Coucou les amis ! C'est parti jour 15 de ce Marichat May 2021 ! Bonne lecture,
Alixe : Non, pas de suite pour celui-ci, c'est un OS avec une fin plutôt ouverte. Mais... Pour ceux qui se posent la question vu la fin, j'imagine Adrien débarquant à la boulangerie le lendemain matin ou l'interpellant au collège pour le demander de devenir sa petite amie et lui dire qu'elle est parfaite à ses yeux.
Chandrama : que de jolis commentaires constructifs. Je suis ravie que ma façon d'exploiter leur relation dans les différentes histoires te plaise. J'essaie que ce soit naturel. Il y a beaucoup d'aspect possible à utiliser avec leur dynamique et même si ce n'est pas mon pairing favoris, ça rend l'écriture vraiment très intéressante. Entre l'amitié, les rapprochements désinvoltes, l'amour naissant d'un côté ou de l'autre ou des deux, les reveals accidentels... Bref il y a matière à exploiter et j'essaie de diversifier chacun des OS. J'espère que celui-ci te plaira à nouveau, encore merci pour tes supers commentaires. Bisous Miraculeux.
Fan Miraculous : Je suis très heureuse que tu sois très conquis(e) sur de simples one-shot. C'est un très beau compliment pour moi de savoir qu'en une histoire courte j'ai su susciter les bonnes émotions au point que l'histoire aussi courte soit elle, soit suffisante à satisfaire le lecteur. Pour les 5 prénoms, je ne les connais pas. Je sais juste que c'est 5 A. Du coup comme on ne connaît qu'Adrien et Athanase. J'ai inventé les autres. Je trouvais ça drôle de le faire.
Charliee3216 : C'est bien vu, j'imagine qu'il a eu ce sourire doux et enamouré toute la soirée ihih. Je suis contente que tu ne sois pas déçue de la fin. J'étais sur une dynamique un peu Adrienette malgré tout. Pour changer. Mais exploitée en Marichat. Je pense qu'Adrien n'a qu'une hâte maintenant, être me le lendemain pour demander à Marinette d'être sa petite amie.
LadyJoyNoir : C'est vrai que ce prompt était tout doux et tendre. Plus que Café pour le coup. J'avance et j'apprends quels sont tes prompts favoris, c'est cool.
Loonak : Merci pour ton commentaire. Je suis contente alors si tu as trouvé ça tout doux et parfait sans reveal. Comme je le disais plus haut aussi à Charliee3216, c'est vrai j'utilise parfois quelques éléments des autres pairings. Cet OS était un peu sur le fil avec du Adrienette. Mais comme tu l'as dit. Ils sont un tout. Et on aime ce tout, plus que tout ! (ça fait beaucoup de tout, tout ça XP).
Ladylyseline : C'est vrai tu as raison, ils sont toujours honnêtes l'un avec l'autre en Marichat, ils n'ont pas peur de parler de leurs sentiments l'un envers l'autre (sans le savoir, forcément) j'imagine que ce serait un excellent moyen pour qu'Adrien apprenne que Marinette l'aime. Même si on aimerait qu'elle se déclare comme une grande. En tout cas sans cette dynamique Marichat, Ladybug penserait toujours que Chat Noir est un flirt. Alors que ce n'est pas le cas. Ça lui a permis d'ouvrir les yeux sur son comportement et ses sentiments. Ils sont un tout et les 4 faces de leur relation sont importantes.
Émilie Narya : Une Marinette bien plus elle-même ça c'est certain. C'est ce que j'aime de cette dynamique Marichat. Contente que tu aies aimé ce doux one-short. Merci
Sarah70801 : Merci pour ce commentaire constructif. Je suis contente que ce soit bien structuré et clair à la lecture. Toujours un plaisir de lire tes commentaires.
PROMPT N15 : MOONLIGHT / CLAIR DE LUNE.
UNE PROMESSE AU CLAIR DE LUNE
— Tu me manques, Adrien.
— Tu me manques aussi, Marinette. Tu sais, ce n'est que pour cinq jours et deux sont déjà passés.
— Je sais, l'ouverture de ce magasin à Milan est vraiment importante pour la compagnie Agreste… répondit-elle à contrecœur.
— Oui, très. Au moins, on peut se parler en vidéocall tous les jours. Ça rend la distance plus facile à surmonter, répondit-il, essayant de garder une attitude positive.
— C'est vrai, répondit-elle, tout en lui souriant tendrement à travers l'écran. Ça fait presque une heure qu'on est sur cet appel, je vais devoir te laisser, je dois patrouiller ce soir. Je t'aime Adrien, à demain.
Marinette sursauta en voyant Tikki sortir de nulle part et s'agiter nerveusement devant elle.
— Je t'aime aussi Marinette, à demain… Attends !
