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Malfoy disparut pendant qu'Harry dînait, mais réapparut et rôda près d'Harry quand ce dernier s'assit face à son bureau de DFCM et prépara son programme de cours pour la semaine. Il était étonnement silencieux.

Finalement, quand Harry éteignit les bougies et alla dans sa chambre, il s'attendit à une autre nuit sans sommeil et essaya de se préparer mentalement tandis qu'il enlevait sa robe pour mettre son pyjama. Il fit en sorte de lui tourner le dos pendant qu'il s'habillait, conscient de la présence de Malfoy même s'il n'était qu'un fantôme.

« Qu'il y a-t-il dans les paquets ? » interrogea Malfoy quand Harry sortit de la salle de bain après s'être brossé les dents.

Harry lança un coup d'œil vers la table. « Des livres. »

« Tu sais lire ? »

« Tu es hilarant », dit Harry et il tira les couvertures avant de se glisser dessous.

« Lire me manque », annonça Malfoy pensivement, si silencieusement qu'Harry ne l'entendit presque pas.

« Veux-tu que je lise pour toi ? » demanda Harry d'un ton sardonique.

« Réellement ? »

Harry releva la tête en entendant son enthousiasme. Il n'avait pas été sérieux, mais Malfoy semblait si vivant à cette idée.

« Oui… euh, bien sûr. Pourquoi pas. »

« Potter, c'est génial ! Je lisais ce roman avant que… eh bien, avant Greg. Tu sais. Je l'avais presque terminé et cela m'a rendu fou de ne pas connaître la fin. »

Malfoy s'approcha du lit et flottait d'une façon erratique, ses mains bougeaient pendant qu'il parlait.

« Je serais… serais prêt à faire un marché avec toi. »

« Un marché ? » demanda Harry.

Malfoy acquiesça de façon indécise. « Oui, Potter. Si tu lis pour moi, je te laisserai dormir. »

« Vraiment ? »

Cela lui semblait trop beau pour être vrai. Il plissa des yeux.

« Pendant combien me laisseras-tu dormir ? Et je ne dois pas lire toute la nuit, n'est-ce pas ? »

« Je pense que l'on peut s'arranger pour une heure ou deux. Et tu peux dormir tout le reste de la nuit sans que je ne te dérange. »

Harry regarda l'horloge. Il était encore tôt. Il avait imaginé qu'il dormirait peu et était entré de bonne heure dans son lit au cas où.

« D'accord. Que veux-tu que je lise ? »

« Mon roman bien sûr. Il est toujours dans ma chambre. Allez, va le chercher. »

« Maintenant ? Ne peux-tu pas attendre demain ? »

« Potter, cela fait trois ans que je veux savoir comment se termine le livre. »

Sur le point de dire qu'une nuit de plus n'y changerait rien, Harry soupira et n'argumenta pas de crainte que son refus pousserait Malfoy à annuler leur accord.

« Bien. Où est-il ? »

« Dans mon ancienne chambre, dans les cachots. Greg et moi nous la partagions quand nous étions ici, mais ils l'ont emmené le jour où il m'a tué. McGonagall a fermé la chambre et personne ne s'y est rendu depuis. »

« Dans le dortoir des Serpentards ? »

« Bien sûr que non. Au fond du couloir près du quartier de Snape. »

Harry se souvenait de ce couloir. Maintenant il était désert la plupart du temps. Seulement la première pièce dans le couloir était utilisée pour ranger des ingrédients de potion.

« D'accord. Je me change d'abord. »

« Mets juste ta cape Potter, ou tu ne l'as plus ? »

Harry lança un coup d'œil à sa valise. Sa cape d'invisibilité y était. Il ne l'avait pas utilisée depuis des siècles. Il sortit du lit et mit une robe de chambre pour se réchauffer, puis chaussa des chaussons. Après une rapide recherche dans sa valise, il trouva sa cape et il s'y entoura tout en étant surpris par le sentiment qui l'accompagnait. Ce sentiment amena des souvenirs d'excitation et de danger et il eut hâte d'accomplir la folle mission de récupérer le livre de Malfoy.

