ne les avait pas reconnus lorsqu'ils étaient entourés de rouge et de noir.
— Je pense à tes yeux, murmura-t-il en intensifiant son regard. Je pense à tes lèvres…
Il laissa son pouce glisser le long de sa lèvre inférieure.
— Où ? souffla-t-elle entre deux respirations saccadées.
— Sur les miennes, répondit-il en rapprochant son visage du sien. Sur mon visage, sur mon cou, sur… partout.
Leurs lèvres entrouvertes se frôlèrent sans jamais se toucher. L'oxygène qu'ils partageaient se raréfiait à mesure que leurs corps se rapprochaient l'un de l'autre.
N'y tenant plus, Adrien pressa durement ses mains contre sa taille et ses lèvres sur les siennes. Le gémissement de Marinette contre sa bouche fit frissonner chaque recoin de sa peau.
Soudain, elle attrapa ses mains et les fit descendre le long de son dos jusqu'à les plaquer fermement contre ses fesses. Adrien ne put s'empêcher de sourire dans leur baiser alors qu'il agrippait sa peau à travers son pantalon.
— Je pense— Je pense à tes fesses aussi, articula-t-il contre ses lèvres.
Marinette lui pinça gentiment le bras et leurs rires se mêlèrent l'un à l'autre. La sentir détendue dans ses bras, l'entendre rire contre sa peau, Adrien ne demandait que ça. La voir heureuse — même si cette tranquillité d'esprit était temporaire — rendait son cœur léger dans sa poitrine.
Il voulait étendre ce moment à l'infini, il voulait que ce sourire qu'elle ne réservait qu'à lui fut greffé à jamais sur son visage, il voulait que son amour suffît.
Malheureusement, ce qu'il voulait et ce qui était étaient deux choses très différentes.
Mais Marinette pressa ses hanches contre les siennes et Adrien quitta à nouveau le train de ses pensées. Ses mains s'agrippèrent à ses fesses, tentant désespérément de la rapprocher plus, toujours plus de lui.
Son tee-shirt se retrouva à l'autre bout du canapé sans qu'il ne l'eût vraiment réalisé et ses doigts déboutonnèrent fiévreusement le chemisier de Marinette sans qu'il ne sût comment ils s'étaient retrouvés là.
Les mains chaudes et douces de Marinette caressèrent ses épaules jusqu'à son ventre, ses abdominaux jusqu'à ses biceps et Adrien était soulagé d'être assis — ses genoux ne fonctionnaient probablement plus correctement depuis un bon moment.
Le dernier bouton céda et Adrien décolla ses lèvres de celles de Marinette au moment où il fit glisser le chemisier le long de ses épaules.
Il adorait le fait qu'elle ne portait presque jamais de soutien-gorge. Ses seins étaient dressés vers lui et Adrien ne se rendit compte qu'il avait bougé sa main que lorsque sa paume se posa sur la peau satinée et incandescente de Marinette.
Les yeux ancrés dans les siens, il fit rouler son téton entre son pouce et son index, se délectant de la manière dont elle cambrait son dos contre lui, de la manière dont elle se mordillait les lèvres, de la manière dont ses mains se posèrent instinctivement sur ses épaules.
Le fait que Marinette — Marinette — consentit à ce que ses mains furent posées sur ses seins était déjà proche de l'utopie pour Adrien, et il avait eu des mois pour se faire à l'idée.
Mais le fait que Ladybug appréciât — et plus encore, s'il se fiait à la danse de ses hanches contre les siennes — le contact de ses mains contre sa poitrine le dépassait complètement.
Entièrement hypnotisé par le corps de Marinette, Adrien se pencha et posa doucement ses lèvres sur son cou. Son parfum fruité mêlé à l'odeur vanillée de ses cheveux lui inonda les narines et il lécha langoureusement sa peau, se délectant de sa douceur.
Il sentit les mains de Marinette se perdre dans ses cheveux et il fit courir ses lèvres le long de son cou, embrassant ses clavicules, caressant ses épaules, frôlant la naissance de sa poitrine. La pression entre ses cuisses était devenue insupportable alors que Marinette continuait de frotter son bassin contre le sien mais il continuait d'explorer lentement son corps.
Ses mains quittèrent ses seins pour se balader le long de son buste. Ses doigts effleurèrent son dos, glissèrent contre sa colonne vertébrale, remontèrent jusqu'à ses épaules, coulèrent le long de son sternum.
— A—Adrien… murmura-t-elle.
En réponse, il lécha tendrement la vallée entre ses seins et sourit contre sa peau en la sentant frissonner.
— Un peu de patience, Buginette, souffla-t-il contre sa peau.
Le surnom lui avait échappé mais la seule réponse de Marinette fut un gémissement qui propagea un peu plus l'incendie au creux de son ventre.
— Je savais que t'adorais que je t'appelle Buginette, s'amusa-t-il en levant les yeux vers elle. Hein, Buginette ?
Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres.
— T'es insupportable, répondit-elle en lui ébouriffant les cheveux.
— Complètement.
Le rire cristallin de Marinette résonna à ses oreilles comme la plus jolie des mélodies. Et soudain, lorsqu'il posa ses lèvres sur l'extrémité de sa poitrine, le gémissement de plaisir qui s'en suivit retentit comme la plus grisante des mélodies.
Les ongles de Marinette appuyèrent contre son crâne et Adrien resserra ses mains autour de sa cage thoracique.
Ses lèvres embrassèrent le contour de ses seins, savourant les soupirs que Marinette poussait à chaque fois que sa bouche entrait en contact avec sa peau.
Lorsqu'il la sentit trembler de désir contre lui, Adrien attrapa finalement son téton entre ses lèvres et le cri qui sortit de la gorge de Marinette le fit inconsciemment rouler son bassin contre le sien.
— Oh mon— Adrien, Adrien, Adrien—
Un sourire redressa ses lèvres alors qu'il posa une de ses mains contre sa poitrine. Elle lâchait finalement prise, se laissait finalement aller, et Adrien comptait bien l'entendre répéter son nom encore, encore et encore.
