Disclamer : Rien ne m'appartient
Titre : Dreams and Vows : A Snape and Harry Story
Auteur : fantasystar78
Traducteur : Ange Phoenix
Bêta : Antidote
Résumé : Severus Snape rêva d'un petit garçon dans un placard pendant des semaines avant de réaliser qu'il s'agissait de Harry Potter. Craignant que le garçon ait été enlevé, il enquêta. Ce qu'il découvrit changea sa vie à jamais, mais Snape pourrait-il garder Harry en sécurité ?
Avancée de la fanfiction : 23 chapitres, terminée
Autorisation : J'ai l'autorisation de traduire cette fanfiction
Dreams and Vows : A Snape and Harry Story
Chapitre 8
Severus avait longuement réfléchi à la préparation du voyage. Il avait réfléchi à la façon d'éloigner son nouveau protégé de Privet Drive et au moyen de transport. Il avait décidé comment expliquer les choses à Potter. Il avait tout préparé pour le nouvel arrivant, pour s'assurer qu'il n'y aurait pas d'erreurs, d'interruptions ou de complications. Tout devait se passer parfaitement bien. Ce à quoi il n'avait pas été préparé, c'était le regard du garçon quand il avait levé les yeux vers Severus, tenant sa main de toutes ses forces comme si son nouveau protecteur allait disparaître à tout moment.
Severus s'était violemment réprimandé. Il allait devoir s'habituer à ces yeux, à ce visage. Le garçon était en quelque sorte une miniature exacte de son ennemi d'enfance avec ses yeux. Dans ses moments de faiblesse, la combinaison était presque trop forte pour Severus. Il devait se rappeler que le garçon ne comprendrait rien de tout cela. Un bref et simple legilimens sur Pétunia avait confirmé ses soupçons : il ne savait presque rien de ses parents. Le peu qu'on lui avait dit était complètement inventé. Il fallait limiter les dégâts, mais plus tard.
« M. Potter, je réalise que tu n'as pas vu beaucoup de magie. Sais-tu quelque chose sur la magie ? » La réaction du garçon au mot magie fut si forte qu'on aurait dit qu'il avait été frappé. Severus sentait qu'il avait eu raison de procéder avec prudence.
Secouant lentement la tête de gauche à droite, le jeune Harry Potter gardait les yeux sur le trottoir. Severus nota qu'il gardait sa main serrée dans celle de Severus, presque un poing.
« Eh bien, alors, allons en voir, d'accord ? » Severus essaya de garder un ton léger et égal. « Nous allons disparaître. C'est un peu comme pour les magiciens qu'on voit à la télé. Tu as déjà vu ça ? » Tu te raccroches à n'importe quoi maintenant, n'est-ce pas Severus ? Il se dit en souriant.
Le garçon secoua à nouveau la tête, mais cette fois-ci, il lança à Severus un regard calculateur.
« Très bien, alors. Il y a une première fois à tout. Ces magiciens ne sont pas réels, mais ça, ça l'est. » Severus tendit son coude. « Accroche-toi. » Le garçon était toujours accroché à sa main, donc ça aurait pu sembler être une demande superflue. Le garçon fit ce qu'on lui dit, cependant. « Tu vas peut-être sentir un tiraillement, mais ne lâche pas et tout ira bien », lui assura Severus. Sur ce, il les fit transplaner tous les deux dans leur nouvelle maison.
La maison était dans un quartier moldu. Severus avait plusieurs maisons éparpillées dans différentes parties d'Europe, d'Amérique et dans des régions reculées d'Asie. Il collectionnait les planques depuis les premiers jours de la Première Guerre. Il s'agissait d'une maison qu'il visitait assez souvent pour connaître les voisins. Une famille avait une petite fille qui avait presque l'âge de Harry. De l'autre côté, il y avait un couple âgé et tranquille. Le jardin était grand, et les protections étaient vieilles et solides. Severus était souvent venu dans la maison pour les renforcer. Mieux encore, personne, ni de l'Ordre ni du camp de Voldemort, ne connaissait l'existence de cet endroit. Le gardien du secret était un vieil ami de Severus qui était complètement éloigné et intouchable. À part isoler Harry dans un manoir éloigné de tout, c'était le mieux qu'il pouvait faire pour assurer la sécurité du garçon et lui donner une chance d'avoir une enfance.