Alertée par le comportement de son kwami, elle raccrocha rapidement et coupa la parole à son petit ami.
— Qu'est-ce qu'il se passe Tikki ? Je n'ai pas laissé Adrien terminer sa phrase à cause de ton agitation.
Le kwami coccinelle la regardait avec des yeux ronds et la mâchoire décrochée avant de frapper son visage avec la paume de sa patte en signe de consternation.
— Tu ne te rends vraiment pas compte de ce que tu viens de lui dire ? s'enquit immédiatement Tikki.
— Négatif. Mais tu vas illuminer ma lanterne, n'est-ce pas ? demanda Marinette, perplexe.
— Tu viens de dire à Adrien que tu allais patrouiller ce soir, répondit-elle, À Adrien, Marinette… insista-t-elle.
— Je n'ai pas… Oh mon dieu ! J'ai dit à Adrien que j'allais patrouiller ce soir !
Ce fut au tour de Marinette d'écraser lourdement sa main contre son visage. Quelle idiote ! Quelle idiote ! Quelle idiote !
— Tu crois qu'il a entendu ça ? Il n'a peut-être pas entendu ce que je disais, essaya-t-elle de se rassurer.
— Il a très bien entendu, Marinette, répondit Tikki, presque désolée de devoir lui confirmer cela.
Elle se laissa tomber assise sur sa méridienne, ses jambes vacillantes et ne supportant plus le poids de son corps. Elle prit une profonde inspiration pour se calmer, puis se tourna vers son kwami.
— Adrien va certainement penser que je me suis trompée de mot. Après tout, il a longtemps été habitué à mes bafouillages et mes phrases inintelligibles avant qu'on ne sorte ensemble, déclara-t-elle. Je dois plafonner ce soir… Je dois bidouiller ce soir... Je n'aurais qu'à lui dire ça ! C'est bien non ? répondit-elle, totalement dans le déni.
— Marinette… souffla Tikki, les pattes croisées sur sa poitrine et le regard sévère.
— Quoi ?
— Adrien est un garçon intelligent…
L'espoir se fana sur le visage de Marinette : Tikki avait raison. Il n'y avait aucun moyen qu'elle ne se sorte de là. Elle était fichue : complètement, irrémédiablement fichue.
— Alors... Il vient de comprendre que j'étais Ladybug, n'est-ce pas ? réalisa-t-elle enfin, effrayée par cette révélation.
Tikki hocha simplement la tête en signe d'approbation et adressa un regard désolé et compatissant à sa porteuse.
Marinette s'allongea sur la chaise longue, le regard vitreux et vide. Ses gestes étaient lents, presque robotiques. Elle se tourna sur le ventre, enfonça sa tête dans un oreiller et se mit à hurler dedans toute sa frustration. Une fois, deux fois, trois fois… Le troisième cri sembla finalement l'aider à soulager un peu son état de psychose.
Elle pivota à nouveau sur la méridienne, ses yeux rivés sur le plafond, et poussa un long soupir.
— Je vais devoir avoir une sérieuse conversation avec Adrien… Et avec Chat Noir aussi… Il doit savoir que j'ai gaffé… admit Marinette, toujours secouée par les événements.
— La conversation avec Chat Noir aura lieu plus tôt que tu ne le penses, Marinette, répondit Tikki, avant de s'enfuir à toute vitesse, tel un éclair, pour se cacher dans le sac de sa porteuse.
Un bruit provenant du balcon avait interpellé le kwami coccinelle, ainsi que sa porteuse. Elle avait distinctement reconnu le claquement de bottines sur le sol, légèrement étouffé par la souplesse féline de son partenaire.
Marinette fronça les sourcils et s'empressa d'ouvrir sa fenêtre pour grimper sur le balcon. Face à elle, sous le clair de lune, se tenait une silhouette familière, vêtue d'un costume noir qui étincellait de mille feux, comme si des milliers de petites étoiles et de constellations avaient été peintes dans le spandex lisse et brillant. Des coutures vertes fluo et phosphorescentes traçaient les contours de la combinaison et de ses muscles. Une clochette lumineuse ornait la base de son cou et une paire d'ailes de chauve-souris luminescentes étaient entrain de se rétracter dans son dos, disparaissant dans ce qui ressemblait à un sac à dos noir.
Il portait un casque avec deux oreilles de chat dans les mêmes coloris que sa combinaison. Son visage était entièrement dissimulé sous une visière opaque, teintée de noire, jusqu'à ce qu'il appuie sur un bouton situé près de son menton, obligeant ainsi la visière à se rétracter et à laisser apparaître ses deux yeux perçants de félin : ceux d'Astrochat, de Chat Noir, son partenaire.
— Chat… Astrochat ? Je… que…
— Bonsoir… Ma Lady… l'interrompit-il rapidement.
