Chapitre 8 : Et bonne année…
En papillonnant des yeux, Severus cru littéralement imploser. Son crane lui lançait et il sentait un tiraillement sur sa peau d'albâtre. Portant sa main jusque son front il sentit une matière rugueuse et il ne mit pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait là de fil de suture. Il se souvenait avoir bu de nouveau en entrant dans son logement mais la suite des événements de la veille semblait être un véritable brouillard dans son esprit. Se redressant sur ses avants bras, il constata avec soulagement que le lit conjugal se trouvait vide de toute présence en dehors de sa personne. Il n'aimait pas être vu dans une position de faiblesse et l'assumait encore moins. Ses fautes lui tordaient l'estomac, la distance qu'il avait volontairement induits entre eux, le manque d'attention qu'il avait eu à son égard et pire que tout son écart de la veille lui revenait en pleine face.
Il se leva et prit la direction de la salle de bain, une potion anti-gueule de bois lui serais d'un grand secours. Une fois l'immonde breuvage avalait et les premiers effets salvateurs enclenchés, le professeur prit soin de prendre une longue douche chaude afin de se débarrasser de l'odeur d'alcool qu'il trainait sur lui. Enfin propre, il quitta la salle d'eau pour se rendre dans le salon.
Hermione semblait avoir passée sa nuit sur le fauteuil. D'énorme cerne se dessinaient sous ses yeux et ses cheveux volaient dans tout les sens. Vêtue d'un long peignoir de chambre noir, elle regardait Severus avec un regard qui voulait tout dire : « Nous devons parler ».
L'idée de décamper de la pièce pour un quelconque autre endroit traversa l'esprit de Severus mais la vision de désespoir qu'Hermione lui renvoyait tua son idée dans l'œuf. Il avait passé le reste de leur congé à la fuir, l'impasse du tisseur n'était que la cause il avait lui-même entrainé les conséquences il le savait. Il avait fermé son esprit et bloquer ses émotions a l'aide de l'occlumancie mais à qu'elle prix…Il constatait avec amertume les dégâts qu'il causait.
« Severus, qu'est ce qu'il se passe ? J'ai fait quelque chose de mal ? »
La vision d'une autre femme à une autre époque se transposa. Il venait de faire un bon de presque vingt ans en arrière. Lily avait tenu les mêmes propos, mots pour mots, mais avec un regard bien différent. Et pour des raisons bien différentes souffla son esprit. Les fantômes de son passé prenait un plaisir sadique en s'imposant a lui au travers de son épouse. Il s'approcha doucement de sa femme dont les yeux commençaient à se remplir de larmes. Il ne voulait plus qu'elle pleure par sa faute. Il avait promis de la rendre heureuse mais peut on rendre quelqu'un heureux lorsqu'on est sois même englouti par la tristesse et le désespoir ? Mais il n'était pas que tristesse lorsque son épouse se trouvait a ses cotées. Il en était conscient et il avait fui comme le lâche qu'il était. Il prit Hermione dans ses bras et la serra contre lui du plus fort qu'il le pouvait avec tout le désespoir qu'un homme savait contenir.
Il n'arrivait pas à lui répondre, comment lui expliquer que cette nuit là lorsqu'ils s'étaient disputer, il avait senti son cœur battre trop fort. Il lui avait dit qu'il tenait à elle et le poids de ses mots l'avait percuté de plein fouet comme un cognard en plein match. Ou plutôt comme un boomerang à dire vrai. Parce que ses propos transpiraient d'une vérité qu'il n'était pas prêt à admettre. Il s'était toujours dit que Lily serait la seule à avoir une place importante dans son cœur même si il s'agissait d'un amour impossible. Il s'était senti si mal lorsqu'il avait réalisé que Lily n'était plus sa force, sa lumière au cœur de ses ténèbres personnelle. Il avait eu la sensation affreuse de la trahir une deuxième fois.
Le contact du corps d'Hermione contre le sien lui avait terriblement manqué, lorsqu'elle le serra en retour, un poids qui lui pesait depuis trop longtemps s'envola. Il avait cru un bref instant qu'elle l'aurait rejeté, il avait eu peur de la perdre définitivement. Mais Hermione n'étais pas Lily et c'est ce qui la rendait si précieuse.
