Chapitre 5 - Homme Et Boisson Suspecte Et Effort.

Je fixe ce fameux Hisoka, essayant de savoir quel genre de personne il est. Des cheveux rouges, rose tirée en arrière. Un court instant, j'ai aperçu une larme sur la joue gauche, je n'ai pas pu voir ses yeux. Il est habillé d'un pantalon blanc avec autour de la taille un vêtement jaune.

Des "trucs" rose sur le cou, les bras, le ventre et les chevilles -Je ne sais clairement pas c'est quoi, mais passons-. Un t-shirt court blanc où dessus il y a deux dessins devant et derrière. Cela fait penser à une carte comme on en trouve au poker, on dirait un clown.

Il se pose contre un mur, toujours ce sourire au coin. Ses iris se plante dans les miennes et je m'empresse de détourné le regard.

Des yeux jaunes, quelle drôle de couleur ...

- Le numéro 44, Hisoka le Magicien. Tout le monde pensait qu'il était gagnant, mais il a quasi trucidé un juge parce qu'il ne l'aimait pas. Les juges et les épreuves varient d'année en année et celles-ci sont proposées pas les juges et sont validés pas eux. S'ils décident qu'il a le niveau, alors n'importe qui peut le devenir.

Les juges ont tous les droits, ils ont les cartes en main. Il est possible de tomber sur un juge con. Si celui-ci ne nous aime pas, il peut nous faire sauter à tout moment et par tous les moyens.

- Enfin bref, personne ne peut piffer Hisoka. Gardez vos distances.

Hisoka ... Lui, il faut que je les ai l'œil. Il est dangereux et puissant, si part malheur, il est impliqué dans une emmerde, alors c'est fini pour nous. Mais ... S'il peut être d'une aide quelconque, l'avoir dans nos draps serait avantageux.

Il n'est pas le seul à pouvoir être utile. Celui aux aiguilles, Gitarakuru. Il est bizarre à voir, mais il a l'air puissant ... L'épreuve n'a même pas commencé et moi voila à moi casser la tête avec les candidats.

- Cachez-vous, Ça va?

Je sursaute et me tourne vers Gon qui possède une cannette dans la main.

- Oui ne t'inquiète pas, je réfléchissais. Le rassurai-je en lui tapant la tête.

- Ah, toi tu as besoin d'un jus frais! Tiens.

Il me tend la même cannette que celle des autres. Je l'observe un bon moment, méfiante.

- Allez, il n'y a pas de poison dedans! Ricane-t-il.

- Non merci, ça ira.

- Quoi? Mais si, une petite boisson avant les épreuves!

Je hausse un sourcil, son attitude de fils suspecte forcée et sa phrase ne fait que tourné en boucle dans ma tête. Mon instinct m'a dit clairement que boire cette boisson est risqué.

- Non, désolé.

- Maïs. Il fut coupé par Léolio qui dit que ce n'est pas grave et qui entre-choque les jus contre ceux des autres.

Je lance un regard furtif sur un autre suspect. Ni une ni deux, j'envoie valsé la cannette de Léolio en donnant un coup de pied dedans. Elle laissa un trou contre le mur, a plusieurs mètres de nous dans un bruit sonore.

- OOOI! MA CANNETTE! TU VEUX MOURIR AVANT DE COMMENCER L'ÉPREUVE TOI! Hurla Léolio me pointant du doigt.

- Remercie-moi à la place, je viens de te sauver la vie.

- Hein?

Gon a envoyé le jus et Kurapika renverse le contenu parterre sous les yeux écarquillés de l'autre.

- Il a une drôle d'odeur ... C'est périmé? Demande Gon.

- Je, je ... C'est faux, le jus vient d'une marque pas connue. C, c'est tout!

Je commence à m'approcher de lui pour lui tordre le bras, mais il s'incline soudainement en hurlant des excuses, puis parti comme une flèche.

Les gens avaient tout vu depuis le début. Génial, ma règle était de ne pas se faire voir, pourtant je fais le contraire!

- S'il n'avait pas fait d'excuses, je crois que j'aurais cassé son bras. Avouai-je en soupirant.

- Je t'aurais aidé. Dit Léolio.

- Mais comment tu as su qu'il n'était pas bon? Me demande Kurapika.

- Ah, ça. Depuis le début, je ne le sentais pas, et c'est son expression de psychopathe qui l'a trahis. Au moment où vous alliez boire.

- Un bon instinct.

- En quelque sorte oui. Je lui souris et a ce moment-là, une sonnerie résonne dans tout le tunnel. L'épreuve va enfin commencé.


- Putain de merde ... Pourquoi je fais ça alors que je ne suis pas sportif et que l'endurance et moi ça fait mille? Je soupire.

Plusieurs heures maintenant que je cours et j'en peu plu. Léolio est épuisé aussi. Je suis à la bourre tout derrière. Je sais me battre, avoir une maîtrise de soi, mentir, esquivé, jouer un rôle et j'en passe ... Mais alors courir! C'est mon ennemi numéro 1.

En y repensant, mes habitudes n'aide pas non plu. J'ai pris celle que j'ai la plus aimée sur moi, mais pas la plus pratique.

Un jean taille haute blanc facilement sali sable avec des bottes hautes noires en cuir facilement abîmable. Un top noir col roulé avec épaule dénudée. Des gants hauts noirs où les doigts sont pas à l'abri. Et deux tissus faisant le tour du pantalon un noir -petit, par-dessus- et un blanc -grand, par-dessous-.

C'est flou comme description, mais vous avez compris le principe.

Mes bandages aux chevilles, aux poignets et au cou se décroche, ce qui gène pour courir correctement puisque je dois les refaire.

- Cachez-vous, Léolio, vous pouvez le faire!

Je relève la tête et tombe sur Gon et un autre garçon aux cheveux blancs. Depuis le début, il est devant, et le voila à m'attendre, le regard brulant de parole encourageante, pariant sur notre réussite.

Léolio arrêté et avec surprise, il me double, fonçant droit devant, déterminé à réussir.

Je souris et j'accélère la cadence pour me retrouver avec les deux gamins.

- M, merci. Dis-je entre deux souffles.

- Ne me remercie pas! Je sais que tu y arriveras!

Je tapote sa tête et accélère pour dépasser Kurapika et Léolio, Gon et son ami nous rejoint en moins de deux.

- Cacher !

- Bonjour Kurapika. Dis-je en souriant.

- Tu as finalement représailles des forces?

- On peut dire ça, oui ... Je ne compte pas abandonner des le début, ça, c'est sûr!

- La ferme, vous usez de votre souffle! Cria Léolio à moitié a poil.

- Et toi tu fais fondre tes muscles à transpirer comme ça, enfin, le peu que tu as. Je lui souris malicieusement, lui me foudroie du regard en accélérant.

Les deux petits sont déjà tout devant, ils font un cours. Je ne sais pas comment ils font, au bout de 30 minutes, j'étais déjà épuisée.

- Kurapika?

- Oui?

- Je vous promets à tous qu'a la fin de cet examen, quand on aura tous notre licence, je vous payerais un repas.

Il sourit.

- Alors tache d'en venir a bout.

Je ricane de sa remarque. Si tu savais ... Je me suis quand même réveiller dans le corps d'un bébé faible et dans mon ancienne vie, j'étais chirurgienne mondialement connue, et à cause de ça, j'ai été confronté à la mort.

La mort ne me fait pas peur, et je n'aurais jamais peur d'elle ...