Sa main caressa tendrement son sein droit, frôlant son téton durci par le désir sans vraiment le toucher. Du côté gauche, ses lèvres embrassaient consciencieusement sa peau, sa langue léchait avec une tendresse infinie le téton tendu vers lui et ses dents effleuraient la zone érogène avec précaution.
Sa main se resserra instinctivement autour de son sein droit lorsque Marinette appuya durement ses hanches contre les siennes.
Adrien pinça doucement son téton entre son pouce et son index et fut récompensé par gémissement guttural qui le fit accentuer la pression de ses lèvres.
— Ah, Adrien, murmura-t-elle, les mains toujours enfouies dans ses cheveux. Ne t'arrête pas, je t'en supplie ne t'arrête— mmm… pas—
Il aurait voulu lui répondre qu'il n'allait pas s'arrêter, qu'il ne voulait jamais s'arrêter, qu'il voulait garder sa bouche contre son corps le reste de sa vie, mais ses lèvres étaient occupées alors il se contenta de mordiller légèrement son téton.
Le cri de Marinette le fit gémir désespérément contre sa peau. La pression entre ses cuisses était douloureuse et les ongles de Marinette s'enfonçaient contre son cuir chevelu mais sa peau était si chaude contre ses lèvres et si douce contre ses doigts et ses hanches si désireuses contre les siennes.
— Ad—Adrien, je— je crois que je— Ah ! — je vais—
Soudain, alors qu'il léchait chaque recoin de ses seins, chaque parcelle de peau qui lui était offerte, Marinette se cambra ultimement contre lui dans un gémissement de pur plaisir. Quelques secondes plus tard et elle retomba mollement contre lui et le dos d'Adrien heurta l'accoudoir du canapé.
Ses mains s'échouèrent au creux de ses reins alors que Marinette laissa tomber son front contre son torse. Il pouvait sentir l'irrégularité de son souffle et l'incandescence de sa peau.
— Tu viens juste de—
— Oui, le coupa-t-elle entre deux respirations saccadées.
— Oh.
Marinette se redressa, les yeux plongés dans les siens, l'âme baignée dans la sienne.
— Je savais pas que c'était possible, avoua-t-il en remontant ses mains le long de son dos.
— Je le savais. Mais, continua-t-elle, un léger sourire se formant au coin de ses lèvres, je pensais pas que tu pouvais le faire.
Ses sourcils se haussèrent et ses lèvres se redressèrent.
— Pourtant, murmura-t-il en rapprochant son visage du sien, l'agilité de ma langue n'est plus à prouver, princesse.
Marinette se mordilla la lèvre inférieure, comme pour masquer ce sourire qui lui couvrait la moitié du visage, qui faisait pétiller ses yeux et rougir ses pommettes.
— Hmm… peut-être…
— Besoin d'une démonstration ? chuchota-t-il au creux de son oreille.
Un frisson courut le long de la colonne vertébrale, se répandant jusqu'à ses tétons qu'Adrien sentait pointer contre son torse.
La sensation le fit gémir inconsciemment contre Marinette qui posa soudainement ses mains sur ses épaules.
— En fait, dit-elle en reculant son visage du sien, je vais faire une démonstration.
L'expression d'Adrien passa d'espiègle à surprise. Ses sourcils se froncèrent et sa bouche s'entrouvrit alors que Marinette déposa un baiser aussi léger qu'une plume sur ses lèvres.
La seconde d'après, elle se laissa tomber à genoux sur le sol, devant le canapé, et Adrien n'était plus que de la peau brûlante et des nerfs à vif.
— Oh— Euh— Bah, c'est que— tu— D'accord.
Marinette secoua la tête, les épaules secouées par un léger rire et Adrien ne put s'empêcher de sourire.
Elle pouvait faire de lui ce qu'elle voulait. Littéralement.
Il était complètement à sa merci, et elle le savait. Ses grands yeux bleus qui le fixaient alors qu'elle finit de retirer sa ceinture, ses seins encore rougis de ses baisers et brillants de sa salive, son corps entier le savait.
Et il adorait ça.
Les yeux ancrés dans les siens, Marinette déboutonna son pantalon et le fit glisser le long de ses jambes, le laissant en sous-vêtement.
La pression entre ses cuisses faisait battre son sang contre ses tempes et un interminable frisson courut le long de son dos lorsque Marinette posa sa main sur sa cuisse.
— Mari, s'il-te-plaît—
Sa phrase resta en suspens, remplacée par un grognement étouffé par son poing pressé contre sa bouche.
Marinette posa ses lèvres contre son entrejambe à travers le tissu de son sous-vêtement. Il pouvait sentir ses lèvres, pouvait deviner leur chaleur et leur humidité, pouvait imaginer le petit sourire en coin que Marinette arborait alors que ses paupières étaient fermées.
Mais ce n'était pas suffisant.
— S'il-te-plaît, quoi ? demanda-t-elle.
Sa bouche courait le long de son membre durci par le désir au même rythme que sa main glissait le long de sa cuisse.
— S'il-te-plaît ne me fais pas attendre.
Marinette leva son visage vers lui. Adrien laissa ses mains tomber jusqu'à ses épaules qu'il caressa doucement, se raccrochant à la douceur de sa peau.
— La prochaine fois, tu pourras te moquer de moi autant que tu veux et me faire supplier, mais là, tout de suite, j'ai juste—
Quelque chose d'étrange passa dans le regard de Marinette. Un étrange mélange de frustration, de colère et de tristesse.
Mais Adrien n'eut pas l'occasion de se pencher sur la question de pourquoi toutes ses émotions flottaient dans l'océan de ses iris. Parce que Marinette retira son sous-vêtement en une seconde et que sa bouche était autour de lui avant même qu'il n'eût eu le temps de s'en rendre compte.
— Oh mon Dieu.
Ces mots lui échappèrent, rapidement suivis d'un gémissement incontrôlable alors que la sensation de l'humidité et la chaleur de la langue de Marinette se répandait le long de son membre.
