Hello ! La suite de cette histoire, et oui, elle est là !
Pour l'instant un peu de fluff encore, mais le scénario revient vers la fin du chapitre !
Houhhhouuuuu, ça fait peur !

Bref, j'arrête mes bêtises, et vous souhaite une bonne lecture, dans l'espoir que ça vous divertisses !


Chapitre : Le prénom

Que Steve s'arrête au Café était devenu une habitude.

Une habitude que les collègues du brun prenaient le soin de taire.
Il fallait bien comprendre que la dernière fois, le brun les avait fusillés du regard pendant toute la journée, et leur avait balancé des vacheries a chaque fois qu'ils avaient insinués quoi que ce soit...

Bref, ils avaient fini par comprendre qu'il ne fallait pas parlé du bel Apollon qui venait parfois au café pour discuter avec lui.

Mais cette fois, c'était encore plus flagrant, Steve l'attendant à la sortie de son travail pour parler.
Le sorcier ne le prenait pas personnellement. Il était la seule ancre de Steve dans ce monde alors il était naturel qu'il viennent prés de lui pour avoir un repère.

Si le passé de Ludwig était toujours tabou, ou bien survolé avec des mots vagues et des ellipses, son épisode sur terre était assez conséquent pour nourrir leurs discussions, ainsi que leurs épisodes dans le temps de Steve.

Si la guerre avait été bannie pendant quelques entrevues, elle revenait parfois, tout comme Olsen, Bucky et Peggy.
Chacun ayant leurs fantômes.

Assis sur un banc à central parc, tout deux fixaient l'eau du lac Jacqueline Kennedy alors que la voix de Steve les portait vers les années 40.
Le soldat parlait de Peggy, son amour perdu dont la silhouette se redessinait à présent en une pierre tombale.
Elle avait fait sa vie, continué son chemin, loin de lui et de ce siècle.

Le soldat ne savait comment ressentir cette nouvelle.

Entre la colère égoïste de savoir qu'elle avait refait sa vie, alors qu'il avait l'impression que leurs derniers échanges remontaient qu'à quelques mois, et la joie de savoir qu'elle n'avait pas perdu son temps à attendre son retour.

C'était si étrange, cette cicatrice si fraîche pour lui et si lointaine pour le reste de l'univers.

Les yeux bleus fixant les ondes calmes de l'eau alors que la nuit tombait en ces premiers jours d'hiver, Steve sentait réellement son deuil se faire.
Ludwig apportait étrangement un élément tangible, réel, véritable...
Un élément qui avait aussi connu Peggy, ou même entraperçu.

Il avait entendu ses derniers mots, leurs derniers échanges.

Epaules contre épaules, ils se soutenaient tout deux, le grésillement de lampadaires comme seul bruit entre eux.
Puis, s'appuyant contre le banc, le sorcier osa reprendre parole.

-Parfois... Je me demande ce qu'il se serait passé si Olsen avait survécus.

Sentant le regard bleu de Steve sur lui, Ludwig se contenta de regarder avec ferveur l'eau, sa voix se cassant un peu alors que sa poitrine se serrait.
-Si on avait survécus tout deux à la guerre... Qu'est ce qui se serait passé ? Aurais-je eut le courage de disparaître ? De le laisser derrière moi ? Ou serais je resté à ses cotés ?

Ses poings agrippaient ses genoux alors que cette perspective humidifiait son regard.

-Je l'aurais vu vieillir, s'affaiblir... Et finalement mourir sans que je ne puisse rien faire. En fait qu'importe ce qui se serait passé, ça ne pouvait que mal finir...

Steve restait silencieux alors que Ludwig se fendait en un sourire désolé, ses pensées noires l'étranglant peu à peu sans qu'il ne puisse les chasser tout de suite.

-Mais ce qui me rend le plus malade, c'est qu'il savait qu'il serait oublié à jamais. En temps qu'espion, notre vie, notre identité était vouée à l'oublie. Il n'y a à présent que moi pour me souvenir de lui... et de son véritable nom.

-Alors son nom va traverser les âges par toi... C'est plutôt une réussite pour quelqu'un qu'on devait oublier.

-C'est vrai, rigola un peu le brun.

Restant tout deux silencieux, Ludwig se leva soudainement, regardant autour de lui avant de se tourner vers Steve.

-Tu as déjà faire du patin a glace ?

Se levant à son tour, curieux, Steve répondit à l'affirmative.

-Oui, mais il y a très longtemps... Pourquoi ? Tu veux en faire ? Je ne crois pas que des pistes de patinages soient ouvertes...

-On en a pas besoin.

Le brun alla vers l'eau, s'arrêtant sur la berge, les paumes levées vers l'eau, laissant des fleurs de gel conquérir les brins d'herbes survivantes du gazon et se répandre sur l'eau dans des arabesques magique, gangrénant les ondes calmes de l'eau pour y former une surface lisse et parfaite.

Puis quand ce fut assez pour se lancer, Ludwig s'avança, glissant avec une élégance de danseur sur la glace, l'eau se solidifiant à même ses pas.

