Hello les amis ! :-) Enfin la suite ! Je pense que beaucoup d'entre vous étaient pas mal frustré par la fin du chapitre précédent x) J'm'en excuse j'vous jure j'pensais pas que ça allait autant vous frustrer xD
J'ai répondu aux reviews peut-être même deux fois (j'avoue que je ne savais plus trop si j'avais déjàr répondu..XD) Si ce n'est pas le cas, je vous prie de m'excuser !
En tout cas c'était toujours aussi motivant de vous lire ! :-) Dans mon écriture de cette fiction, je suis toujours au chapitre 12 mais ça avance petit à petit ^^ Et ceux qui parmi vous lise mon autre fic Séquestration, savent que j'écris également la suite donc c'est vrai que je suis sur plusieurs fictions en même temps, ce qui n'est pas évident. Heureusement que j'ai quelques chapitres d'avances pour celle-ci.
Je remercie LouPspell d'avoir pris le temps de corriger le chapitre.
J'arrête mon blabla et vous laisse à votre lecture !
Disclaimer : Les personnages sont à JKR.
Chapitre VII :
29 janvier 1999 - Dispensaire L'ordre de Phoenix
« Tu crois qu'il va revenir ? »
Sirius semblait regarder dans le vide, songeant à Harry. Quand il pensait qu'il avait failli le rencontrer… Pourquoi était-il parti si soudainement, pourquoi après une longue période sans aucun appel, était-il soudainement au Dispensaire ? Est-ce qu'il allait mieux ? Sirius se posait tellement de questions…
« Je ne sais pas Charlie. J'aurai aimé avoir un signe de vie de lui… Le seul contact, c'est ce maudit téléphone ! ! »
Cela faisait plus de deux semaines qu'Harry était venu au Dispensaire et depuis, plus personne n'avait de ses nouvelles. Au début, avec Severus, ils avaient cherché partout dans l'établissement, mais malheureusement ils n'avaient trouvé aucune trace de l'enfant. Il s'était volatilisé !
Il était vingt-deux heures et pour l'une des rares fois, la soirée semblait calme. Il n'y avait pas eu beaucoup d'appels contrairement aux autres nuits. Enfin, pour l'instant, la soirée était loin très terminée.
Ce fut quelques minutes plus tard qu'un des deux téléphones sonna. Ce fut Charlie qui décrocha sans attendre, sous le regard observateur de son collègue.
« Euh… Non je ne suis pas Sirius, mais… je peux te le passer. Comment tu t'appelles ? »
Le brun regarda le jeune homme d'un regard curieux, se demandant bien qui pouvait bien vouloir lui parler. Peu de personnes savaient son nom et encore moins le retenir pour un prochain appel.
« Harry ? C'est toi ? Harry je te passe Sirius toute suite. »
Sans perdre une seconde, le rouquin transmis l'appel à son collègue, qui a la première sonnerie décrocha le téléphone pour le mettre à son oreille.
« Allô Harry ?
- Sirius ?
- Comment tu vas mon grand ? J'étais inquiet de ne plus avoir de tes nouvelles…
- Désolé Sirius. Je voulais te parler mais je ne pouvais pas. »
Sirius se rappela que Severus lui avait dit que Harry avait eu des maux de gorge l'empêchant de parler convenablement. Un doute s'insinua en lui. Et si le Harry du dispensaire n'était pas celui du téléphone ? Il fallait qu'il soit sûr… Mais d'abord, savoir s'il allait bien.
« Est-ce que tu as toujours des bleus ? »
Il l'entendit hésiter et soupira doucement, en devinant que le gamin avait encore subi la colère de son oncle.
« J'en ai un sur le bras. »
Sirius sentait que son interlocuteur ne lui disait pas tout. Il ne voulait pas le forcer à raconter ce qu'il vivait au quotidien mais il pensait qu'il avait réussi à entretenir assez de confiance avec le garçon pour connaître davantage de sa vie. Harry avait des difficultés à se confier…
« Sirius.
- Oui Harry ?
- C'était qui le monsieur que j'avais au téléphone tout à l'heure ? »
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Sirius face à cette question inattendue. Mine de rien, Harry pouvait être un vrai petit curieux et cela plaisait beaucoup à Sirius.
« C'est Charlie. Il travaille avec moi au Dispensaire. Un jeune rouquin qui parle aussi à des personnes au téléphone.
- Oh, il parle aussi aux autres enfants ?
- Euh… Et bien, oui, mais aussi aux adultes qui ont besoin de parler de leurs soucis. »
Un silence s'installa subitement faisant froncer doucement les sourcils de Sirius. Il avait peur d'en avoir trop dit et de perdre à nouveau le contact avec Harry.