Sa main rejoignit rapidement sa bouche, exerçant des mouvements de va-et-vient sur la peau que ses lèvres ne pouvaient atteindre.
Adrien laissa ses mains se perdre dans ses cheveux, savourant la douceur de ses mèches noires contre ses doigts.
Les mouvements de sa main se firent plus rapides quand ceux de sa bouche devenaient plus langoureux. Et puis les va-et-vient de son poignet ralentirent alors que ses lèvres allaient de plus en plus loin et de plus en plus vite le long de son entrejambe.
Adrien serra ses cheveux entre ses mains, la lèvre inférieure emprisonnée entre ses dents, les yeux à moitié ouverts, le cœur battant la chamade dans sa poitrine.
La main libre de Marinette glissa jusqu'à son ventre, caressa ses abdominaux, remonta sur son sternum jusqu'à se poser sur le canapé.
Sa vision était floutée par la vague de plaisir qui grandissait au fond de son ventre mais Adrien aperçut les doigts de Marinette s'enfoncer dans le tissu du canapé. Sans réfléchir, il attrapa sa main dans la sienne et entrelaça ses doigts aux siens.
La réponse de Marinette fut immédiate : la pression et la vitesse de sa bouche et de son poignet s'intensifièrent autour de lui. Adrien serra sa main dans la sienne, un grognement incontrôlable quittant sa bouche.
— Ma—Ma Lady—
La vibration du gémissement de Marinette autour de son membre se réverbéra dans tout son corps. Soudain, ses paupières s'ouvrirent, dévoilant un regard noir de désir, enflammé de passion et brillant d'amour.
Et Adrien lâcha complètement prise.
Dans une contraction désespérée de sa main autour de celle de Marinette, un gémissement ultime dépassa la barrière de ses lèvres alors que celles de Marinette se posèrent sur l'extrémité de son entrejambe.
Les doigts perdus dans ses cheveux, Adrien laissa tomber sa tête contre le dossier du canapé, terrassé par la vague de plaisir qui explosa entre les lèvres de Marinette. Les seuls sons qui parvenaient à ses oreilles étaient sa respiration saccadée, le battement de son cœur affolé et le bruit de succion de la bouche de Marinette qui s'éloigna d'entre ses cuisses.
Il sentit sa main glisser mollement le long de ses cheveux alors qu'elle se redressait. De la peau brûlante remplaça la texture satinée de ses mèches alors que sa paume s'échoua à la barrière entre son ventre et son pantalon.
Adrien rouvrit finalement les paupières, le visage tourné vers celui de Marinette, assise juste à côté de lui. Ses yeux bleus étincelaient et un petit sourire flottait sur ses lèvres. Il ne put que sourire à son tour, expirant l'oxygène brûlant de ses poumons.
— Alors ? murmura-t-elle, le nez se rapprochant du sien.
Un léger rire lui chatouilla les lèvres. Même après quelque chose comme ça, elle trouvait toujours le moyen de donner à sa voix une inflexion adorablement innocente.
— Pas mal.
Marinette haussa un sourcil et Adrien sentit ses lèvres se redresser davantage.
— Pas mal ?
— Humm… T'es un peu trop habillée, murmura-t-il en tirant sur la bordure de son pantalon.
— Je suis pas sûre que tu mérites d'en voir plus, marmonna-t-elle en attrapant son poignet.
L'arrière de la tête échoué contre le canapé, Adrien ne put s'empêcher de rire.
— Mais tu veux plus, non ? chuchota-t-il en glissant ses doigts le long des siens jusqu'à les entremêler.
Leurs deux mains étaient emprisonnées les unes dans les autres et leurs regards étaient ancrés l'un dans l'autre.
— Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, répliqua-t-elle, se léchant les lèvres pour cacher son sourire.
Adrien frotta doucement son nez contre le sien avant de rapprocher sa bouche de la sienne.
— Déjà ? murmura-t-elle en passant une jambe au-dessus de la sienne.
Pour toute réponse, Adrien emprisonna ses lèvres dans un langoureux baiser.
D'habitude, il mettait plus longtemps à sentir cette chaleur familière se propager dans le creux de son ventre à nouveau. Temps qu'il mettait ordinairement à profit pour explorer le corps de Marinette et, la plupart du temps, il finissait entre ses jambes.
Mais aujourd'hui, cette soirée avait un goût particulier. Une sensation de première fois. Et, même s'il sentait son cœur se serrer à cette idée, une impression de dernière fois avant un long moment. Il savait que derrière cette peau brûlante et ce désir implacable, Marinette était remplie d'angoisses. Et il se doutait bien qu'ils n'allaient pas juste pouvoir vivre heureux et rester dans sa chambre à s'embrasser pour le restant de leurs jours alors que leur ennemi juré était toujours à leurs trousses.
Adrien repoussa ses problèmes en intensifiant son baiser. Peut-être que demain allait être un cauchemar, mais ce soir restait merveilleux. Cette soirée restait celle où Ladybug et Marinette étaient devenues une seule personne.
Cette nuit serait toujours celle où son cœur s'était reconstitué, où il avait cessé d'être tourmenté.
Celle où l'amour de sa vie était entre ses bras.
— Mari— Ma Lady, je—
— Je sais, le coupa-t-elle entre deux baisers. Moi aussi, chaton. Moi aussi.
Leurs visages s'éloignèrent et leurs yeux se plongèrent les uns dans les autres. L'intensité de leur regard fit frissonner Adrien.
La gorge nouée par l'émotion, il guida la main droite de Marinette — toujours liée à la sienne — à sa bouche. Les yeux toujours ancrés dans les siens, il posa ses lèvres sur le dos de sa main.
Soudain, Marinette se leva, dénouant ses doigts des siens, et Adrien crut pendant une seconde qu'elle allait partir. Se transformer et s'en aller.
Mais ses mains tremblantes se posèrent sur le bouton de son pantalon et ses doutes se dissipèrent. Son jean glissa le long de ses jambes, dévoilant une peau laiteuse au toucher satiné.
