Les 5 adultes s'étaient présenté mutuellement et Inko était surtout surprise par les deux femmes.
-Kodo Tokoyami. Je travailles comme éclairagiste pour les théâtres. Mon fils est le jeune oiseau à U.A., Fumikage Tokoyami. Nous vivions ensemble, avant qu'il n'aille au dortoir. J'avais la mâtiné de congé, ils m'ont enlevé alors que j'essayais ce look plus rock… Et j'adore le cuir. La bonne nouvelle, c'est que j'ai pas eu à payer pour cette veste, au final…, expliqua la femme aux longs cheveux noir, un petit sourire en coin, présentant sa veste.
Inko avait finit par trouver la manière d'enlever cette camisole de force à Rei et elle se présenta à son tour.
-Je suis Rei Todoroki. Shoto est mon dernier fils. Je suis l'épouse d'Enji Todoroki, plus connu sous le nom d'Endeavor. Nous avons eu 4 enfants. J'étais en traitement médical… avant que ma fille vienne me voir…
-Quelle âge elle a? demanda Inko, enthousiasme.
-23 ans… Elle a un frère plus âgé, Toya, mais il n'a plus jamais donné de ses nouvelles… depuis que je suis dans ce centre hospitalier… Il doit avoir honte de moi…, murmura Rei, baissant les yeux, un sourire triste aux lèvres.
Masaru secoua la tête.
-Ne dites pas ça… Je préfèrerais des fois que certains membres de ma famille m'ignorent plutôt qu'ils crient sans cesse…! s'écria-t-il, Mitsuki lui frappant le crâne.
-C'est quoi cette histoire? Laisse-la finir, imbécile…! s'écria-t-elle, Masaru se penchant par en avant, se frottant le crâne, Rei, Kodo et Inko palissant.
« C'est un homme battu? » songèrent les deux premières, Inko savait que la relation dans la famille Bakugo n'était pas commune, mais elle fonctionnait au final…
-… Certes, Fuyumi, ma fille est venue me voir… Mais ce n'était pas… elle…, expliqua lentement la dame, ses yeux s'agrandissant.
-Pourquoi…? demanda Mitsuki, s'assoyant, sourcillant.
-… Elle m'a assommé avec le vase de fleur que son frère cadet m'a apporté…, expliqua-t-elle, encore choquée de cette situation.
« … Wah... C'est violent…! » songea Mitsuki.
Elle se rappelait qu'elle se battait parfois avec son fils, mais depuis qu'il était adolescent, elle voyait que le gamin se retenait d'user de la force sur elle. Il savait qu'il ne devait pas commencer ça…! Elle était capable d'appeler la police ou de l'envoyer à l'armée s'il devenait « incontrôlable ».
-Ils m'ont bandés les yeux et ont tentés de me faire passer en douce par la porte de sortie… Je me suis débattue dès que j'ai repris connaissance et que j'ai saisi ce qui se passait. Mais ils ont user de la force et… me voilà ici…
-… C'est trop terrible…! s'écria Inko, les larmes aux yeux. Personnellement, je ne suis pas capable de me battre du tout…! Mais je ne pouvais pas laisser la maison de mes amis passé au feu…!
Rei sourcilla, inquiète, Kodo clignant des yeux.
-… T'es qui, toi?
-Oh, toutes mes excuses… Je suis Inko Midoriya… Je suis la mère d'Izuku Midoriya, aussi surnommé Deku…
-… Le gamin qui contrôlait pas sa force, durant le tournoi? demanda Kodo, semblant d'un coup impressionné.
-Shoto me parle souvent de ce jeune…! Il est ami avec lui… Ravie de faire votre connaissance…! fit Rei, avec un sourire paisible, en oubliant dans quel situation elle se rencontrait.
-Je n'arrive pas à croire que je rencontre des mères aussi merveilleuses…! s'écria Inko. Ça ne m'arrive jamais, ce genre de chose! C'est un honneur…!