« Suis-moi, Potter. »

Quelques élèves et professeurs étaient toujours dans les couloirs, mais l'école commençait à devenir calme. Le bruissement de la cape d'Harry et le bruit de ses pas lui semblaient bruyants pendant qu'il marchait derrière Malfoy qui flottait rapidement.

Ils atteignirent les cachots sans incident et Malfoy désigna impatiemment la porte quand ils y arrivèrent. Harry sortit sa baguette.

« Attends, as-tu dit que Minerva l'a fermée ? Comment sais-tu que je peux l'ouvrir ? »

« Juste ouvre-la, Potter. »

Harry soupira et jeta différents sorts de déverrouillage qu'il avait appris pendant l'entrainement des Aurors. Le troisième sort fit entendre un click audible. Harry pressa la poignée et entra dans la pièce sombre. Il leva sa baguette et lança un Lumos.

La chambre était propre, bien sûr. Les elfes de maison ne laisseraient pas la poussière s'installer dans aucune pièce de Poudlard, mais l'air sentait le rassis à cause de l'abandon et Harry ressentait étrangement que la pièce était un mémorial pour les garçons qui avaient jadis occupé la chambre.

Deux lits prenaient presque toute la place. Un se trouvait dans un angle de la pièce en prenant plus de place de cette façon, et l'autre occupait la zone près de la porte. Une fausse fenêtre sur un des murs montrait un paysage hivernal désert et cela ne faisait pas disparaître le sentiment de désolation causé par la chambre.

Malfoy avança rapidement vers le lit d'angle et se pencha au-dessus de la table de nuit. Sa main traversa le livre qui reposait là-dessus.

« C'est celui-là. Je meurs de savoir si Mordecai a tué Regina. »

Harry se débarrassa de la sensation mortuaire causée par la chambre et s'avança vers Malfoy. Il prit le livre avec un grand sourire.

« C'est de la fiction ? »

« Bien sûr que c'est de la fiction. Tu ne penses pas que je m'énerverais pour quelque chose que les professeurs connaitraient, non ? »

« Je ne sais pas. Parfois tu agis comme un… » Harry toussa et évita de compléter sa phrase avec le mot fou.

« Ferme-la, Potter, et allons-y. »

Harry le suivit sagement. Il ferma la porte quand ils sortirent, il était heureux de laisser la chambre déprimante derrière eux. Elle ressemblait plus à une cellule de prison qu'à une chambre de nuit et Harry douta que Malfoy et Goyle auraient eu une telle chambre si le Professeur Dumbledore avait été vivant. Dumbledore avait toujours cru en les deuxièmes chances, mais pas tout le monde était aussi clément. Et Minerva était plus pragmatique que sophistiquée.

Malfoy courait presque jusqu'à la chambre d'Harry, Harry devait cavaler quelques fois pour réduire la distance entre eux. Le fantôme ne fit aucun geste d'impatience, mais Harry pensa qu'il devait simplement l'étouffer avec force. Son excitation était presque… adorable.

Harry secoua sa tête à cette pensée et pressa le pas.

Une fois dans la chambre, Harry retourna rapidement dans le confort que lui procurait son lit et fit flotter une boule de lumière au-dessus de son épaule. Malfoy s'installa en croisant les jambes, planant un tout petit peu au pied de son lit.

Un ruban vert en velours marquait la page du livre où Malfoy s'était arrêté de lire et Harry ouvrit les pages jaunies.

« J'étais au moment où Philipe et Mordecai étaient dans la forêt », prononça Malfoy.

Le doigt d'Harry parcourut la page jusqu'à ce qu'il trouvât le passage et commença à lire.

« Philipe se tourna vers lui et Mordecai recula rapidement face l'angoisse et la rage su le visage de Philipe.

'Tu l'as tuée, Mordecai. Tu as tué ma Regina ! Je le sais.'

