Hey ! Le thème du jour est : « mascarade ». Ce texte n'a pas de but particulier, me semble. Prenez-le comme un entraînement que j'ai fait pour les différentes figures de style et pour l'écriture en générale.

Bonne lecture !


Les morceaux de souvenirs que Roxas amassait devenaient insupportable pour lui ! Une douleur insoutenable martelait son crâne et brisait la réalité pour en instaurer une nouvelle. Et cette fois-ci, c'était la fois de trop. Il n'en pouvait plus ! Il voulait que cette engrenage infernal s'arrête. Que son cœur ne se torde plus sous l'effet des sentiments conflictuelles qu'il ressentait en même temps. Des vagues de tristesse et de colère s'échapper de ses réminiscences, et entraient en bataille avec la joie qui se dégageait des bons moments partagés avec Hayner, Pence et Olette.

Il était entré dans cette salle où il y avait un ordinateur, avant d'être assailli par le fantôme d'un passé oublié. Étranger à son corps, n'étant plus qu'une ombre qui n'appartenait à rien sur la toile qui se dessinait devant ses yeux, il se voyait inconscient et assis dans un coin de la pièce. Les deux hommes, qui avaient enlevé Naminé, étaient présents et regardaient les divers écrans bleus qui apparaissaient. Leurs paroles n'étaient que des échos qui passaient à travers lui, et qui pourtant l'incendier de tout son être.

« Cité virtuelle » et « Fausse identité » étaient les mots qui repassaient en boucle dans sa tête, alors que Roxas revenait-à lui. Il ne comprenait pas leur signification. Ne voulait comprendre. Impossible à admettre, surtout ! S'il acceptait cela, il ne serait plus qu'une coquille vide. Sans passé et sans futur ! Il refusait !

Matérialisant la Keyblade dans sa main, il laissa le désespoir le contrôler telle une marionnette. Les yeux couverts d'un voile d'eau, que le blond ne voulait pas laisser couler, ils ne voyaient plus que les écrans bleus qui lui brûlaient les rétines. Alors n'étant mû par aucune volonté, il donna des coups à cette machine. Des multitudes de coups. Juste pour qu'elle disparaisse à jamais de sa vue, pour qu'elle cesse d'exister !

Mais lui, il existait ! Il avait une vie, des amis, des sentiments ! Cela ne pouvait pas être faux ! Il était réel, et tout ce qui l'entourait aussi, non ? Ce n'était pas qu'une invention… À bout de force, il arrêta de frapper l'ordinateur réduit en poussière. Il se sentait si vide à l'intérieur…

Pourquoi ? Pourquoi ces inconnus lui faisaient-ils subir cela ? N'était-il pas assez humain pour avoir été victime de cette mascarade ? Il ne voulait pas disparaître… Cela l'effrayait… Et pourtant, n'était-ce pas là son destin ?

C'était un mal pour un bien. Enfin, plus un mal lancinant et aiguisé pour le blond… Mais même s'il n'avait jamais réellement exister pour Pence, Hayner et Olette, pour lui, ils avaient été ses amis. Il les avait aimé et chéri, gardait des précieux souvenirs d'eux. Il avait joué le premier rôle de cette comédie, mais n'avait jamais fait semblant. Et c'était peut-être de cette façon que sa vie lui avait paru si belle ?

Il allait devoir dire adieu à ses vacances d'été, tandis qu'il s'avançait vers la salle suivante. Réconforté par la pensée que Roxas en avait passé d'excellente, entouré de ses amis.


Je sais pas si ma fin tient la route… Mais j'ai dit que c'était un entraînement ! À demain !