Ayant mis en place des barrières pour empêcher les transplanages à l'intérieur de la maison pour des raisons de sécurité, Severus les fit apparaître dans le jardin. Ici, personne ne les verrait apparaître comme par magie. Il s'était assuré de garder une main ferme sur Harry pour que le garçon ne tombe pas. Il s'attendait aussi à des étourdissements ou à des vomissements. Bien sûr, sachant d'où venait le garçon, il se pouvait qu'il n'ait rien à vomir dans son estomac. Cela n'empêchait pas le voyage de causer un certain malaise au garçon, aussi Severus l'étudia-t-il attentivement. Le garçon tremblait sur ses pieds et semblait vert, mais rien d'autre ne se produisit.
« Tout va bien, Potter ? » lui demanda Severus.
D'un signe de tête, l'enfant fit un pas mal assuré comme pour se stabiliser. Il regarda autour de lui. De l'extérieur, on pouvait voir les trois étages de la maison en briques de style gothique. Un lierre paresseux couvrait environ les trois quarts de l'arrière de la maison ainsi que le mur de pierres qui entourait la cour. De grandes fenêtres en verre plombé s'ouvraient sur l'extérieur, dont plusieurs étaient teintées de couleurs décoratives et formées en demi-cercle ou en cercle. La maison datait du début du XIXe siècle et avait été modernisée avec des appareils moldus et de la magie discrète à l'intérieur. Elle était de taille confortable, mais pas trop grande, et Severus sentait que Harry apprécierait sa splendeur.
« Viens. »
Severus conduit le garçon jusqu'à la grande porte en chêne qui donnait sur la cuisine, à l'arrière de la maison. L'arrière de la maison était à deux niveaux, de sorte qu'on pouvait accéder au sous-sol par une partie de la cour et à la cuisine par une autre, même si la cuisine était au premier étage. Severus avait installé un laboratoire de potions bien rempli au sous-sol dès qu'il avait compris qu'il y passerait beaucoup de temps.
Il n'avait pas manqué de remarquer que le petit Harry n'avait rien dit depuis qu'il avait quitté la maison de ses parents. Severus savait qu'il pouvait parler, donc il ne s'inquiétait pas. Il imaginait que le garçon était en train de tout assimiler. Après tout, sa vie avait été bouleversée. Il lui faudrait du temps pour s'habituer à sa nouvelle situation.
« J'imagine que tu es fatigué », dit Severus en conduisant le garçon dans la cuisine, qui disposait d'un coin repas pour les repas informels. « Cependant, je sais que tu as probablement aussi faim. Essayons quelque chose de léger pour le moment. » Il fit un geste vers la table. Le garçon ne bougea pas.
« Potter... Harry, assieds-toi. Mangeons quelque chose. »
Severus réalisa qu'il allait devoir s'habituer à considérer le garçon comme Harry, et qu'il allait certainement devoir l'appeler par son prénom. Il était, après tout, le tuteur légal du garçon maintenant. Bien qu'il lui soit presque impossible de se faire à cette idée, il s'était jeté dans cette situation et ils devaient tous deux en tirer le meilleur parti. En attendant, il avait décidé gérer les choses petit à petit.
Harry tira lentement une chaise et s'assit à table. Il bougeait toujours délibérément, ne quittant pas Severus des yeux, comme s'il n'était pas sûr de ce qu'il allait faire. Severus réalisa que Harry était habitué à ce que les adultes se comportent au mieux avec imprévisibilité, au pire avec violence. Il devait y aller doucement et gagner la confiance de ce garçon.