-Et moi, on m'oublie? gronda Mitsuki.
-… Ah…! Je suis Masaru, et voici ma charmante et jolie femme, Mitsuki. Nous sommes les parents de Katsuki Bakugo, un garçon prometteur mais un brin… instable…! commenta l'homme dans la pièce, très affable et honnête.
-Il ne tient pas ça de moi! Je suis un exemple de civilité…! s'écria Mitsuki, prenant une pose sûr d'elle.
Rei sourit, Kodo hochant brièvement la tête, mais semblant douter du discours de la blonde forte.
-… Et donc… Qu'est-ce qu'on fait…? demanda Inko, mal à l'aise, n'ayant aucune idée de ce que des retenues devaient faire.
-… Rien… Attendre qu'ils décident ce qu'ils font de nous…, commenta Kodo, semblant blasé mais Mitsuki sourcilla.
-Ah non! On doit se défendre! S'enfuir d'ici! Je vais pouvoir rabattre les oreilles de Katsuki pour le restant de ses jours! On a pas besoin d'All Might pour se sauver, nous!
Elle se mit à rire mais sa voix mourut en voyant l'air contrit et souffrant d'Inko, observant ses mains vides.
-… Il doit se sentir tellement… seul…! murmura-t-elle, des larmes remplissant ses yeux, Mitsuki se couvrant le visage, se trouvant conne.
Elle aurait du pourtant se rappeler qu'Inko fréquentait l'ancien super héros, aujourd'hui n'ayant plus son Quirk. Même s'ils priaient de toute leur force, jamais le petit ami de la femme ordinaire ne pourrait faire quoi que se soit dans leur situation présente…
Kodo hocha simplement les épaules.
-Les hommes peuvent se passer très bien de nous… Soyez pas inquiète, Mme Midoriya… Il doit juste crever de faim en maudissant que sa petite cuisinière ne soit plus là pour faire des plats…
-Vous trouvez ça drôle…? demanda Mitsuki, montrant les dents, Rei soupirant.
-… Calmez-vous… Je ne suis peut-être pas une experte, mais j'ai étudié les différents cas que rencontrait les héros, pour soutenir mon mari et l'aider en cas de besoin. Et lors d'un enlèvement, la meilleure chance de survie des captifs est de rester calme, vigilent et utiliser chaque chose et situation à leur avantage…
Les quatre autres adultes l'observèrent, rassuré par son débit de voix posé. Elle semblait vraiment savoir de quoi elle parlait.
-… D'accord…, commenta Masaru. Alors, analysons notre situation.
-Nous sommes… dans une prison blindé…, commença Inko.
-Il y a de la moisissure et des rats. Si nous ne prenons pas garde, nous pourrions avoir des infections ou attraper la rage par leur morsure…, commenta Rei, faisant grimacer Inko.
Kodo s'alluma une seconde cigarette, grimaçant, essayant de gérer le stress.
-… d'accord… c'est très encourageant…! s'écria Masaru, auriant souhaiter visiblement ignorer ce détail, mais reniflant.
Maintenant qu'il s'y concentrait, il pouvait sentir l'odeur des émanations d'humidité et de champignons croissant sur les tuyaux et à d'autres endroits que ses yeux ne pouvaient se poser.
-Nous devrions conserver nos forces… Ils ne nous déplaceront pas d'ici avant d'avoir une idée de comment nous utiliser…, commenta Rei, Inko reniflant.
-Ils ne vont pas nous tuer…? demanda la pauvre civile, terrifiée, Mitsuki attendant, croisant les bras.
Si c'était vrai, elle se battrait et en tuerait un ou deux contre sa vie. C'était tout ce qui leur apprendrait de s'en prendre à elle et son mari… Sans parler qu'ils avaient kidnapper son fils!