Marinette ne portait rien d'autre qu'une culotte. Une culotte rouge. Rouge.
— Je crois que je vais exploser si tu ne m'embrasses pas dans cinq secondes, déclara-t-il d'une voix rauque.
Les lèvres de Marinette se redressèrent mais elle s'éloigna à nouveau de lui.
— Cinq, quatre… récita-t-il.
Un léger rire, un tiroir qui s'ouvre.
— Trois…
Un tiroir qui se ferme, des pas résonnant contre le plancher.
— Deux…
— Un, murmura Marinette.
La seconde d'après, elle était assise sur lui et ses lèvres prirent l'assaut des siennes. Adrien s'entendit gémir de surprise alors que les hanches de Marinette se pressèrent contre les siennes. Le fin tissu de son sous-vêtement était la seule barrière qui les séparait et il pouvait sentir la chaleur et l'humidité qui régnait entre ses cuisses.
La bouche de Marinette glissa jusqu'à sa mâchoire alors que son bassin roulait contre le sien. Ses mains s'échouèrent instinctivement contre ses fesses.
— J'ai les mains sur les fesses de Ladybug, se rendit-il compte à haute voix.
Il sentit le sourire de Marinette contre son cou et ne put s'empêcher de sourire aussi.
— Comme si c'était la première fois, murmura-t-elle en mordillant gentiment sa peau.
— C'est la première fois pour Chat Noir.
Marinette se redressa et plongea ses yeux dans les siens, un sourcil haussé.
— Tu te fous de moi ? Le nombre de fois où tu m'as touché les—
— Ta-ta-ta, obligation professionnelle.
Le rire de Marinette le fit sourire encore plus.
— Hé, tu m'as bien embrassé !
— Ça, c'était vraiment une obligation professionnelle.
— Mouais…
Elle lui tapa affectueusement l'épaule et Adrien lui offrit la plus innocente des expressions.
— Tu peux parler, moi au moins je ronronnais pas.
— Touché.
— C'était une obligation professionnelle, ça aussi ?
Son sourire en coin était adorablement agaçant et Adrien ne put s'empêcher d'augmenter la pression de ses mains contre ses fesses, rapprochant davantage ses hanches des siennes.
— J'ai pas beaucoup de contrôle sur cette partie de mon corps, murmura-t-il.
— Mais moi si, répliqua-t-elle en frôlant ses lèvres des siennes.
— Tu as tout le contrôle sur cette partie de mon corps.
Il s'avança, près à emprisonner ses lèvres, mais Marinette s'éloigna. L'air malicieux qui redressait ses lèvres et faisait pétiller ses yeux inquiéta Adrien — il ressemblait bien trop au même air que Chat Noir arborait.
— Qu'est-ce que tu—
Marinette le coupa en posant ses mains sur ses épaules, plaquant son dos contre le dossier du canapé. Son regard ancré dans le sien, sa lèvre inférieure emprisonnée entre ses dents, elle amorça un terriblement lent et délicieusement long mouvement de bassin.
— Oh, wow— D'accord.
Son regard était tellement lascif. Le désir qui brillait dans ses yeux était si intense lorsqu'elle roula à nouveau ses hanches contre les siennes qu'Adrien s'entendit gémir d'une voix qu'il reconnut à peine.
Il adorait le fait qu'elle rayonnait de confiance en elle. Qu'elle fut complètement sûre d'elle, presque entièrement nue, assise sur lui, en train de lui faire perdre ses dernières pensées cohérentes. Chaque parcelle de son corps criait qu'elle était Ladybug.
« Mais Ladybug est Marinette, » se dit Adrien.
Elle était juste elle-même. Magnifiquement et indéniablement libre d'être elle-même devant lui.
Cette réalisation le fit serrer ses mains autour de ses fesses et rapprocher son visage du sien. Leurs lèvres se frôlèrent, se rapprochèrent au rythme des roulements de bassin de Marinette, se titillèrent sans jamais se toucher.
Le souffle court et le cœur battant, Adrien fit glisser sa main jusqu'à son ventre, savoura la fermeté de ses abdominaux, la contraction de ses muscles sous sa peau brûlante.
Les liens se faisaient petit à petit, les éléments se connectaient, se mettaient bout à bout. La musculature de Marinette et son aptitude à la course en étaient de parfaits exemples.
L'idée que sa main nue touchait le bas-ventre de Ladybug fit frissonner Adrien. Ses doigts coururent jusqu'à l'élastique de son sous-vêtement et il sentit Marinette frémir sous son toucher. La chaleur et l'humidité de son entrejambe étaient détectables même à travers le tissu et Adrien sentit un sourire lui chatouiller les lèvres.
Au moment où il soupçonna Marinette de préparer une réplique du genre « idiot de chaton » ou « oh, tais-toi, » ses doigts s'aventurèrent à l'intérieur de son sous-vêtement. Les lèvres de Marinette prirent alors d'assaut les siennes lorsque son index se posa sur son clitoris gorgé de sang.
Le gémissement de plaisir de Marinette fut étouffé par son baiser et son propre grognement de satisfaction fut assourdi quand les hanches de Marinette se cognèrent à nouveau contre les siennes.
— Attends, attends, attends, dit-elle soudainement, décollant ses lèvres des siennes.
Marinette attrapa son poignet et retira la main de sa culotte. Adrien fronça les sourcils mais elle lui offrit un clin d'œil entendu et une bouffée de désir souffla dans son bas-ventre.
Cramponnée au canapé, Marinette se leva et retira son sous-vêtement en une seconde, se retrouvant assise sur ses cuisses à peine Adrien avait-elle réalisé son action. La chaleur de son entrejambe directement contre son membre le fit rater une respiration et l'expression de Marinette n'allait pas l'aider à oxygéner ses poumons.
Ses yeux brûlaient de passion trop longtemps contenue, de secrets trop longtemps gardés, de frustration trop longtemps intériorisée. Elle attrapa un préservatif — probablement ce qu'elle avait été cherchée quelques minutes auparavant — et déchira l'emballage entre ses dents.
