Chapitre 8 : Une lueur au milieu du blizzard
Une vague de froid funeste avait envahi le sous-sol de la base secrète des Hunters, cette atmosphère glaciale était à l'image de l'état mental actuel de Gon. Ce dernier était en pleurs et se trouvait désormais au milieu de la pièce, à genou, faisant face au corps alors dépourvu de vie de Kaito. Son visage était vide de toute expression et ses yeux ne dégageaient plus la moindre lueur, seuls les flux de son aura se mouvant autour de lui le distinguaient du cadavre de son ami.
Depuis le début de leur assaut, le jeune Hunter nourrissait beaucoup d'espoir quant à la guérison de Kaito et, de ce fait, il s'était accroché de toutes ses forces à la promesse faite par Pitô. Cependant, ses vaines espérances venaient d'être balayées en une seule phrase de la femme chat : « Je me souviens bien, c'était bien toi qui l'accompagnais ce jour-là. Le jour où… je l'ai tué… Je suis désolée Gon ». Cette déclaration faisait encore écho dans la tête du jeune homme alors que le désespoir le ravageait.
De son côté, la terrible garde royale n'était pas en reste. Neferupitô se trouvait à quelques mètres de Gon et lui faisait face en tenant son bras encore meurtri. Son visage était baissé et son regard contemplait le vide, la marionnettiste était alors semblable à un pantin attendant que l'on veuille bien jouer avec lui. Son corps ne réagissait même plus à l'atmosphère glaçante dans laquelle il était pris, seules les larmes coulant sur ses joues paraissaient être en capacité de se mouvoir.
Il semblerait bien qu'elle aussi venait d'être accablée par une désillusion des plus brutale. En l'espace d'une heure à peine, son cœur avait suivi celui de son roi en vagabondant au-delà des frontières de son espèce. Ce bonheur ainsi que cette chaleur qu'elle avait ressenti au contact du jeune Hunter venaient de s'éteindre en quelques secondes ; l'Humanité en elle avait comme subitement perdu son soleil à tout jamais.
Le tableau dans lequel les deux protagonistes avaient évolué depuis l'assaut des Hunters s'était tinté progressivement d'une véritable myriade de couleurs mais il les avait toutes perdues en un instant. La détermination du jeune Hunter aux cheveux d'ébène était mise à rude épreuve tandis qu'un sentiment de trahison l'envahissait inexorablement, son esprit était alors comme pris dans un tourbillon de pensées négatives. Tout d'abord, il ressentait évidemment une immense tristesse face à la mort de Kaito. Ce même ami qui lui avait sauvé la vie quand il était petit ; il repensa alors à ce moment où ils s'étaient rencontrés.
Enfant, Gon n'avait pas remarqué le marquage sur les arbres fait par une ourse renarde et était entré par mégarde sur son territoire alors qu'elle venait d'accoucher. Cette dernière, poussée par ses instincts maternels, avait donc attaqué le jeune garçon. C'était alors Kaito qui était venu à sa rescousse. Juste après ça et parce qu'il avait été contraint de tuer l'animal, il avait frappé Gon pour son inconscience en disant, « Encore une vie de perdue pour rien ! ». Aux yeux du jeune homme, ce petit souvenir était sans conteste celui témoignant au mieux de la force ainsi que de la grandeur d'âme animant son ami défunt.
C'était justement cette admiration qui venait alimenter la seconde vague de sentiments qui déferla sur le jeune Gon, celle de la culpabilité. Et cette dernière était bien proportionnelle à l'adoration que vouait le jeune homme à Kaito. Le remord de l'avoir accompagné ce jour funeste où ils avaient fait face à la femme chat pour la toute première fois le rongeait de l'intérieur. Il n'arrivait pas à se débarrasser de ce sentiment que son ami était mort par sa faute, parce qu'il avait dû le protéger. Les images de ce dernier se tournant vers eux pour leur ordonner de fuir juste avant de se faire subitement trancher son bras gauche ressurgirent dans sa tête.
