Coucou à tous, j'espère que vous allez bien.

Comme toujours, merci à tous ceux qui ont lu, commenté, mis la story en alerte ou dans leur favoris!

Klaus entra dans sa maison et fut surpris d'être accueilli par un silence absolu. Il ne se souvenait pas d'un temps où c'était arrivé à moins qu'il ne se fasse tard et que les jumeaux soient couchés. Or, il était presque midi un Samedi, donc il savait que ce n'était pas le cas. Ses enfants aimaient bien faire la sieste le weekend, mais pas jusqu'à midi.

Aujourd'hui avait été l'un des rares Samedi matins où il devait travailler. Certains weekends, lui et ses frères devaient tenir des évènements ou voir des clients dont ils n'avaient pas pu s'occuper en semaine. Il n'aimait pas sacrifier du temps avec Lexi et Henry, mais il leur avait expliqué plus tôt dans la semaine, et il avait prévenu Caroline qu'il aurait besoin d'elle. Heureusement, cela ne lui avait pas posé d'inconvénient, et elle n'avait eu aucun plan à annuler. Il était content d'avoir été honnête dès le départ à propos de son emploi du temps. Les enfants n'avaient pas été particulièrement ravis, mais Caroline lui avait assuré qu'elle se chargerait d'y remédier.

Cela faisait un mois que Caroline avait emménagé, et tout se passait pour le mieux. Elle apportait une différente sorte d'énergie à la maison et à ses occupants qu'Ayanna. Ce n'était ni mieux ni pire, mais Klaus aimait le changement. C'est pourquoi le silence qui régnait actuellement dans la maison était d'autant plus étrange.

Klaus se demanda brièvement si Caroline avait emmené les enfants faire un tour dehors lorsqu'il entendit la porte du sous-sol s'ouvrir. Caroline apparut transportant un panier à linge. Elle était vêtue d'un pantalon de yoga et d'un t-shirt à manches longues avec ses cheveux relevés en queue de cheval. Il avait remarqué au cours du dernier mois que ses cheveux étaient toujours relevés lorsqu'elle s'occupait des jumeaux. Leurs yeux se croisèrent et il nota instantanément l'absence du sourire accueillant et lumineux qu'il était habitué de voir lorsqu'il rentrait à la maison.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? » s'enquit-il.

« Eh bien, la lune de miel est officiellement terminée. » annonça Caroline.

« Pardon ? » demanda Klaus, n'ayant aucune idée de ce dont elle parlait.

« Tu sais cette période au début d'une relation où tout est parfait et rien de mal ne peut arriver ? Eh bien, ça a duré un mois, mais la nôtre est terminée. » expliqua Caroline avec un soupir, déposant le panier à linge au bas des escaliers avant de se retourner vers Klaus. « Les enfants m'en veulent. »

« Pourquoi ? » demanda Klaus. Il ne pouvait concevoir ce qu'elle avait pu faire pour que Lexi et Henry lui en veuillent. Selon eux, elle était parfaite et ne pouvait rien faire de mal. C'était légèrement agaçant à vrai dire. Bien que les enfants n'aient jamais été très difficiles, ils étaient toujours des enfants, et il leur arrivait de ne pas écouter et de faire des bêtises. Néanmoins, leur attitude ne semblait pas s'étendre à Caroline à cet égard. Quand elle leur demandait de se laver les mains ou de se brosser les dents, ils se précipitaient dans la salle de bien au lien de prétendre que c'était déjà fait. Quand ils laissaient leurs affaires traîner et que Caroline leur rappelait de ranger, ils le faisaient sans discuter, alors que quand c'était lui, ils rouspétaient et se disputaient à propos de qui devait le faire. Il n'avait pas encore demandé à Caroline quel était son secret, mais apparemment, le charme était rompu.

« Ce matin, après le petit-déjeuner, je leur ai demandé de s'habiller avant de commencer leurs tâches. Henry a fini ses devoirs hier lorsque nous étions au gymnase pour Lexi, mais ce n'était pas le cas de cette dernière. Du coup, j'ai demandé à Lexi de faire ses devoirs pendant qu'Henry rangeait sa chambre. Ils se sont tous les deux mis à se plaindre de devoir faire quoi que ce soit un Samedi matin. » expliqua Caroline. « Si je ne les avais pas séparés, je sais qu'ils se seraient ligués contre moi pour que je renonce. »

Klaus sourit légèrement devant sa frustration. « Ma douce, pensais-tu vraiment qu'ils seraient contents ? En général, le Samedi, on passe la journée en pyjama à regarder des dessins animés en mangeant des céréales. C'est leur moment détente. »

« Je sais, mais… Attends une seconde, est-ce que tu viens de m'appeler 'ma douce' ?»