« J'ai étais stupide, j'ai mis du temps à comprendre que… Que j'ai le droit de ressentir certaine émotion. Encore une fois je suis désolé Hermione. »
Il ne lui avait pas mentit mais il s'était gardé de lui dire la strict vérité. Il n'avait pas encore la force de lui dire je t'aime. C'est simple mots, il n'arrivait pas a les admettre alors les dires... Peux être parce qu'on ne lui avait jamais dit je t'aime et qu'il ne l'avait jamais dit en retour. Comprendre que Lily n'était qu'une obsession, une bouée a laquelle il s'était raccrochée pendant longtemps pour ne pas se noyé lui avait fait mal. Il l'avait adoré, comme on idolâtre une célébrité pas comme on aime une personne que l'on découvre et auxquelles on s'attache au fil du temps. Il n'avait vue que les qualités de sa défunte amie pourtant elle devait avoir des défauts mais il n'y avait jamais prêtée attention.
Hermione était différente. Elle s'était emparée de son cœur sans fournir la moindre difficulté. Et pourtant Merlin savait a qu'elle point il avait fournis des efforts titanesque pour s'empêcher de ressentir le moindre sentiment envers quiconque. Elle n'était pas parfaite, Severus le savait. Sa femme pouvait être une vraie diablesse de fierté et d'arrogance. Une insupportable je sais tout, voulant montrer au monde la supériorité de son intelligence hors du commun qui lui donnait un air condescendant totalement rebutant. Comme un masochiste en manque de torture, il avait appris à apprécier la curiosité insatiable de la jeune Gryffondor. Les débats théorique riche en savoir et en argumentaire lui plaisait plus qu'il ne le devrait. Oui, il l'aimait et la peur de cet amour renforçait son envie de fuir comme un lâche.
Pourtant Hermione savait que le comportement étrange de son époux était pour lui une forme de protection, une distance qu'il mettait entre ses émotions et les autres. Un mécanisme bien rodé qu'il avait développé durant toute son existence. C'est pourquoi elle trouva en son cœur la force nécessaire au pardon, même si pour être tout à fait honnête avec elle-même, la jeune femme n'avait jamais ressentit la moindre aigreur envers son époux. Elle releva doucement son visage, rougis par les larmes qui avaient inévitablement fini par couler et déposa ses lèvres sur celle de son compagnon. Elle n'avait pas besoin de parler pour qu'il comprenne. Elle l'acceptait tel qu'il était avec ses défauts mais surtout pour ses qualités même s'il mettait tout en œuvre pour les cacher au reste du monde. Après une longue étreinte, Severus se sépara a contre cœur de sa femme. Elle ouvrit difficilement ses yeux et son regard s'encra dans les orbes sombres de son époux. Elle comprenait que Severus avait besoin de temps et peux être même d'espace.
« Je devais prendre soin de toi et te rendre heureuse et j'ai agi comme… Comme mon père souffla Severus avec difficulté.
-Tu n'es pas comme lui. Tu n'es pas comme ton père loin de là. Je comprends que tu es besoin de temps. »
La jeune femme sentait la tension qu'il y avait entre eux depuis leur dispute, s'évaporer. Elle retrouvait l'homme dont elle était éperdument éprise mais elle le trouvait changé. Quelque chose dans son regard semblait différente. Une intensité qu'il n'y avait pas auparavant mais qui provoquer une sensation de bien être au plus profond de sa poitrine. Hermione se fichait des raisons qui avaient poussé Severus à la fuir. Le bonheur de son retour a ses cotées lui suffisait amplement.
« Tu m'as vraiment manqué Severus.
-Toi aussi tu m'as manqué Hermione. »
Le soulagement qui s'insinua en elle eut raison de ses jambes. La fatigue reprenait ses droits et son corps lâcha, elle s'écroula contre le torse de Severus. Il la soutenait, ses bras entourant sa taille, son corps faisant barrière entre elle et le reste du monde.
« Et si nous allions nous reposer ? »
Hochant doucement la tête, elle eut la surprise de se sentir quitter le sol. Severus la tenait fermement contre lui comme la première fois où il l'avait emmené à l'infirmerie. Cette constations arracha un sourire aux maitres des cachots, ils en avaient fait du chemin depuis ce jour qui avait chamboulé leurs vies.
Epuisée par ses courtes nuits de sommeil elle ne mit pas longtemps avant de rejoindre les bras de Morphée. Severus la tenait contre lui, ne voulant pas la quitter une seul seconde du regard. Inconsciemment sa main se posa sur celle de la lionne, caressant doucement les phalanges de la jeune femme.