Adrien ne se faisait pas confiance pour le mettre correctement — ses mains tremblaient beaucoup trop. Heureusement, Marinette sembla comprendre puisqu'elle s'en chargea d'un mouvement habile, déroulant la protection sur son érection, le faisant gémir au passage.
— Prêt ? demanda-t-elle en posant ses mains sur ses épaules.
Adrien hocha maladroitement la tête, complètement hypnotisé, et il sentit ses joues rougir face au sourire mi amusé, mi attendri de Marinette.
— T'es vraiment, vraiment adorable, lui murmura-t-elle.
Ses lèvres se redressèrent alors que la chaleur au niveau de ses pommettes se propagea sur tout son visage.
— C'est vrai ? chuchota-t-il en laissant tomber ses mains au creux de ses reins.
Il rapprocha ses hanches des siennes et entendit Marinette soupirer en même temps que lui. Une de ses mains était toujours posée sur son épaule et l'autre entourait son entrejambe pressé entre ses cuisses.
— Hmmm… Adrien— Adrien l'est.
Ses mots étaient entrecoupés de gémissements et d'inspirations saccadées alors qu'elle frottait la pointe de son membre contre son entrée.
— Chat Noir— Mari… Chat Noir ne l'est pas ?
Le bruit qui quitta les lèvres de Marinette le fit grogner d'impatience. Il pouvait sentir sa chaleur, son humidité et son étroitesse l'envahir petit à petit.
— Chat Noir est— mmm… Il est— Il—
— Il est ?
Les rôles s'inversaient. Le désir de Marinette transformait sa confiance en flux de paroles incompréhensibles et le rougissement d'Adrien se changeait en sourire en coin et en regard assuré.
Sa main remonta le long de son dos, glissa sur sa colonne vertébrale jusqu'à atteindre sa cage thoracique. Ses seins étaient brûlants et, s'il se fiait au gémissement de Marinette, encore sensibles.
— Oh, Adrien… murmura-t-elle lorsqu'il attrapa son téton entre ses doigts.
— Alors ?
Ses paupières étaient fermées, ses lèvres coincées entre ses dents et il sentait ses hanches trembler contre les siennes.
— Chat Noir est sexy, vraiment très, très— Ah !
Adrien releva son bassin vers le sien et pressa sa main contre le bas de son dos pour la rapprocher de lui, se retrouvant immergé à l'intérieur d'elle en une seconde.
Marinette se laissa tomber contre lui et les mains d'Adrien chutèrent jusqu'à ses fesses.
— Ça va ? murmura-t-il contre son oreille.
Le front de Marinette était pressé contre son épaule et il pouvait sentir la chaleur et la vitesse de son souffle contre sa peau.
— Oui, répondit-elle en se redressant. C'est juste— Ça fait tellement du bien…
Marinette ponctua sa phrase d'un léger roulement de bassin et Adrien se sentit sourire en entendant retenir le gémissement que voulaient émettre ses cordes vocales.
Ses lèvres redressées se posèrent sur la mâchoire de Marinette et dérivèrent le long de son cou, savourant à quel point sa peau était chaude. Sa langue glissa jusqu'à sa clavicule, rejoignit son épaule et entreprit d'embrasser chaque tâche de rousseur qui constellait son décolleté.
Adrien grogna contre sa peau lorsque son dos heurta le dossier du canapé. Les mains de Marinette se raccrochèrent à nouveau à ses épaules et son bassin se mit à onduler contre le sien.
Pour toute réponse, Adrien intensifia la pression de ses lèvres contre sa peau et celle de ses mains contre ses fesses.
— Ah, Adrien...
Son prénom sonnait tellement sensuel entre ses lèvres. Un frisson se propagea le long de sa colonne vertébrale et Adrien voulait qu'elle prononce son prénom de cette manière pour le reste de leur vie. Mais la pensée que ce n'était probablement pas raisonnable de gémir son prénom devant tout le monde se fraya ensuite un chemin dans son esprit.
Alors, Marinette, les hanches relevées au point que son membre était à peine à l'intérieur d'elle, écrasa son bassin contre le sien d'un mouvement si rapide et si intense qu'Adrien ne fut plus en capacité de penser à quoi que ce fut.
Gémissant et tremblant de plaisir, Adrien laissa sa tête retomber contre le canapé, les yeux plongés dans ceux de Marinette.
À chaque mouvement de bassin, ses ongles s'enfonçaient un peu plus dans ses épaules, ses gémissements étaient un peu plus forts et ses hanches un peu plus frémissantes.
Bientôt, ses va-et-vient devinrent brouillons et désespérés alors qu'un cri étouffé s'échappa de sa bouche. La manière dont elle menait la danse et dont elle contrôlait son propre plaisir le fit presque lâcher prise mais Adrien réussit à retenir son orgasme d'éclater au dernier moment, alors qu'il sentait un filet de sueur couler le long de sa tempe.
— Adrien, je— mmm...
Marinette continuait de rouler son bassin tremblant contre le sien à une vitesse qui la fit gémir de plaisir et qui le fit fermer les yeux de satisfaction.
— Oh, ma Lady, murmura-t-il, ses mains se serrant autour de ses fesses.
Soudain, ses mouvements se stoppèrent et Adrien ouvrit à nouveau ses paupières. Les joues de Marinette étaient complètement rouges, ses cheveux collés contre son visage et son corps entier était luisant de sueur au-dessus du sien.
— Adrien, dit-elle entre deux respirations saccadées, j'arrive— je peux plus...
Ses yeux étaient suppliants et il ne put s'empêcher de sourire. Elle était adorable et sensuelle tout à la fois.
— Et le mot magique ?
Il vit bien qu'elle était complètement à bout de forces mais il ne pouvait pas s'empêcher de la taquiner.
— S'il-te-plaît, répondit-elle. S'il-te-plaît, chaton, se dépêcha-t-elle d'ajouter alors qu'il haussa un sourcil.
— À ton service, Buginette, murmura-t-elle au creux de son oreille.