« Kaito est mort. Si seulement je n'avais pas… Si seulement je ne l'avais pas suivi ici. Kaito ne serait sûrement pas mort. C'est de ma faute, il est mort à cause de moi. C'est de ma faute, il s'est fait tuer parce que je l'ai suivi sans réfléchir. Je suis responsable, tout est de ma faute. J'en ai fait qu'à ma tête et Kaito est mort… », murmura-t-il alors livide, sa volonté sombrant au fil de ses paroles.
Mais c'était sans compter la dernière couche de noirceur qui venait se superposer aux deux autres comme pour les englober, sa frustration. Cette frustration de laquelle découlait une irréductible colère envers la femme chat qui était à l'origine de tous ses maux. Celle en qui il avait placé toute sa confiance précédemment et qui l'avait trahi. Une petite voix dans un coin de sa tête lui hurlait alors que tout ça c'était sa faute à elle et non pas la sienne en définitive, c'était bien elle qui avait tué Kaito ce jour-là. « Pourquoi ne le soigne tu pas ? Pourquoi m'as-tu trahi Pitô ? », pensa le jeune homme désespéré en portant ses yeux vides sur la jeune femme en face de lui.
Cette dernière ressentit tout de suite ce regard pesant sur elle mais n'osa pas l'affronter ; elle n'en avait pas la force, elle n'en avait plus la force. Une part d'elle-même se doutait bien que sa fin approchait à grands pas, qu'une fois que le jeune homme aurait perdu tout espoir, toute sa haine allait s'abattre violement contre elle. Néanmoins, à ses yeux, cela n'avait plus la moindre importance.
Une sensation de léthargie avait envahi son corps, elle était comme paralysée alors que sa propre mort lui paraissait imminente. Pour la première fois, la femme chat avait l'impression d'être devenue la proie et non plus le prédateur. Son instinct lui dictait que si elle voulait survivre c'était maintenant qu'il fallait frapper mais quelque chose en son for intérieur l'en empêchait, sa propre culpabilité. Toute sa vie défilait sous ses yeux tandis qu'elle remettait alors en cause sa propre existence.
Depuis sa naissance, en tant que garde royale, elle avait destiné chaque parcelle de son être au service de son roi. À cette époque tout lui paraissait plus simple, plus limpide ; elle devait simplement servir le roi corps et âme sans se soucier du reste. Mais elle avait finalement rencontré Gon et en peu de temps il avait fait voler en éclats cette dichotomie dans laquelle elle vivait. Il était son ennemi et pourtant il avait bouleversé à tout jamais sa vision du monde, il avait élargi l'horizon des possibilités s'offrant à elle ainsi qu'à son roi.
Cependant, en tuant cet humain quelques semaines plus tôt, elle avait définitivement fermé la porte vers cet avenir plus radieux. Cela lui donnait l'impression de s'être elle-même coupée l'herbe sous le pied pour se ramener violement sur terre, pour la ramener à sa piètre condition d'insecte sans état d'âme. Elle sentit qu'elle avait elle-même scellait son destin et se maudissait pour ça. Toutes ce qu'elle avait vécu et ressenti aux côtés du jeune homme ne lui semblait alors déjà plus qu'un rêve aussi doux qu'éphémère.
Maintenant, elle n'était plus en mesure de tenir sa promesse envers lui et ce, en plus de lui avoir enlevé son précieux ami à tout jamais. Alors que son sentiment de honte s'exacerbait, elle osa lever son regard vers Gon comme pour finalement lui faire face. Le fait de se retrouver confrontée au regard livide du jeune homme lui transperça le cœur et intensifia le flot de ses larmes.
Tout à l'heure, elle s'était émerveillée à l'idée de ressentir de l'empathie, chose impossible pour un insecte. Mais désormais elle se rendit compte à quel point cela pouvait être à double tranchant, la douleur qu'elle ressentait dans sa poitrine lui parut insoutenable. En contemplant l'abîme dans le fond des yeux du jeune homme, elle commença à apercevoir une forme de noirceur remonter à la surface. « S'il te plaît Gon ne te mets pas dans un état pareil pour quelqu'un comme moi. Je ne le mérite pas… », songea-t-elle en lui portant un regard tinté d'une infinie tristesse.