« Je ne sais pas ? » répondit-il se repassant ses mots dans sa tête et réalisa qu'elle avait raison. Il venait effectivement de l'appeler 'ma douce'. Il ne s'en était même pas rendu compte. C'était simplement sa façon de s'adresser à ses proches. « Oui, en effet. Je m'excuse si ça te met mal à l'aise. J'ai tendance à appeler les femmes qui m'entourent 'ma douce' et 'ma chérie. On pourrait dire que c'est un truc de Britanniques. »

« Non, pas mal à l'aise. » le rassura Caroline. « C'est juste que je ne m'y attendais, mais peut-être que j'aurais dû. » Elle l'avait entendu appeler Mindy ma chérie à son bureau ainsi que d'autres personnes au téléphone, mais qu'il l'appelle elle par un surnom affectueux l'avait surprise. Pas forcément d'une mauvaise façon : ça voulait dire qu'il se sentait à l'aise avec elle comme elle avec lui.

« J'essaierai de ne pas recommencer. »

« Non, ce n'est pas un problème. Vraiment. » lui assura-t-elle. C'était peut-être inapproprié pour certaines personnes que leur patron les appelle 'ma douce', mais ce n'était pas comme si Klaus était un sale type. Ça faisait partie de sa culture. D'ailleurs, il lui semblait avoir entendu Rebekah faire la même chose une fois ou deux. « C'est ta maison. Tu es libre de t'exprimer comme bon te semble. »

Klaus acquiesça. « Euh, qu'est-ce que tu allais dire ? Plus tôt quand tu parlais des enfants et de leurs tâches… »

« Ah oui. » Caroline se souvint de l'argument qu'elle était sur le point d'avancer avant d'étre distraite. « Je sais que d'habitude, les enfants rangent leur chambre et finissent leurs devoirs le Dimanche après-midi. »

« C'est le programme habituel. Les enfants et moi l'aimons. » déclara Klaus.

« Je comprends. Mais tu devais travailler ce matin. Du coup, tu as perdu du temps avec eux. Je me suis dit que s'ils accomplissaient toutes leurs tâches maintenant pendant que tu n'étais pas là, ça vous donnerait plus de temps ensemble demain. » expliqua Caroline. « Histoire de regagner le temps perdu aujourd'hui. »

Klaus avait eu pour intention de prendre la défense de ses enfants concernant leur désaccord avec Caroline. Après tout, c'est lui qui avait établi ce petit rituel du Samedi de débuter le weekend avec une grasse matinée, mais après avoir entendu l'explication de Caroline, il comprit son intention. Elle avait simplement voulu lui donner plus de temps avec les jumeaux. « Merci. »

« C'est rien. Je sais combien tu chéris tes moments avec eux. » répliqua Caroline doucement en détournant le regard. Elle ne s'était pas attendue à l'intensité de l'expression sur son visage.

« Et je parie qu'ils ne t'ont pas laissé l'occasion de leur expliquer pourquoi tu tenais à ce qu'ils effectuent leurs tâches à ce moment-là ? » devina Klaus.

« Pas vraiment, non. On peut difficilement faire entendre raison à des enfants de sept ans quand ils sont en colère. »

« Je vais leur parler. » lui assura Klaus.

« Non, c'est pas grave. Ils devaient s'apercevoir par eux-mêmes que bien qu'il me trouve "fun", je reste l'adulte en charge et il m'arrivera de prendre des décisions qu'ils n'apprécieront pas. Ça n'empêche qu'ils devront m'écouter. Ils devraient bientôt avoir finis. » déclara Caroline avant de s'avancer vers la cuisine. « J'ai préparé le déjeuner comme tu m'as dit que tu renterais juste à temps pour manger. De la soupe et des sandwichs. »

« C'est gentil, merci » Il la regarda sortir des bols, des assiettes et des couverts. « Est-ce que tu manges avec nous ? »

« Non, merci. Maintenant que tu es là, je vais ranger la lessive à l'étage, me changer et puis sortir. On se fait une soirée entre filles avec Bonnie et Elena. Je ne rentrerai pas avant demain. » expliqua Caroline en finissant de mettre la table. « C'est bon ? Vous n'avez besoin de rien de plus ? Si c'est le cas, je vais… »

« Oui, c'est bon, Caroline. Passe une bonne soirée. Amuse-toi avec tes amies. »

« Bonne soirée, Klaus. »

Alors, qu'est-ce que vous en avez pensé? Klaus et Caroline commencent à être de plus à l'aise l'un avec l'autre...

Vos commentaires me font écrire plus vite. Au plaisir de vous lire à mon tour.