Hermione s'éveilla en fin d'après-midi. Elle leva les yeux, posant son regard sur l'homme qui partageait sa vie. La nouvelle balafre qui lui mangeait le visage le rendait aux yeux d'Hermione terriblement sexy. Plissant doucement les yeux, elle laissa une douce chaleur monter dans son bas ventre, elle avait envie de lui. Son conjoint semblait plongé dans ses pensés, sa main supportant le poids de sa tête. Concentré comme il l'était, on aurait facilement put croire qu'il portait a lui seul un univers entier. Actuellement elle faisait face a un problème d'une autre envergure ; le désir. Elle voulait éteindre les flammes qui la consumaient doucement. Doux enfer dont Severus Rogue en était le gardien des clés. Elle s'approcha doucement du penseur, s'installant à califourchon sur les jambes ferme de sa proie. Les ténèbres rencontraient le feu ardent. Doucement avec une lenteur calculatrice elle posa ses lèvres charnues sur celle de son époux, entamant une danse chaude avec leurs deux langues.
Elle n'avait jamais était initiatrice de leur rapport sexuelle mais contrairement a ce qu'elle semblait pensais, le professeur de potion trouvait que sa femme s'avait allumé le désir qui commencer à l'étreindre doucement. Caressant de ses mains froides le dos de la jeune femme, il glissa lentement ses doigts sur sa peau chaude qui frissonna sous son toucher. Le corps de sa femme lui avait manqué, la sensation de ne faire qu'un et la chaleur qu'il ressentait quand il était a ses cotées était devenu son paradis personnel. Hermione ondula sur lui et une érection proéminente commença à gonfler dans le caleçon du potionniste. Il savait qu'elle devait être en train de s'humidifier et pensée à la cascade de cyprine ainsi qu'a l'étau salvateur qu'elle offrirait à son membre gorgé ne fit qu'accroitre un peu plus son désir. L'image d'un sabre s'emboitant parfaitement dans son fourreau s'invita dans son esprit.
Hermione déboutonna le pantalon de son amant et abaissa le tissu. Taquine elle approcha son visage du sexe et souffla sur le gland gonflé et rougis de l'homme qui gronda de frustration. La diablesse pensa il en agrippant les draps du lit. Elle allait le rendre fou, de désir, d'excitation et d'émotion trop longtemps contenu.
Elle rassembla le peu d'assurance qu'elle avait puis elle se saisit du sexe dur de son amant, entamant un long va et viens sur sa verge tendu par le désir. Severus ne se laisser jamais vraiment aller, même lors de rapport intime, il se donnait pour devoir d'être le meneur. Permettre à sa femme de prendre le contrôle semblait aisé et pourtant pour l'ancien mangemort il s'agissait d'une réelle concession. Il lâcha un râle rauque de plaisir lorsque les lèvres de son épouse se posèrent sur son sexe raide. La chaleur mais surtout la vision qu'elle lui offrait aurait rapidement raison de lui. Il poussa légèrement ses hanches arrachant un hoquet de surprise à la candide diablesse. Elle continua rigoureusement son labeur, en faisant attention de ne pas frotter l'intimité de son époux avec ses dents. Il s'agissait d'une tache précise, délicate même, mais Hermione n'était pas la meilleure élève de sa génération pour rien. Tout ce qu'elle entreprenait, elle le faisait avec soin. Quand bien même il ne s'agissait la que d'une simple fellation, elle tentait d'être la plus minutieuse possible et les gémissements grave de son amant lui assurait une certaine réussite.
Estimant que son plaisir avait assez durée, le professeur repoussa doucement la jeune femme en la gratifiant d'un regard profondément désireux d'aller plus loin. Hermione se releva doucement et presque timidement elle s'installa sur la verge de son mari. Un halètement léger s'échappait de leurs lèvres alors qu'elle onduler sensuellement. Severus caressait de nouveau son dos du bout des doigts la faisant de nouveau frissonner. Hermione posa son visage contre l'épaule du potionniste alors qu'il la faisait littéralement rebondir sur son sexe. Le rythme s'accéléra et un cri de jouissance fendit le silence. Leur corps respectif semblait avoir perdu toute énergie. Hermione se leva lentement et disparu derrière la porte de la salle de bain. Severus savait que les femmes avaient des besoins différents des hommes après une partie de jambe en l'air mais le froid laisser par l'absence de la douce chaleur d'Hermione le rendit un peu maussade. En revanche, personne ne pourrait se vanter d'avoir passé un meilleur réveillon du nouvelle an, il en était certains. Il se leva a son tour et entra dans la salle d'eau, elle n'avait pas jouit il le savait. Et il comptait bien remédier à cette situation, foi de Severus Rogue. Il trouva sa diablesse sous la douche et elle ne semblait pas l'avoir attendu pour remédier à son problème hormonal. Severus ne savait pas qu'elle avait des idées aussi… Créative. Surtout pas avec le pommeau de douche. Mais on lui avait dit un jour que les femmes les plus discrètes concernant le sexe étaient souvent les pires. En cet instant, cette information transpirait de vérité. Tel un serpent il se glissa derrière elle, la faisant légèrement sursauter mais aussi rougir de gène.
