Traduction : Tressym383
Relecture : Zodiaaque
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Résumé : Bakugo rencontre un nombre accablant de familles étranges.
NA : Oh punaise, j'ai bien cru que j'allais jamais finir ce chapitre. J'arrêtais pas de changer l'ordre dans lequel je voulais que les évènements se passent et j'ai fini par écrire environs 6 000 mots, qui ne seront finalement même pas dans ce chapitre-ci.
Le pou de Kirishima tambourina dans ses oreilles tout au long du chemin jusqu'à l'internat, essayant sans y arriver de préparer une excuse plausible pour expliquer le comportement de Bakugo s'ils rencontraient un professeur sur la route. Il laissa échapper un long soupir de soulagement lorsqu'ils atteignirent enfin la salle commune et pria pour que les autres soient suffisamment occupés pour ne rien remarquer.
"Foutez le camp, les minables !" Bakugo aboya à la seconde où il entra dans la cuisine.
"Oooh, Bakugo va cuisiner ?" demanda Mina avec enthousiasme.
"Exactement ! Et votre droit d'y goûter dépendra de votre capacité à ne pas me faire chier."
"C'est une raison suffisamment bonne pour que j'aille tranquillement m'asseoir là-bas et reste sage." Kaminari claqua ses mains sur le comptoir en se relevant et sortit sans tarder de la cuisine.
"Oh. Eh bien, j'étais juste-" bredouilla Momo, derrière.
"Tu étais... ?" reprit directement Bakugo.
"Laisse Momo finir son thé." raisonna Kirishima. "Après t'auras la pièce tout à toi."
"Okay, peu importe." Le blond commença à rassembler des ingrédients sur le côté opposé du comptoir, laissant à Momo assez de place pour finir. Il en fit maladroitement vaciller quelques un en les arrangeant.
"Doucement mec." gémit Sero. "Je viens tout juste de manger."
"C'est tout ce que tu mérites, espèce de nerd." il railla.
"Qu'est-ce tu fais ?" lui demanda Mina, tout excitée.
"Des xiaolongbao*."
"Vraiment ?!" s'exclama Kaminari depuis la salle commune. "C'est de la sorcellerie !"
"Je pensais que t'allais être putain de calme."
"Ouais, mais je dois voir ça !" Il bondit d'où il était pour se rapprocher. "Je dois absolument voir comment tu mets le bouillon dans la patte de riz !"
"Mon Dieu." il grogna. "T'es si stupide, bordel."
"Tu l'es pas." coupa rapidement Mina. "C'est exactement ce que j'attends de voir aussi."
"Alors vous êtes tous les deux aussi stupides l'un que l'autre."
"Allez mec, pourquoi t'as besoin d'être comme ça ?" gronda Sero.
"Qu'est-ce que t'insinues, putain ?!" il aboya. "Tu pourrais aussi bien te casser, Scotch-man."
Sero s'apprêtait à répondre lorsque Kirishima capta son attention, agitant vivement la main pour lui faire passer le message. « Ne rentre pas dans son jeu. »
"Peu importe, mec." il céda. "Fais ta magie."
Le carmin lui articula un « Merci » silencieux d'où il était. Il appréciait les intentions de Sero, mais ils pourraient demander à Bakugo d'éviter les réflexions sur la « stupidité » de Kaminari plus tard.
Le blond commença à cuisiner et Kirishima ne sut rapidement plus quels ingrédients furent utilisés dans quelle étape de la recette. Les gros morceaux de porc avaient été utilisés pour quelque chose, mais le porc finement haché pour autre chose encore ? Certains ingrédients étaient devenus des petites pâtes rondes bien aplaties, d'autres une épaisse garniture hachée. Enfin les derniers avaient pris une curieuse apparence gélatineuse, que Bakugo balança dans le congélateur parce qu'il avait « la flemme d'attendre qu'elle durcisse au frigo ».
"Même après tout ça, j'ai toujours aucune idée de comment le bouillon va dans la patte de riz." gémit Kaminari, déçu. Bakugo renifla.
