Voici un nouveau chapitre ! Désolée pour le retard on était tellement inspiré pour écrire une autre histoire, que je vous conseille d'aller lire si vous aimez My Hero Academia, qu'on a un peu zappé ^^
Sinon bonne lecture !
Anglais
Français
- J'en ai assez de vos blagues stupides ! Vous avez beau être mes frères, ça ne vous donne pas le droit de vous expérimenter sur moi !
- Ron, foi de jumeau, je te jure que ce n'est pas nous !
- Ca aurait pu, mais ce n'est pas nous, petit frère.
- Ca fait un mois que ça dure !
- Non, là tu te trompe.
- Ca fait exactement un mois...
- ... vingt-trois jours...
- ... trois heures...
- et dix secondes...
- Vous êtes flippants.
Voici la conversation que tous les élèves entendirent dans la Grande Salle. Ron partit alors s'assoir à l'opposé de là où étaient les jumeaux, ses mains collant à tous les objets en métal. Lazarée sembla un peu triste.
- J'ai pas envie que les Jumeaux soient tristes par notre faute, sœurette.
- Je ne pense pas qu'ils le sont vu le regard conspirateur qu'ils ont.
- J'aime tout de même pas l'idée que ce foutu rouquin s'en prenne aux deux frères.
- On va surveiller tous ça.
Lazarée hocha la tête avant de se reconcentrer sur son bol de ramens. C'était bien le matin, mais plus personne ne se formalisait des repas de la jeune fille. Après l'avoir moultes fois aperçue entrain de courir autour de Poudlard, ils la laissaient faire ce qu'elle voulait. Tant qu'elle ne s'évanouissait pas.
- On est quel jour, rappelle-moi ?
- Mercredi.
- Trop bien, on a sortilèges...
C'était clairement pas le cours préféré de la jeune fille qui préférait davantage couper des ingrédients et faire bouillonner joyeusement son chaudron. Contrairement à sa sœur qui voulait maitriser tous les sorts possibles et inimaginables. Prête à lancer tout et n'importe quoi à travers la pièce avec le sort du jour. En la voyant prête à repartir sur toute la théorie du sortilège de Wingardium Leviosa, Lazarée soupira avant de partir chez les Gryffondor, suivie de son fidèle familier, près des Jumeaux, qui furent étonnés de la voir là.
- Cherchez pas, je veux juste de la tranquillité et manger mon bol de pâtes, je vous laisse tranquille après.
- Traitresse, tu m'abandonnes !
- Je veux de la tranquillité lors du petit déjeuner ! C'est sacré ! Fit-elle, en anglais, sans vraiment s'en rendre compte.
Valya partit de la Grande Salle d'un air boudeur et par rejoindre le groupe de Serpentard qu'elle avait vu partir un peu plus tôt. Les jumeaux regardèrent la jeune fille sortir avant de se retourner vers celle qui s'était assise entre eux. Rus quémanda quelques caresses de la part des Jumaux qui s'en donnèrent à cœur joie.
- Eh bien... Il existe donc des disputes chez les Jumelles Delaserre ?
- Premièrement, on est pas jumelles, c'est ma grande sœur, mais sinon oui. Et parfois elle surjoue, pour un peu plus de drama. Vous vous disputez jamais tous les deux ?
- Ca arrive mais ca reste assez rare.
- Comme nous. Elle n'est même pas fâchée. Je suis même persuadée qu'elle est tout de même fière que j'aille voir des étrangers pour déjeuner.
- C'est vrai qu'elle avait un petit sourire en sortant de la salle.
Lazarée hocha la tête, avant de prendre une poignée de pâtes entre ses baguettes. Après quelques minutes, Lazarée se leva et partit vers son cours en faisant un aurevoir aux jumeaux. Elle retrouva sa sœur parler avec Malefoy et Zabini. Dès que Valya l'aperçue, elle lui tira la langue avant de se reconcentrer sur la discussion, sur le nouveau sortilège au gram dam de Lazarée, qui fit tout de même mine de s'y intéresser. Après une dizaine de minutes, la porte de la salle s'ouvrit laissant les élèves entrer. Le professeur Flitwick demanda aux élèves de se repartir en équipe de deux. Lazarée se retrouva avec Malefoy et sa sœur avec Zabini, puisque les groupes étaient tous inter-maisons.
- N'oubliez surtout pas ce mouvement ! Le mouvement de poignet que nous avons apprit. Couina le professeur Flitwick, perché sur sa pile de livre, comme d'habitude. Le poignet bien souple, levez, tournez. Rappelez-vous, levez, tournez ! Et prononcer distinctement la formule magique, c'est très important.
On tourne et on abaisse, ce n'était pas compliqué... Une explosion prouva le contraire. Tous les regards se tournèrent vers Lazarée, la baguette tremblante et le visage couvert de suie. Et le grand Drago Malefoy n'avait plus les cheveux blonds si magnifiques, dont il se vantait parfois, tellement ils étaient recouvert de suie. La plume, devant eux, était carbonisée. Rus gémit, caché sous la table, par forcément ultra rassuré.
