chapitre h
Et la nuit fut arrivé. En entrant dans sa chambre personnelle, l'homme esquiva juste à temps un vase qui s'écrasa vers le mur, l'endroit même où sa tête reposait autrefois. En retrouvant un sourire malicieux il se pavana avec une lenteur hornis du naturel. Il s'approcha comme un prédateur malveillant guettant le ou les prochains mouvements de sa proie.
Il se positionne sur le lit, pour se maintenir assis, dans un mouvement soudain, il déchira violemment les habits de l'autre jusqu'à ce que l'autre ce retrouve enfin nu devant lui. Il promena avec gourmandise ses mains pulpeuses.
"Quoi! Retires tes sales pattes!" Le torturé tira et se tortilla en représailles. Seth regarda avec amusement son bien-aimé lutter.
À présent, les mains de Seth étaient partout, saisissant, tâtonnant et explorant son corps. Ils l'ont poussé contre le mur et l'ont tiré jusqu'à ce qu'il soit complètement à cheval. Le jeune homme était complètement impuissant. À sa merci.
En baissant la tête pour mordre le cou de l'autre il se mit à mordre affectueusement. Des serres de lavande pâle glissaient doucement sur la peau cramoisie du jeune, faisant de lents cercles sur sa cage thoracique. Le jeune homme essaya de réprimer un crie qui menaçait sa boîte vocale.
Seth gloussa et s'écarta en penchant la tête dans un côté visiblement perdu par cette sensation qui lui était inconnaissable. Il avait l'habitude des cries de douleur mais celui-ci était différent. " Est-ce que tu apprécies ce que je te fasses." Ce qu'il fit secouer violemment la tête du captif, des larmes coulant sur ses joues.
"Nan ?"
Le regard confus fut bientôt remplacé par une expression de malveillance.
"Eh bien, je suppose que j'ai du travail à faire."
Le pharaon écrasa ses lèvres contre celles de son captif il mordit légèrement pour forcer l'autres à ouvrir la bouche. Lorsque le pharaon se retira du baissé il traça la colonne vertébrale du jeune homme en envoyant des secousses à travers le corps. L'autre main caressant ses côtés glissa lentement le long de ce même corps, sur l'estomac et...
"Nephtys, ta bite est si douce."
Le prénommé Nephtys sursauta. Et Severus qui distinguait tout ce que faisait son ancien homologue, s'étonna d'avoir une prise ferme sur le pénis du jeune homme et commença à masser lentement. Nephtys haleta. Il essaya de s'éloigner de son ravisseur, mais le mur empêchait une telle action, et s'il descendit des genoux du pharaon, cela le rendrait plus vulnérable.
Il était bel et bien piégé. Pris entre son ravisseur et le mur, sa bouche étant maltraitée par la langue de l'autre. Les propres lèvres du pharaon lâchaient celles de son amant, bien que leurs visages soient toujours aussi proches de l'autre.
"Savez-vous quelle est la prochaine étape ?"
C'est là que Nephtys a paniqué, en secouant violemment la tête, il demanda en tremblant. Et cette situation bien que familière pour Severus cela lui faisait mal de savoir dans une ancienne épopée. Il avait, effectivement, violé un autre jeune homme.
"Nan! Nan! S'il vous plaît! Je t'en supplie! Je ne le ferais plus je te serais fidèle ne me fait pas ça !" sanglota-t-il, des larmes coulant désormais.
"Oh, je me ferais un plaisir de le remettre dans ton crâne."
Seth faisait le sourd alors qu'il écartait les jambes davantage, ses yeux voyageant vers la source de l'agitation en s'abaissant pour donner un autre baissé passionné Nephtys lui mordit la lèvre qui devint meurtrie. En grognant de colère il gifla le jeune dieu qui se retrouva maintenant à plat sur le sol, le dos fermement appuyé contre le tapis en fourrure d'ours. Les mains de Seth s'agrippèrent fermement sur la jeunesse.
"Nan ! Arrêtes ! S'il te plaît ! Grand frère ! "
Et c'est avec horreur que Severus le réalise, mais étonnament le pharaon eut un petit rire avant de s'enfoncer profondément dans la caverne d'Alibaba, le yakuza ne comprenait pas sa réaction d'antan mais il ne pouvait pas se permettre de se contredire lui-même, tout ces actions avaient un sens. Et il devait le découvrir.
Un cri aigu emplit la chambre. Seth se sentait bien sa bite lui faisait mal car son jeune frère ne se détendait pas mais la chaleur était si acceuillante qu'il veuille instinctivement plus. Il se mit à faire des va-et-vient dans le petit corps, l'anneau de moules ne le prenant pas aussi bien, plutôt serré autour de lui.
Cela faisait quelques minutes que Seth s'était inséré et Nephtys s'y était habitué, remarquez que c'était toujours inconfortable et une invasion majeure de l'espace personnel. C'est lorsque l'homme a commencé à faire des va-et-vient que la douleur a vraiment commencé...
Le jeune dieu hurla de nouveau, on pourrait y penser que le ciel avait ressenti sa douleur car à son deuxième crie, le ciel était recouvert de nuages.
"Pourquoi les humains font-ils ça ?" Se posa-t-il, lui-même la question. Il a obtenu sa réponse assez rapidement.
Pendant sa combinaison aveugle de poussées, Seth avait frappé quelque chose... Qui laissa échapper à son partenaire un gémissement cajolé sa gorge, brisant la séquence de hurlements.
"C'était quoi ça ?" Se dit Seth qui était encore puceau et inexpérimenté en se qui concerne les rapports sexuels ce qui donna l'envie à Severus de frapper son ancien lui !
Son bien-aimé était passé de cris d'agonie complète à un gémissement bruyant qui résonnait dans la pièce. Il adorait les cris, sans aucun doute, mais ce gémissement l'avait un peu plus excité qu'il ne l'aurait pensé.
Seth eut un sourire narquois et visa à nouveau le même endroit, gagnant la même réaction Nephtys n'en pouvait plus et se met à jouir entre eux deux ce qui surpris mais pas un peu son grand frère qui cria lui aussi lorsque l'anneau de musculaire se serrait autour de lui dans une sorte de prise de mort anale et laissa immédiatement sa propre charge dans l'autre.
Seth s'était vraiment poussé ce soir. Il s'est effondrée. Son corps entier a cédé et ses bras et ses jambes ont tout simplement chuté. Il était bien trop fatigué pour rejoindre son propre lit. Ses paupières maintenant lourdes se fermaient. Et le sommeil est venu assez vite.
Nephtys regarda Seth maintenant endormie.
"Quel crétin celui-là !" pensa-t-il, et un sourire de bonheur passa sur ses lèvres.