Tournant, voltigeant avec grâce et flegme, le brun eut presque triomphé de tout le lac, dessinant encore quelques arcs de cercles, avec la simple joie de sentir le vent sur sa peau, quand il s'arrêta face à Steve, ses pieds disposés comme un danseur, tout son corps détendu et délicieusement dénoué.

-La glace est assez solide, même pour quelqu'un de ta taille.

Le soldat, subjugué par la magie, et le gel fleurissant sur l'eau, eut de la peine à répondre à Ludwig.
Déjà, ils faisaient presque la même taille, mais il fallait avouer que le soldat démontrait une musculature bien plus abondante...

Répondant à son homologue par un petit sourire crispé, Steve se massa la nuque.

-C'est que... je n'ai pas de patins...

Soulevant un sourcil, le sorcier passa sa mains prés de ses propres chausses, créant des lames de glaces qui le souleva de quelques centimètres.

-Je vais t'en faire d'aussi beau que les miens. Fait à la main et sur mesure.

Face au ton joyeux et à peine moqueur de Ludwig, Steve éclata de rire et se prit au jeu.
Ludwig lui tendant la main pour l'aider à monter sur la glace, où des lames se matérialisèrent sous ses semelles.

Si les débuts furent pathétique, Ludwig lui servant d'appuis, de professeur et d'harnais de sécurité, le rythme revint rapidement au soldat qui put patiner peu à peu à la même allure que son ami sans tomber systématique au sol, et en sachant freiner.

Faisant quelques tours ensembles, les mains jointes pour parcourir ensembles la surface du lac artificiel, alors que la concentration de Steve était source d'amusement pour le brun.

Parfois, Ludwig partait, faisait des figures, dessinait sur la glace, agile, gracile...
Le soldat prenait plus de plaisir à le voir évoluer sur cette surface surnaturelle que de la parcourir lui même.

Mais Ludwig revenait à chaque fois, le rattrapant dés que Steve butait quelque part, où ratait un virage.
La poigne forte du brun le remettant sur le droit chemin sans un mot.
Peut-être à peine un souffle froid, où bien un rire discret.

Encore un peu, et le soldat avait l'impression ne faire réellement face à la dimension surnaturelle qu'avait Ludwig.
Un être sans nom, apparaissant dans sa vie pour le relever, l'aider, sans rien demander...
Fort, rapide, Ludwig semblait survoler la glace tout comme il le faisait avec les années humaines.

Intouchable, inarrêtable, glissant dans l'existence des humains sans bruits pour y disparaître.

Lui qui s'inquiétait que personne ne se souviendrait d'Olsen, mais comment se souviendrait-on de lui, si ce n'était le mystère autour de sa personne ?
Combien de gens l'avaient croisés pour l'oublier quelques années plus tard ?
Combien chercherait son prénom, espérant capturer un peu plus de sa présence en le nommant...

Steve leva le nez quand un premier flocon flotta dans son champ de vision.
S'arrêtant avec la grâce d'un morse sur du sable, le soldat leva le nez pour voir les cieux s'emplir de cristaux blanc.

Il sentait la joie, l'allégresse de Ludwig courir le long de la glace, rebondir sur chaque flocon, rire aux étoiles et voltiger à nouveaux sur le lac statufié.
Patinant pour le rejoindre, ils firent tout deux quelques tours du lac, Steve oubliant momentanément sa capacité limitée à glisser sur cette surface inadéquate pour suivre la chevelure sombre de l'inconnu.

Puis arriva ce moment où le Soldat rata un virage, son corps partant vers la berge, Ludwig tentant de l'arrêter, mais son poids était bien trop lourd.

S'échouant sur les bords du lac, le soldat fut surprit de s'écraser dans de la neige.
Frissonnant au contact glacé, le soldat se releva vite pour regarder autour de lui. Il n'avait pas autant neigé en si peu de temps ?
Mais il du se rendre à l'évidence que cette neige avait été placé ici par Ludwig vu que le reste du parc avait à peine était saupoudré de flocon.

Retombant dans cette neige, bien que glaciale et étrangement épaisse, il osa un coup d'œil vers le brun. Ses cheveux éparpillés dans cette couverture froide, la neige ne semblant pas fondre à son contact, Ludwig regardait les astres, un air presque nostalgique.

Ses cils étaient eux aussi recouverts de neige, donnant à ses yeux verts un air plus magique encore.
Levant une main pour étendre ses doigts, Ludwig referma son poing doucement sur une particule de neige, comme s'il capturait un papillon fragile.

-Pourquoi la glace ?

La question de Steve était encore une fois très vague, mais la réponse était la même pour toute celles qui étaient possible.
Relâchant le flocon, Ludwig regarda de nouveau les cieux étrangement sombres de New York.

-Ma planète natale est ainsi. Un endroit où il neige sans cesse.

-Elle te manque.

-Parfois... J'aurais voulu l'explorer avant de repartir...