-… Ils ne se seraient pas donner tout ce mal pour nous prendre et nous emmener dans leur repère… Nous tuer chez nous et laissez nos voisins ou nos amis trouver nos carcasses auraient été beaucoup plus dramatique que nous tuer sans spectateur ou témoin…, commenta calmement Rei, Inko n'étant pas sûr si ça la rassurait tant, mais elle commença enfin à se détendre.
Les autres aussi, Masaru hochant la tête.
-C'est bon alors… On fera ce qu'ils voudront de nous, tant que ça ne nous demande pas d'être des criminels à notre tour…
-Ce serait le choix le plus sage… Excepter… que si nous commençons à les servir, il risque de ne plus y avoir de fin…, fit Rei, grimaçant.
-Pourquoi aidez ses pourries? Moi, je vous le dis, on doit se battre…! s'écria Mitsuki.
-Sans moi…, commenta Kodo. Moi non plus, je ne sais pas me battre.
Un échos distordu répondit à sa remarque et Inko avait l'impression d'entendre une voix féminine dire :
« Mais moi, siiiii... »
Elle cligna des yeux et voyant que Kodo n'avait pas bouger, semblant aussi calme et taciturne, elle se convaincu qu'elle avait du rêver.
-Nous pouvons nous entraîner! Tant qu'à rester enfermer ici, nous pouvons préparer une contre-attaque! Pour s'enfuir…! renchérit Mitsuki, serrant les poings.
Elle ne rencontrait pas vraiment l'approbation et Inko se demandait ce qu'elle cherchait à faire. Soudain, elle vit comment son regard était poser sur Rei, et tout devait clair comme du cristal. Elle, Masaru et Kodo, ils n'avaient pas l'attitude pour chercher bataille. Mais Mitsuki, oui. Et Rei avait un Quirk d'un grand calibre. Ensemble, elles pourraient faire de sacrés dégâts…
Rei comprit le cours de ses pensées mais elle resta assise, laissant ses yeux tomber lentement sur ses pieds bandés.
-… Je comprends… Et peut-être que nous devrons nous « défendre »… Mais je n'utiliserais jamais mon pouvoir pour attaquer qui que se soit…, murmura Rei.
Même si elle demeurait assise, la clarté et le sérieux de son regard fit éprouvé à Mitsuki un frisson. Elle se pensait une femme forte et indépendante, mais Rei devait avoir une force intérieur égale à la sienne. Sans parler qu'elle avait marier un pro héro. Un faussé les séparait.
À contre cœur, Mitsuki se rassit, acceptant de mettre de côté son idée de contre attaque. À la place, Masaru parla du sujet le plus délicat : manger, dormir et l'hygiène.
-Je ne veux pas être rabat-joie… Mais il n'y a pas de toilettes, ici.
-… Il semble y avoir des grilles..., commenta Kodo, mais sa main tenant sa cigarette tremblait.
Inko comprenait le dégoût qu'on pouvait ressentir. Leurs ancêtres avaient peut-être déféqué à même le sol, mais ça faisait à présent plusieurs centenaires qu'ils avaient des cabinets. En parlant de ça, elle ressentit une envie et elle se couvrit le visage, Rei souriant.
-… Ce n'est pas la peine de paniquer… Avec mon Quirk, je peux créer des latrines de glace…, suggéra-t-elle.
Elle sembla étonnée que les gens la dévisage, grimaçant encore plus qu'auparavant.
-… C'est une bonne idée…! Merci! s'écria Masaru, avant de suggérer son aide. Je pourrais avant agrandir un trou dans le grillage afin que tout disparait dans les étages inférieurs…!
-… Comment? demanda Rei, l'observant de la tête au pied.
Elle ne voulait pas juger qui que se soit sur l'apparence. Mais il ne semblait pas extrêmement fort ou athlétique. Il était bien bâti, sûrement était-il un bel homme. Mais Rei avait encore en souvenir le corps d'Enji, se musclant tout les jours, sans parler de son travail dangereux ou sa force et sa vitalité étaient exploités à son maximum. Elle songea donc que l'homme devait essayer de se la jouer, ou à moins qu'il avait une facette caché.
