Eeeeeet salut les amis !

Que se passe-t-il dans vos vies palpitantes ?

Moi, j'ai un inconnu qui m'harcele au téléphone, et comme je répond pas, il continue à chaaaaaaaque fois et ça m'énerve. Donc j'ai eu l'idée de l'harceler à mon tour, avec des "C'est qui ?" et des questions idiotes toutes les deux minutes.

( Du genre "Ça se trouve on ne vit que 3 minutes, mais dès qu'on respire ça réinitialise le compte à rebours. Et si l'oxygène était mortel mais qu'il mettait 80 ans à nous tuer ? Et si la drogue nous faisait voir la réalité et c'est pourquoi le gouvernement l'interdit ?" )

Je peux vous dire que ça l'a calmé !

Enfin. Donc, chapitre 8. J'espère qu'il vous plaira.


Lisez donc "La Rose Noire" de Lily Jem, un Hermione/Regulus prometteur !


Rien n'est à moi ! Sauf Sirius, mais ça, c'est que les 30 février. Hum. Dommage.


Bonne Lecture !


Draco revint de sa petite excursion familiale chargé de gâteaux - l'œuvre de sa mère -, des avertissements de son père quant aux ASPIC à venir, et un petit journal enveloppé dans du papier brun.

- J'ai quelque chose pour toi, annonça Draco en tendant le journal à Tom. Apparemment, c'était le tien à l'époque et, lorsque tu as disparu, mon grand-père a préféré le garder en sécurité.

Tom saisit l'objet avec une expression curieuse qui devint, pendant un bref instant, presque affamée en le tenant. Draco parlait toujours et ne remarqua pas son changement d'attitude mais Hermione le vit et plissa les yeux.

Voilà donc un autre mystère à élucider.

- Je pense que mon grand-père à dû parler de toi avant de mourir, ajouta Draco, puisque dès que j'ai prononcé ton nom, mon père m'a dit qu'il avait quelque chose que je devrais te rendre, expliqua-t-il.

Il fit une pose.

- Il a également suggéré que je devienne ton...ami.

Tom haussa les épaules.

- Abraxas et moi nous connaissions.

- À quel niveau ? Demanda Hermione en le regardant.

Tom glissa le livre dans son sac et répondit, sans la regarder.

- Aussi bien qu'avec Théo, je suppose.

Hermione émit un bruit satisfait et regarda Draco avec amusement.

- Pas aussi bien que Draco ? Demanda-t-elle.

Tom la regarda et souria.

- Je suppose que non. C'était il y a longtemps.

- Pas pour toi, protesta-t-elle en piochant un biscuit, tout en défiant avec un sourire Draco de dire un mot.

Il ne le fit pas.

- Le garçon que je connaissais est devenu un adulte et est mort, déclara Tom. Ce que nous aurions pu faire ensemble ne se produira pas.

- Tu devras le faire avec son petit-fils à la place, alors, répliqua Hermione.

- En effet, conclut Tom. Et avec toi.


Hermione observait parfois Tom Riddle.

Elle l'observait alors qu'il rassemblait ses adeptes, un à la fois.

Théodore Nott, certainement.

Draco Malfoy, oui.

Mais aussi Gregory Goyle, l'un des puristes sanguins les plus agaçants de Serpentard, un garçon qui avait soudainement cessé de l'insulter ou de se moquer d'elle.

Neville Londubat également, qui commençait à agir chez les Gryffondor avec bien plus de courage, et qui était dorénavant admiré pour ses talents en duel.

Sachant que Tom aimait ses cheveux, Hermione avait commencé à les lâcher, se livrant à quelque chose qui ressemblait à une vanité féminine parce qu'il la regardait avec une appréciation brute et masculine dans ses yeux quand elle le faisait.

Cette expression sur le visage de Victor Krum l'avait rendue nerveuse. Chez Cormac McLaggan, ça lui avait donné envie de fuir.

Sur Tom, son estomac se retournait, ses nerfs picotaient, et en plus, il le savait. Il savait l'effet qu'il avait sur elle. Il le savait comme il savait tout, et cela lui arrachait souvent un sourire, long et dangereux, qui la faisait fondre encore plus, à son grand dam.

