Disclaimer : Les personnages des séries S.W.A.T. ne m'appartiennent pas. Je ne fais que les emprunter pour cette histoire.

Hello hello,

Alors, la semaine dernière je vous ai laissé sur votre faim, je sais mais bon... Voici la suite, consacrée à l'enquête lié à ce qui s'est passé avec Street à la fin du dernier chapitre.

Bonne lecture *-*


QG du S.W.A.T. !

Ils étaient tous prêts pour le début de leur journée quand ils reçurent le sms de Street, qui n'était toujours pas arrivé. S.O.S. C'était tout ce que disait le message, mais c'était suffisant pour alerter l'équipe. Street n'aurait pas envoyé ce message s'il n'avait pas besoin d'aide.

« Tan, localise son téléphone. » ordonna Hondo.

Le jeune asiatique se mit au travail, et au même moment, ils reçurent un message indiquant qu'un coup de feu avait été tiré dans une épicerie à quelques pâtés de maison du QG, et que quelqu'un avait été blessé.

« Tan ! » le pressa Hondo.

« Je l'ai. » Le visage du jeune homme blêmit. « Son téléphone émet depuis l'épicerie. »

« On fonce ! »

Luca appuya sur l'accélérateur dès que les portes de Black-Betty se refermèrent sur l'équipe. Sur les ordres d'Hondo, ils ne mirent que leurs gilets pare-balles. Ce dernier relatait ce qu'il apprenait par Hicks, au téléphone.

« Ok, un seul coup de feu a été tiré, et le tireur est maîtrisé selon les agents sur place, et une ambulance est en route. »

« Street ? » demanda Chris.

Hondo raccrocha.

« Il a désarmé le tireur, après avoir reçu une balle dans le ventre. »

« Quoi ? » s'écria Luca, sans détourner le regard de la route.

Au contraire, il accéléra davantage. Assis à côté d'elle, Chris attrapa le bras de Deacon et serra très fort. Celui-ci posa sa main sur la sienne pour tenter de l'apaiser alors que lui-même bouillonnait à l'intérieur. Un des leurs avait été pris pour cible. La personne derrière tout ça n'allait pas s'en tirer aussi facilement. Oh que non !

« Je ne comprends pas. » dit Tan, depuis le siège passager. « Pourquoi s'est-il arrêté à cette épicerie, alors que le QG était tout prêt ? »

« C'est à nous de le découvrir. » dit Hondo.

Luca arrêta Black-Betty en plein milieu de la route, juste derrière l'ambulance. Lui, Tan, Hondo, Deacon et Chris descendirent du véhicule blindé au moment où les ambulanciers firent sortir le brancard de l'épicerie. A son bord, Street, un masque à oxygène sur le visage, une perf au bras et un bandage à l'abdomen, qui commençait ç saigner. Chris fut la première à dépasser tout le monde pour se rendre près de lui.

« Jim ! »

Il ouvrit les yeux, leva la main gauche et elle enroula ses doigts autour des siens.

« Comment va-t-il ? » demanda-t-elle aux ambulanciers.

« La balle n'a pas traversé, mais on doit l'emmener à l'hôpital, il doit être opéré. » répondit l'un d'eux.

« Chris ! » l'appela Hondo. Elle se retourna vers lui. « Va avec lui, on t'appellera quand on aura du nouveau. »

« Bien reçu ! »

Elle monta dans l'ambulance une fois que le brancard fut à l'intérieur. Les portes arrière refermées, le second ambulancier se mit derrière le volant et démarra, gyrophare retentissant.

Hondo vit un policier sortir de l'épicerie avec un homme âgé d'une vingtaine d'années, peut-être trente, portant une veste à capuche verte, un jean bleu troué aux genoux, et un énorme cocard à l'œil gauche. Sans doute l'œuvre de Street.

« Tan, Luca, allez interroger le gérant. » ordonna Hondo, qui s'approcha du suspect. « Toi, comment tu t'appelles ? »

Le suspect resta muet.

« Je te conseille de parler, parce que c'est sur l'un des nôtres que t'as tiré. » dit Deacon.

La surprise se lit sur le visage du suspect.