Mordecai secoua la tête et leva une main d'un air suppliant, luttant pour que sa propre colère ne se déchaînât pas. Mais Philipe l'interpréta mal, et maintenant c'était pire qu'avant entre eux. »

Malfoy hocha de la tête, ses mains serrèrent ses genoux alors qu'il se penchait en avant. « Elle l'a mérité », murmura Malfoy. « Pitoyable meuf. »

« 'Je ne sais pas pourquoi je me dispute avec toi, Philipe. Tu ne me comprendras jamais, et à cause de cette diablesse, je suis jeté dans la fange et notre amitié a été mise en pièces. Je ne dirais pas que je suis triste qu'elle soit morte, mais je ne l'ai pas tuée, va te faire voir. Avant, tu avais assez de bon sens pour ne pas m'accuser. Avant, tu me connaissais mieux que quiconque.' »

« Je le savais », s'exclama Malfoy, puis il se rapprocha, traversant le lit pour rester près d'Harry qui pressa les couvertures autour de lui pour combattre le froid causé par la présence fantomatique de Malfoy. « Continue. »

Harry pencha le livre pour que Malfoy puisse voir plus facilement les pages.

« Veux-tu que je tienne le livre pendant que tu lis ? »

« Non. J'aime bien quand tu lis. Tu as une belle voix. » La surprise les rendit silencieux et Harry le regarda avec perplexité. Malfoy ajouta : « Pour un crétin. »

Harry grogna et secoua sa tête. Il remit le livre correctement, trouva le passage et continua de lire.

« Les yeux de Philipe brulaient.

'Tu as toujours était contre notre amour, Mordecai. Pourquoi ne te suspecterai-je pas ? Ta jalousie nous a dressés l'un contre l'autre. Je sais que tu la voulais…'

Mordecai rit à cette parole, durement et sans hilarité.

'Tu es stupide, Philipe, même si cela me fait de la peine de le dire. Oui, j'étais jaloux, mais pas d'elle, espèce d'idiot aveugle.' »

Malfoy s'exclama fortement et Harry sursauta. « Je ne peux pas le croire ! Je le suspectais, mais je n'étais pas complètement certain. C'était compliqué à entrevoir avant, si les sentiments de Mordecai pour Philippe étaient seulement de l'amitié. »

Harry était choqué, mais il ne laissa pas la surprise s'afficher sur son visage et poursuivit sa lecture.

« 'Que dis-tu, Cai ?'

Mordecai lui jeta un regard noir, sachant que c'était une erreur de continuer, mais il avait déjà perdu Philipe avant pour une femme idiote et comploteuse. Leur amitié, et plus encore, avait été détruite et Mordecai n'avait plus rien à perdre. Il révélerait tout, ensuite quitterait l'Angleterre pour l'Italie, il espérait oublier les terribles événements de cet été.

« Attends, il est amoureux de Philippe ? »

« Naturellement, Potter. Ne sois pas bête. Attends, j'ai oublié à qui je parlais pendant un moment. »

Harry lui donna un coup avec son coude, ce qui lui donna l'impression d'être submergé dans de l'eau froide. Il l'enleva rapidement.

« Très drôle. Je ne m'attendais pas à ça dans… où as-tu eu ce roman ? »

« Je l'ai acheté. Maintenant continue de lire, je veux savoir comment Philippe réagit. »

Il semblerait que Philipe était tout aussi choqué qu'Harry, mais quand Mordecai essaya de partir après sa déclaration, Philipe perdit peu de temp pour le poursuivre à travers la forêt et pour le tacler au sol, un événement qui fit exulter de joie Malfoy et il battit des mains.

« Mordecai se débattit pour se libérer, mais Philipe le cloua au sol dans la forêt, en usant de sa forte musculature à son avantage.

'Arrête, Cai, que dis-tu ? Je dois savoir la vérité.'

La frustration de Mordecai le rendait bouillonnant. Il avait déjà confessé, pourquoi Philippe trouvait-il nécessaire de l'humilier un peu plus ?