Le soldat resta silencieux, même si la réponse de Ludwig lui faisait penser que le brun errait depuis un moment loin de son foyer.
Alors que lui était perdu dans un monde qui n'avait évoluer que durant 70 ans, son homologue, lui passait de planète en planète, sans aucune ancre.

C'est peut être pour cela qu'il avait eut cette réaction en le voyant dans ce café, n'étant pas habitué à voir un visage familier, un être qui l'avait déjà connu.

Regardant de nouveau le brun à ses cotés, Steve se demanda comment on pouvait vivre ainsi, sans personnes de fiables ou de proches à ses cotés.
Mais la vision de la liberté était changeante selon les gens...

Peut être qu'il voyait les relations avec les êtres comme des chaînes, des attaches douloureuses.
Ou peut être qu'il ne voulait pas revivre ce qu'il avait vécus avec Olsen, condamné à voir ses amis mourir, à cause de la vie, où simplement du passage du temps.

Ils restèrent quelques secondes allongées au sol avant qu'un Iron man n'arrive en armure.
Faisant fondre une partie du lac à cause de ses réacteurs, il eut plaisir de voir la surface de solidifier de nouveau pour qu'il puisse lui aussi jouer avec les pouvoirs du brun.

Les trois idiots s'amusèrent comme des enfants encore une heure avant de partir boire un chocolat chaud sur la terrasse de la tour Stark.

Steve étant parti chercher de shamallows pour les boissons chocolatés, Tony jeta un regard vers le brun qui regardait la ville, son regard semblant regarder toujours aussi loin que possible. Regarder ce qui était invisible aux yeux humains.
Allant à ses cotés, Tony hésita quelques minutes avant d'enfin oser dire ce qu'il avait sur le cœur.

-Je voulais... M'excuser pour la dernière fois. Par rapport à la famille et tout ça.

Le sorcier observa l'ingénieur, pour lui faire un petit sourire désolé.

-C'est pardonné Stark. Nous avons tous une approche de la famille et des liens de sang. Mais à la photo que je voyais sur le mur de votre salon, il me semblait que vous aussi, vous compreniez la situation de s'éloigner de ses proches. Mais j'ai put me tromper...

-Il est vrai que moi et mes parents, c'était compliqué... C'est peut être pour cela que je me suis énervé.

-Quoi, que dans d'autres planètes, il y a des relations conflictuelles familiales ?

-Non... Plutôt que certains fassent les même erreurs que moi.

Lucas se tourna vers Tony, un sourcil haussé alors que c'était à Stark de regarder droit devant lui.
Le nuage de chaleur s'échappant de sa tasse comme seul élément en mouvement dans ce tableau de confidence, Iron man parla de son ressentiment.

-Il est vrai que mes relations avec mes parents étaient tendues... Difficiles. Alors... Je suis partie. J'ai mis de la distance entre eux, dans l'espoir que mon envie de reconnaissance se tarisse, que mon amour se transforme en indifférence pour ne plus être blessé par leurs déceptions. Et pourtant...

Tony regarda l'intérieur de sa tasse, comme à la recherche de compréhension, de réconfort ou même d'un signe...
Les regrets étaient toujours là, profondément enracinés, distordant son muscle cardiaque, l'amertume lui venant aux lèvres.

-Je pense que je me suis simplement coupé de toute possibilité de réconciliation. Nous nous sommes quittés fâchés et à présent, je n'ai plus aucune chance de me faire pardonner. Et je ne leur ais laissé aucune.

Le sorcier savait ce que voulais dire Tony, mais leurs situations étaient très différentes.
Mais si Asgard disparaissait aujourd'hui, aurait-il des regrets ?
De n'avoir jamais dit sa haine envers son père, son mépris avec son frère ?
Sa déception envers Frigga ?

De ne leur avoir jamais laisser le temps de faire leurs excuses ?
Où qu'il n'ait pas prit celui de planter la graine du pardon ?

Il le sentait en lui. Si il le faisait, ce ne serait aucunement par charité, mais uniquement pour lui, pour s'éviter tout trouble, toute perte de temps après.
Bien sur, la nostalgie et les souvenirs d'enfance pouvaient troublés sa décision.

Il y avait une phrase humaine.
« Mieux vaut des remords que des regrets ».

Un adage que le sorcier n'avait jamais compris.
En quoi les regrets étaient pires que le remord ? Les deux n'étaient que le fruit d'une décision bonne ou non. Si le brun pouvait être sincère, il imaginait bien qu'il vivrait les deux, comme tout un chacun.

Pas la peine de faire les comptes des bonnes ou mauvaises décisions, les « si » se chargeront de tout transformer en plantage galactique.

Il préférait mettre son énergie à relativiser et à ignorer les « si ».
Prendre le contrôle de ce qu'il pouvait contrôler et ne pas s'obnubiler sur le reste.
Il avait donc prit en main sa vie comme il l'entendait, et c'était la seule chose à faire.

Ses yeux se durcissant sous sa réflexion, il souffla doucement sur sa boisson.