« Emmenez-le au QG du S.W.A.T. » dit Hondo, à l'officier. « On va avoir une petite conversation, tous les deux. »

« A vos ordres, Sergent ! »

Le suspect fut placé à l'arrière d'une voiture de patrouille, et emmené au QG, où le Commandant Hicks allait le mettre en détention le temps que l'équipe d'Hondo ne rentre pour l'interrogatoire.

« T'as vu ça ? » demanda Hondo, en se tournant vers Deacon. « Il avait l'air surpris en apprenant que Street était un flic. »

« C'est clair que c'était juste un homme de main. » dit Deacon. « Mais y a aucune chance pour que ce soit un pro. »

« Non, t'as raison. » acquiesça Hondo. « Reste plus qu'à trouver le commanditaire. »

« Hondo ! »

Tan et Luca sortirent de l'épicerie.

« On a les images de vidéosurveillance. » dit Tan.

« Le gérant nous a dit que Street est entré normalement, et quelques secondes à peine plus tard, le type est entré derrière lui et l'a suivi en gardant la tête baissée. » expliqua Luca. « Street s'est retourné très vite et en une seconde, le coup est parti. Il a désarmé et frappé le suspect avant de demander au gérant d'appeler le 9-1-1. »

« On va visionner les images. »

Une fois à l'arrière de Black-Betty, Tan connecta la clé USB à une tablette et fit défiler les images.

« Pourquoi il regarde en l'air ? » demanda Deacon. « Qu'est-ce qu'il y a, au-dessus de la caisse ? »

« Un miroir qui donne sur le reste du magasin. » répondit Tan.

« Street a dû s'en servir pour garder un œil sur le suspect. » dit Hondo.

Là, ils virent Street se retourner pour désarmer l'homme. Ils comprirent, à la posture des deux hommes – la vidéo ne contenait que les images et non le son – que le coup était parti. Mais le policier ne se laissa pas démonter et ils purent le voir décrocher une droite à l'homme, puis le frapper d'un coup de pied dans l'abdomen, l'envoyant valser contre l'étal derrière lui.

« Ok, on retourne au QG ! »

Ils furent attendu par Hicks.

« On a identifié le suspect. » dit-il.

« Déjà ? » s'étonna Tan.

« Il était dans nos fichiers, ça n'a pas été très long. » dit le Commandant. « Où est Chris ? »

« A l'hôpital, avec Street. » dit Hondo. « Où est notre suspect ? »

« En salle d'interrogatoire. » répondit le Commandant.

Devant les grands écrans, il afficha le casier de l'homme.

« Diego Ramirez, 31 ans. Arrêté plusieurs fois pour possession d'armes et de stupéfiants. Il n'est relié à aucun gang en particulier et bosse avec qui veut bien traiter avec lui. » énonça Hicks. « On a fouillé dans son passé et dans celui de Street, ils ne se sont jamais croisés. »

« Ce n'est qu'un homme de main. » dit Hondo. « Il faut trouver le patron. »

« J'ai obtenu un mandat de perquisition pour son appartement et sa voiture. » dit Lynch.

La rapidité avec laquelle elle avait obtenu ce mandat n'étonna personne.

« J'ai envoyé l'équipe de Rocker se charger des perquisitions. » dit Hicks.

« Je vais interroger Ramirez. » dit Hondo. « Il avait l'air surpris quand il a appris que Street était flic. »

Deacon et lui allèrent dans la salle d'interrogatoire. Ramirez était menotté à la table. Il était de type hispanique, de courts cheveux noirs avec un tatouage tribal dans le cou. Le bleu à son œil commençait à devenir violet.

« Diego, on va aller droit au but. » annonça Hondo, qui se mit face à lui à travers la table.

Deacon resta près de la porte. Pour le moment.

« On sait que tu n'as jamais croisé Jim Street de ta vie, et on sait aussi que tu as été engagé pour buter un flic. » poursuivit Hondo. « Tu nous balances ton patron, et on s'arrange pour que tu n'écopes pas d'une lourde peine. Tu sortiras de prison d'ici cinq ans grand max, alors que ton boss y croupira pendant plus de quinze ans. C'est à toi de voir, mais sache que notre équipe est en train de fouiller ton appartement. On est capable de retracer tes déplacements des dernières semaines, mais ça nous éviterait de perdre du temps si tu nous parlais. »

« J'accepterais le deal, si j'étais toi. » dit Deacon.