'Je l'ai déjà dit. Je t'aime, que mon âme soit damnée. Je n'ai pas tué Regina ! Même si je la détestais, elle te rendait heureux et je sacrifierai tout, même mes propres désirs, pour te voir heureux. Elle et son père avaient des ennemis, tu le sais bien.' »

Harry fronça des sourcils, il voulut soudainement lire le début de l'histoire pour comprendre qui avait tué la mystérieuse Regina.

« C'était Eleanor. » révéla Malfoy d'un ton catégorique. « Avec une potion. »

« Je devrais lire le début pour savoir ce qu'il se passe », dit Harry.

« Fais cela et tu ne dormiras plus jamais. » répliqua Malfoy d'une voix menaçante.

Harry soupira. « D'accord. »

Il continua de lire alors que Philipe exprimait son incrédulité et forçait Mordecai à admettre qu'il l'aimait plus d'une façon plus fraternelle. Philipe le relâcha finalement et lui dit qu'il avait beaucoup à penser. Mordecai s'enfuit.

« Oh non, il va embarquer sur un navire et aller en Italie. Je le sais. » se lamenta Malfoy.

« Philipe le poursuivra-t-il ? »

« Je ne sais pas ! Sa putain de fiancé a été assassinée et il vient juste de découvrir que son meilleur ami est amoureux de lui. Que ferais-tu ? »

Harry resta silencieux en réfléchissant.

« Oublie. Ton meilleur ami est un Weasly et ils sont tous hétérosexuels, Merlin soit loué, sauf le dompteur de dragon peut-être. Je me pose souvent la question pour lui. »

« Charlie ? » s'étonna Harry.

« Oui voilà. Pour un rouquin, il est pas mal. Pour un Weasley, il est magnifique. »

Harry n'était pas certain combien de surprises il pouvait encore avoir.

« Es-tu gay ? »

Malfoy passa un bras froid à travers son corps.

« Je suis mort, Potter, donc cela ne fait pas vraiment une différence, si ? »

« Non, je veux dire… bien sûr que non. Je ne… je ne… »

Malfoy le foudroya du regard.

« Cela n'a pas d'importance même si tu étais vivant, je pensais juste, comme tu étais avec Pansy Parkinson et autres… »

« Il est possible d'aimer les hommes et les femmes, Potter. »

« Je le sais ça ! »

Il y eut un bref silence tandis qu'ils se jaugeaient du regard. Harry se fit la remarque que les yeux de Malfoy n'avaient pas tellement changé de couleur et que ses cheveux étaient plus d'une nuance argentée. Seule la couleur de sa peau était différente, et la teinte de sa robe qui n'était ni celle des étudiants ni celle des professeurs, mais était probablement dans un juste milieu. Il portait une cravate, et sans aucun doute avec l'insigne de Serpentard en son bout, bien que maintenant il n'y avait plus que deux nuances de gris.

« Donc. Euh. Les garçons et les filles à l'école alors ? »

Malfoy détourna le regard et haussa des épaules.

« Quels garçons ? » tenta Harry, soudainement curieux.

Malfoy ricana. « Tu voudrais le savoir, n'est-ce pas ? »

« A part Charlie Weasley », fit Harry avec un sourire suffisant.

« Je n'ai jamais dit qu'il me plaisait ! »

« Cedric Diggory ? »

« Un Poufsouffle ? Certainement pas ! »

« Alors, il nous reste Zacharias Smith. » L'expression d'horreur sur le visage de Malfoy fit rire Harry. « Ok, d'accord, euh… Blaise Zabini ? »

« Il est terriblement hétérosexuel », répondit Malfoy.

« Je prends ça pour un oui alors », dit Harry et il se sentit curieusement désarçonné à l'idée que Malfoy ait essayé avec Zabini et s'était fait rejeter.