-Je comprends ce que tu veux dire, humain Tony. J'aurais peut être des regrets face à mes décisions, c'est une possibilité. Mais ces possibilités sont moindres face à ce que je risque en rentrant chez moi.

-Mais tu pourrais essayer.

-Ma présence est-elle si insupportable ?

-Non ce n'est pas ça...

Le sorcier émit un petit ricanement, même s'il était lui aussi touché par l'amertume de sa situation.

-Je pourrais essayer, mais je pense que mes remords seront tout aussi importants que mes regrets, peut-être même mortel. Alors, si dans tout les cas, je me fustigerais de mes décisions passées, autant faire ce que je sens comme le mieux pour moi. Moi, je ne suis pas un héro.

Tony regarda de nouveau la ville comme le sorcier, leurs épaules presque collées alors que la neige les entouraient doucement de ces flocons devenus moins magique, mais bien plus lugubres.

Lucas ne lâchait aucunes informations, répondant à ses questions de façon assez évasive pour n'indiquer rien de plus sur sa situation. Tony se demandait de plus en plus ce qu'il en retournait réellement, mais continua de se taire.

Après tout, lui même n'irait pas raconter sa vie à cet homme.
Et Lucas avait eut la politesse de ne poser aucune question trop personnelle.
Il se devait de faire de même si la curiosité le taraudait.

Il voulait tout savoir, sur les planètes qu'il avait visitées, sur les différentes énergies qu'il utilisait.
Car même si le grand assurait qu'ils n'avaient pas de technologie, il était arrivé jusqu'ici quand même...

Mais ce n'était pas le moment.
Dans ce silence confortable, Tony décida de couper les réflexions du jeune Alien en mettant un point final au sujet sensible de la discussion.

-Profiter de la vie, c'est pas mal aussi, répondit doucement Stark. Je ne sais pas si tu es déjà aller à Malibu, sur les plages de sables fins ? Je t'inviterais à ma villa pour boire des cocktails et parler des planètes que tu as visitées.

-Je plussoie cette idée.

S'échangeant des regards entendus, ils firent tinter leurs tasses ensembles, trinquant aux regrets qui tiraillaient le cœur et les remords qu'ils avaient échappés en un souffle.

Steve arriva à temps pour garnir les boissons de ses petits carrés blancs de sucre, tout trois repartant dans des discussions bien plus communes

Le sorcier ne savait pas s'ils faisaient tout ça pour avoir ses faveurs pour la protection de la terre, mais il ne pouvait renier le doux sentiment qui s'implantait dans sa poitrine, voyant l'ingénieur et le soldat à nouveau de chamailler comme des garnements.

Les doigts glacés autour de la tasse, le sorcier esquissait un sourire.
Pourvu que ça dure.


Tony s'était réveillé en sursaut par un Jarvis lui mettant une alarme à 6h30...
Mais qu'est ce qui lui arrivait ?

Il n'avait pourtant rien dit de méchant sur lui la veille.
Ouvrant un œil rougis de fatigue, avec les valises en prime, il râla pour la forme, grognant à Jarvis de cesser ce tintamarre.

-Jarvis... Arrête ça...

-Monsieur. C'est un cas de force majeur.

-Quoi... Quelqu'un est entré dans la tour ?

-Une invasion, c'est suffisamment urgent pour que vous vous leviez enfin !?

La voix de Fury, déformée par la colère, l'impatience et les grésillements des enceintes, fit rapidement sortir Tony Stark des brumes colorées de ses rêves.

-De quoi ? Quelle invasion ?!

-Levez vous et préparez vous un café. Allez chercher Capitaine America aussi. Nous aurons besoin de toutes forces disponibles.

Stark sut alors que c'était très grave.
Pour que Fury, le pirate du Shield se montre presque prévenant, c'est que le choc allait être gargantuesque.

Enfilant un jogging et un T-shirt qui trainait, il eut la joie d'entendre Jarvis lui dire que la machine à caféine était déjà en marche et que Steve était réveillé.
Cinq minutes plus tard, tout deux étaient réveillés, un mug brulant entre les doigts, un écran holographique devant eux.

Fury avait plus de cernes que Tony, un air sombre et les lèvres pincées comme s'il avait avalé un panier de citron entier.
L'affaire semblait corsée.

- C'est si terrible que ça en à l'air ?! Demanda Tony.

Même s'il ne voulait pas l'avouer, l'air inquiet de Fury avait choqué Iron man.
Non, Fury était furieux, combattif, déterminé, autoritaire... Mais jamais inquiet !
Mais ce dernier ne releva même pas le cabotinage du héros brun, montrant à quel point la situation était exceptionnelle.

-Je pense que les images valent mieux qu'un lourd discours...

Et les premières images qui furent montré aux deux héros les conformèrent dans cette idée.

Une invasion.
Une invasion à Washington.

Des guerriers armés comme dans un livre d'héroïque fantasy, avait marmonné Stark.
Mais assez puissants pour mettre à mal les hélicoptères et les tanks qui leur avaient fait face.