« Bien. Merci. » Severus essayait de garder sa voix égale. Il ne voulait pas avoir l'air d'un idiot et donner au garçon des louanges effusives pour avoir suivi le moindre ordre. L'enfant avait neuf ans, pas deux. Parfois, il était difficile pour Severus de se rappeler que le garçon avait cet âge, vu sa petite taille. Il suffisait de regarder dans les yeux du garçon pour s'en souvenir. Ils étaient pleins d'intelligence et de méfiance. En fait, le garçon semblait trop vieux quand on le regardait dans les yeux.
Réduisant la magie au minimum, Severus se dirigea vers les armoires et en sortit une casserole, la mit sur la cuisinière et l'alluma, conscient que Harry observait toujours ses moindres gestes. Le garçon continua à l'observer pendant qu'il préparait la soupe et les sandwichs. Severus versa au garçon un verre de lait à boire pendant qu'il attendait. Après l'avoir regardé pendant quelques minutes, l'enfant le but goulûment. Severus le remplit à nouveau et plaça un bol de soupe en pierre et une assiette de sandwichs devant l'enfant. Harry n'avait pas commencé à manger la soupe avant que Severus ne soit assis en face de lui, mangeant lui aussi.
Le repas fut calme. Severus ne voulait rien dire qui puisse interrompre le repas du garçon ou le contrarier. Il savait que Harry n'avait pas mangé récemment. Il s'en était aperçu en lisant les pensées de ses proches, mais il aurait pu le deviner au vu des actions du garçon. Il mangea si vite qu'il termina bien avant Severus, puis il baissa les yeux sur ses mains. Severus ne savait pas s'il était gêné ou inquiet d'être puni.
« Tu as eu assez mangé, Harry ? » demanda Severus sur un ton qu'il espérait doux. « Il y a encore de la soupe, ou je peux te faire un autre sandwich si tu veux. »
Il reçut un autre hochement de tête négatif en retour. Ces réponses non verbales commençaient à le déranger. Il n'était pas sûr de savoir à quel moment il devait insister, mais il décida que pour l'instant, il laisserait faire.
« Très bien. Je suis heureux que tu sois un si bon mangeur. » Severus félicita à nouveau le garçon. Il était à nouveau conscient de la confusion qui passa sur le visage de Harry. « Je suis sûr que tu es fatigué. Je vais te préparer à aller au lit. Je sais que c'est un peu plus tôt que ce à quoi tu es habitué, très probablement, mais notre mode de déplacement et l'excitation de la journée t'ont probablement fatigué. »
Sans attendre de confirmation, qui n'aurait probablement été qu'un hochement de tête de toute façon, il se leva et ramassa ses plats. Il posa son bol sur l'assiette de ses sandwichs, puis la prit pour la mettre dans l'évier. Derrière lui, Harry se leva et fit de même sans se faire prier.
« Merci, Harry, c'est très utile. Je nettoierai ces plats plus tard. Pour l'instant, montons à l'étage et voyons ta chambre. »
Severus se dirigea vers l'escalier au bout du couloir et Harry le suivit, toujours méfiant. Pendant qu'ils marchaient, Severus lui indiqua quelques caractéristiques de la maison et promit une visite plus approfondie le lendemain. Lorsqu'ils atteignirent le deuxième étage, les yeux de Harry se posèrent sur le grand grenier en haut de l'escalier.
« C'est la bibliothèque. Tu as un bureau dans ta chambre, mais tu peux aussi étudier sur les tables qui s'y trouvent. Je t'expliquerai demain quels sont les livres que tu as le droit de lire et ceux que tu n'as pas le droit de lire. Certains livres sont dangereux, alors ne viens pas ici sans moi pour l'instant. Tu as compris ? »
Lorsque le garçon acquiesça, Severus décida que dans ce cas, ce ne serait pas suffisant. « Harry, tu peux me répondre à voix haute, verbalement, s'il te plaît ? »
« Oui, monsieur. »
« Merci, Harry. »
Les deux continuèrent à avancer dans le hall. Ils passèrent devant deux portes ouvertes. « Ce sont la chambre et la salle de bain des invités, et, » lui dit Severus en les franchissant, « ceci, c'est ta chambre. »
Il ouvrit la porte pour que Harry puisse entrer en premier et il attendit. Harry comprit finalement le message et entra lentement dans la chambre. Il fit de petits pas, découvrant la pièce par le toucher comme un petit enfant. Tout en faisant le tour de la pièce, il s'arrêta à différents endroits pour la contempler.