« Cela ne m'a pas ennuyé », déclara Malfoy. « Il draguait avec passion les filles, même si je me demandais souvent s'il n'agissait pas ainsi pour dénier un désir secret pour les mecs. »

« Tu ne lui as jamais demandé ? »

« Je n'ai pas eu envie de me prendre une malédiction permanente. »

Harry sourit. Il pouvait bien imaginer une réponse similaire si jamais il avait choisi de draguer un garçon de Gryffondors. Dans ses souvenirs, il n'y avait eu qu'un seul couple homosexuel à Poudlard : deux garçons tranquilles qui avaient été inséparables depuis leur premier jour à Poudlard, même si l'un était à Serdaigle et l'autre à Poufsouffle. Personne n'avait été surpris quand leur amitié a évolué en une relation plus profonde.

« Assez de spéculation à propos de mon ancienne vie amoureuse. Je suis plus concerné par celle de Mordecai et de Philippe. »

« D'accord », fit Harry et il tourna la page qu'il avait laissée ouvert. Cependant, son esprit voyagea, et au lieu de chercher son passage il dit : « Olivier Dubois. »

« Ce n'est pas dans le livre. »

« Je veux dire : désirais-tu Olivier Dubois ? »

« Tout le monde désirait Dubois. Le bâtard était splendide, pour tout ce que ça lui a valu. Il était si amoureux du Quidditch qu'il n'avait jamais fait attention à tous ses fans. Il a brisé tous les espoirs de la moitié de Poudlard. »

« Le tien aussi ? »

Malfoy secoua sa tête. « Pas vraiment. Je préférais quelqu'un d'autre. »

« Qui ? »

« Assez de discussion à cœur ouvert. Recommence à lire. »

Pressentant que Malfoy refuserait de révéler l'identité de son béguin, Harry baissa les bras et poursuivit sa lecture. Il était tard quand Mordecai s'enfuit pour l'Italie et se lamenta de la perte de Phillipe en ouvrant une école d'escrime sous un nom d'emprunt.

La voix d'Harry se fit rauque à force de lire et il essaya de défiler les dernières pages du livre.

« C'est agaçant. Reverra-t-il Phillipe ? »

« Arrête, Potter ! Tu vas gâcher la fin ! »

« Cela ne gâchera rien. Je veux connaître la suite. »

« Alors continue de lire. »

« Je ne veux pas lire s'ils ne sont pas ensemble à la fin. »

Malfoy ricana. « Merlin, fais-tu partie de ces idiots qui veulent des fins heureuses ? »

Harry grogna. « Qu'il y a-t-il de mal à vouloir une fin heureuse ? »

« Qu'il y a-t-il de mal avec un amour tragique et non partagé ? »

« C'est horrible, voilà pourquoi c'est mal ! »

« Ton âme n'a aucune poésie, Potter. Comment serait le monde sans Jemina et Reginald ? »

Harry se souvint vaguement que ce couple était une version sorcière de Roméo et Juliette. Hermione avait spéculé qu'un auteur sorcier avait volé l'histoire à William Shakespeare… ou vice versa.

« Plus heureux ? »

« Tu es un barbare frustre. »

« Un barbare frustre qui aime les fins heureuses, donc allons voir comment se termine l'histoire. »

Il commença à défiler les pages.

Malfoy gronda et se retourna.

« D'accord ! Mais ne me dis rien. Et tu dois continuer de lire même s'ils meurent tous les deux. »

« Ils n'ont pas intérêt de mourir ! » cria Harry.

Il arriva à la fin et découvrit, à son grand soulagement, que Phillipe avait retrouvé Mordecai et qu'il y avait, en effet, une fin heureuse. Se sentant satisfait, il continua de lire, même si Malfoy se plaignit d'un ton bougon que la fin était gâchée simplement en voyant l'attitude satisfaite d'Harry.

Plus tard dans la nuit, Harry éteignit la lumière et s'installa dans son lit en se disant que la soirée avait été assez agréable et que son sommeil sans fantôme était encore mieux.

Mais que de progrès dans ce chapitre !

Ils ont convenu un marché, ils s'entendent mieux en une soirée et Harry apprend que Malfoy est gay ! :D

Que nous réserve la suite hehe ? ;)