"Très bien, regarde imbécile. Ça, c'est les emballages." Il désigna les cercles de pâte, puis un bol de porc haché, d'oignons verts et d'autres choses dont Kirishima ne se souvenait pas. "Ça, c'est la farce." Et enfin le bol de gélatine. "Et ça, ça fondra et deviendra le bouillon quand les bouchées seront chaudes. "
"De la sorcellerie, incontestablement." répondit Kaminari avec admiration.
La véritable sorcellerie était la capacité qu'avait Bakugo de faire une recette aussi sophistiquée tout en étant saoul. Ce gars serait même sûrement capable de cuisiner dans son sommeil.
"En fait, je vais arrêter là." Il replaça la chose en gelée dans le réfrigérateur. "Je finirai ça demain."
"Bakugo, t'as toujours rien mangé." Kirishima protesta.
" 'Me sens pas très bien." le concerné repoussa. Ce qui, après toute la vodka qu'il avait bu, était sûrement vrai.
"D'accord." il céda. "Mais tu dois promettre de manger quelque chose demain matin."
"Oui, maman." Il leva les yeux au ciel et disparût dans les escaliers.
"Est-ce qu'il... va bien ?" demanda Mina.
Il se mordit la lèvre. Il voulait dire aux autres ce qu'il s'était passé, toutes les choses préoccupantes que lui avait dit Bakugo, pour qu'il n'ait pas à trouver quoi faire seul, mais il y avait quelque chose de si étrangement intime concernant ce moment sur le toit que ça lui semblait déplacer de le partager.
"Pas vraiment." Il s'installa sur l'un des tabourets. "J'irai voir si tout va bien avant d'aller me coucher."
Il remonta aux dortoirs tôt, après un bref dîner. Il frappa une, deux, trois fois, à la porte de Bakugo avant de finir par l'ouvrir de lui-même pour le trouver inconscient sur ses couvertures. Il déposait doucement un verre d'eau sur sa table de nuit lorsqu'il réalisa que l'assoupit n'avait même pas totalement atteint le milieu du lit, les pieds encore à terre. Et s'il prenait le temps de soulever ses jambes pour les glisser sur le matelas, il pouvait tout aussi bien lui retirer ses chaussures. Il les déposa soigneusement à côté du lit, puis lui enleva avec tout autant de soins ses aides auditives. Il leur trouva une boite dans la salle de bain, en plus d'une autre pour des lentilles de contacts, mais il ne pouvait pas faire grand-chose pour ces dernières. Il finit par le couvrir avec l'une de ses propre couvertures de rechange plutôt que d'essayer de maladroitement le déplacer sous les draps.
"Bonne nuit, Bakugo."
Cette nuit-là, il garda sa musique éteinte et resta attentif au moindre signe pouvant lui indiquer un quelconque problème, avant de finir par s'endormir à son tour.
Bakugo n'allait pas manger ce matin-là, la promesse pouvait aller se faire voir. Son estomac retourné taquinait son besoin de vomir, mais sans le soulagement de véritablement le faire. La deuxième chose qu'il remarqua fut sa bouche pâteuse. La troisième, qu'il avait déjà un verre d'eau à côté de lui ? Et à qui était cette couverture ? Ses chaussures étaient au pied de son lit au lieu d'être en vrac vers la porte et ses yeux brûlaient parce qu'il avait porté ses lentilles toute la nuit, mais ses appareils auditifs étaient dans leur boite.
Kirishima
Des émotions contradictoires se heurtèrent en lui jusqu'à lui faire mal à la poitrine. D'abord, l'embarras d'avoir été vu aussi minable, comme un boulet inutile qu'on devait trainer, mais ensuite une sensation chaleureuse apaisa la honte angoissante.
Quelqu'un se souciait de lui
Personne ne regardait, aucune obligation sociale ni désir de donner une bonne image de soi ne l'avait motivé. Pas même Bakugo ne s'en souvenait. Kirishima n'avait rien à gagner pour ses efforts, il avait juste choisi de prendre soin de lui parce qu'il en avait envie.