Mitsuki sourit en regardant son mari se lever, se frottant les mains, de plus en plus rapidement, comme s'il essayait d'allumer un feu. Il s'arrêta, choisissant l'endroit le plus reculé du plancher, un coin sombre, là où les grilles étaient déjà distordue par le temps et la rouille. Il frappa ses deux mains au sol et une explosion souleva un vent d'air chaud, faisant sursauter les filles, Rei clignant des yeux, ingénue.
-… Oh mon dieu! C'est vous le père du gamin explosif?! fit Kodo, en perdant sa cigarette entre ses lèvres.
Masaru se tourna, rougissant, touché par les exclamations de ses dames, avant que sa femme se jettent à son cou.
-N'est-il pas merveilleux?! s'écria-t-elle, s'accrochant à lui, manquant le faire tomber sur le côté, Inko riant.
-C'est vraiment un Quirk impressionnant…! dénota Rei.
-Dommage qu'il a pas la personnalité pour aller avec…! commenta Kodo tout bas, les autres filles hochant brièvement la tête alors que Mitsuki tentait d'embrasser son mari, ce dernier la repoussa en rougissant.
-Allons, chérie…! Ça suffit! Nous avons des témoins…!
-Fais encore exploser des choses, mon amour…! Tu sais comme ça me rend folle…! souffla-t-elle à son oreille, se moquant gentiment de lui, le visage de Masaru devenant rouge écrevisse.
Soudain, un homme s'arrêta devant la vitre, tapant contre la porte.
-Hé! C'était quoi ce vacarme…?! s'écria Spinner, ayant tirer à pile ou face avec Mr Compress pour savoir qui ferait le premier tour de gardes des prisonniers et il avait perdu.
-Euh…, fit Inko, mal à l'aise.
« Ils ignorent leurs Quirks? » songea Rei, surprise, mais encouragée.
Si c'était vrai, ils avaient plus de chance qu'ils les sous-estiment.
-J'essaie de me suicider! Mais mon crâne est trop solide! s'écria soudain Kodo, surprenant ses voisins, même Spinner grimaça, choqué du commentaire.
-… Faites pas d'ânerie…! Si vous restez calme, on… on vous apportera bientôt quelque chose à manger…! s'écria-t-il, avant de s'éloigner, jetant encore deux ou trois fois des coups d'œil dans la vitre, s'assurant qu'ils ne se faisaient pas de mal.
Quand il eut disparu pour de bon, Mitsuki éclata de rire, Masaru ne la riant pas.
-… Est-ce que c'est vraiment sage de…? demanda Inko, mal à l'aise.
-Non, c'est vrai…, répliqua Rei, revenant de sa surprise. Nos vies leur appartiennent, mais si nous nous tuons nous-même, ils n'ont plus le moindre moyens de faire chanter qui que se soit.
-Je vais pas me tuer pour de vrai… Mais fait attention à quand tu utilises ton pouvoir, Masaru…, commenta la femme sombre, croisant les bras derrière la tête, semblant vouloir faire une sieste.
Une goutte d'eau sale tomba sur son front et elle grimaça.
-… Et merde…, grogna-t-elle, serrant les poings.
Inko réalisa que c'était la première fois que cette femme démontrait autre chose qu'un je-m'en-foutisme et elle comprit qu'elle commençait à fatiguer, laissant tomber son masque de sérieux et de mépris.
-… Vous pouvez dormir sur mon gilet, vous savez…! proposa Inko.
-Ou prenez cette camisole… Elle est épaisse…, commenta Rei, mais Kodo secoua la tête.
-Désolé, mais je vais me contenter de cette veste de cuir… On pourrait dormir à tour de rôle. D'autant que certains ont besoin de vider leur vessie…, commenta la gothique, Inko grimaçant, se sentant tellement mal.