Ils étaient apparut à 4 heures du matin, et à présent, ça faisait 6 heures qu'ils campaient là, hurlant leurs volontés à qui voulait l'entendre.

Les images étaient flous, l'écran mouillé par la pluie, et le son obstrué par un orage tonitruant qui découpait les silhouettes des agresseurs sur la carcasse des lourds tanks, l'acier tranché ou même arraché.

Un homme blond s'avança, le bras armé d'un marteau qui sembla mettre à mal l'enregistrement des messages.
Levant son arme, le blond se mit à parler, sa voix traversant la pluie pour être tout à fait intelligible.

-Midgardiens ! Je suis Thor, Roi d'Asgard ! Si je viens ici, c'est pour mon frère, Loki. Il est sur cette terre, et je viens le récupérer, par la force s'il le faut ! Amenez le moi, et il ne vous sera fait aucun mal. Je n'ai que faire de vous et de votre planète.

Serrant plus fortement son arme, ses yeux se tintèrent d'une énergie pure qui courue tout le long de son bras, mettant plus d'impacte sur l'annoncer de l'ultimatum.

-Je vous laisse une journée pour que vous me l'ameniez sain et sauf !

Son arme émit soudainement un arc électrique, faisant hurler l'équipe de tournage avant que les images ne se stoppent totalement.

Fury leur indiqua que ces éclats électriques avait mis à mal le réseau de toute la cote Est pendant quatre heures. Les communications avaient été coupées, ainsi que tout appareils électriques.
Jarvis ne put qu'acquiescer.

Heureusement, la populace, en majorité endormis n'avait pas eut vent de cela, et donc la panique avait tardé à venir grossir les rang des incidents.

Cependant, il y avait déjà beaucoup de morts à déplorer.
Entre les soldats, l'équipe de télévision, les gens se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment, les avions survolant l'endroit, et les gens dans les hôpitaux amputés de leurs soins constants.

Alors que Steve se crispait sur le canapé, assommé par de pareilles nouvelles, Fury continuait l'exposé sur la situation.

-Pour l'instant nous n'avons pas encore de quoi agir. L'attaque nous a bien affaiblis, mais tout revient peu à peu à la normal. Nous pourrons bientôt aider à l'évacuation de la zone, mais ce qui sera le plus problématique sera la population. Entre la panique et la chasse aux sorcières, il est difficile de les éloigner de la zone sans les forcer à coup de pied au cul.

-La chasse aux sorcières ? De quoi vous parler ?

-Le roi a donné une vague description de son frère. Depuis, la police est noyée sous les appels pour agression. Des gens pensent que ramener un homme ayant ces caractéristiques fera partir le groupuscule extraterrestre.

Instinctivement, le ventre de Steve se noua.
Il sentait que la réponse n'allait pas lui plaire, et aux regards de Tony, il savait qu'il pensait la même chose.
La description de l'individu arriva devant eux, et Tony grogna un juron.

-Bordel de merde, j'y crois pas.

-Qu'est ce que vous dites ?! Demanda Fury.

Si le pirate avait perdu un œil, il n'avait en aucun cas perdu le flair pour sentir quelque chose devenu louche.

-Non ! Rien ! Coupa Steve.

Alors que Stark lui faisait les gros yeux, lui montrant qu'il était outré du manque de confiance de Steve, le visage entendu de Fury fut suffisant pour leur faire comprendre que leurs réactions lui confirmaient son hypothèse.

-C'est l'agent Chaos.

-Fury ! Laissez moi lui parler. J'arriverais à le convaincre.

-Je ne vous laisserai pas l'occasion de lui donner de l'avance !

Alors que Fury allait donner des ordres pour la capture de l'individu, Tony le stoppa.

-Fury. Vous le savez. S'il veut partir, vous ne pourrez l'en empêcher. Il fuit depuis longtemps... Ce n'est la première fois qu'il change de planète. Et vous l'avez vu comme nous tous. Il disparaît en un claquement de doigts... S'il prend peur en vous voyant, comment comptez-vous le retrouver pour le vendre à son frère ?

Alors que Steve devenait blanc de terreur au terme de vente, Fury fut bien obligé d'accepter que le sorcier se montrerait farouche à l'approche de Shield.

-Vous arriverez à le persuader de se rendre ?

-Nous arriverons à le convaincre d'avoir une discussion familiale.

Fury fixa les deux héros, jugeant ce qu'il y avait à perdre ou non.
Finalement, après un soupir plus proche du grognement, l'homme concéda à un compromis.

-Vous avez une heure. Sinon, nous le rendrons à son frère, conscient ou non.

Stark ne put qu'hocher la tête, quand l'appel fut coupé.

Alors que Steve allait enfin s'exprimer sur les droits de l'homme bafoué et sur l'importance de l'amitié, Stark but d'un coup sa tasse, se brulant à moitié pour courir vers sa chambre.

-Steve, on doit y aller tout de suite ! Avant que Fury n'intervienne !