Il ne pouvait même pas se résoudre à le soupçonner de vouloir quelque chose en retour, ignorant sa tendance personnelle à penser le pire des gens. Kirishima était trop bienveillant pour être aussi manipulateur.
Il vida le verre d'eau pour soulager sa gorge desséchée et se leva en titubant. Si Kirishima avait fait l'effort de le coucher convenablement, la moindre des choses était de se traîner en classe. S'il partait assez tôt, il pourrait faire semblant de dormir sur sa table avant que le reste de la classe n'arrive et essaie de lui parler.
Lorsqu'il arriva dans la salle avec un café noir et un air renfrogné, il fut surpris d'y trouver Aizawa debout en train de parler. Six interrompit leur conversation à son entrée pour le saluer.
"Bonjour, Bakugo !"
"Hmm." il maugréa avant de s'effondrer sur sa chaise. Il encadra son sweat à capuche avec ses bras pour en faire un oreiller un minimum confortable.
Une main fine lui serre le cou, une autre tout aussi fine tiens l'appareil photo face à eux. Il sent un souffle chaud et écoeurant sur sa nuque.
"Apprenons à mieux nous connaître, ça te dit ?"
Il se réveilla en sursaut lorsque quelque chose lui toucha l'épaule, des explosions quittèrent ses mains avant qu'il ne soit suffisamment conscient pour les arrêter. Il reconnut la silhouette juste à temps pour les diriger ailleurs. Un choc suivit, accompagné d'un hoquet surpris et douloureux.
"Bakugo !"
Les yeux injectés de sang d'Aizawa rencontrèrent les siens, les cheveux flottants dans les airs. Six se redressa de sa position semi-effondrée du dessus de la table de Toru. La table sur laquelle il venait de la pousser.
Merde
"Assieds-toi et essaye de rester avec nous." reprit Aizawa, trop doucement pour être une véritable réprimande. Six retourna à l'avant de la pièce, faisant signe à Aizawa de la suivre pour lui parler en privé.
Sur toi, crétin
Il était habitué aux chuchotements qui le suivaient désormais, mais pas au sein de sa propre classe.
"Je savais pas que c'était possible de dormir agressivement."
"Aizawa doit être en mode : « Tu vois, Six ? Tu vois de quoi je dois m'occuper ? »."
"Est-ce qu'il va bien ?"
"Bien ! Écoutez." Aizawa se retourna. "On a trois heures pour tout mettre en place avant que vos parents n'arrivent. Vous garderez pour aujourd'hui votre groupe du devoir actuel."
Très vite, Bakugo se retrouva à déplacer des tables avec Kirishima pendant que les filles arrangeaient un tas de collations de la même manière que les soirées cocktails que sa mère aimait.
"Tes parents viennent-ils, Jirou ?" demanda Momo.
"Ouais." elle soupira. "Mon père a insisté pour emmener une guitare ou deux, et je doute d'avoir le pouvoir nécessaire pour l'empêcher de convaincre quelqu'un de le regarder jouer. C'est une diva en manque d'attention."
"C'est tout de même cool." reprit Momo.
"Tu vas être sa première victime." elle prédit. "Et tes parents ?"
"Ils sont occupés." répondit la brune, semblant à la fois triste et soulagée.
"Et vous les gars ?" Jirou porta son attention sur les garçons.
"Ma mère vient !" répondit Kirishima, tout excité. "Elle vient juste de m'envoyer un message depuis son hôtel d'ailleurs."
"Elle vit assez loin, n'est-ce pas ?" s'enquit la brune.
"Ouais. C'est pas si terrible depuis que le train à grande vitesse est en service, mais ça prend toujours une heure pour simplement se rendre à la gare." il confirma. "Elle reste quelques jours pour que le voyage en vaille le coup."
"Est-ce que ton père... ?" Momo s'interrompit, incertaine de la manière dont elle devait formuler sa question.
"On ne lui parle plus vraiment." Le carmin se chargea de soulever une impressionnante pile de chaises.
"Je vois." elle acquiesça. "Et toi, Bakugo ?"