-... Dé... Désolée...
Les regards des autres la mettaient très mal à l'aise. Sa sœur en profita pour faire voler la sienne le plus haut possible, attirant le regard du professeur et des élèves, gagnant ainsi dix points. Grâce à ça, tout le monde la regardaient elle, et non sa sœur, qui en fut soulagée. Le cours se termina quelque temps plus tard, et la journée se passa normalement, sans autre incident. Elles rentrèrent fatiguées à vingt-trois heures, après leur cours d'astronomie, et s'endormirent sans tarder.
Le lendemain, le château se réveilla avec une délicieuse odeur de citrouille. Les sœurs commencèrent la journée avec leur dernier cour de vol. Pendant deux heures, Madame Bibine ne faisait que regarder les groupes s'amuser sur les balais, ayant tout de même des frayeurs lorsque les deux sœurs Poufsouffles faisaient des manœuvres plus ou moins dangereuses. Comme par exemple, Lazarée se mettant à se laisser tomber en arrière, seulement retenue par les genoux, avant de partir en vitesse poursuivre sa sœur, qui surfait toujours dans les airs d'ailleurs.
Enfin, vînt le cours de botanique, que les jeunes filles attendirent avec impatience. C'était presque la fin de journée, déjà. Ce fut à ce moment-là, lorsqu'elles remontèrent qu'elles tombèrent sur une conversation entre leur victime de service et Harry Potter.
- Cela ne m'étonne pas que personne ne puisse la supporter, fit le roux ou brun. C'est un vrai cauchemar, cette fille-là !
Une tornade brune les dépassa, bousculant les garçons au passage. C'était Hermione en larmes, à la grande exaspération des filles. Le roux aurait du naitre muet. Personne ne vit Hermione de toute l'après-midi. En se rendant dans la Grande Salle, où elles étaient arrivées avec beaucoup d'avance, Lazarée entendit dire une Gryffondor que Hermione se trouvait dans les toilettes, depuis tout ce temps. Sans se concerter, les deux filles tournèrent les talons pour aller la rejoindre. Hors de question qu'elle croit cet abruti de rouquin ! Sur le chemin, elles virent une fantôme qu'elles n'avaient jamais croisée auparavant. Elle semblait être une étudiante, qui était morte jeune.
- Bonsoir... Je peux vous demander un service, Madame ? Lui demanda poliment Lazarée, ce qui sembla plaire au fantôme.
- Oui ?
- Vous n'auriez pas vu une fille brune de première année se cacher dans des toilettes, par hasard ? On la cherche pour ne pas qu'elle reste toute seule.
- Oh ! Oui, elle est dans les toilettes, juste ici ! A ce propos, je m'appelle Mimi Geignarde.
- Enchanté Mimi !
Valya lui sourit également avant d'entrer dans les toilettes, avec les deux autres.
- Hermione ?
- Laissez-moi tranquille... Fit une petite voix enrouée, qui secoua Lazarée.
Cette dernière s'avança vers la cabine du fond, y ayant senti la présence d'Hermione. Son chien passa la tête sous la porte, faisant sursauter la jeune fille brune. Rus jappa, se faisant tout mignon, pour essayer de convaincre Hermione de sortir.
- C'est l'heure du repas. Tu n'as pas faim ?
- Non et de plus, je ne veux aller dans la Grande Salle.
Lazarée essaya de faire la sortir de là, Alors que Valya décida d'appeler un elfe.
- Debby ?
- Que-ce que peut faire Debby pour vous ?
- Tu pourrais nous apporter des sandwichs pour trois personnes ainsi que de quoi manger pour le chien, s'il te plait ?
- Debby vous amène ça de suite.
La plus âgée des Delaserre se retourna vers la cabine.
- Si tu ne veux pas aller dans la Grande Salle, OK. Mais tu dois manger, on mangera ici avec toi. On ne va certainement pas te laisser seul.
Hermione sortit timidement de sa cabine et avisa le panier qui venait d'être déposé. Les deux sœurs l'invitèrent à s'assoir à même le sol pour se faire un petit picnic improvisé. Elles commencèrent à manger tranquillement en parlant de tout et de rien, expliquant ce qu'était exactement les elfes de maison et pourquoi ils avaient besoin de la magie d'un sorcier pour vivre, évitant le sujet du roux, avec Mimi. Après une quinzaine une drôle d'odeur s'éleva. Une odeur nauséabonde flottait en effet dans la pièce, un mélange de vieille chaussette et de toilettes mal entretenues, faisant se boucher le nez les filles. Quelle idée aussi de manger dans les toilettes... Les filles préférèrent en rire, avant que le rire de Lazarée ne se bloque dans sa gorge. Elle devint blanche comme un lavabo. Les deux filles se retournèrent, d'un seul coup, avisant alors le monstre. Près de quatre mètres de hauteur, une peau grise et terne comme de la pierre, un corps couvert de verrues, qui avait l'air d'un énorme rocher au sommet duquel était plantée une petite tête chauve de la taille d'une noix de coco. La créature avait les jambes courtes, épaisses comme des troncs d'arbre avec des pieds plats hérissés de pointes. Le troll des montagnes tenait une énorme massue qui trainait par terre au bout de son bras d'une longueur inimaginable. Il les fixait, sans qu'aucune ne bouge. Quand il leva finalement sa massue, les trois hurlèrent de concert, d'un cri perçant, déchirant, désespéré. Mimi traversa le mur, en leur promettant d'aller chercher les professeurs le plus vite possible.