« Kaito est vraiment mort… Kaito est vraiment mort… Kaito est vraiment mort… Kaito est vraiment mort… Kaito est vraiment mort ! Au secours aidez-moi… Vite j'ai besoin d'aide ! Kaito, Kaito, Kaito, Kaito… On peut plus le guérir… C'est trop tard… Kaito ne se relèvera pas et tout ça est de ma faute. Il faut que quelqu'un aide Kaito. Pitô… Pitô il a besoin d'aide de toute urgence… », murmura Gon en boucle tel un disque rayé. Cet enchaînement de propos incohérents était le signe que son esprit était proche de l'effondrement, une partie de lui ne pouvait et ne voulait pas croire en la mort de Kaito.
Dans tout ce flot de paroles, autant décousu que contradictoire, une partie interpella davantage la jeune femme chat par rapport aux autres. « Pourquoi se sent il coupable de la mort de son ami ? Pourtant c'est bien moi qui l'ai tué ! Gon c'est moi et moi seule la responsable ! », s'écria-t-elle mentalement, le cœur déchiré. Face à ce spectacle, bien que ce fût elle qui avait profondément blessé le jeune homme et aussi hypocrite que cela pouvait paraître, elle voulut à tout prix l'aider.
C'est pour répondre à cette volonté qu'une étrange idée lui parcourut l'esprit pour la première fois. En regardant ce jeune homme ravagé par cette déferlante de sentiments négatifs, elle eut soudainement l'envie de le prendre dans « ses » bras. Ce seul désir, simple en apparence, lui permit de se mouvoir à nouveau face à cette atmosphère glaciale. Il fut alors semblable à une faible lueur guidant la jeune femme chat au travers d'un blizzard. Un pas après l'autre, elle entama sa route vers Gon mais l'aura autour de ce dernier s'intensifia comme mue par une volonté de la repousser.
« Non ne m'approche pas ! », cria le jeune homme, craintif face à ce soudain élan de la part de Pitô. À cet instant, il était complètement perdu, sa conscience était noyée par un flot continu d'émotions toutes plus sombres les unes que les autres. Il était dans l'incapacité de réfléchir normalement et n'était donc pas en mesure de comprendre ce qu'elle comptait faire. Une partie de lui se disait même qu'après l'avoir trahi, elle comptait probablement l'éliminer comme s'il en allait de l'ordre naturel des choses.
En voyant cette réaction de rejet de la part du jeune Gon, bien qu'elle fût incapable de se l'expliquer, la femme chat esquissa un faible sourire et ses larmes arrêtèrent de couler. Peut-être était-elle rassurée par le fait que Gon ne faisait que la repousser sans véritablement chercher à lui nuire ? Peut-être que tout n'était pas complètement perdu finalement ? Elle venait de percevoir un faible espoir d'éviter la catastrophe et, aussi maigre était-il, elle décida de se ressaisir et de s'y accrocher de toutes ses forces. À cette pensée, elle s'essuya les yeux du revers de la manche et déploya son En avant de commencer à doucement l'étendre vers le jeune homme sous la forme de bras.
La femme chat avait décidé de jouer le tout pour le tout et avait incorporé à son aura tous les sentiments qu'elle ressentait en cet instant. Elle espéra alors, qu'au-delà des mots, il la comprendrait. Ce qu'elle souhaitait plus que tout, c'était qu'il discerne à quel point elle avait changé, ou plutôt, à quel point il l'avait changée. Ce même En qui, en entrant à son contact, avait poussé Pâmu à tenter de se suicider par crainte d'être capturée semblait d'une toute autre nature désormais.
Cette aura rouge ne dégageait plus aucune hostilité et était alors emplie d'une humanité nouvelle. Elle émettait une sorte de chaleur qui s'enroula bientôt autour du corps du jeune homme, étreignant son aura. C'est un peu comme si elle essayait de concentrer dans son En cette petite graine d'humanité qui était née en elle à son contact. Elle désirait lui montrer toute la reconnaissance qu'elle ressentait à son égard ainsi que, par extension, la désolation qu'elle ressentait du fait de son incapacité à tenir sa promesse envers lui.