« Laisse-moi m'occuper de cela, femme. »
Le ton possessif de Severus et le début d'une érection contre ses fesses fit haleter la lionne. Il la fit se pencher légèrement, prenant appui sur le muré de la douche. Elle senti Severus introduire deux doigts en elle alors qu'il maintenait de son autre main le pommeau de douche tout contre son clitoris. Ils se trouvaient enlacer dans cette drôle de position et le maitre des potions savait qu'il ne verrait plus jamais l'innocent pommeau de la même manière. Il comprenait mieux pourquoi les femmes prenaient autant de temps à se préparer.
Elle sentait le plaisir grimper en elle et alors qu'elle allait venir il s'introduit brutalement en elle lui arrachant un orgasme fulgurant. Severus sentait les parois vaginal de sa femme se resserrait tel un étau autours de sa queue. Il la maintenu contre lui de peur que les jambes fragile de son amante ne se dérobe. Elle tremblait, signe qu'il avait fait fort.
Elle s'appuya contre lui, rejetant sa tête en arrière. Elle n'avait pas souvenir d'une jouissance aussi forte et sa tête tournait légèrement. A moins que se ne soit la pièce qui tournait. Elle senti les mains de son mari, lui parcourir le corps avec du gel douche. Il s'attarda sur la poitrine de sa femme, ses seins semblaient avoir prit du volume. Il descendit sur le ventre arrondi de son aimée pour le savonner affectueusement.
Hermione se sécha puis enroula une épaisse serviette autours d'elle. Elle se sentait encore un peu groggy. Elle enfila un pyjama en satin gris qui elle devait bien l'avouer, commençait à être juste. Les boutons au niveau de sa poitrine s'écartaient légèrement. Elle s'installa dans le fauteuil, reprenant tranquillement la lecture des livres qu'elle avait emprunté la veille. Severus commanda leur repas auprès de Sparky un petit elfe de maison qui bégayait à chaque fois qu'il tentait de parler. Elle savait que son époux ne souhaiterait pas prendre part au diner organisé pour fêter la nouvelle année et sa fatigue accrue semblait être une excuse parfaite pour justifier leur absence. Elle se demandait si Harry et les autres fêteraient le passage à la nouvelle année. Elle n'avait jamais aimé célébrer la saint sylvestre dans le monde moldu. Lorsqu'elle vivait encore sous le même toit que ses géniteurs, le trente et un décembre ressemblait fortement a un prétexte idéal pour des soirées alcoolisés. Ce qui finissait toujours par de multiple humiliation. En revanche, célébrer la fin de l'année en compagnie de ses amis lui avait fait découvrir une toute autre facette de cette fête et elle espérait sincèrement initier Severus à cette folie. Après avoir copieusement mangé, Severus et elle s'était blottit l'un conte l'autre, il lui caressait tendrement les cheveux alors qu'elle s'était de nouveau plongée dans un livre.
Après quelque heure dans un calme confortable, Hermione s'était lever afin de glissait sous les draps. Severus ne mit pas longtemps avant de la rejoindre et cette fois ci, le maitre des cahots dirigea d'une main d'expert leur rapport sexuel. Hermione hurla une dernière fois de plaisir avant de retomber doucement dans les draps, Severus la surplombant légèrement.
« Je crois qu'après cette orgasme fulgurant, tu es plus que pardonné Severus. »
Appuyer sur son coude, le professeur lui lança un sourire en coin un peu pervers qui la fit rire et en même temps rougir.
« Bonne année dit-il en caressant ses cheveux. »
Il ne l'avait jamais souhaité à personne, Hermione s'en doutait. Elle lui adressa un sourire tendre.
« Elle sera forcément bonne cette année répliqua elle en caressant son ventre. »
Le premier jour de l'année rimait souvent avec résolution. Un principe très hypocrite quand la veille au soir la plupart des habitants de la planète terre se retrouvaient saoul pour fêter la mort d'une année écouler. Severus n'avait jamais compris cette idée ; les gens s'amusaient à enterrer une année de leur vie et souhaitaient que la prochaine soit meilleure que la précédente. Pourtant, tous les ans sans exceptions ils râlaient sur les déceptions de l'année consumés. N'étaient ils donc pas capable d'améliorer leurs existences ? Ou était ce lui qui était bien trop dur ? Non, il était réaliste, les gens se complaisait dans leur médiocrité. Ils aimaient se plaindre et se faire plaindre des autres, c'était un fait.