"Mon daron vient."
"Yes !" Kirishima applaudit victorieusement. "Je vais finalement pouvoir rencontrer le Papa Bakugo !"
"Est-il moins, euh, irritable que ta mère ?" demanda Jirou.
"C'est une putain de chiffe molle." il grogna. "Les gens ont du mal à croire qu'on soit de la même famille."
"Mais c'est ton parent préféré, n'est-ce pas ?" Kirishima lui donna un coup de coude.
"Ouais, la concurrence est pas rude." Le blond leva les yeux au ciel. "Comme le fait que je sois son fils préféré, quelles sont ses putains d'autres options de toute façon ?"
"T'es juste un déprimé constant, hein ?" soupira Jirou.
"Exactement."
Il avait de nouveau réussi à tuer à lui seul toute la bonne ambiance, alors ils continuèrent leur tâche en silence pendant un moment. Au moins, le calme faisait du bien à son mal de tête. Il piqua quelques biscuits salés sur l'une des tables pour tenter de soulager son estomac toujours vide. Momo fut celle qui mit fin au silence, demandant doucement :
"Pensez-vous qu'Endeavor viendra ?"
"Pas si Double-face a son mot à dire." Il sourit, se rappelant du regard choqué et remplis frustration du héros numéro deux après le festival.
"Je me demande..." Momo hésita. "Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, mais il ne parle jamais de sa famille, alors je... Je me demande ce qu'il s'est passé entre eux."
"C'est pas nos affaires." il répliqua fermement.
"Bien sûr." La brune se tut à nouveau.
Lorsque vint le moment où les parents étaient supposés commencer à arriver, Bakugo avait l'impression d'avoir déjà dépassé sa capacité quotidienne de retenue, de politesse et d'intelligence émotionnelle. Il n'était pas sûr de survivre à une journée entière de petits bavardages, tout en prétendant soutenir des conneries comme le fait que les parents soient les véritables héros du quotidien.
Les premiers arrivés, déjà derrière les portes lorsqu'ils les ouvrirent, furent les parents de Face-de-grenouille accompagnés de frères et sœurs en poussette, la mère de Kirishima et la famille d'Iida.
Kirishima se précipita, soulevant sa mère du sol avec une rotation enthousiaste. Ça lui valut un cri qui se transforma rapidement en rire. Tsuyu eut l'inverse, se trouvant immédiatement ensevelie par ses frères et sœurs pendant que ses parents attendaient patiemment leur tour.
Le clou du spectacle était Iida, qui n'avait manifestement pas été informé de la venue de son frère. Il s'avança rapidement, mais hésita aux derniers mètres. Au lieu de se rapprocher davantage, il s'inclina.
"Je suis honoré de ton constant soutien." Les mots éclatèrent comme un ballon. "Je vais faire de mon mieux pour en être digne."
"Tenya-" commença sa mère, mais elle fut stoppée d'un signe de main de son fils aîné. L'ancien héros se hissa devant leurs parents jusqu'à être au centre de la pièce, face à lui.
"C'est bon, Tenya." Il posa une main ferme sur l'épaule de son petit frère. "Je vais bien. Oublie la tradition. Peu importe le genre de héros que tu décides d'être, je serais toujours fier de toi."
Iida releva la tête avec surprise et se fit rapidement entraîner dans une étreinte.
Toute cette merde devient bien trop niaise
L'attention de Bakugo retourna sur Kirishima et la femme qui venait désormais à sa rencontre.
"Maman, voici Bakugo." Il gesticula dans sa direction, excité. "Bakugo, voici Maman."
"Ou Madame Nakamura pour ceux qui ne sont pas très à l'aise avec l'idée d'appeler une étrangère Maman." Elle le salua avec un signe de tête et une salutation traditionnelle.
"Il appelle même pas sa propre mère Maman. " l'informa Kirishima.
"Certains amis d'Eijiro m'appelaient Maman à l'école primaire parce qu'il n'a appris qu'à l'âge de quatre ou cinq ans que j'avais un autre nom." Elle passa un bras autour des épaules de son fils et lui donna un rapide baiser sur la tête. "Mais vous savez déjà comment il est, en tant que tuteur et tout ça."