De son côté, au contact de cette aura bienveillante, Gon se sentit littéralement submergé par cette vague de chaleur en provenance de la femme chat. Le tourbillon de pensées négatives qui refroidissait peu à peu son cœur tout en le trainant peu à peu vers les ténèbres s'apaisa. Il eut alors cette même sensation de délivrance qu'une personne ressentait en se noyant lorsqu'approchait la douce lumière salvatrice de la surface de l'eau. Les eaux glacées qui oppressaient son corps furent rapidement remplacées par un courant chaud qui commença à bercer le jeune homme au gré des sentiments de la jeune femme. Le En de cette dernière n'avait maintenant plus rien à voir avec l'aura qui émanait d'elle le jour où elle avait tué Kaito, il pouvait saisir l'ampleur de l'humanité qui avait germé en elle depuis lors.
De ce fait, il ne pouvait décidément plus se résoudre à faucher ce bourgeon sur le point d'éclore. Au travers de ce torrent de chaleur qui déferlait sur son corps, il avait alors l'impression d'être entré en phase avec elle. Comme si, à cet instant, il la comprenait mieux que quiconque en ce monde. Ces sentiments se mêlèrent ainsi aux siens et de ce fait, il était en mesure de discerner à quel point elle aussi se sentait coupable pour la mort de son ami.
De même, il remarqua à quel point elle était en colère envers elle-même pour ce qu'elle avait fait ainsi que la désolation qui traversait alors son cœur pour ne pas avoir pu tenir sa promesse. Grâce à cette étonnante connexion, les ténèbres qui rongeaient peu à peu son esprit et sa raison avait été balayées, ce qui lui procura un immense sentiment de plénitude. Dès lors, le flot de ses pensées déchaînées reprit un court normal. Son cœur étant apaisé, cela lui permit de voir l'enchaînement des événements sous un tout autre jour...
Il ferma alors les yeux et, tout à coup, l'aura autour de lui s'évanouit dans les airs comme pour libérer le passage à la jeune femme chat. Cette dernière sembla immédiatement comprendre l'invitation du jeune homme et son léger sourire s'élargit encore davantage. Elle éprouva alors ce même contentement que l'on ressentait lorsque le soleil perçait enfin les nuages après une longue tempête. Elle relâcha son En et avança donc vers Gon, ses yeux emplis de douceur.
Une fois arrivée à son niveau, elle se mit à genou et enroula son seul bras encore disponible autour de lui pour le rapprocher d'elle. À son contact, le corps de Gon se crispa légèrement avant de se détendre à nouveau, il répondit alors à son étreinte et se mit à sangloter doucement. Il était maintenant pleinement conscient que l'état de son ami était irréversible et qu'il ne pouvait donc plus qu'accepter sa mort. Lorsque Pitô entendit les pleurs du jeune homme, elle resserra délicatement son étreinte et ferma les yeux à son tour.
« Je suis sincèrement désolé Gon. Pour ma promesse et pour ce que j'ai fait à ton ami… C'est moi qui l'ai tué ce jour-là, tu n'as pas à te sentir responsable. Je suis désolée », finit-elle par dire. À ces paroles, les sanglots du jeune Gon s'interrompirent et il se mit à sourire tristement. Il posa alors doucement sa main à l'arrière du crâne de la femme chat.
« Tu sais… Quand j'étais petit, Kaito m'a sauvé la vie alors que je m'étais aventuré sur le territoire d'un animal qui venait d'accoucher. Si j'avais remarqué les griffes marquant son territoire sur les arbres environnants, il n'aurait pas eu à la tuer et son petit ne serait pas orphelin à l'heure qu'il est… Kaito m'a bien corrigé après ça et m'a traité d'idiot parce que pour lui c'était une vie de perdue pour rien… », narra-t-il en riant doucement. « Que veux-tu dire par là ? », demanda Pitô, alors attentive aux dires du jeune homme.