« J'suis pas une balance ! » marmonna Diego.

« Non, mais j'ai comme l'impression que tu ne balancerais pas un chef de gang ou un autre de tes partenaires commerciaux. » souleva Deacon. « Si un membre de gang voulait la peau d'un flic, il s'y serait pris autrement. Alors, tu coopères, ou tu prends le double de ce qu'on te propose ? »

Les deux sergents virent le suspect déglutir, baisser la tête et peu à peu, la nervosité le gagna. Ils échangèrent un regard.

« Bon, comme tu veux. »

Deacon ouvrit la porte, lui et Hondo prêts à sortir de la pièce quand :

« D'accord, d'accord ! » dit Diego. « Je vais tout vous dire. »

« Ce n'était pas si dur. » dit Deacon, en refermant la porte. « Qui t'a engagé ? »

« Je ne sais pas. Je ne connais pas son nom. » avoua l'homme, en levant la tête vers eux. « Je vous le jure. Je ne sais pas comment il m'a trouvé, mais il a glissé une enveloppe sous ma porte il y a une semaine, me donnant rendez-vous dans un café. Dans l'enveloppe, y avait cinq cent dollars, et il m'en promettait plus si j'allais le retrouver. Il m'a dit qu'un type lui avait fait un coup bas genre, la nana dont il est dingue l'aurait plaqué à cause de ce type – du flic, et j'ignorais que c'en était un. »

« On avait compris. » dit Hondo. « Continue ! »

« Il m'a glissé une enveloppe avec cinq mille dollars à l'intérieur, l'adresse et la photo du type. » continua Diego. « Il a aussi dit que j'aurais cinq mille de plus quand le boulot serait fait. Je ne sais rien de plus, je vous le jure. Si j'avais su qu'il voulait que je descende un flic, je l'aurais envoyé chier. Je suis peut-être qu'un voyou, mais je ne suis pas assez con pour foutre ma vie en l'air en butant un poulet. »

« Tu ne connais pas son nom ? » Diego secoua la tête. « Tu peux nous le décrire ? »

« Ouais, dans les 1,70m, .75 peut-être. Blond, très prétentieux, et il portait un costume gris. » dit Diego. « Il m'a payé le p'tit-déj avec sa carte de crédit, et je crois que la serveuse s'appelait Cheryl. »

« Rien d'autre, sur ce type ? » demanda Deacon. « T'es parti avant lui ? »

« Non, après. » répondit Diego. « Il est parti au volant d'une voiture de sport. Une Ferrari bleue. Une F40. »

« Si on vous montre des photos, vous pourriez le reconnaitre ? » demanda Hondo.

« Oui, sans problème. » acquiesça Diego. « Mais ça m'étonnerait que ce mec soit dans vos fichiers. »

« Ne bouge pas ! »

Deacon et Hondo sortirent de la salle d'interrogatoire, et retrouvèrent le reste de l'équipe plus loin.

« Un type blond, qui mesure dans les 1,75m, qui porte des costumes et qui conduit une voiture hors de prix, et qui en veut à Street à cause d'une fille. » énonça Hondo, une fois avec l'équipe.

« Je ne vois qu'une personne qui colle au profil. » dit Luca, qui chargea une photo sur le grand écran.

« Dustin Shepard ! »

Muni de la tablette, avec le portrait de Shepard, Hondo retourna voir Diego, et lui montra la photo.

« Ouais, c'est ce gars-là ! » affirma-t-il.

« Vous le jurez ? » demanda Hondo.

« Je vous assure que c'est lui. » dit Diego.

Hondo ressortit, et fit face à Hicks.