Elle se disait qu'elle se fichait de l'effet qu'il lui procurait.

C'était un mensonge, cependant, et elle le savait à chaque fois qu'elle allait attacher ses cheveux en une tresse et qu'elle ne le faisait pas, en pensant à lui.

Elle le savait à chaque fois qu'il la voyait le regarder et qu'il souriait, de ce sourire chaleureux qu'il n'adressait qu'à elle, puis qu'il la rejoignait.

Elle le savait quand elle ressentait une sorte de plaisir suffisant lorsqu'il abandonnait les jolies filles de son fan club au milieu de leur phrase, et qu'il la rejoignait, elle, enroulant ses mains autour de sa nuque et frottant ses lèvres sur son front et sur sa machoir.

Elle le savait quand il l'embrassait, quand il lui souriait narquoisement, quand ils se réveillaient côte à côte après une nuit chaste.

Il était le danger le plus séduisant qu'elle n'ait jamais vu.


Draco essaya de ne pas regarder Hermione alors qu'elle sortait de la chambre de Tom Riddle un bon matin. Ses cheveux étaient ébouriffée d'une façon peu flatteuse et elle portait un bas de pyjama trop long et un débardeur qui, il ne pu s'empêcher de le remarquer, dévoilait des seins bien plus spectaculaires qu'il n'aurait jamais pensé.

- Tu couches avec Tom maintenant ?Demanda-t-il alors qu'elle se préparait une tasse de thé.

Elle le regarda, froissée et amusée à la fois.

- Oui, répondit-elle simplement.

Draco cligna des yeux plusieurs fois en se demandant depuis combien de temps cela durait.

- N'est-ce pas contraire aux règles ? Fut tout ce qu'il trouva à dire.

- Probablement, reconnu la brune. Tu as l'intention de t'enfuir chez Dumbledore pour te plaindre ?

Draco regarda nerveusement la porte de la chambre de Tom. Ce dernier avait assisté à son entraînement en duel avec Theo et n'avait pas été particulièrement impressionné.

Après une malédiction aussi vicieuse que tranchante, Tom avait laissé Théo le guérir. De la part de Draco, la réalisation qu'il avait besoin de s'améliorer le plus rapidement possible l'avait frappé.

Il vint à l'esprit de Draco, alors qu'il se tenait là, que regarder les seins de la copine de Tom Riddle était probablement une très mauvaise idée et il ramena lentement ses yeux sur son visage.

La façon dont elle lui souriait suggérait qu'elle avait suivi le fil de ses pensées.

- Tu veux du thé pendant que j'en fais ? Se contenta-t-elle de demander.

- Ce serait super, merci, affirma Draco. Et, non, je ne me plaindrais pas. Tu fais ce que tu veux.

- Je le ferai, merci, sourit-elle en versant de l'eau chauffée magiquement dans une casserole et il la regarda.

- Bonjour.

Draco se tendit alors que Tom arrivait derrière lui. Le garçon - l'homme - eut un sourire narquois avant de se diriger vers Hermione et d'enrouler ses bras autour d'elle. Les deux semblaient se prélasser l'un dans l'autre avec une intimité brute qui mettait Draco mal à l'aise avant que Tom ne frotta ses lèvres sur sa joue et, se reculant, suggéra :

- Puis-je avoir une tasse aussi ?

- Bien sûr.

Draco détourna les yeux tandis que Tom posait une main sur les fesses de sa petite-amie avec ce que sa mère aurait appelé "de la vulgaire familiarité".

- Mon coeur, penses-tu que tu pourrais trouver le temps d'aider Draco à se battre en duel ? S'enquérit le brun. Il ne semble rien apprendre avec Theo.

De vieilles habitudes insouciantes et une vie de mépris enraciné amenèrent un ricanement sur le visage de Draco qu'il ne pu pas contrôler assez rapidement et Tom le vit. Mais plutôt que de se mettre en colère, il se contenta de ricaner et Draco rougit.

- Elle ne peut pas être aussi bonne, bafouilla le blond alors même qu'il était soulagé d'être simplement ridiculisé.

Tom sourit.