Le soldat resta immobile avant de partir lui aussi chercher son uniforme et son arme alors que Jarvis recherchait l'adresse du fugitif.

Bien sur que Tony ne voulait pas vendre le brun.
Il voulait juste que ce dernier explique à son frangin qu'il ne fallait pas mettre la terre à feu et à sang juste parce qu'il avait décidé de vivre ici...

Se remémorant les paroles de l'homme en question, le soldat se demanda si cela était même possible.


Un matin comme les autres.

Le sorcier s'était réveillé sans trop de peine, son réveil éteint vivement alors que le bruit lui était insupportable depuis dix secondes.

Se levant et se frottant les yeux, il se figea soudainement.
Son estomac noué lui hurlant qu'il y avait quelque chose aujourd'hui.

A moins que ce soit parce qu'il avait faim...
Il n'avait pas diné la veille.

La soirée au café avait été compliquée.
Des clients récalcitrants, une averse qui l'avait chopé au coin d'une rue et un brusque fatigue qui l'avait fait s'écrouler sur son lit tout habillé.

Fixant ses vêtements sales, il retroussa le nez et alla dans la salle de bain pour se prendre une bonne douche et des habits propres.
Pantalons et serviette sur les épaules, le brun s'essuya sommairement ses cheveux.

C'était étrange comme à force de ne pas se servir de sa magie, il avait prit plaisir à laisser le temps faire, la technologie humaine lui semblant bien pratique et intelligente.
Bon, il y avait des dérives, mais c'était intéressant de voir à quel point les humains arrivaient à palier leurs manques de forces, de résistances et de magie.

Lançant sa bouilloire, le sorcier resta circonspect face à la douleur qu'il ressentait toujours dans son abdomen.
Enfilant une chemise, le brun se rappela que c'était à lui d'ouvrir le café.

Merde, il avait moins de temps que prévu.

Prenant son téléphone et son casque, il se mit la radio pour entendre les nouvelles du monde.
Ca lui donnait souvent des idées de nom et de pays pour sa prochaine vie.
Quoiqu'à présent, pourrait-il sortir de la peau de Lucas, vu que Steve et Stark le connaissaient sous ce nom ?

Ouvrant la porte alors que le casque allait commencer à cracher des informations, le sorcier se stoppa nette face aux deux êtres qui l'attendait derrière.

Reculant soudainement, il ne s'attendait pas à voir Rogers, lui aussi statufié par l'ouverture de la porte alors qu'il n'avait pas encore frappé.
Puis, reprenant ses esprits, il prit la parole à la place de Stark.

-On peut entrer ?

-Non. Je suis déjà en retard.

-C'est important.

Le sorcier fusilla Steve et Stark du regard, les oreilles bourdonnantes face aux infos que son cerveau n'arrivait pas à traiter, si ce n'est le caractère urgent qu'il parvenait à ressentir au plus profond de ses os.

Il ne savait pas ce qu'il se passait, mais quelque chose dans l'air lui ordonnait de courir.
Alors qu'il allait refermer la porte derrière lui, sa veste sur son avant bras et ses clés dans l'autre, il répondit sèchement aux deux héros.

-Avec vous, c'est toujours important.

Il n'avait pas imaginé un instant que Steve aurait plaqué sa main sur la porte pour l'empêcher de la fermer, son regard ancré dans celui du sorcier enfin nommé.

-Mais cette fois ça l'est vraiment. Loki.

Le regard vert se fit brusquement surprit et Steve sentit de suite le combat interne de Loki.
Entre mettre K.O ceux qui l'avaient démasqués et fuir plus loin, ou écouter ce qu'ils avaient à dire et prendre le risque d'être attrapé.

Il ne sut si c'était leurs visages inquiets ou bien le casque de Loki lui hurlant toujours des infos de plus en plus bizarres et énigmatique pour l'Alien, mais ils furent invités à entrer.

Le salon était cosy, les couleurs dans un mélange pastel donnant un cachet zen et calme à l'intérieur.
Et dans ce salon digne d'un magasine de décoration, Loki était là.

Debout, inquiet, les nerfs à vifs et un regard meurtrier.

Jetant sa veste et son casque sur un des sièges qui était prés de l'entrée, il n'invita pas ses hôtes à s'asseoir mais à venir aux faits le plus vite possible.
Ce que Stark fit sans attendre.

-Ton frangin est arrivé jusqu'ici, et il veut que tu rentres avec lui, Prince Loki.

Steve sentit l'atmosphère se rafraichir, comme dans la salle d'interrogatoire.
Loki restait immobile, les poings de plus en plus serrés alors que son souffle devenait de plus en plus pauvre en oxygène.
Son visage fermé en une résignation perfora le cœur de Steve, mais sa réponse fut tout autre.

-Je vais devoir disparaître à nouveau.

-Pas question !

Le sorcier se tendit, prêt au combat.
Son regard était celui d'une bête acculée, prête à tout pour se sortir de ce piège.
Relevant le menton dans un air de mépris, le visage du sorcier prit une expression que Steve n'avait encore jamais vue sur ses traits.