« Harry, tu es encore là ?
- Oui. Je… Je voulais savoir un truc.
- Qu'est-ce tu veux savoir mon grand ?
- Ça veut dire quoi un rouquin ? »
Sirius rigola doucement essayant tant bien que mal de ne pas exploser de rire en camouflant sa bouche à l'aide de sa grande main. Alors là, il ne s'y attendait pas à celle-là ! Il jeta un regard rieur vers son collègue qui l'observait d'un regard curieux, se demandant bien ce qui le faisait autant rire.
« Un rouquin, c'est une personne qui a des cheveux roux. »
Sirius voyait Charlie ouvrir ses yeux en grands, comprenant qu'ils parlaient de sa couleur de cheveux. Le jeune homme leva ses yeux bleus en l'air, soupirant face à la réaction de Sirius qui semblait à peine se remettre de son fou rire.
« Oh. Ma maman avait des cheveux roux aussi. »
Il eut un pincement au cœur lorsque le garçon parlait au passé. Il savait que ses parents n'étaient plus de ce monde et savoir que Harry en parlait ne se serait que quelques secondes, donnait l'impression à Sirius d'être un privilégié.
« Elle te manque, hein Harry.
- Moui… Murmura-t-il, demain ça sera son anniversaire. »
Son fou rire semblait soudainement lointain et Sirius se culpabilisa un peu d'avoir pu en rire à propos de cette couleur de cheveux que Harry semblait y tenir. Après tout, cela lui rappelait sa mère et le fait que le lendemain aurait pu être un jour de fête, un jour joyeux qui rendait, Harry comme lui, mélancolique.
Sans comprendre comment, la conversation avait petit à petit dérivée sur le sujet dont le bénévole souhaitait éclaircir. Il voulait tellement savoir si Harry était bien le petit garçon dont Severus lui avait parlé.
« Harry tu es sorti dernièrement ? »
Il voulait le faire en douceur, ne pas aller trop vite, de peur de perdre le contact avec le garçon. Il espérait tellement avoir sa réponse. Il savait que Harry pouvait se montrer très réservé et que le meilleur moyen était de faire étape par étape. Après tout, il suffit d'une gaffe, d'un ton un peu trop sévère pour que le garçon se renferme sur lui-même.
« Euh… Oui. »
Une once d'hésitation était ressentie et Sirius soupira de soulagement en comprenant qu'Harry lui disait bel et bien la vérité. Il ne comprenait pas pourquoi il avait hésité un seul instant pour lui répondre. Après tout, ce n'était qu'une question anodine… Il songea que son comportement devait être le même avec son oncle, et qu'il craignait toujours qu'on lui reproche quelque chose.
« Si je te demande ça Harry, c'est parce qu'il y a un garçon qui est venu au dispensaire, et il s'appelait aussi Harry ! J'ai peut-être pensé que c'était toi…
- Oui, je suis venu. »
C'était vraiment lui ! Il envia Severus de l'avoir rencontré ne serait-ce que quelques instants, et se souvint de la description de l'enfant que son collègue lui avait fourni. Un garçon chétif avec des cheveux noirs et des yeux verts.
« J'aurai été tellement content de te voir Harry. Pourquoi n'es-tu pas resté ?
- Je ne pouvais pas.
- Mais pourquoi donc ? »
Sirius patienta de longues secondes, devinant que le garçon menait un combat dans son for intérieur, contre ses doutes et son hésitation.
« Il le fallait. Je ne voulais pas causer d'ennuis.
- Mais Harry, tu ne nous causes aucuns soucis ! S'étonna-t-il, Rassure-toi, tu ne seras jamais un poids pour nous, d'accord ? Nous sommes là pour aider les gens, et pour t'aider toi, Harry. »
Un silence s'imposa et Sirius comprit que le garçon ne savait quoi dire face à ses arguments. Cependant, le silence sembla s'éterniser, inquiétant le bénévole qui se demandait si Harry était toujours au bout du fil.
« Harry ? Tu es toujours là ?
- Oui. Je… »
Harry s'interrompit subitement, toujours aussi hésitant. Sirius fronça ses sourcils. Il semblerait que le gamin souhaitait lui dire quelque chose.
« Oui, tu voulais dire quelque chose ?
- Severus… Est-ce qu'il est fâché contre moi ? »
Sirius s'étonna que l'enfant se souvienne du pharmacien et se demanda pourquoi son collègue lui en voudrait.
« Pourquoi il serait fâché contre toi ?