Mais Rei s'agenouilla et se déplaca sur ses genoux, appliquant ses mains au sol. Elle froissa ses sourcils, se concentrant. Un cône s'éleva, avant que le bout s'arrondisse. Ensuite, un muret pour l'intimité se matérialisa et cacha la vision pour tous ceux qui se trouvait à la porte, au centre de la pièce. Seul ceux longeant le mur pourrait voir le côté de la bassine, mais c'était à présent une toilette des plus sophistiqués, pour une prison aussi rudimentaire…
-Mais vous êtes Elsa! s'écria Mitsuki, Masaru hochant la tête, Kodo paressant surprise de la comparaison mais un sourire amusé étira ses minces lèvres.
-… Quoi? fit Rei, ne semblant pas saisir.
-Ce film de Disney! Avec la reine des neiges…! renchérit Mitsuki, Masaru se prenant le cœur.
-Un très beau film…! Que je ne peux que regarder que quand Katsuki n'est pas à la maison… Sinon, il me jetterait une botte ou un dictionnaire à la tête, pour « mes goûts douteux »…
-Ah non! C'est un bon film…! répliqua Inko. Je l'ai regarder avec Izuku, et il…!
Faire la mention de son bébé la fit soudain réaliser qu'en ce moment précis, les rôles étaient inverser. Elle ne craignait pas pour la sécurité de son fils. Mais elle…! La petite civile sans histoire, la bonne ménagère et cuisinière, faisant son train-train sans jamais déranger les autres… être dans une pareille situation.
Elle se doutait que son bébé devait encore s'inquiéter, d'autant plus qu'elle n'était plus capable de lui écrire. Mais elle serra ses mains ensemble, pensant très très fort dans sa tête :
« Tout va bien aller, Izuku… J'ai des gens merveilleux avec moi, ils vont m'aider à passer ce calvaire. Soit sans crainte, mon poussin, je serais bientôt à la maison… »
Mitsuki sourit, trouvant adorable comment Inko réussissait à garder espoir, même en cette situation. Elle-même avait eu envie de craquer à quelques reprises. Heureusement, Masaru était là. Il manquait de force, mais il avait un Quirk puissant et il l'aimait, elle aussi. Ensemble, ils se protégeraient mutuellement et aiderait ses femmes à ne pas être manger toute crue par ces guignols…
En plus, ils avaient des cabinets! La classe!
-… Je vais y aller…! confia Inko, Rei hochant la tête.
-… Il n'y aura pas de papier de toilette…, avoua la femme au Quirk de glace, Masaru semblait compréhensif.
-On ne peut pas tout faire avec de la glace, malheureusement…! commenta-t-il, un rire fatiguée parcouru la petite assemblée.
Ils étaient fatigués, certains avaient envie de pleurer. Mais tous étaient fiers et souhaitaient rester forts.
Sûrement les héros les retrouveraient d'ici quelques heures, quelques jours…
Le lendemain matin, les étudiants de U.A. furent réunis sur l'heure du dîner à l'extérieur. Le principal était là, bien grave. Il avait demander à Midoriya, Todoroki, Tokoyami et Bakugo de l'attendre dans le petit salon.
Il expliqua sans délais que les parents de certains élèves s'étaient fait enlever par des criminels voulant détruire l'espoir et la force de la future génération des héros par ces gestes sans précédent.
-Nous estimons la situation grave… Mais je veux que chacun d'entre vous conserve en tête que pour nous aider et aider les héros qui sont à la recherche de ses civils, il faut absolument que vous demeuriez calme et attentif. L'école continuera à donner ses cours. Mais vos professeurs pourraient avoir à s'absenter à tout instant. Des remplaçants seront là pour vous donner cours. Je souhaite sincèrement que ces perturbations ne durent pas et que nous retrouvions la paix d'esprit et ses pauvres gens simplement malchanceux…
-Est-ce qu'on peut avoir les noms? demanda Monoma, ayant l'impudence de lever la main et parler sans en avoir la permission.