« Elle est assez sobre pour l'instant, Harry, mais nous la personnaliserons à ton goût plus tard. Je n'étais pas sûr des couleurs que tu aimerais, alors je l'ai laissé comme ça pour l'instant. » Severus n'était pas sûr que le garçon entendait ce qu'il disait. Il fixait toujours la pièce comme s'il ne la voyait pas vraiment. Ses doigts caressaient la couette de son lit, la caressant. Comme tout le reste de la pièce, elle était beige maintenant. Désespérant d'obtenir une réaction de l'enfant, Severus lui demanda : « Harry, quelle est ta couleur préférée ? »
« Vert. »
Il entendit à peine le mot, mais cela le fit sourire, néanmoins. Avec un geste qui n'était pas totalement nécessaire, Severus sortit sa baguette et changea la couette et le tapis de la chambre en un vert émeraude, comme la couleur des yeux du garçon. « Comment c'est ? »
Harry le regarda comme s'il le voyait pour la première fois et sourit. « C'est génial, monsieur ! »
« Veux-tu en voir plus ? »
Harry hocha la tête : « Oui, s'il vous plaît ! »
Regardant autour de lui, Severus transforma les rideaux des deux fenêtres, la lampe près du lit de Harry et un fauteuil de couleur neutre en nuances complémentaires de vert. Il apprécia énormément l'expression sur le visage de Harry pendant qu'il le faisait.
« Eh bien, nous allons continuer ça demain, je pense. Nous pouvons aller faire du shopping ou utiliser ton imagination pour voir ce que tu veux faire. » Au hochement de tête énergique du garçon, Severus sourit et se dirigea vers une commode sous l'une des fenêtres. Il ouvrit quelques tiroirs et en sortit des sous-vêtements et un pyjama qui, selon lui, conviendraient à Harry. Avant de les donner à l'enfant, il changea le pyjama à pois bleus par un pyjama vert. « Laisse-moi te montrer ta salle de bain ».
Il conduit Harry dans la salle de bain attenante. « Nous pourrons la décorer plus tard. Tu préfères une baignoire ou une douche ? »
Harry regarda la pièce avec étonnement. Il n'y avait pas d'autre façon de la décrire. Severus avait vu l'ancien logement du garçon. Il savait que le garçon était encore sous le choc d'avoir une grande chambre avec un lit confortable. Sa propre salle de bain était probablement quelque chose dont il n'avait jamais rêvé.
« Laisse-moi te faire couler un bain pour ce soir », décida Severus pour lui. « Voici les serviettes. Voici le shampoing et le savon, et un gant de toilette. Je vais laisser cette porte ouverte, au cas où tu aurais besoin de moi. Je serai au bout du couloir, dans la bibliothèque. Je t'entendrai si tu appelles. Ça va aller ? »
« Oui, monsieur. »
« Bon garçon. S'il te plaît, laisse tes vêtements actuels par terre quand tu auras fini. Tu auras de nouveaux vêtements maintenant, donc on va se débarrasser de ceux-là. Ils ne sont pas tout à fait... à la bonne taille. » Severus essayait de ne pas embarrasser le garçon en montrant son dégoût pour les vêtements de seconde main déchirés que les Dursley l'avaient forcé à porter. « Il y a une robe de chambre accrochée ici, derrière la porte, et des pantoufles ici ». Il les montra du doigt. « J'ai dû deviner les tailles, mais elles sont enchantées et se redimensionneront lorsque tu les mettras pour qu'elles t'aillent. Ne t'inquiète pas pour cela. »
Après s'être assuré que le garçon avait compris en recevant son hochement de tête habituel, Severus partit, laissant la porte entrouverte pour que l'air chaud ne s'échappe pas trop. Il n'était pas à l'aise avec l'idée de laisser le garçon seul avec la porte fermée et il ne voulait pas non plus le regarder se baigner. Le garçon devrait être assez grand pour s'en occuper lui-même, avec un peu de chance. Severus n'était pas vraiment sûr de l'éducation qu'il avait reçue, mais le garçon semblait plus autonome qu'autre chose. Il ne voulait pas l'embarrasser en le surveillant.