-Et comment comptez vous m'en empêcher ? Avec vos lasers ? Ça fait des siècles que je passe de planètes en planètes, que je traverse les galaxies sans personnes pour m'attraper... Et vous pensez réellement pouvoir me donner à Thor ?

-Ce n'est pas ce qu'on veut faire ! Rétorqua Steve.

Loki se stoppa, tout son corps dans l'attente de plus d'informations pour prendre sa décision.
Stark sembla tout aussi inquiet qu'impatient.
Mais qui pouvait prévoir ce qu'allait faire le viking blond ?

Cependant, même s'il voyait bien que la situation de Loki n'était pas toute rose, il ne voulait pas que sa planète soit en guerre parce que monsieur avait fait sa crise d'adolescence en fuguant son palais.

-Ton frère a déjà tué plus de 120 soldats à Washington. Il a dit ses revendications qui se limitent à toi seul. Si on ne lui donne pas satisfaction après 24 heures, qui sait ce qu'il fera...

Le sorcier brun fronça d'avantage des sourcils sentant que les deux héros étaient aussi déchirés entre la nation et leurs idéologies.
Puis ils ne savaient pas réellement la vérité sur lui après tout.
Pour eux, il devait être un prince qui a décidé de mettre les bouts pour une raison X/Y...

Quoi que la sauvagerie qu'avait fait preuve Thor les mettait surement sur la voie.

Steve décida de reprendre parole, dans l'espoir de trouver un compromis.

-Tu ne peux pas le ramener à la raison ?

Le regard assassin de Loki lui indiqua sa réponse, alors qu'il leur tournait le dos, les yeux aspirés vers l'extérieur.

-Si c'était si facile, je ne serais pas parti.

-C'est vrai qu'être prince, quel corvée.

Loki ne prit pas la peine de répondre, ni même de regarder Stark.
Après tout c'était normal, l'humain voyait son monde être attaqué à cause de lui, et seulement lui.
Mais alors que Loki allait enfin s'expliquer, du moins le peu qu'il voulait mettre en lumière, Steve lui attrapa le bras.

-Explique toi avec lui. Tu es son frère... Il ne te fera pas de mal, non ?

Loki fixa les doigts du soldat autour de son avant bras, ne sachant si il devait chérir cet apport de soutien ou s'arracher à cette entrave.
Il décida de ne pas bouger, sa voix glaciale se répandant dans le salon comme unique répulsif.

-Ce n'est pas mon frère. Et je préfère encore mourir que d'être ramené à Asgard.

Steve garda sa main liée au bras de Loki.
Malgré la froideur qui se dégageait du corps de son ami, le soldat resta à ses cotés.
Il voulait lui prouver qu'il le soutiendrait et qu'il n'était pas question de le vendre à cet Asgardien.

Prit d'un nouveau élan, il répondit à Loki.

-Tout ce que je veux c'est que tu essayes de le raisonner. Et si ça ne marche pas, alors nous le combattrons. Pas vrai, Stark ?

Iron man était depuis le début pour cette solution, mais le manque d'explication de Loki le rendait nerveux. Il avait prouvé jusqu'ici être quelqu'un de bien.
Mais si ce n'était pas le cas ?

Loki s'était de nouveau statufié, un arc nerveux rampant le long de son corps alors qu'Iron man et Rogers se mettait au diapason.

-Faudra plus que nous trois pour en venir à bout, lui et toute son armée... Mais je pense que Fury sera heureux de nous prêter main forte avec son nouveau projet.

-La ville devra être complètement évacuer, et nous pourrons...

-Non.

La voix du sorcier avait coupé le soudain regain d'énergie au sein des héros, son bras fuyant soudainement celui de Rogers alors qu'il reculait.

-Quoi ?

-J'ai dit non ! Vous ne pouvez pas le combattre.

Même s'il aimait bien le sorcier, Stark ne pouvait s'empêcher de souffler de colère.
Déjà parce qu'il se sentait coupable de tout ses morts, de ce danger qu'il n'avait pas prévu alors qu'il savait que Loki était d'une autre planète.

Puis c'était lui ou le sorcier les voyait vraiment comme des êtres inférieurs ?
Même si lui même sentait que Loki était terrifié par le blond, il était vexé que le brun les pensent incapables de faire face à cette crise.

-Tu as bien vu ces dernières années que les humains sont bien plus forts que tu ne le crois.

Le sorcier se tourna vers l'ingénieur, ses traits paralysés par la nervosité et l'inquiétude.
Bon sang, mais pourquoi ils ne comprenaient pas ?
Thor avait déjà fait tant de victime, si facilement !

Il semblait encore plus puissant et plus fous que dans ses souvenirs.
Et malgré sa magie, Loki n'était pas sur d'y arriver, de mettre à terre l'Asgardien qui osait se proclamer son frère.

Et s'il échouait, alors il serait ramené à Asgard en tant que prisonnier...
Et là...