-Cette information sera dévoilé dans les prochains jours… Dès que nous saurons ce que veulent les criminels…, commenta Nezu, Present Mic s'occupant par la suite de répondre aux autres questions et de calmer la foule, un murmure de panique et de stress parcouru l'assistance.
« Ils sont si jeunes… Personne ne peut bien réagir à ce genre d'annonce… » songea la souris, marchant d'un pas résolu, avant de voir l'ancien All Might sortir de la salle des classes, lui faisant signe.
-Vous avez réussi à dormir, Toshinori? demanda le principal, levant son museau vers lui.
Il n'avait plus son éternel sourire au museau. Il semblait trop soucieux pour feinter la bonne humeur.
-Un peu… Je me doutes qu'ils veulent une rançon. Je suis près à entendre leurs requêtes, dès qu'ils nous contacteront, expliqua Toshinori, le directeur sourcilla.
-… Et cela m'inquiète… Mais ne parlons pas de ça ici. Je dois expliquer aux jeunes ce qu'ils peuvent et ce qu'ils ne seront pas en mesure de faire pour les recherches…, commenta le principal.
Toshinori sentit les épaules du rongeur s'affaissé et il eut un sourire compatissant.
-Je peux venir avec vous, si vous le souhaitez…
-Non, il est mieux que je leur parle seul… Je sais parfaitement quoi dire. Je ne sais juste pas à quoi m'attendre comme réaction…, avoua le principal.
-C'est… la première fois qu'un parent est enlever par un criminel?
-… Non, habituellement, les bandits et meurtriers ne prennent pas cette peine… I ans, un parent a été tuer par un assassin en série. L'enfant a dut voir un psy et finalement, il n'a pas réussi à finir ses cours, malgré le soutien des professeurs et mes nombreuses visites. Il avait un bon Quirk et des bonnes valeurs. La perte de son parent dans cette situation peut briser n'importe qui, même des êtres résolus ou d'ambitieux… Et c'est la dernière chose que je souhaites pour mes élèves…
Toshinori ravala sa salive. Il n'avait pas entendu parler de cette histoire. Mais i ans, il n'enseignait pas encore à U.A.
Le directeur fut simple et clair.
-Vous devez toujours être accompagner d'un pro, avoir l'accord de votre prof titulaire et toujours, toujours informer la police des dernières nouvelles ou si jamais les criminels vous contactent. Ils vous ciblent, à travers vos parents. C'est vraiment horrible, aucun enfant ne devrait subir ce genre de situation…, commenta le principal, baissant le museau.
Bakugo expira bruyamment, avant de plisser les yeux.
-… Il y a pas de mal… C'est eux les cons qui ont enlever mes parents. Pas moi…!
-Kacchan! s'écria Izuku, scandalisé de ce qu'il disait.
-Quoi?! Les crétins ont prit l'homme le plus peureux et soumis et la femme la plus têtu et criarde du Japon! C'est pas avec eux qu'ils vont avoir la vie facile…! Je les plains! s'écria Bakugo, le directeur affectant un sourire compatissant.
-… Le sarcasme et l'humour peuvent aider à passer à travers bien des épreuves… Mais j'espère que si jamais le cœur t'en dit de confier tes vrais sentiments, tu n'hésiteras pas à parler avec quelqu'un de confiance… Mon bureau est toujours-!
-Fermez-la! J'ai pas besoin de votre condescendance, encore moins de tes larmes, stupide Deku! s'énerva le garçon explosif, son ami d'enfance ravalant ses larmes. J'ai besoin de personne et plus longtemps ces bandits auront mes parents, plus longtemps j'aurais la paix!
Il quitta le bureau sans plus de cérémonie, les autres gars le dévisageant, Tokoyami étant nerveux, Shoto juste neutre.
-… Je suis navré de sa conduite, principal! Il souffre, mais il est…! commença Deku, le rongeur compléta son idée.