Et malgré ça, rien n'aurait put entacher la joie que le maitre des cachots ressentait en ce matin du premier jour de l'an. Pas même les vœux de Minerva qui parlait des résolutions d'Hagrid assis a sa gauche. Il aurait préférée déjeuner tranquillement dans ses appartements avec sa femme mais n'étant pas présent au repas de réveillon, il se devait de faire acte de présence à la table du petit-déjeuner. Hermione se trouvait entourée de ses camarades qui lui souhaiter des vœux de bonheur. Tous plus hypocrite les uns que les autres mais son épouse avait le sourire et c'est tout ce qui lui importer. Cette constations lui arracha un rictus qui ne passât pas inaperçu.
« Tu semble de très bonne humeur Severus, tu as passé un bon réveillon ? »
L'innocente question qui venait de la part du professeur Flitwick lui aurait presque arraché un rire. Si il savait pensa le professeur de potion en se servant une tasse de café fumante.
« C'était parfait. »
Filius semblait un peu déçu de sa réponse. Le nain tentait d'engager une conversation avec lui, qu'elle sombre idée.
« Vous auriez put vous joindre a nous, Miss Granger est…
-Madame Rogue, pour rappel nous sommes mari et femme grinça Severus qui sentait sa bonne humeur s'effilait. »
« Oh oui pardon… Je… Je voulais dire que enfin… Vous étiez les bienvenues. »
La voix chevrotante de son collègue et la gêne qu'il laisser transparaitre donna une idée maléfique à l'ex mangemort.
« Excuse-nous d'avoir consacrés notre précieux temps à des choses plus… Créatives dirons nous. »
Voir les joues du demi-homme s'empourprer apporta une joie presque malsaine dans le cœur du sombre professeur. Même si sa réplique était loin d'être tombé dans l'oreille d'un sourd. Albus souriait d'une manière déplacé, Minerva quand a elle se trouvait scandalisée.
« Severus un peu de tenu dans vos propos s'éclaffa la directrice des Gryffondor.
-Mes propos ? J'ai simplement dit que nous avions occupés notre temps de manière créative. Désoler si l'art des potions est dérangeant pour vos oreilles. A moins que vos pensés n'était pas aussi chaste qu'il n'y parait railla il en passant une main dans sa chevelure de jais. »
Dire qu'il était fier de sa tirade aurait été un doux euphémisme. Il faisait passer la directrice des Bouffondor pour une perverse. Sa tête de hiboux assortie au couleur de sa stupide maison du lion valait son pesant de galion. Albus souriait toujours avec cette mine mystérieuse, comme s'il savait ce qu'il s'était déroulé dans les appartements du couple Rogue hier soir. Cette pensés faisait frissonner l'ancien mangemort. En parlant de Hiboux, une horde de volatile infesta la grande salle, déposant des courriers et journaux sur diverse table. Une chouette noire lui apporta une lettre que le potionniste attendait avec impatience. Attrapant le courrier Severus se leva de table satisfait, cette nouvelle année démarrée vraiment bien. Il quitta la grande salle, Hermione semblait déjà être partie. Elle devait certainement être retournée dans leur appartement. Emboitant le pas en direction des cachots, il croisa sur son chemin l'héritier de la famille Nott. Le garçon semblait plus triste que la tristesse elle-même. Il se rendrait certainement à la grande salle pensa le directeur des serpentards en chatouillant le tableau qui gardait l'entrer de sa demeure. Il prononça discrètement le mot de passe et s'engouffra dans son antre. Il fut surpris de voir qu'Hermione ne s'y trouvait pas puis il se rappela qu'elle avait prit avec elle des livres qu'elle devait remettre a la bibliothèque. Soufflant de déception, un éclair de génie le frappa. Le reste des cornichons qui lui servaient d'étudiant, ne rentraient au château que pour la fin d'après midi, cela lui laissait un peu de temps devant lui. Oh il allait être créatif, Filius et Minerva en serraient outrés.
Hermione s'installa calmement à ce qu'on pourrait qualifier de « sa » table. Elle aimait étudier ou lire a cet endroit qui se trouvait en retrait des autres, seule la table de Théodore Nott avait vue sur la sienne et c'était largement suffisant. En revanche de son siège, elle pouvait avoir une vue imprenable sur les autres étudiants qui s'aventuraient dans la bibliothèque. Voir sans être vue était pour la lionne un critère optimal pour pouvoir s'adonner a la lecture des merveilles qui l'entourait. Cacher par une épaisse pile de manuel, elle attrapa dans sa besace un livre a la couverture noir. Beaucoup de moldu apprécier cette lecture et nombre d'entre eux reconnaitrait au premier coup d'œil le livre qu'elle tenait entre ses mains.