« Rocker a passé l'appartement de Ramirez au peigne fin, et il a trouvé les cinq mille dollars en cash dans un tiroir. » dit le Commandant. « La photo de Street se trouvait dans sa voiture. On va les passer au microscope pour trouver les empreintes, mais en attendant, vous allez me coffrer Shepard. Vous aurez un mandant dans cinq minutes… »

« C'est déjà fait ! » intervint Lynch. « Le Procureur n'a pas hésité une seule seconde à nous le signer. »

« On y va ! » dit Hondo.

« On appelle Chris ? » demanda Luca.

« Non, elle reste à l'hôpital. » répondit Hondo. « Je préfère qu'elle ne se retrouve pas face à Shepard. Elle risque de vouloir le tuer, et je risque de la laisser faire. »

Ils laissèrent Black-Betty au QG, et montèrent dans deux voitures banalisées, direction l'immeuble où se trouvait le cabinet d'avocat pour lequel travaillait Dustin Shepard, mais aussi Molly Hicks, la fille du Commandant. Arrivés au bureau, Hondo et le reste de l'équipe se plantèrent devant la réceptionniste, et le chef d'unité se contenta de demander :

« Où se trouve Dustin Shepard ? »

« Euh, en réunion. » répondit la femme, qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. « Je peux l'appeler… »

« Contentez-vous de nous montrer le chemin. » dit Deacon.

La réceptionniste se leva et fit le tour de son bureau, et conduit le groupe jusqu'à une porte, qu'elle ouvrit.

« Brittany, nous sommes au beau milieu d'une réunion. » fit une voix que reconnut immédiatement l'équipe.

« Je suis vraiment désolée Monsieur Shepard, mais ces officiers de polices souhaitent vous voir. »

Brittany s'écarta de la porte et Hondo entra le premier.

« Hondo ? » s'étonna Molly, qui se leva de sa chaise pour faire face au chef d'unité. « Qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qui se passe ? »

« Molly, vous connaissez ces hommes ? » demanda l'un des avocats.

« Oui, ce sont des officiers du S.W.A.T., mais j'ignore ce qui se passe. » dit la jeune avocate.

« Luca, à toi l'honneur ! » dit simplement Hondo.

Luca s'avança vers Dustin Shepard, qui s'était levé en même temps que Molly.

« Que se passe-t-il ? » demanda l'avocat.

« Dustin Shepard, vous êtes en état d'arrestation pour avoir commandité le meurtre de l'officier James Street. » déclara Hondo, tandis que Luca passait les menottes à Shepard.

Un hoquet de stupeur s'empara de la salle, et Molly se tourna d'un coup vers Shepard, les larmes aux yeux.

« Dustin, qu'est-ce que tu as fait ? »

« Ne les crois pas, bébé, ils mentent. Je n'ai rien fait. » démentit Shepard.

« L'homme de main que vous avez engagé vous a formellement identifié. » dit Luca. « Maintenant avancez. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous dans un tribunal, mais ça m'étonnerait que vous alliez jusqu'au procès. »

Il escorta Shepard hors de la pièce, suivi par Tan.

« Messieurs, je suis sûr que c'est un malentendu. » dit l'un des avocats. « Je connais Dustin, il est un peu prétentieux mais il n'irait jamais jusqu'à faire tuer un officier de police. »

« Jim… Jim est m… »

« Non, mais il a bien pris une balle dans le ventre. » dit Deacon, qui s'adressa ensuite aux autres avocats. « Vous allez devoir vous trouver un nouvel associé. »

Hondo et lui quittèrent la salle de réunion, puis le bâtiment. Shepard était assis à l'arrière du véhicule de Luca et Tan, tandis que Luca était au téléphone.

« Ok, super Chris. Merci. » Il raccrocha. « Street est sorti du bloc. Il va s'en tirer. »

« Dieu merci ! » souffla Deacon.

« J'ai dit à Chris qu'on avait arrêté Shepard. » dit Luca. « Bizarrement, elle n'a pas protesté comme je l'aurais cru de ne pas avoir été avec nous. »

« Amenons notre ami au QG. » dit Hondo. « Je suis sûr qu'il sera très bien accueilli. »

De l'ironie pure. Quand ils firent avancer Shepard, menotté dans le dos, dans les couloirs du S.W.A.T., le jeune avocat fut bel et bien accueilli mais par des regards noirs. Cet homme avait mis un contrat sur la tête de l'un des leurs. Ce n'était pas quelque chose que l'on pardonnait facilement. Que l'on pardonnait, tout court. Une fois menotté à la table de la seconde salle d'interrogatoire, Shepard demanda un avocat.