-…trop orgueilleux pour nous le montrer… C'est certain…, soupira Nezu, avant de lever ses yeux vers Todoroki. Comment se porte ta famille?
Ce dernier baissa les yeux.
-… Ma sœur et mon frère ne l'ont pas très bien prit… Ils ont portés le blâme sur mon père. Enfin, Natsu, pas ma sœur. Mais il m'a écrit pour me dire qu'elle est prostré dans sa chambre. J'aimerais pouvoir retourner chez mon père encore ce soir, si c'est possible…
-C'est tout à fait possible…! Nous sommes dans une situation extrême, bien sûr que ta famille a besoin de toi…, expliqua le principal, pour se tourner vers les deux autres. Tokoyami…? Midoriya…? Si je suis bien informer… À part vos mères, vous n'avez… pas d'autres familles?
-Non…, répliqua le garçon oiseau, fermant les yeux, les bras croisés.
Izuku serra ses poings, baissant la tête.
-… J'ai encore mon père… Mais il ne doit même pas se rappeler qu'il a un fils… Il nous a abandonné, j'étais très jeune…, confessa le garçon aux boucles vertes. S'il-vous-plaît, ne le dérangez pas avec ça…
Le directeur cligna des yeux.
« … Izuku Midoriya aurait encore son père? C'est un détail très bien dissimulé…! » songea le rongeur, se promettant d'enquêter pour être sûr que l'homme ne viendra pas se mêler de la vie intime de son ami et professeur, Toshinori.
-Quoi qu'il en soit, si vous n'êtes pas bien, ne vous forcez pas… J'ai cru comprendre que vos camarades sont déjà au courant… C'est une bonne chose. Si jamais qui que se soit dans l'école vous pose des questions quant à l'évolution des recherches et des informations sur vos parents, je vous prierais d'en dire le moins possible.
-… Vous craigniez que les méchants ont un allié ici, dans l'école…? demanda Todoroki.
-Mais non…! mentit le rongeur, avant d'inspirer. Mais toute cette histoire a été occasionner par l'impertinence des journalistes. S'ils n'avaient pas écrit sur vos parents, Tomura et sa bande n'auraient pas été intéressés par votre famille… Si les journalistes apprennent des détails et les divulgue au grand public, cela pourrait nuire à l'enquête et à vous ramener vos parents, indemne…!
C'était des paroles bien suffisantes pour convaincre les jeunes de ne pas parler de l'enquête.
Ils étaient quand même content de pouvoir encore participer, quoi qu'ils se doutaient qu'Aizawa ne les laisserait pas les chercher eux-mêmes.
Tokoyami alla le voir pour lui demander s'il pouvait participer à une ronde nocturne, expliquant que son Quirk serait avantageux, mais son prof grimaça.
-Il serait hors de contrôle. Tu oublies que dès qu'il apparaît, ces temps-ci, il est en larmes, gémit ou hurle de colère…?
-Ça va de mieux en mieux…! Laissez-moi une chance de…! répliqua le jeune, mais Aizawa activa son Quirk, lui jetant un regard brulant.
-Je ne me répèterais pas : après le couvre feu, personne ne sort. HÉ! Où tu vas, Todoroki?! s'écria le prof, sourcillant, le gamin feu et glace s'arrêta, un sac de linge sur l'épaule.
-… Le directeur m'a donné l'autorisation d'aller voir mes parents…
-… Tu seras accompagner d'un héros… Tu serais capable d'en faire à ta tête. Comme pour la fois que Bakugo a été enlever…, railla Aizawa, lui jetant son regard rouge, ses cheveux flottant autour de sa tête.
-… Vous avez les yeux cernés. Vous manquez de sommeil, professeur…, commenta Shoto.
-JE T'AI PAS SONNÉ! VA-T-EN AVEC 13 AVANT QUE JE CHANCE D'IDÉE! s'énerva Aizawa, Tokoyami trouvant étrange qu'il se fâche pour une notation si simple de son camarade.
N'était-il pas toujours fatigué?