"Tous les quatre combinés ont la capacité d'attention d'une mouche." acquiesça Bakugo en montrant le reste du groupe.
"Je savais que vous vous entendriez sur ce genre de choses." se lamenta exagérément Kirishima. "Totalement à mes dépens."
"J'ai entendu dire que votre père venait." Madame Nakamura ignora son fils. "Vous avez hâte de le voir ?"
"Je suis de Musutafu." Le blond haussa les épaules. "C'est pas comme si j'étais très loin."
"Tu ne me l'as pas dit, ça !" Elle poussa légèrement l'épaule de Kirishima. "Il pourra me faire visiter la ville !"
"C'est exactement pourquoi je te l'ai pas dit." il ricana.
Quelque chose derrière Bakugo attira l'attention de la femme.
"Je suppose que je devrais aller me présenter à vos professeurs, comme un parent responsable." elle soupira. "Tuez le temps avec des blagues, ou peu importe avec quoi les ados s'occupent aujourd'hui."
Kirishima leva les yeux au ciel.
"Maman à l'air sympa." Bakugo sourit.
"Tu te moques, mais attend de voir sa véritable énergie maternelle apparaître. Toi aussi t'oublieras son vrai prénom." plaisanta le carmin avant que quelque chose de triste ne passe sur son visage.
"Quoi ?" Bakugo le poussa. Kirishima jeta un coup d'œil par-dessus son épaule pour s'assurer que sa mère ne pouvait pas les entendre d'où elle était.
"En fait, je connaissais déjà son prénom à l'époque." il confessa dans un murmure. "Mais... les seuls moments où je l'entendais être appelée « Sachiko » étaient lorsque mon père criait, du coup j'ai pas voulu le dire pendant longtemps."
Toutes les fois où Kirishima avait pris de son temps, essayant patiemment de lui retirer le poison de Mitsuki, lui revinrent en mémoire. Kirishima, remplissant sa promesse de ne jamais le laisser tomber lorsqu'il avait besoin de lui. Et tout ce temps…
"J'imagine que c'est un peu stupide." il rit, mal à l'aise. "Mais lui dis rien, ça la rendrait triste et elle est-"
"Ça l'est pas."
"Hein ?"
"C'est pas stupide." il répondit fermement. "T'es un bon fils."
"Baku-bro... Merci." Kirishima sourit et- oh putain, était-ce des larmes dans ses yeux ? merde- fit signe à Mina, Sero et Kaminari qui s'approchaient.
"Je dois rencontrer Maman Kirishima !" Mina sautilla sur place sous l'excitation.
"Nakamura, en fait." corrigea Kirishima.
"Hm ?"
"Son nom de famille est Nakamura. Kirishima est celui de mon père." il expliqua. "Je voulais le changer, mais c'est beaucoup de paperasses."
"Oh, je vois !" elle acquiesça. "J'ai besoin de voir si elle a aussi le pouvoir d'irradier autant de bonnes énergies."
Pendant que de plus en plus de familles arrivaient, Bakugo réussit à repérer Masaru près de l'entrée, avec Deku et son acolyte.
"C'est dommage que vos parents travaillent." compatit Masaru face à la Tête d'œuf. "Mais lorsque Inko arrivera, je parie qu'elle pourra vous donner de bonnes idées pour votre projet, après toutes ces années à nourrir l'obsession d'Izuku pour les héros."
"Je vois de qui Deku tient sa gentillesse." Uraraka lui répondit.
"Oh, non, il n'est pas mon-"
"Je ne suis pas son-"
"-père."
"-fils."
Après s'être si bien parlé, les deux devinrent maladroitement silencieux.
"Alors..." Elle les regarda avec confusion. "Vous êtes le père de qui ?"
Tous les trois sursautèrent lorsque Bakugo répondit dans leur dos.
"C'est le mien."
Xiaolongbao : une sorte de raviolis asiatiques qui contiennent de la farce et du bouillon.
