NdlA : J'étais tellement fière d'avoir écrit une fic plus longue et au final j'atteins à peine les 500 mots u.u"
7. Un café, un sandwich, une bonne compagnie.
Le général Mustang posa son stylo sur le bureau. Cela faisait trois heures non-stop qu'il travaillait et il n'en pouvait plus. Il se frotta le visage avec ses deux mains pour essayer tant bien que mal de se réveiller. Ses doigts étaient tout engourdis, s'il continuait dans cette voie, il allait devoir se greffer un automail.
Toute son équipe était partie déjeuner à la cafétéria, il était seul dans son bureau. Il en profita donc pour laisser tout son poids aller contre le dossier de sa chaise et piquer un rapide somme.
Quelqu'un toqua à la porte, ce qui le réveilla. "Oui ?" articula-t-il avec un peu de mal. La porte s'ouvrit et quelques secondes après le colonel Hawkeye entra, un mug fumant à la main qui dégageait une bonne odeur de café. De son autre main, elle tenait une assiette avec un sandwich soigneusement emballé dans une serviette.
"Je ne vous ai pas vu à la cantine, je me suis dit que vous devriez sûrement avoir faim."
Roy, surpris par cette attention, ne sut pas quoi répondre sur le moment. Elle déposa le café sur la table et le sandwich juste à côté, bien en face de Roy comme pour l'inciter à se nourrir. D'ailleurs, elle ne bougea pas d'un cil, resta droite devant lui, tandis qu'il leva les yeux vers elle. "Merci colonel, c'est gentil de votre part." finit-il par articuler. Il empoigna la tasse. Jamais un café n'avait eu si bon goût.
Riza relâcha alors les épaules et recula une des chaises qui étaient en face du bureau du général. "Puis-je ?" demanda-t-elle. Le militaire opina de la tête "Je vous en prie." et entama son déjeuner.
"Avant je devais constamment être derrière vous pour surveiller votre travail et aujourd'hui je dois m'assurer que vous n'en faites pas trop."
Roy sourit à ces propos "Qui l'aurait cru ! Hm… est-ce la faim où ce sandwich est particulièrement bon ?"
"J'ai demandé un supplément piment."
"Vous me connaissez depuis bien trop longtemps."
"C'est maintenant que vous vous en rendez compte ?"
Un café. Un sandwich. Une conversation agréable. Que demander de plus ? Roy se détendait peu à peu. Bien que sa subordonnée n'était pas très bavarde, il savait qu'elle faisait l'effort de lui tenir compagnie et cela le touchait.
L'agitation dans le couloir leur fit comprendre que leurs collègues n'allaient pas tarder à revenir de leur pause. Riza se leva et rangea sa chaise. "Merci pour le déjeuner colonel, on remets ça quand vous voulez." dit Roy avant que son colonel ne quitta la pièce. Celle-ci se retourna avec un petit sourire sur le visage. "Avec plaisir." répondit-elle, et cela sonna comme une promesse.