Les filles reculèrent vers le mur du fond, les deux jumelles de part et d'autres d'Hermione qui semblait sur le point de s'évanouir. Un robinet passa dans leur champ de vision, frappant le mur dans un énorme bruit. Le troll tourna la tête dans son dos, permettant aux filles de remarquer Harry et Ronald qui étaient près de la porte.
- Ohé, petite tête !
Le troll se tourna vers l'autre côté, soit Ron, laissant le temps à Harry de venir vers elles, les incitant à courir. Hermione et Lazarée ne bougeaient plus, tétanisées de peur. Rus aboyait contre le troll, dans un effort pour protéger sa maitresse, énervant le troll sous l'afflux de cris se répercutant en écho. Elles virent Harry se jeter sur le dos du troll qui fonçait droit sur le roux, qui n'aurait pas été une grande perte, en soi... La baguette du sorcier atterrit dans la narine du troll, tandis qu'Hermione défaillit, dans un état de semi-conscience. Harry était à deux doigts de se faire écraser par la massue lorsqu'un cri changea la donne.
- Wingardium Leviosa !
Aussitôt la massue s'arracha toute seule de la main du troll, s'éleva très haut dans les airs, se retourna lentement et s'abattît avec un craquement sinistre sur le crane de son propriétaire. La créature vacilla, puis tomba en avant, face contre terre, avec un bruit sourd qui fit trembler toute la pièce. Lazarée tomba assise par terre, entièrement tremblante. Rus se colla à elle pour la calmer comme il pouvait, sans grand succès. Elle entrait dans une crise de panique.
Harry se releva, les jambes flageolantes, le souffle court. Ron était resté immobile, la baguette encore levée, contemplant la masse inanimée.
- Il est mort ? Demanda Valya, pour tous.
- Je ne crois pas, dit Harry. Il doit être simplement assommé.
Le sorcier se pencha pour récupérer sa baguette, à présent recouverte de morve de troll. Très glamour, tout ça... Un claquement soudain et des bruits de pas sonores leur firent lever la tête, sauf Lazarée, toujours contre son chien et qui ne semblait plus calculer personne. Un instant plus tard, Mcgonagall fit irruption dans la pièce guidée par Mimi, suivie de près de Rogue et Quirrel qui fermait la marche. Le professeur de DCFM jeta un coup d'œil au troll, laissa échapper un gémissement et s'assit sur un siège de toilettes, une main sur le cœur. Rogue se pencha sur le troll. Mcgonagall regardait Ron et Harry, absolument furieuse.
- Qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? dit-elle avec une colère froide. Vous pouvez vous estimer heureux de ne pas vous être fait tuer. Pourquoi n'êtes-vous pas dans votre dortoir ?
- Professeur McGonagall, ne soyez pas trop sévère, s'il vous plait. Ils étaient venus me chercher.
- Miss Granger !
Tous les professeurs présent se tournèrent vers elle et purent voir que derrière elle, il y avait les deux Poufsouffles, dont les Préfets de la même maison avaient stipulé qu'elles n'avaient pas assister au repas, assises sur le sol où l'une faisait un crise de panique. Le professeur Rogue s'avança vers les deux filles et s'agenouilla devant elles, en grimaçant. Il donna une potion calmante à Valya, qui la bu d'une traitre, sans réfléchir. Il s'approcha un peu plus de Lazarée pour l'aider à la boire. C'était compliqué avec Rus qui refusait que le prof n'approche l'élève, avant que Lazarée n'accepte d'ouvrir la bouche pour la boire.
- Vous allez bien Monsieur ? Vous avez eu du mal à vous accroupir. murmura doucement Valya, espérant de ne pas être entendue des autres.
- Ca ira. Mais est-ce que vous allez bien ?
- A part une crise de panique pour Lazarée et un état de choc pour moi, nous ne sommes pas blessées.
- Bien, je vais vous raccompagner à votre salle commune. Ca ira pour se déplacer ?
- Grâce à la potion, ca devrait aller. dit-elle en regardant sa sœur qui semblait s'être calmée.
Lazarée posa sa tête contre le mur, respirant déjà bien mieux, même si elle tremblait de tous ses membres encore, son chien assis entre ses jambes.
- D-deux minutes, encore, s'il vous plait...
- Pas de problème.