Elle frissonna contre lui et Adrien glissa ses mains jusqu'au bas de ses fesses, la pressant un peu plus contre lui alors qu'il se levait.
Il fut surpris de réussir à tenir debout sans que ses genoux ne lui fassent défaut et encore plus étonné de réussir à marcher jusqu'à son lit.
— Oh, merci, gémit-elle alors qu'il la laissa tomber contre le matelas.
Adrien ne put que rire face à la réaction de Marinette mais son amusement se changea rapidement en plaisir incontrôlé alors qu'il s'enfonça à l'intérieur d'elle une nouvelle fois.
Guidé par son instinct et par son orgasme qui se rapprochait un peu plus à chaque seconde, Adrien attrapa les jambes de Marinette jusqu'à ce qu'elles reposent sur ses épaules et se perdit une nouvelle fois au fond d'elle dans un mouvement plus lent cette fois-ci.
Les paupières de Marinette se fermèrent et ses mains attrapèrent durement le drap de part et d'autre de son corps.
— Ça va ? demanda-t-il entre deux soupirs de plaisir.
Marinette ouvrit légèrement ses yeux, ses lèvres se redressant en un sourire qui augmenta encore un peu plus l'intensité du feu qui brûlait au fond de son ventre.
— Je continue ?
— S'il-te-plaît.
Adrien se sentit sourire à son tour et s'enfonça à nouveau entre ses cuisses. Cette nouvelle position le guidait plus profondément dans le corps de Marinette et les vagues brûlantes de plaisir qui l'assaillaient se rapprochaient dangereusement.
Les mains de Marinette se serrèrent puissamment autour de son drap et un cri lui échappa alors qu'il augmentait le rythme de ses hanches.
— Oh mon Dieu— Adrien— Oh, chaton...
Il n'en fallut pas plus à Adrien. Son orgasme éclata, le heurtant dans un mélange désespéré de « Mari » et de « ma Lady » qu'il répéta encore et encore.
Au même moment, il sentit Marinette se serrer avec force autour de lui et murmurer son nom alors qu'un orgasme fulgurant la frappait à son tour.
Les jambes de Marinette retombèrent sur le matelas et Adrien retomba au-dessus d'elle, vidé de toute ses forces.
La seule pensée cohérente qui réussit à se frayer un chemin jusqu'à son cerveau fut qu'il était en train d'écraser Marinette. Alors, dans un dernier effort, il retira son corps du sien, enleva le préservatif qu'il jeta dans une poubelle à côté de son lit et s'étala sur le matelas, le souffle court, la peau à vif.
Les secondes s'écoulèrent, secondes durant lesquelles le seul bruit ambiant était celui de leurs souffles effrénés.
Adrien tourna alors le visage vers Marinette. Sa poitrine se soulevait et s'abaissait rapidement, sa bouche était entrouverte et ses paupières fermées.
— Ma Lady ? dit-il du bout des lèvres.
Marinette le regarda de ses yeux au bleu profond et Adrien se sentit sourire alors qu'il levait son poing vers elle.
— Bien joué ?
Une seconde. Deux secondes. Et Marinette explosa de rire.
— Bien joué, répondit-elle en tapant son poing contre le sien.
Adrien l'attira contre lui, savourant la musique de son rire à ses oreilles. Leurs corps étaient collants de sueur et brûlants d'effort, mais Adrien n'en avait rien à faire.
— Je t'avais dit que t'étais plus endurant, lui dit Marinette, la joue posée contre son torse.
Il lui répondit d'un bruit à la limite entre le grognement et l'éclat de rire et caressa sa taille de ses doigts.
— Je comprends mieux maintenant, déclara-t-il.
— Quoi ?
— Pourquoi c'est tellement bien.
Le sourire de Marinette lui chatouilla la peau.
— Tu crois ?
— Hmmm... On est habitué à être synchro et à se comprendre parfaitement depuis nos treize ans, alors, tu sais, ça doit aider.
Marinette se redressa et plongea son regard dans le sien.
— T'as déjà réfléchi à ça, non ?
Adrien sentit ses joues chauffer et sa main se crisper autour de la taille de Marinette.
— Bah... euh... c'est que— peut-être que je me suis déjà demandé comment ce serait de... euh... avec Ladybug ?
Marinette se redressa, un sourcil haussé, la main posée sur son torse. Ses cheveux cascadaient librement le long de sa poitrine et Adrien était émerveillé par sa beauté.
— Pourquoi t'as l'air surpris ? lui demanda-t-il.
— Je suis pas surprise, répondit-elle au bout de quelques secondes. C'est juste... entendre Adrien dire ça, tu sais...
Son regard se détourna du sien et il sentit un sourire lui étirer les lèvres.
— Ça te fait de l'effet ? s'amusa-t-il.
Les lèvres de Marinette se redressèrent et elle leva à nouveau les yeux dans les siens, une expression à la fois attendrie et agacée sur le visage — un mélange digne de Ladybug.
Elle haussa les épaules et laissa sa main glisser le long de sa peau lorsqu'elle éloigna son corps du sien.
Adrien ne tenta même pas d'être discret alors qu'il laissait ses yeux vagabonder le long de sa peau nue. Marinette se leva et dût se raccrocher au mur pour ne pas tomber.
Pris de court, Adrien ne put s'empêcher d'éclater de rire mais il transforma rapidement ses gloussements en toussotements lorsque le regard noir de Marinette rencontra le sien.
— C'est pas drôle, lui dit-elle, la main toujours posée sur le mur.
— Non, absolument pas. Pas du tout. Je suis pas du tout en train de—
Au même moment, elle se mit à marcher et la raideur de ses mouvements le fit éclater de rire.
— Adrien !
— Désolé, désolé, s'excusa-t-il entre deux éclats de rire.
Mais la vision de Marinette l'amusait beaucoup trop pour qu'il ne fut réellement sincère. Elle marchait comme si elle venait juste d'apprendre à se servir de ses jambes et l'exaspération qu'il lui causait ne rendait la situation que plus drôle pour Adrien.