- Je ne peux pas la toucher siffla-t-il. Cependant, elle limite le genre de sort qu'on peut utiliser, ce qui me retire mes meilleurs attributs.

Il fit une pause.

- Et elle triche.

- Seulement avec toi, protesta Hermione en lui tendant une tasse de thé. Et seulement parce que c'est la seule façon pour moi d'avoir la possibilité de te toucher. Je jouerais selon les règles avec Malfoy.

Elle le regarda et Draco put entendre entendre le timbre désinvolte dans ces mots. Elle se disait qu'il n'était pas très bon, et qu'il ne valait pas la peine de tricher.

Ça faisait un peu mal à sa dignité.

Draco marmonna des remerciements en attrapant sa tasse et, s'appuyant contre leur petit comptoir, les regarda.

- Je suis libre après le déjeuner, dit-elle. Tom, tu seras là ?

- Je le laisse, comme notre directeur aime à le dire, entre tes mains compétentes, objecta le Préfet.

Hermione lui lança un regard de profonde irritation totale qui arrachea un rire à Tom.

- Tes problèmes ne sont pas nécessairement les miens, Tom, ronchonna-t-elle.

- Mais tu veux bien lancer des sorts sur le garçon, persuada Tom. Et tu sais comment j'aime que tu fasses ce que je te dis. Tu nous rendras tous les deux heureux et tu feras saigner Malfoy dans le processus.

- Tu sais, elle pourrait ne pas me toucher, marmonna Draco.

Tous les deux le regardèrent et rirent et il pâlit considérablement.


Tom était de plus en plus raide alors qu'il regardait - fixait - Hermione rire avec Harry Potter.

Elle et le garçon étaient assis ensemble sur une table à l'extérieur et Tom réussissait à contenir ses pulsions territoriales, bien qu'à peine, jusqu'à ce que Potter sorte un pull de son sac puis lui tendit et qu'elle l'enfile.

Il se leva et s'assit d'autorité à côté d'eux, la main qu'il enroula dans les cheveux d'Hermione agrippant assez fort pour qu'elle tressaille et se rapproche de lui pour relâcher la tension.

C'était bien. Il était bien qu'elle se rapproche de lui et s'éloigne de Potter.

- C'est quoi ton problème ? Siffla-t-elle et il cala simplement son menton sur son épaule en établissant un contact visuel avec l'autre garçon.

Potter, qui n'était, en fait, pas si idiot que ça, s'excusa tranquillement.

- Je te verrai plus tard, Hermione, salua-t-il. Riddle, ajouta-t-il avec un rapide signe de tête et il partit.

Avant qu'Hermione ne puisse même dire quoi que ce soit, Tom posa sa main sur son menton et tourna son visage vers le sien.

- Enlèves le pull, siffla-t-il d'une voix basse. Enlèves-le maintenant si tu ne veux pas que le tues.

- Lâchez-moi, objecta Hermione, sa voix aussi basse que la sienne.

Quand il plissa les yeux, elle s'énerva.

- Je ne peux pas enlever ce putain de truc tant que tu ne bouges pas, tu… putain, Tom. Tu me demandes de faire quelque chose qui m'est physiquement impossible si tu ne bouges pas.

Il la lâcha immédiatement mais continua de la fixer du regard alors qu'elle retirait le pull et le fourrait dans son sac.

- Donnes-moi le tien, railla-t-elle en tendant la main.

Il la regarda, bouche bée.

- J'ai froid, insista-t-elle, la voix, à la surprise du Serpentard, furieuse contre lui.

On ne pouvait pas être fâchés contre lui. Et si on l'était, on ne le montrait pas.

- Harry - mon meilleur ami - m'a offert son pull et comme tu agit comme un homme des cavernes possessif, tu peux bien me donner le tien pour que je ne frissonne pas. Alors donne.

- Ami ? Répéta-t-il, toujours en colère mais commençant à réaliser, avec un certain inconfort, qu'il allait devoir s'excuser auprès de la sorcière s'il avait l'intention de la garder.

- Une relation purement platonique, affirma-t-elle. Maintenant, le pull.

Il le retira et le lui passa.Une fois qu'elle le mit en arrangeant ses cheveux, marmonnant qu'elle était définitivement décoiffée, elle se concentra sur lui, les yeux plissés, signe qu'elle était toujours en colère.