Les aventures d'Arsène Lupin, Gentleman Cambrioleur, étaient célèbres. Surtout en France, a dire vrai car beaucoup de lecteur Anglo-Saxon faisait l'erreur de comparer les œuvres de Maurice Leblanc avec celle de Arthur Conan Doyle. Hermione savait reconnaitre le panache ainsi que l'audace du personnage de Leblanc, ce n'était à son sens pas comparable avec le génie presque inné du Sherlock de Doyle. Elle se plongea dans l'histoire qu'elle connaissait sur le bout des doigts. Pourtant relire les lignes familière du livre qu'elle appréciait tant lui prodiguais une sensation de bien être intemporelle. Elle se retrouvait projetée à une époque où elle n'était encore qu'une petite fille. Elle se cachait dans la grande bibliothèque chez ses grands parents maternels, elle s'y sentait si bien, à l' abri du monde extérieur. Les livres étaient pour elle des portes par lequel elle pouvait en quelque sorte transplanner tout en restant dans un cocon de sécurité. Elle se perdait des heures durant dans les lignes noires de chaque livre qui se trouvait sur les étagères. Mais celui vers lequel elle se tournait toujours quand elle avait besoin de s'évader, c'était Arsène Lupin. Il avait l'audace de faire ce qu'elle ne ferait peux être jamais. Il enfreignait avec ingéniosité les règles établit par la société, il bousculer les codes préétablis. Absorbé dans sa lecture, elle sursauta lorsque deux mains fermes s'agrippèrent à ses hanches.
« Ne fais pas de bruit intima la voix rauque de Severus. »
Le potionniste glissa habilement ses mains sous le chemisier de son épouse. Flattant les cotes de la jeune femme du bout des doigts, il l'entendit haleter doucement. Elle ne l'avait pas vue arrivée, bien trop concentrée dans ce qu'elle lisait. De plus Severus avait pris le soin de se jeter un sort de désillusion afin d'être certain de sa surprise.
En entrant dans la bibliothèque, Théodore Nott remarqua avec joie l'absence de congénère. L'élève modèle qu'il était détesté devoir partager ce temple sacré, véritable puits de savoir, avec d'autres étudiants sans cervelle. Se dirigeant tranquillement vers le rayon de défense contre les forces du mal, il passa en revue les livres dont il avait besoin. Il attrapa deux manuels qu'il avait préalablement repérés la veille. Il se dirigea ensuite vers le coin le plus reculé de la bibliothèque. Une fois confortablement assis, il ouvrit le plus petit des deux livres qui n'en rester pas moins complexe. Mais quand on se destinée a un avenir aussi brillant que le siens, aucun obstacle intellectuelle n'était insurmontable. Certains de ses camarades de maison, pensaient a tord qu'il souhaitait devenir l'héritier du seigneur des ténèbres. Théodore n'était pas assez bête pour faire les mêmes erreurs que ses ainées. Son plan de carrière était tout tracé et il se devait d'être efficace. Satisfait de son raisonnement, il entama avidement les premières pages de son livre. Sa concentration se trouvait à son apogée quand le fil de ses réflexions se trouva interrompu par un petit couinement. Arquant un sourcil, intrigué par le bruit, il repéra rapidement la seule âme présente. La miss parfaite de la maison du lion se tortillait sur sa chaise, cachée par de nombreux manuel empilait autours d'elle tel une forteresse imprenable. La curiosité du serpentard se retrouva piquée au vif lorsqu'il entraperçu, entre les piles de livres, les joues rouges de sa camarade. Peux être ne se sentait elle pas bien ? Devait-il intervenir ? Après tout le professeur Rogue était son directeur de maison et sa camarade n'était autre que la future mère des héritiers Rogue. Il avait vaguement entendu Pansy Parkinson parlait de son invitation au mariage de leur professeur. Les élèves qui ne repartaient pas pour les vacances de noël avait gentiment étaient congédier a Pré au lard. De son humble avis cette journée avait était la pire de toute ses vacances, perdre du temps de lecture et d'apprentissage n'était pas envisageable. La colère qu'il ressentait en repensant à ce moment se brisa lorsqu'il entendit de nouveau un petit gémissement. Il s'approcha sans un bruit de la table de la lionne, il espérait de tout cœur qu'elle aille bien. Il n'avait pas vraiment envie de devoir l'emmener à l'infirmerie.