— C'est facile de rire quand on est à ta place, grommela-t-elle en continuant d'avancer précautionneusement.
— J'aurai des courbatures demain aussi, si ça peut te rassurer, lui répondit-il, un sourire dans la voix.
Marinette attrapa son tee-shirt échoué sur le canapé. Le vêtement camoufla ses courbes en tombant jusqu'au milieu des cuisses.
Adrien adorait lorsqu'elle portait un de ses habits.
— Oui, bah c'est pas toi qui se prend quelque chose à l'intérieur de toi, je te signale.
La manière dont elle prononça « quelque chose » le fit sourire un peu plus. Même après toutes ces années en tant que Ladybug et Chat Noir à parler de tout et n'importe quoi et après tous ces mois passés à connaître le corps de l'autre jusqu'à la moindre cicatrice, elle restait Marinette. Marinette qui pouvait se montrer sûre d'elle et même pleine de taquinerie en sa présence, mais qui pouvait tout aussi bien bafouiller et rougir à la moindre occasion.
— Fais attention de comment tu parles de ce quelque chose, répliqua-t-il.
Marinette s'avança vers la salle de bain, d'une démarche légèrement assouplie et lui lança un coup d'œil alors qu'elle se glissait derrière la porte.
— Oh, allez, tu sais que je l'adore.
Elle lui adressa un clin d'œil dégoulinant de sous-entendus et laissa un Adrien pantelant sur le lit.
Il secoua la tête en souriant, s'autorisant quelques secondes de jubilation interne. Il venait juste de coucher avec Ladybug. Ladybug.
« Ladybug, » se répéta-t-il en attrapant une bouteille d'eau près de son lit. La fraicheur du liquide le fit soupirer de bien-être.
Adrien se lécha les lèvres en reposant la bouteille et s'étira longuement. Après avoir enfilé un sous-vêtement propre, il laissa ses jambes le guider à travers sa chambre, observa la nuit qui était tombée sur Paris, le clignotement des lumières, la forme des voitures.
Sans savoir pourquoi, il finit par s'asseoir à son piano, les doigts frôlant les touches, les sens concentrés sur l'instrument de musique en face de lui.
Adrien aimait jouer du piano. Cela éveillait toujours mille et une émotions en lui. C'était sa mère qui lui avait appris comment en jouer, comment accorder ses mouvements, comment faire sortir les plus douces, les plus intenses des mélodies.
Alors, même si son père avait pris possession de sa passion en quelque chose qu'il devait faire, en quelque chose qu'il devait maîtriser sur le bout des doigts, Adrien ne perdait jamais de vue qu'il aimait en jouer. Que ce n'était pas Gabriel qui le faisait aimer cela, mais lui.
Une profonde inspiration souleva son torse.
Sans réfléchir, il laissa ses doigts se poser sur les touches, jouant le premier morceau qui lui vint en tête.
Lorsque la mélodie résonna dans la pièce, Adrien sentit une pression sur ses épaules et une chaleur familière derrière lui. Un sourire aux lèvres et le cœur battant, il ferma un instant les yeux.
— We'll do it all...
Ses paupières se rouvrirent instantanément. La voix de Marinette avait effleuré son oreille, aussi légère qu'un murmure mais aussi puissante qu'un cri.
— Everything, on our own.
Adrien continua de jouer, fasciné par sa voix.
— We don't need, anything, or anyone.
Le rythme s'accéléra et les doigts d'Adrien menaient leur propre vie sur les touches du piano.
— If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world?
La voix de Marinette devint légèrement plus aiguë et Adrien sentit un frisson courir le long de sa colonne vertébrale alors que les mains de Marinette caressaient doucement ses épaules.
— I don't quite know, how to say, how I feel… Those three words, are said too much, they're not enough.
Le mélange des paroles et de la voix de Marinette qui lui percutait le corps à chaque nouveau mot serra inexplicablement sa gorge.
— If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world? Forget what we're told, before we get too old, show me a garden that's bursing into life.
Il continuait de jouer malgré l'émotion qui le gagnait, malgré les frissons qui ne faisaient que courir le long de sa peau, malgré la bouche de Marinette qui déposa un baiser contre son oreille entre deux couplets.
— Let's waste time, chasing cars, around our heads. I need your grace, to remind me, to find my own…
Il voulait l'embrasser, l'embrasser jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Mais il voulait aussi l'entendre chanter jusqu'à la fin de ses jours.
— If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world?
La puissance avec laquelle elle chanta le refrain le fit frémir de l'intérieur.
— Forget what we're told, before we get too old, show me a garden that's bursting into life. All that I am, all that I ever was, is here in your perfect eyes, they're all I can see.
Adrien sentit sa peau chauffer et refroidir à la fois face à la manière dont elle avait prononcé « perfect eyes » — comment était-ce possible de lui transpercer le cœur avec sa voix ?
— I don't know where, confused about how as well, just know that these things will never change for us at all.
Marinette se pencha davantage contre son oreille et Adrien se demanda sérieusement comment il pouvait continuer de jouer.
— If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world?
Elle avait chanté ce dernier couplet avec une voix qui n'était pas plus forte qu'un murmure.
La dernière note de piano se perdit dans l'immensité de sa chambre et Adrien se tourna vers Marinette, les yeux levés vers elle.
Un léger sourire flottait sur ses lèvres. Il remarqua que ses yeux n'étaient plus maquillés et que ses cheveux étaient rassemblés en un chignon déstructuré au sommet de sa tête. Quelques mèches s'en échappaient, tombant joliment le long de son visage.
Les mains de Marinette étaient toujours posées sur ses épaules et Adrien pressa les siennes contre sa taille lorsqu'il appuya soudainement ses lèvres contre les siennes.
Marinette gémit de surprise mais lui rendit rapidement son baiser. Aucun mot n'était assez puissant pour exprimer ce qu'il lui avait fait ressentir, alors Adrien se contenta d'apporter à ses lèvres la reconnaissance qu'elles méritaient.