Dans la bibliothèque, Severus laissa échapper une grande inspiration qu'il n'avait pas réalisée retenir. La première étape, la plus difficile, était franchie.
« Lily, je n'ai jamais pensé qu'on en arriverait là. »
Hmm. Maintenant, je parle aux morts à voix haute.
Néanmoins, Severus était déterminé à faire en sorte que ça marche. Il n'avait jamais eu l'intention de devenir le tuteur de Harry Potter quand il avait fait le vœu de protéger le garçon. Ces rêves avaient tout changé. Au début, ça avait semblé si simple. Il avait pensé que le garçon avait été enlevé aux Dursley et était gardé dans des conditions horribles. Il n'avait jamais imaginé que les Dursley eux-mêmes étaient ceux qui maltraitaient le garçon. La question qui lui restait en tête était : Pourquoi ? Pourquoi les rêves étaient-ils apparus maintenant ? De toute évidence, l'enfance de Harry n'avait jamais été agréable. L'enfant était trop petit, et l'armoire sous l'escalier n'était pas une nouveauté.
Qu'est-ce qui avait changé ? Pourquoi Harry avait-il besoin d'être secouru maintenant ? Si Severus parvenait à déterminer ce facteur, peut-être pourrait-il convaincre Albus qu'il avait agi dans l'intérêt de la justice et non avec précipitation, et s'épargner la colère du vieux sorcier. Une chose était sûre. Albus Dumbledore ne tarderait pas à apprendre que Harry Potter avait disparu et il allait se demander où il était. Severus allait devoir lui dire un jour ou l'autre. Ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait, ou devait, cacher longtemps.
« J'ai fini, monsieur. »
La petite voix le tira de sa rêverie. Severus leva les yeux et sourit.
« Tu as fini. Tu as apprécié ton bain ? »
« Oui, monsieur. C'était très bien. Merci, monsieur. »
C'était probablement la plus longue prise de parole du garçon depuis que Severus l'avait recueilli. Peut-être qu'il devenait plus confiant en la compagnie de Severus. « Excellent. Allons te mettre au lit. Je pense que tu es fatigué. »
Severus raccompagna le garçon dans sa chambre. Il tira les couvertures et le garçon grimpa dans le lit. Comme pour le bain, il semblait savourer l'expérience. Severus essayait de ne pas se mettre en colère. Sa colère n'était pas dirigée contre le garçon, après tout, mais contre ses parents bons à rien. Il allait devoir trouver un moyen de leur faire payer pour ce qu'ils avaient fait.
« Tu veux une veilleuse ? »
Harry sembla réfléchir à la question, puis hocha la tête. Avec sa baguette, Severus tapota un petit objet en forme d'œuf sur la table de nuit, et une faible lumière verte se mit à illuminer la pièce. Il fut à nouveau récompensé par un petit sourire.
« Si tu as besoin de moi pour quoi que ce soit, tape trois fois sur cet appareil. Je viendrai. Si tu fais un cauchemar, ou si tu as besoin de moi pour autre chose, n'hésite pas à m'appeler. Je n'y verrai pas d'inconvénient. » Severus désigna les toilettes. « Il y a une tasse là-dedans si tu as soif. »
Le garçon hocha la tête. Severus doutait qu'il appelle, mais il semblait important de le lui dire quand même. Il sortit et ferma la porte, lançant discrètement un charme de surveillance au cas où Harry aurait fait un cauchemar et ne l'aurait pas appelé.
« Bonne nuit, Harry. »
« Bonne nuit, monsieur. »
C'était un début.
Et voici le huitième chapitre !