Son cerveau se mit en pause, lui bloquant toutes les hypothèses de la suite.
Ce n'était pas le moment...
Pour l'instant, il devait gérer ces humains assez inconscients pour penser que combattre cet être était dans le domaine du faisable.

-Thor est un dieu ! Et il a une armée !

-Et nous aurons un Hulk.

Si Loki ne savait pas ce qu'était un « Hulk », il ne pouvait louper l'air goguenard de l'humain.
Bon sang, mais c'est qu'ils y croyaient réellement !

Non, il ne pouvait mettre plus de vies en danger.
Qu'il n'ait pas sentit Asgard approcher montrait qu'il s'était vraiment trop assoupi.
Il avait prit trop de confiance, et voilà où ça les avait menés.

-Non. Je ne peux le permettre. Trop d'humains ont déjà périt par ma présence.

Invoquant un pouvoir jusque là inconnu de Stark et de Rogers, Loki sembla réunir toutes ses affaires, les meubles se drapant de blanc alors qu'une cape à capuche se noua autour de ses épaules.
Ses vêtements changèrent, se métamorphosant en une tenue de voyage venant de l'univers de Tolkien même si quelques détails rajoutés au bon vouloir du magicien, gardait une trace de son passage chez les humains.

-Si tu ne veux ni te rendre, ni combattre, qu'est ce que tu comptes faire ? Fuir ?

Loki ne prit même pas la peine de regarder Iron man, se contentant de tendre une main qui fit venir sa sacoche à lui, se nouant à son épaule.

-En effet.

-Si tu fais ça, les humains seront exterminés ! Hurla Iron man.

Steve lui, était trop sonné pour dire quoi que ce soit.
Cette homme était il vraiment celui qu'il avait connus pendant la guerre ?
Le blond semblait tellement le terrifié que même l'idée de le combattre lui était impossible.

Remettant sa sacoche un peu plus en arrière, Loki se tourna vers ses deux amis, même si ceux-ci ne devaient plus le considérer ainsi à présent.
C'était une lourde perte pour Loki, mais il ne pouvait les mêler plus à son histoire qui prenait de plus en plus les couleurs d'un drame.

-Avant de disparaître, je vais me montrer à lui et le guider hors de cette planète. Vous serez sauf...

-Et toi ? Que vas tu faire après ?

Loki se stoppa quelque peu, les affaires qui se rangeaient d'elle même se stoppant dans leur geste. Le sorcier resta un petit moment silencieux, puis se reprit pour finalement répondre.

-Je vais de nouveau me cacher quelque part... Sur une autre planète.

-Tu comprends tout de même que tout ne pourra pas faire ça pour toujours.

-Je ne vois pas pourquoi.

Loki savais que c'était du déni.
Que tout devait un moment avoir une fin.

Sa vie, son combat et sa fuite...

Mais il voulait juste retarder l'échéance.
Juste encore un an.

Un mois.

Un jour...

Juste un peu plus.

Mais Tony ne lui laissa pas le temps d'espérer qu'il révéla enfin la pensée des trois homologues. Cette terrible hypothèse que tout le monde imaginait, que tout le monde avait en tête...

-Tu as dit qu'avant d'arriver ici, tu étais allé sur trois planètes, sans compter la tienne... La terre sera donc la cinquième qu'il détruit en te cherchant.

Loki espérait, priait les normes pour que le destin ne soit pas aussi cruel.
Pour que Thor ne soit pas si fou.
Pour que les planètes qu'il avait désertées soient encore debout.

Tous les meubles étaient sous des draps, les objets empilés ou avalés dans la sacoche sans fond du sorcier.

Dans un geste, Loki ouvrit la fenêtre de son appartement.
Ce qui avait été son foyer, son refuge, avant que Thor ne vienne de nouveau le chasser plus loin.

-Je vais l'attirer autre part. Prenez soin de vous.

-Loki ! Implora Steve. Ensemble, on peut le vaincre ! S'il te plait... Fait moi confiance.

Loki jeta un dernier regard désolé à Steve et Tony.
Ils allaient lui manquer.
Tout comme Ymir et Nilf...

Tout comme tout ceux qu'il avait dû laisser derrière lui pour être libre.

-Je te fais confiance, et c'est bien pour ça que je ne peux t'imposer ce combat qui te guidera à la mort.

Un pied sur le rebord de sa porte fenêtre, le sorcier s'éloigna des deux humains.

-Je pense que c'est un adieux.

-LOKI ATTEND !

Rogers se jeta sur le sorcier.
Pour qu'il l'écoute, pour qu'il l'entende.

Pour qu'il change d'avis...

Mais ces doigts ne purent que se refermer sur du vide, le sorcier disparus derrière des arcs verts.

Loki s'était envolé.
Il avait disparut.

Encore.

Mais cette fois, il le reverrait peut être jamais.


HAHAHAHA ! Thor est dans la place, et il est... Foudroyant ! Ok, je me tais.
Dans l'espoir que ça vous ait plus, on se retrouve plus tard pour la suite !