Sa langue se faufila dans sa bouche, rencontra avidement celle de Marinette. Il l'embrassait avec toute la passion, tout l'amour, toute l'admiration qu'il possédait — et il en possédait beaucoup.
Ses mains caressèrent doucement sa taille à travers son tee-shirt alors que ses lèvres continuaient de jouer avec les siennes et sa langue de titiller la sienne.
Au bout d'un moment qui lui parut injustement court mais qu'il savait considérable s'il se fiait à ses poumons brûlants, le baiser s'arrêta.
Le souffle saccadé de Marinette heurtait son visage à chaque nouvelle respiration et ses mains s'agrippaient avec force à ses épaules.
— C'était... pour quoi... ça ? murmura-t-elle difficilement.
Adrien lui sourit et embrassa tendrement le bout de son nez.
— Pour te remercier, répondit-il dans un chuchotement.
Son visage suffisamment éloigné du sien pour le regarder dans les yeux, Marinette fronça les sourcils.
— Merci d'être là.
Une lueur indescriptible passa dans les yeux de Marinette. Elle hocha presque imperceptiblement la tête, les lèvres pincées, et commença à reculer, mais Adrien lui attrapa le poignet.
— Tu crois quand même pas que j'en ai fini avec toi ?
Elle haussa un sourcil, les lèvres légèrement redressées face à l'expression pleine de malice d'Adrien.
— Tu as besoin d'une vraie récompense, murmura-t-il contre son oreille en se levant.
Le frisson qui se rependit le long des bras de Marinette le fit sourire.
— À quoi tu penses ?
Il pouvait sentir son propre regard devenir plus sombre et ses pupilles se dilater alors qu'il poussait Marinette. Son dos heurta le côté du piano et un léger gémissement s'échappa de ses lèvres alors qu'Adrien laissa les siennes effleurer son visage, de son front jusqu'à sa mâchoire.
Il se laissa tomber à genoux devant elle et Marinette se mordit automatiquement les lèvres. Ses mains attrapèrent l'extrémité du tee-shirt et le soulevèrent jusqu'au haut de son ventre. Un grognement appréciatif quitta sa gorge alors que sa bouche se rapprocha de son entrejambe.
— Quelque chose comme ça...
L'instant d'après, ses lèvres se perdirent entre ses cuisses et le gémissement de Marinette le fit frissonner — sa voix, sous toutes ses formes, était décidément parfaite.
• • • • • • • • • • • • • • • • • • •
Lorsqu'Adrien ouvrit les yeux, il savait que quelque chose n'allait pas.
Il ne sentait plus la chaleur de Marinette tout contre lui, ne sentait plus sa respiration lui caresser la peau ni ses cheveux lui chatouiller le visage.
Son lit était vide.
Adrien se redressa d'un mouvement vif. Une légère brise se frayait un chemin à travers sa fenêtre entrouverte et la nuit touchait à sa fin, prête à être remplacée par le soleil qui se levait.
Les vêtements qui jonchaient le sol lorsqu'il avait fermé les yeux avaient été ramassés, comme s'il avait imaginé ces dernières heures.
Les avaient-ils imaginées ?
Adrien sentait son cœur battre contre sa cage thoracique et ses muscles se tendre à cette idée.
Non, il ne pouvait pas s'être imaginé autant de choses. Les courbatures qui endolorissaient ses jambes étaient bien réelles. Et la bouteille d'eau à côté de son lit était bien vide. Et son piano était légèrement décalé.
Et ses draps. Ses draps étaient complètement imbibés de l'odeur de Marinette.
Soudain, quelque chose posé sur sa table de nuit heurta son regard. Les sourcils froncés, Adrien attrapa ce qui s'avéra être un papier.
Son cœur fit un looping dans sa poitrine.
« Mon chaton,
Merci pour cette nuit. Merci d'être là. Merci d'être toi. Merci d'être aussi insupportable et adorable et attentionné tout à la fois.
Sa gorge se serra en même temps que ses doigts autour de la lettre.
Mais on ne peut plus continuer. Plus maintenant. Pas avant d'avoir vaincu le Papillon, pas avant d'avoir réglé tous nos problèmes.
Je suis désolée.
Ta Lady. »
Une larme s'échoua sur le papier, faisant couler l'encre dans une trainée noirâtre.
Voilà, voilà...
Pour tout vous dire, je n'avais pas du tout prévu d'écrire ça. Vraiment pas. Mais comme à chaque fois, l'histoire s'est écrite toute seule et Marinette et Adrien aussi. Ce chapitre est très important pour moi, je le trouve vraiment rempli de significations, d'amour et assez doux-amer. J'espère vraiment que vous l'avez aimé, parce que c'est un peu le calme avant la tempête, pour être honnête avec vous et ça m'a fait du bien d'écrire juste à propos de leur amour, parce que c'est reposant parfois aha :)
En parlant de ça, je ne pourrais pas vous poster le prochain chapitre tout de suite du tout. Mes dernières semaines du semestre se peaufinent et mes examens tombent mi-mai en présentiel donc je dois réviser à fond. Honnêtement, allier les cours, l'écriture et la traduction est assez compliqué mais c'est un défi qui me plait énormément, bien qu'il soit stressant. Mais je préfère me concentrer sur mes révisions pendant le mois et-demi qui arrive, continuer à écrire sans m'imposer de dead lines pour ensuite recommencer à vous poster plus régulièrement à partir de la mi-mai. Je suis désolée mais je n'ai pas vraiment le choix, si je pouvais passer mes journées à écrire, croyez-moi, je le ferais...
Pour résumer : je ne m'impose rien et ne vous promets rien. Je recommencerai à poster régulièrement vers le milieu-la fin du mois de mai, mais il n'est pas impossible que je vous publie un chapitre entre temps. De plus, la suite de l'histoire devient plus compliquée, alors je préfère prendre le temps pour vous proposer du contenu de qualité.
Je vous souhaite à tous et toutes une bonne soirée et une bonne semaine !
N'oubliez pas de me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre !
