Helloooo, voici un nouveau chapitre en cadeau, oui oui je suis trop généreuse je sais XD le prochain ne devrait arriver que lundi prochain ( pas celui qui vient celui encore après, je vous vois venir Starck, Zarakayi...).
Miss MPREG : Ahaaaa toi aussi tu es scotchée ? Franchement je ne pensais pas la rendre si détestable dès le début maiiiis c'est tellement satisfaisant XD Des chevaliers servant c'est un peu vite dit, Pétunia doit quand même un service à Terrence et devoir un service à un Serpentard c'est...risqué. J'ai corrigé la petite erreur, merci à toi. Merci beaucoup pour tes encouragements.
Marie la petite : Merci à toi pour ta review
Petite-Licorne-Arc-en-Ciel : Heyyyy, tout d'abord merci à toi pour toutes tes reviews ! Oui je suis d'accord avec toi, Pétunia à une chance de malade pour l'instant, Dolores va être collée avec pire que Rusard. (Rusard n'est pas encore concierge à cette époque).
Rayan du Griffoul : Merci à toi pour ta review. Oulaaaah je ne connaissais pas du tout cette expression aha
Morgane93 : Merci à toi pour ta review et bienvenuuuue. Moi aussi j'adore hair cette naine diabolique XD Je pense que ce chapitre devrait t'éclairer vis à vis de Eileen. à bientôt !
Ce chapitre est un peu plus court que les autres mais ce n'est pas du tout du manque d'inspiration rassurez-vous. N'oubliez pas, les reviews sont bonnes pour la santé alors abusez-en.
Bonne lecture et à bientôt !
Eileen était perturbée depuis ce jour où, elle avait été à Poudlard pour aider cette enfant de moldus. Elle connaissait bien Pétunia Evans. Il s'agissait de la grande sœur de la meilleure amie de son fils après-tout. Mais ce n'était pas cela en soit qui l'avait perturbée à ce point.
Le jour même, elle avait déjeuné parmi les professeurs. Elle se souvenait particulièrement de Minerva McGonagall et de Filius Flitwick, ils n'avaient pas été de son année mais elle se souvenait tout de même d'eux.
Elle avait ensuite passé l'après-midi à se rappeler. Était passée devant les vitrines des coupes et avait remarqué, dans un coin, la sienne. La coupe ne reluisait plus autant qu'à l'époque où elle l'avait gagnée mais elle se souvenait de sa joie et de sa fierté lorsqu'elle avait mené son équipe de Bavboule à la victoire. Et elle se demanda pourquoi elle n'avait jamais fait découvrir tout cela à son fils.
Lorsqu'elle était rentrée par cheminette en fin de journée, elle s'était réinstallée dans son rôle, dans son quotidien morne mais quelque chose en elle avait changé. Ce n'était pas seulement les couleurs qu'elle avait pris dans le visage ou même le léger sourire qu'elle abordait en cuisinant, se rappelant des douces années Poudlard.
Elle poussa sa bonne humeur jusqu'à prendre Severus dans ses bras lorsqu'il rentra, pile à l'heure pour le diner. Elle se rendit alors compte qu'elle ne se souvenait plus de la dernière fois ou elle avait pris son fils dans ses bras ou même de la dernière fois qu'elle lui avait sourie.
Elle l'aimait pourtant de toute son âme et cela même si sa naissance avait fini de la retenir prisonnière de Tobias. Elle avait tout perdu avec Tobias, sa famille, sa dignité, sa joie de vivre et avait même abandonné la magie.
Alors, après avoir bordé son fils dans son lit et lui avoir embrassé le front le moment venu et son mari toujours absent, elle s'aventura jusqu'au grenier.
Elle se trouvait là. Au fond d'un carton, délicatement emballée dans une vieille écharpe aux couleurs de Serpentard. Elle l'appelait comme une vieille amie tendrement retrouvée. Eileen se demanda une fois qu'elle l'eu reprise en main comment elle avait pu abandonner ce morceau d'elle-même et elle sentit ce flux presque imperceptible en elle ronronner de satisfaction.
Eileen Snape venait de disparaître comme un masque qu'on enlèverait après des années et Eileen Prince sembla se réveiller d'un profond sommeil et il y avait beaucoup de travail.
Les rues étaient déjà vides et sombres quand Tobias Snape rentra, ivre, à la maison de l'impasse du Tisseur. Eileen, en entendant la porte d'entrée claquer, se redressa sur la chaise ou elle réfléchissait à sa vie.
Elle l'observa se cogner contre le mur en enlevant ses chaussures et le regarda droit dans les yeux, ce qu'elle n'avait plus fait depuis qu'il avait commencé à lever la main sur elle.
- Qu'est-ce que ? Souffla piteusement Tobias.
- Assied-toi Tobias.
- Comment oses-tu ? Commença l'homme devenant rouge de colère.
Eileen leva alors sa baguette dans sa direction, menaçante.
- Assied-toi Tobias, c'est un ordre.
Pétunia triait son courrier du jour. Elle venait de recevoir un nombre assez conséquent de lettres mais également des unes de journaux sorciers. Elle posa les unes sur le côté et déchiffra les lettres. Il y en avait une de Lily et Severus, celui-ci s'étant contenté de rajouter son nom en fin de page. Deux autres venaient de ses parents et de son grand-père.
Le couple Evans semblait aller bien même si Pétunia suspectait qu'il y avait quelque chose d'étrange dans leurs façon d'écrire, comme s'ils lui cachaient quelque chose. Même lily n'avait pas su l'éclairer sur ce mystère. Du côté de son grand-père par contre, il y avait du nouveau.
Le vieil homme avait vendu sa petite maison en banlieue de Dublin pour s'acheter le Hameau, petit corps de ferme dans la campagne irlandaise. Pétunia comprenait parfaitement que son grand-père ne puisse plus vivre dans l'endroit qui lui rappelait tant sa défunte épouse, des souvenirs d'elle devant ressurgir dans chaque pierre, chaque mètre carré de la petite maison. L'homme ne cessait de lui vanter la beauté du paysage et la satisfaction de posséder à présent un immense verger, rien que pour lui. Pétunia avait hâte de découvrir cet endroit à l'occasion des vacances de Noël.
La dernière lettre était particulière. Le papier n'était pas blanc et lisse comme le papier ordinaire mais il s'agissait d'un feuillet de parchemin, comme celui qui était utilisé à Poudlard et dans le monde sorcier de manière générale. L'écriture, fine et sophistiquée mais hésitante ne lui rappelait rien. Elle retourna l'enveloppe et découvrant un sceau, elle ne résista pas et l'ouvrit.
" Pétunia Evans,
Bonjour, Pétunia, j'espère que tes études de magie se passent à merveilles et que tu ne subis plus d'intimidation de la part de cette petite Serpentard du nom d'Ombrage.
Je me permets de t'écrire après avoir discuté avec tes parents. Ceux-ci se sont montré très heureux et rassuré de la proposition de parrainage que je t'ai faite, je pense qu'ils sont surtout bien trop heureux d'enfin avoir quelqu'un qui puisse leur expliquer tout ce qu'ils doivent savoir sur notre monde.
Dans cette optique et pour compléter les connaissances que tu vas acquérir à Poudlard je te propose de m'envoyer une liste de matières ou de sujets dont tu aimerais discuter avec moi, j'y répondrais selon mes propres connaissances ou te redirigerais vers des livres. Je t'ai également envoyé des unes de journaux sorciers pour que tu puisses commencer à t'intéresser à l'actualité.
Je te souhaite un joyeux Halloween en avance.
Ps : je te joins la nouvelle adresse ou tu pourras me contacter, L'îlot du Prince, Cornouailles, Roi Cornu ton Hibou saura trouver notre maison ne t'en fait pas.
Eileen Prince."
- De bonnes nouvelles ? Lui demanda Septima alors qu'elle reposait son courrier pour s'intéresser aux unes de journaux.
- Dans l'ensemble oui, mais mes parents sont bizarres, comme s'ils me cachaient quelque chose et ils ne veulent rien me dire avant les fêtes, ronchonna Pétunia en lisant les consignes du jeu de symboles magiques.
- Ils te réservent peut-être une surprise ? Proposa la brune.
Les deux filles se tournèrent en même temps en direction de leur camarade de dortoir et Sibylle, se rendant compte qu'elle était le sujet de leur attention, renifla :
- Je ne peux pas voir l'avenir sur commande et en général je ne vois que des choses horribles ou étranges.
- Comme cette histoire de Troll dans les cachots ? Sourit Pétunia.
- Ouaip et tant que cela n'aura pas eu lieu on ne pourra pas affirmer que cela n'arrivera pas alors je me tiens prête !
- Il ne t'arrive jamais de prédire des choses...plus...ordinaires ? Fit Septima perplexe.
- Oh si ! Par exemple je sais ce qu'il va y avoir comme questions au devoir de métamorphoses des cinquièmes années.
- Mais ...ça ne te sert strictement à rien, si ?
- Je n'ai pas dit que je rêvais toujours de choses utiles, au moins je n'ai pas rêvé que quelqu'un allait mourir.
Pétunia fronça les sourcils, se demandant si Sibylle avait déjà prédit la mort de quelqu'un, en remplissant l'une des colonnes de son jeu, trouvant ce don de voyance plus qu'étrange.
- Mais au fait ! Tu ne nous as pas dit comment tu as fait pour récupérer les affaires des garçons pour notre première journée de cours ! Chuchota Septima, tu ne nous as pas quitter entre le dortoir et la grande salle.
- Oh j'avais rêvé de ça la veille alors je suis allée récupérer leurs affaires pendant que tout le monde dormait, répondit Sibylle sur le ton de l'évidence.
C'était la toute première fois que Pétunia ne fêterait pas Halloween en décorant la maison avec des accessoires effrayants puis en participant à la tournée des bonbons de son quartier avec Lily.
Poudlard était déjà décoré des tours les plus hautes aux plus profonds des cachots quand elle sortit de la salle commune des Serdaigle. Sur le chemin de la grande salle les armures avaient troqué leurs heaumes pour des têtes de citrouilles, des toiles d'araignées monstrueuses pendaient aux murs et parfois même sur certains tableaux qui s'insurgeaient car, comble de l'ironie, ils avaient peur de se salir.
Sibylle avait passé la soirée de la veille à leur exposer son plan pour contrer la potentielle attaque de Troll venant des cachots mais à vrai dire, Pétunia n'était pas persuadée qu'il puisse arriver quelque chose de tragique lors de cette journée. Sibylle, elle-même, avait avoué que ses prédictions ne se réalisaient pas toujours et que la plupart du temps c'était imprévisible. Autrement dit, cela pouvait très bien arriver dix ans plus tard ou même jamais.
Le petit-déjeuner se passa tranquillement et les Serdaigle et les Gryffondor de première année ne tardèrent pas à se diriger en direction de la classe d'Histoire de la magie.
Pétunia et ses amis qui se trouvaient en début de file se retrouvèrent devant la porte ouverte de la salle de classe. Il n'y avait personne dans la pièce. Le professeur Binns n'avait jamais été en retard et jamais au grand jamais, il n'avait oublié de fermer à clés la porte à moins d'y être.
Lentement, les élèves s'installèrent, peu sûrs de savoir quoi faire quand le professeur Beery entra.
- Mes chers enfants, j'ai le regret de vous annoncer que le cours du professeur...commença le professeur avant d'être interrompu
Devant tous les élèves, sur l'estrade, une ombre fantomatique traversa le mur du fond et s'installa derrière le pupitre. Il s'agissait du professeur Binns ou du moins de ce qui ressemblait au fantôme du petit professeur.
Le fantôme se mit à déclamer de la même voix atone et morne que d'habitude un cours sur une des nombreuses guerre gobelines qui était au programme, comme si tout était normal.
Il y eut des chuchotements mais personne n'osa bouger ou même crier, sous le choc. Seul le professeur Beery trouva la force de se reprendre, faisant évacuer les élèves de la salle en leur recommandant de ne pas céder à la panique.
Juste avant que la porte ne fût refermée puis scellée par le professeur de botanique, Pétunia entre-aperçut le fantôme, imperturbable qui continuait sagement son cours devant la salle à présent vide.
- Allons, allons, mettez-vous en rang et dirigeons-nous vers la grande salle s'il-vous plait, fit Le professeur, tentant lui aussi de reprendre contenance.
Le banquet du soir ne fut pas annulé mais, entre les bonbons chauves-souris qui flottaient au plafond, la nourriture aux allures d'ingrédients de potions et les autres décorations et costume, une ambiance bien sombre régnait.
Ce trente et un octobre, jour d'Halloween, il n'y eu pas de Troll dans les cachots mais le professeur Binns qui s'était endormis dans le fauteuil de son appartement ne s'était jamais réveillé. Plus jamais il ne ferait cours devant ses élèves, du moins, pas en chair et en os.