- J'ai… J'ai pris sa boîte de médicaments contre les douleurs à la gorge, avoua-t-il dans une petite voix.
- Oh, ne t'en fais pas pour ça, Harry. C'est vite oublié. J'entends à ta voix que tu vas mieux. »
Sirius était content que le gamin se souvienne de son collègue car cela confirmait, sans crainte, que l'enfant dont Severus avait vu était bien le fameux Harry.
« Oui, j'ai presque plus mal.
- Je suis ravi. »
Une idée lui vint à l'esprit. Et si Severus et Harry se parlaient au téléphone ? Cela fera peut-être plaisir au garçon de reparler avec la personne qui a participé à ses soins… Rapidement Sirius éloigna le combiné de son oreille et demanda à son collègue de faire venir Severus le plus rapidement possible. Sans tarder, Charlie quitta son bureau pour partir chercher le pharmacien.
« Harry, mon collègue est parti chercher Severus, je pense qu'il serait content de t'entendre. Tu voudrais lui parler ? »
Il le sentit hésitant puis un petit « oui » timide arriva à son oreille. Instinctivement, son sourire s'agrandit face à sa réponse. Quelques minutes plus tard, il vit Severus rentrer, d'un pas rapide dans les bureaux d'appels.
« Charlie m'a dit que le garçon était au téléphone avec toi.
- Oui, tiens, parle-lui. »
Sirius lui tendit le combiné et lui céda sa place auprès de son bureau. Severus s'installa doucement tout en prenant le téléphone contre son oreille.
« Harry ? »
Sirius sourit en voyant le brun soupirer de soulagement lorsqu'il entendit la petite voix fluette au bout du fil.
« Bon, Charlie, je crois qu'on va le laisser seul avec Harry. Je vais voir Molly, si elle a besoin d'aide avec les arrivés.
- OK, à plus tard. »
OOOOO
29 janvier 1999 – dans un quartier populaire de Londres
La bouteille à ses lèvres, Remus prit une gorgée de sa bière avant de jeter un regard à son chien qui était allongé auprès de lui.
« On va encore passer une nuit froide, hein Fenrir. »
Le grand chien le regarda d'une manière complice avant que celui-ci déposât son museau sur les genoux de son maître. Remus le caressa, puis continua à boire sa bière non finie. Il était assis par terre, appuyé contre un mur en brique dans un cul-de-sac, non loin des poubelles des commerçants qui jetaient souvent des restes ou des aliments périmés.
D'un regard perdu, il observa les passants se précipiter, sans aucun doute pour récupérer leur dernier bus ou tout simplement pour rentrer chez eux avant que la fine pluie qui tombe déjà depuis quelques minutes, se transforme en forte averse.
Il songea un instant à Sirius et à son amour des bêtes, s'apercevant que cela faisait plusieurs jours qu'il n'était pas venu au dispensaire. Il jeta un œil à son Husky terminant en même temps sa bouteille. Peut-être qu'il devait y retourner là-bas, au moins pour donner un peu à manger à son fidèle ami. Il savait que Sirius gardait souvent une gamelle pour Fenrir lorsqu'il venait au dispensaire. Cela réchauffait le cœur de Remus, de savoir que d'autres personnes se préoccupaient du bien de son animal.
« Fenrir, ça te dit on va voir Sirius ? »
À l'entente du nom du bénévole, le chien releva son museau vers le sans domicile fixe et aboya joyeusement. À cette réponse, Remus se leva avec difficulté, s'appuyant sur les briques rouges avant de retrouver son équilibre et de commencer à marcher. Son husky le suivit à ses pieds, aboya une nouvelle fois. Remus tourna sa tête vers lui et compris au sac à dos presque vide qu'il avait ramassé sur le sol à l'aide de sa gueule, qu'il avait failli oublier ses maigres affaires.
« Oh, j'ai oublié de prendre mon sac à dos ! Heureusement que tu es là Fenrir. »
Une nouvelle fois, il caressa sa fourrure et mit son sac sur son épaule avant de reprendre son chemin. Il était vingt-trois heures passées, Remus croisa des visages familiers, la plupart des personnes qui étaient sorties dans ce bas quartier, étaient les prostitués et les médians. Il voyait une des filles de trottoirs monter dans une bagnole lambda avant que son regard dévie vers son chien qui le suivait comme son ombre.
OOOOO
29 janvier 1999 - Dispensaire L'ordre de Phoenix
« Je te l'ai déjà dit plusieurs fois Remus, tu peux venir quand tu veux avec Fenrir. Vous êtes les bienvenues ici. »
Sirius déposa une gamelle auprès de l'animal qui sans attendre dévora les premières bouchées d'un pâté pour chien.