« Le jour où tu as tué Kaito. Nous étions venus vous chasser pour empêcher la naissance du roi en étant pleinement conscients des risques. Nous avons mal jaugé la situation et au final c'est nous qui nous nous sommes fait chassés… Nous sommes tous responsables de la mort de Kaito en fin de compte… Encore une vie de perdue pour rien… », termina-t-il en paraphrasant les paroles de son ami défunt avec un léger sourire triste.
« C'est une belle philosophie de la vie. Kaito devait vraiment beaucoup aimer les êtres qui peuplent ce monde… Mais je ne pense pas que ça me dédouane du fait de l'avoir tué. J'étais vraiment immature à ce moment et pour être franche, j'étais juste venue vers vous pour m'amuser et tester ma force », répondit-elle les oreilles baissées. En l'entendant se confesser ainsi, le jeune Hunter ne regretta en rien sa décision passée de lui avoir laissé une chance.
« Tu me disais que tu étais aussi à moitié femme tout à l'heure mais au final tu restes bien à moitié chat... », la toisa-elle en ricanant. À l'entente de ces quelques mots, les oreilles de Pitô se redressèrent et elle rouvrit les yeux. « Tu as raison, désolée », rigola-t-elle, une expression chaleureuse sur son visage. Expression se changeant brusquement alors que ses oreilles se tournèrent vers l'entrée de la pièce. « Attention Gon ! », hurla-t-elle en se levant et en projetant le jeune homme sur le côté. Le temps d'un battement d'ailes de papillon, le jeune Hunter se retrouva allongé sur le sol, maculé de sang et les yeux écarquillés.
Fin du huitième chapitre
Et c'est sur ce "suspens" que se termine ce huitième chapitre de "Meilleurs ennemis" ! Après ce nouveau retard de parution, je pense que je peux laisser tomber le quota d'un chapitre par semaine que je m'étais imposé. J'ai pas mal de travail à côté en ce moment et vu que je suis particulièrement méticuleux(se) lorsque j'écris, je pense que je vais dorénavant poster mes chapitres un peu plus au "feeling" si je puis dire. Mais ne vous en faites pas, je tâcherai d'être le plus régulier possible.
Merci à reypipines pour ton nouveau commentaire positif. Je vois que tu apprécies vraiment beaucoup cette histoire et je dois dire que ça met du baume au coeur. Surtout qu'avec pour base GonXPitô je ne m'attendais pas à tant d'éloges (et de lecteurs). Sinon en ce qui concerne ce cher Pufu, je partage clairement ton avis. Je dois bien avouer qu'il m'aurait été particulièrement difficile, voir impossible, d'en faire autre chose haha.
De même, merci à thomquiri pour ton commentaire positif ! Petit aparté avant de répondre à ton message, cela m'a amusé de voir que c'était le tout premier commentaire français. Pour moi, ce fut vraiment étonnant de voir que des gens en provenance d'autre pays comme reypipines se donnaient la peine de lire ma fanfiction écrite en français. Cela m'émerveille encore d'ailleurs ! Pour en revenir à ton commentaire, je suis content(e) que l'histoire te plaise. Aussi, un grand merci de louer l'écriture en elle-même, pour un auteur c'est aussi important que l'histoire. C'est pour ça que j'ai tendance à relire mes chapitres un nombre incalculable de fois, pour m'assurer qu'ils soient agréables à lire et éviter les fautes d'orthographe, ne serait-ce qu'avant de les présenter à ma relectrice. Relectrice dont je tiens vraiment à saluer le travail par ailleurs.
En tout cas ,un grand merci à vous deux pour vos commentaires, c'est vraiment encourageant ! J'espère que ce chapitre vous aura tout autant plu que les précédents parce que personnellement j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire !
Aujourd'hui notre duo a échappé de peu à une catastrophe apparaissant pourtant inévitable. Cependant, il semblerait qu'ils ne soient pas sortis d'affaire pour autant. En pardonnant Pitô, notre jeune Hunter a réussi à chasser les nuages menaçant son coeur... mais pour combien de temps ?
Pour répondre à cette question, je vous donne rendez-vous dans le prochain chapitre qui s'intitulera "Machinations" !