« Hum…Tout vas bien ou il faut que j'appelle quelqu'un ? »
Un hoquet de stupeur traversa les lèvres d'Hermione. Assise sur les genoux de Severus qui heureusement était toujours invisible, elle redressa légèrement la tête le visage en feu. Si ils se faisaient prendre dans cette situation, ils risqueraient de gros ennuie.
« Non…non j'ai juste un peu trop chaud… Tu sais des bouffés de chaa..chaleuuur… »
Le vil serpentard qui lui servait de mari prenait un malin plaisir à la torturer.
« Oh, si ce n'est que ça. Fait moins de bruit, je suis en train d'étudier. »
Hermione remercia le ciel et tous les saints lorsqu'elle le vit s'éloigner. Elle entendit Severus murmurer un sort de silence et elle se dit qu'il aurait peux être dut commencer par là.
« Lève toi discrètement ordonna le maitre des cachots. »
Obéissante elle se releva doucement, faisant mine de prendre un livre sur la pile en face d'elle. Elle entendit le bruit d'une braguette qui descend et il la tira vers lui pour la pénétrer. Elle savait que ce n'était pas raisonnable, elle devait se reposer mais comment refuser une aussi douce torture. L'excitation de l'interdit mélanger aux hormones bouillonnantes semblait être un véritable cocktail explosif. Savourant un orgasme bien mérité, Hermione se laissa retomber contre le torse de Severus.
«Je vais rentrer chez nous, j'embarque ceci avec moi. »
Avisant la culotte de dentelle qu'il tenait dans les mains Hermione s'empourpra. Elle allait devoir traverser le château en jupe et sans culotte par-dessus tout. Décidément il avait vraiment de drôle de façon de se faire pardonné. Elle ne s'en plaignait pas, loin de là. La fougue qui semblait avoir pris possession d'eux était d'une satisfaction incandescente. Elle observa la forme quasi-invisible quittaient les lieux. Elle espérait sincèrement que l'héritier Nott n'avait rien vu. Elle n'aurait jamais imaginée avoir un jour des relations charnelles dans un lieu aussi improbable, surtout pas avec Severus.D'un habile coup de baguette, elle renvoya les livres dont elle n'avait plus besoin dans leur étagère respective. Ramassant ses affaires elle quitta la bibliothèque en jetant un regard qui se voulait discret vers le seul étudiant présent. Elle se hâta de rejoindre ses appartements, se retrouver dans les couloirs du château sans petite culotte était gênant au possible. Heureusement qu'elle portait une jupe plus longue que celle de son uniforme scolaire. Elle se sentit soulager lorsqu'elle passa la porte de son appartement.
« Ta lecture c'est bien passé demanda Severus avec un air qui se voulait innocent.
-Oh oui très bien, tu ne devineras jamais ce qu'il s'est passé. Ma petite culotte c'est envoler avec un homme invisible qui au passage ma donner l'un des meilleurs orgasmes de ma vie clama Hermione avec amusement.
-J'espère qu'il était bel homme taquina le potionniste en sortant le sous vêtement de sa poche.
-Je ne sais pas puisqu'il était invisible. »
Hermione ria, le tableau qui se peignait sous ses yeux lui semblait irréaliste. Severus était assis à table, un étalage de lettre se trouvait devant lui. Il la regardait, un demi sourire sincère mais surtout malicieux étirait ses lèvres. Il tenait sa petite culotte dans une main comme ci il s'agissait d'un véritable trophée de guerre. Hermione s'installa a ses cotées, arrachant sa culotte des mains de son époux. Elle la déposa dans sa poche puis se pencha sur les courriers.
« Nous devons fixer un rendez vous avec la journaliste de sorcière hebdo. Nous allons être en première de couverture. »
Le maitre des cachots n'aimait pas être le centre des attentions mais avait il seulement le choix. Miss Buissart attendait avec impatience une date de rencontre afin d'écrire rapidement un article. La journaliste et lui avaient échangés quelque courrier et il était maintenant tant de la rencontrer pour une interview en bonne et due forme. Il fallait rapidement rétablir la réputation de sa femme auprès du monde sorcier. Le plus gros problème résidait dans les dates. Hermione étant déjà enceinte lors de leur mariage, communiquer la date de leur union ne leur serait pas bénéfique.
« L'idéal serait de donner le moins de détails possible. Il faut que nous donnions une photo de la cérémonie pour la couverture…
-Je n'ai vraiment pas envie de faire cette interview soupira Hermione en se servant un verre de jus de citrouille. »
Severus qui réfléchissait à plein régime, ils se trouvaient dans une position vraiment délicate. La réputation de sa femme était sur un siège plus qu'éjectable.