Les yeux de Marinette papillonèrent aussi rapidement que les battements d'ailes d'un colibri. Avait-elle bien entendu ? Non. Peut-être. Oui. Elle avait bien entendu. Elle se figea, les yeux maintenant ronds comme des billes. Elle était complètement stupéfaite. Sa mâchoire se décrocha lentement et sa bouche s'entrouvrit en un expressif petit "o" de surprise.
Patient, Astrochat lui laissa le temps d'encaisser le choc et attendit qu'elle puisse émettre d'autres sons que ceux de sa respiration rapides et saccadées.
— Je… Tu… Comment tu… Tu sais? bredouilla-t-elle.
La bouche de la jeune femme s'ouvrait et se refermait sans pouvoir formuler une phrase complète : ses pensées étant encore beaucoup trop embrouillées dans son esprit. Elle espérait vraiment que son partenaire avait saisi ce qu'elle essayait de lui demander.
— Tu es vraiment dans le déni, n'est-ce pas ? s'enquit-il. C'est drôle parce que, Plagg et moi, nous avons fait un pari : il a parié que ta première réaction serait d'avoir une crise de panique et moi j'ai parié que tu serais dans le déni le plus complet. On dirait qu'il me doit une semaine sans manger de fromage odorant.
— Toi ! Stupide chat ! La première chose à laquelle tu as pensé, c'est de prendre des paris sur ma réaction ?! s'énerva-t-elle, tout en pointant son doigt agressivement vers la poitrine du félin.
— Non ! La première chose à laquelle j'ai pensé, c'est à utiliser mon amélioration spatiale pour pouvoir venir te retrouver au plus vite, répondit-il avec un sourire étincelant. Ensuite, j'ai pensé à parier sur ta réaction, évidemment, Buguinette, ajouta-t-il, cette fois avec un sourire des plus narquois.
Si un regard pouvait tuer, le héros félin serait mort à cet instant précis : en effet, les yeux de Marinette s'étaient transformés en véritables révolvers.
— Adrien Aimé Alexandre Antoine Athanase Agreste ! cria-t-elle, en ponctuant chacun de ses prénoms et en frappant rythmiquement son doigt sur le torse de SON idiot de chat.
— Oui, c'est moi ! répondit-il, innocemment.
Marinette soupira, laissant la stupeur et la colère qu'elle ressentait contre elle-même redescendre lentement. Après tout, c'était elle qui avait laissé glisser son identité et, au final, ce n'était vraiment pas une si mauvaise chose : son petit ami doux, réservé et attentionné se révélait être également son partenaire extraverti, courageux et facétieux. Il avait longtemps été amoureux d'elle, Ladybug, pour finir par tomber amoureux d'elle, Marinette. Le destin, ou peut-être la chance, ou toute autre croyance, avaient fini par mener Adrien jusqu'à elle et, ce, par deux fois. Que pouvait-elle demander de plus que ce lien et cet amour si solides qu'ils partageaient ?
— Peux-tu rester ici cette nuit ? Maintenant que tu es là… lui demanda-t-elle, le regard implorant.
— Tant que Astrochat est en route pour Milan avant l'aube, pas de problème, tout pour ma princesse, répondit-il, le regard doux et aimant.
— Parfait ! s'exclama Marinette, heureuse de pouvoir retrouver son petit ami plus tôt que prévu.
Elle s'avança doucement vers lui et, avec une synchronisation parfaite, il fit de même.
— Je crois que ça ne sera pas très pratique avec le casque, Chaton, gloussa Marinette, trépignant d'impatience pour retrouver la chaleur et la douceur des lèvres d'Adrien.
— Tu as raison, gloussa-t-il à son tour. Rétrogradation, murmura-t-il ensuite.
Une lumière verte se propagea légèrement le long du corps du héros et Astrochat céda instantanément sa place à Chat Noir.
— Maintenant, vous pouvez embrasser le Chat, plaisanta-t-il.
— Idiot ! répondit-elle, en agitant un doigt contre sa clochette.
Ce fut le dernier mot qu'elle lui adressa avant d'écraser ses lèvres contre les siennes dans un fougueux baiser qu'il ne perdit pas une seule seconde à lui rendre.
Un baiser dans lequel ils versèrent différentes émotions, toutes plus intenses les unes que les autres : le manque, la libération du poids des secrets bien trop longtemps gardés entre eux, la passion, la joie, l'espoir, l'amour… Et, avec pour seul témoin de leur promesse, le clair de lune qui brillait dans le ciel...
Fin
Demain vous aurez encore rendez-vous avec moi pour le Jour 16. Le thème sera Purring / Ronronnement.
Merci pour votre fidélité et pour vos nombreux commentaires. C'est toujours un plaisir de lire vos avis.