« Si je viens, c'est surtout pour mon chien. Il n'a jamais demandé à vivre dans la rue…
- Tu sais autant que moi que j'aime les bêtes, dès que je t'ai vu arrivé, j'ai pris l'initiative de contacter Molly pour qu'elle se renseigne s'il y a encore un lit de disponible pour ce soir.
- Sirius… Soupira, mal à l'aise le sans domicile fixe, je ne veux pas encombrer plus le pensionnaire, tu as déjà fait beaucoup pour moi en nous donnant à manger à Fenrir et à moi, je…
- Non. Promets-moi que s'il y a un lit de disponible, tu acceptes de rester.
- Mais… Je…
- Remus, promets-le-moi.
- OK. C'est promis. »
Satisfait de la réponse du sans-abri, Sirius s'assit auprès de lui, dans un soupir de soulagement.
« Harry nous a rappelés,
- Comment il va ce petit ?
- J'ai l'impression qu'il va mieux que la dernière fois. Et, tu sais quoi, c'était bien lui l'enfant que Severus à soigner. »
Remus connaissait l'histoire du petit Harry. Il était même l'une des rares personnes en dehors des bénévoles à connaître autant de détails sur la vie du garçon. Il trouvait Harry très courageux et Sirius très attentionné envers ce garçon qui voulait simplement un peu de compagnie dans ses moments de solitude.
« Moi aussi, j'aimerais bien le rencontrer ce bonhomme.
- Ouais, Severus a eu la chance de le rencontrer, quel veinard ! »
Molly vint vers eux, interrompant leur conversation pour leur informer qu'il y a encore des lits de disponible pour la nuit. À cette bonne nouvelle, Sirius força presque, le sans-abri à venir avec lui, le chien à ses pieds, afin de lui montrer le dortoir où il allait dormir pour la toute première fois depuis qu'il a mis les pieds dans le dispensaire.
« Je te revaudrais ça, Sirius. »
Pour seule réponse, Sirius lui sourit avant de bifurquer vers un autre couloir, menant ainsi vers l'endroit où Remus et Fenrir pourront profiter d'un peu de répit.
OOOOO
29 janvier 1999 - 4 Drive Privet Little Whinging
Harry avait fini par raccrocher le téléphone. Son oncle n'était pas encore rentré, ce qui ne l'étonnait guère, sachant qu'il passait de plus en plus longtemps à s'enivrer dans des bars. Il était content d'avoir pu reparler à Sirius et ainsi qu'à Severus. Il trouvait ce dernier bien différent de Sirius, ce qui ne l'empêcha pas de bien l'apprécier. Il avait fini par lui avouer qu'il avait eu le temps de voir à quoi ressemblait Sirius avant de quitter le dispensaire, quelques semaines plus tôt.
Sa voix était presque totalement revenue et les marques d'étranglement à son cou avait pour la même occasion étaient effacées. Il observa la maison dans l'obscurité puis, durant un instant, voulu aller dans la cuisine pour prendre un petit quelque chose à grignoter, lorsque la voix de Vernon hurlait des menaces à son égard au fond de sa petite tête. Sa main serra instinctivement son ventre où la famine lui criait contre sa volonté. Harry avait faim, il n'avait pas eu le droit au dîner et depuis ce matin il n'avait rien mangé.
Non, il ne devait pas désobéir. Pas encore une fois. Il ne voulait pas encore que son oncle lui frappe ou qu'il lui prive encore de nourriture. Ce fut sur cette pensée, qu'il décida de finalement rentrer directement dans le placard sous l'escalier, seul avec son estomac vide et sa solitude.
Renouement des liens entre Harry et Sirius ainsi que Severus :-) Et on est passé de 1998 à l'année 1999 ! ça fait facile plus d'un an que Sirius est en contact avec Harry. (Oui, oui déjà...XD)
Je me permets également de faire une petite note concernant les appels nationaux car je me suis aperçue que je l'avais pas encore fait :
Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d'une situation de maltraitance d'un enfant, vous devez appeler :
- le 119 (appel gratuit et confidentiel) 24h/24 et 7 jours/7. Le 119 n'apparaît pas sur les relevés de téléphone.
Si vous êtes victime de violences conjugales vous pouvez contacter les organismes suivants :
-3919, service spécialisé dans les violences faites aux femmes
- Association du réseau France Victimes, via le numéro 116 006 (France Victimes)
Sur ces informations qui je pensent sont importantes, je vous souhaite un bon weekend et on se retrouve dans deux semaines pour le chapitre 8, soit le 8 mai fête de la victoire 1945 ;-)
A bientôt !