Le Poudlard Express entra en gare de pré au lard vers la fin d'après midi, Harry, Ginny et Ron semblaient vraiment heureux de retourner au château. La masse d'élève qui descendait du train se dirigea vers les calèches dans une cacophonie propre aux étudiants de la célèbre école de sorcellerie. Ils se bousculaient les uns et les autres et les professeurs présent avaient quelque difficulté pour faire respecter la discipline. Comme a chaque retour de vacance d'hiver pensa Severus amer. Hermione était resté au château et le sombre professeur qui devait remplir ses obligations avait été contraint de la laisser seule. Il aperçu le fils de Lily qui lui adressa un signe de tête polie, décidément le garçon avait bien changé. Physiquement il ressemblait trait pour trait a son père en dehors bien entendu de ses yeux d'un vert peut commun. Seulement il avait le caractère de sa mère, il devenait difficile pour l'ex mangemort de véritablement détester le rejeton Potter. Les élèves de la maison Serpentard étaient les plus calmes et les plus disciplinés. Dans ces moments là, Severus bénissait de toute son âme l'éducation stricte et protocolaire des familles de sang pur.
« Un peu de calme, il y a de la place pour tout le monde s'époumona Hagrid en claquant une tape sur la croupe d'un sombal. »
Severus se souvenait du choc qu'il avait ressenti en regardant pour la première fois le sombre animal. Secouant la tête il chassa bien vite ses pensés, il s'était fait la promesse d'oublier le passé mais en était il réellement capable. Le moindre détail lui renvoyait des souvenirs désagréables, traumatisant même. La dernière calèche emprunta enfin le chemin vers l'école. Hagrid souffla de soulagement, malgré sa longue expérience en tant que garde de chasse, les rentrés étaient toute plus mouvementé les une que les autres. Minerva, Filius, Pomona et Severus grimpèrent dans la calèche professorale. Hagrid ferait le chemin retour a pied, le demi-géant ne participerait pas au repas de rentrer. Saluant chaleureusement ses collègues, il s'enfonça dans la forêt et peu à peu sa silhouette disparu entre les arbres.
« Pauvre Hagrid, devoir patrouiller dans la forêt avec toute ses créatures qui rodent frissonna Pomona en serrant sa veste contre elle.
-Je trouve qu'il a de la chance, les pires créatures de cette forêt n'égaleront jamais les idiots qui nous servent d'élèves siffla Severus ronchon.
-Je pensais que tu ferais une exception cette année puisque ta femme fait partie des idiots d'élèves ria Minerva taquine.
- Tu compare l'incomparable claqua Severus en se renfrognant. »
Minerva ria sous cape, taquiner Severus relevait pour elle d'un véritable passe temps.
Le bruit dans la grande salle était à son paroxysme. Hermione serra Harry et Ron dans ses bras, le bonheur de revoir ses amis se lisait dans son sourire.
« Je suis contente de vous retrouver les amis »
La table des Gryffondor rayonnait, les élèves de Poudlard transpiraient le bonheur des retrouvailles. L'insouciance des vacances d'hiver brillaient encore de mille feux. La voix criarde de Lavande, Parvati et Padma atteignait les oreilles d'Hermione.
« Vous avez lu l'article de Rita Skeeter. C'est vraiment mon idole… »
Hermione leva les yeux au ciel, elle reporta son attention sur ses amis qui parlaient du réveillon de la veille, Harry semblait plus fatigué que les autres mais aussi plus heureux que d'ordinaire. La main de Ginny doucement entrelacée à celle d'Harry en était certainement la raison. Souriant un peu plus fort, heureuse pour ses deux amis, Hermione leva les yeux vers son époux. Severus la regardait avec un regard étrange, la lueur qu'elle avait précédemment aperçue faisait son grand retour dans les yeux sombre du père de ses enfants. Oui l'année commençait vraiment bien.
Pardon pour l'attente, j'ai eu pas mal de rendez vous et ayant toujours le bras en compote c'est loin d'être évident de retaper mes fictions (j'écris sur papier, a l'ancienne). J'ai eu un review qui m'a vraiment fait plaisir, la personne était en colère du chapitre précédent et clairement c'est ce que j'attendais :-D
Je m'explique, Severus devait prendre conscience que Lily et lui ce n'était pas comme Hermione et lui. Et j'espère que ce chapitre qui est un chapitre charnière sur les sentiments et l'attachement remplira correctement sa fonction. Je vous souhaite comme d'habitude une excellente lecture et je vous dis a bientôt :D