« C'est votre droit. » dit Deacon. « Mais vous allez tomber, quel que soit l'avocat qui vous représentera. »

« Je suis innocent. » répliqua calmement Shepard.

« Bien sûr. » railla Luca. « Vous en voulez à l'officier Street pour cette petite humiliation dans ce restaurant, il y a quatre mois, ou vous pensiez qu'en l'éliminant du tableau ça ferait tomber Molly Hicks dans vos bras une bonne fois pour toute ? »

L'éclat de stupéfaction et de rage dans son regard donna raison à Luca.

« Vous croyez vraiment que vous auriez pu vous en tirer, avec le meurtre d'un officier de police ? » poursuivit Deacon, qui plaqua ses mains sur la table. « Vous allez croupir en prison pendant de longues, très longues années. Vous allez être rayé du barreau, et tout ça pour quoi ? Parce que votre maîtresse ne veut plus de vous ? Et parce que vous avez fini la tête sur la table d'un restaurant, devant témoins, après avoir provoqué un officier du S.W.A.T. ? Aucun jury ne vous acquittera, surtout pas avec les preuves qu'on a contre vous, alors un conseil plus vite vous avouerez, moins humiliant ça sera pour vous. »

« Je préfère tenter ma chance au tribunal. » rétorqua Shepard. « Le jury voudra me croire moi, et pas un voyou comme Ramirez. »

« On ne vous a jamais parlé de Ramirez ! » s'amusa Luca. « Vous venez de vous griller tout seul. »

Shepard devint blanc, réalisant l'erreur débile qu'il venait de commettre.

« Bon séjour en prison ! » dit Deacon, qui se redressa et sorti de la salle.

Suivi de Luca.

« Quel connard ! » siffla Luca.

« Il va plonger, je vous le garantis. » dit Hicks. « Le Procureur ne laissera pas passer la tentative d'assassinat d'un membre du S.W.A.T. »

« Il s'est vendu tout seul en évoquant Ramirez, alors qu'aucun de nous n'a prononcé son nom devant lui. » souleva Deacon. « Il est fini. »

« Papa ! »

Le groupe se tourna vers Molly, dont les yeux rougis indiquaient clairement qu'elle avait pleuré.

« Chérie, tu ne devrais pas être là. » lui dit Hicks.

« J'ai le droit de savoir. » dit-elle. « Dustin est peut-être un sale con, mais il est incapable de faire tuer quelqu'un. »

« Un sale con avec qui t'as couché pendant des mois. » lui rappela Tan.

« Non c'est, c'est impossible. » insista Molly.

« Molly, il a prononcé le nom du tireur sans qu'on ne l'évoque devant lui. » lui dit Hicks. « Et on a des preuves qui prouvent sa culpabilité. Tu m'as dit que tu avais arrêté de voir Dustin après que Street ait rompu avec toi. Il a dû se dire qu'en éliminant son rival, il aurait plus de chance que tu retournes avec lui. »

« Papa, ça n'a aucun sens. » se désola-t-elle.

« Il est coupable, Molly. Il faut t'y faire. » lui dit Hondo, avant de s'adresser à Lynch. « Mon rapport peut attendre ? Je voudrais qu'on passe voir Street à l'hôpital. »

« Oui, allez-voir votre équipier. » dit le Lieutenant. « On se charge du dossier. Votre rapport le complètera, du moment que je l'ai avant la fin de la journée. »

« Vous l'aurez ! » assura Hondo.

L'équipe quitta les locaux du S.W.A.T., direction l'hôpital.


Alors, est-ce que vous vous attendiez à ce coupable ? Dites-moi tout !

A la semaine prochaine, mais je vous rassure tout ira bien pour Street. Il ne manquerait plus que je tue le héros de mon histoire *-*

Bises, et prenez soins de vous !

Aurélie !