La vue d'elle enveloppée dans ses propres vêtements plutôt que dans ceux d'un autre homme apaisa ses nerfs et il fit courir ses mains de haut en bas de ses bras même si le geste semblait la mettre hors d'elle.

- Je ne suis pas ta possession, grogna-t-elle finalement. Tu ne peuxpasfaire des choses comme ça.

- Tu es à moi, grogna obstinément le Préfet.

- Et je suis toujours une personne et j'ai toujours le droit d'avoir des amis.

Elle frémit presque de frustration et haussa les épaules avec irritation.

- Harry et moi… il est mon meilleur ami et tu dois l'accepter.

- Tu es à moi, répéta-t-il. La pensée de toi en train de l'embrasser me fait-

Elle le coupa avec une grimace dégoûtée si instantanée et viscérale qu'il su que c'était authentique.

- Platonique, confirma-t-il en lui faisant écho, puis il soupira. Je suis un idiot, n'est-ce pas ?

Elle expira fortement et, si son regard s'adoucit un peu, elle semblait toujours énervée.

- Je suis désolé, dit-il enfin.

- Et je suis désolée que tu as été jaloux, concéda-t-elle. Bien qu'après ta petite promenade avec Ginny, tu le mérites. Mais ça ne m'est pas venu à l'esprit que tu pourrais…c'estHarry.

Elle avait l'air tellement repoussée par l'idée qu'il se mit à rire.

Il attrapa à nouveau son menton avec sa main, plus doucement cette fois, et abaissa sa bouche vers la sienne. Il l'embrassa chastement avec si peu d'exigence jusqu'à ce qu'elle émette un léger gémissement, puis il glissa sa main dans ses cheveux. Elle gémit une nouvelle fois et Tom commença à souhaiter qu'ils ne soient pas dans la cour, un souhait qui devint plus fort quand elle ouvrit la bouche et commença à l'embrasser en retour avec une ferveur qui suggérait que sa main dans ses cheveux ne lui était pas indésirable.

Pourtant, ils se trouvaient dans un espace public, alors Tom s'éloigna d'elle à contrecœur.

- Ce soir, murmura-t-il à son oreille. Nous recommencerons ce soir sans avoir besoin de s'interrompre. Et je suis désolé.

Elle hocha la tête et se leva, un peu tremblante.

- Je vais aller chercher Harry et lui rendre son pull. Tu promets de ne plus réagir de manière excessive ?

- Harry n'est pas une menace, je n'ai pas besoin d'être jaloux. Compris, acquiesça Tom et elle partit.

Il regarda de l'autre côté de la cour pour voir Blaise Zabini lui lançant un regard méprisant. Il l'aurait bien ignoré si le garçon n'avait pas détourné les yeux vers Hermione, son expression se changeant en dégoût alors qu'il la regardait s'éloigner, son sac balançant de son épaule, sa main essayant de lisser ses cheveux en quelque chose de moins incontrôlé.

Bien.

Apparemment, quelqu'un n'approuvait pas sa vie amoureuse.

N'était-ce pas intéressant ?

Il pouvait presque voir des idées s'organiser devant lui et si sa conclusion finale n'était pas encore claire, il savait que ce serait bientôt.

Il doutait que Blaise Zabini aimerait.


NDA : ( NDT : Je ne les traduis que quand il y a une information importante )

Le basilic est-il toujours dans la chambre des secrets - Oui.

Tant qu'Hermione reste un individu et pas complètement sous la coupe de personne - je ne fais pas Victime! Hermione.Ne le lisez pas, ne l'écrivez pas, ne vous y intéressez pas.Elle n'est peut-être pas aussi rusée ou, enfin, sociopathe que Tom, mais elle n'est le paillasson de personne.


drou :

Merci pour tes reviews qui me font très plaisir ! Certes, ils sont courts mais ça récompense toujours le travail apporté ! Et ça fait vraiment plaisir. Personnellement, j'aime bien quand les auteurs me répondent ! En tout cas, pour Hermione, tu as ta réponse !

MERCI À TOUS POUR VOS FAVORIS/FOLLOW/REVIEW AUQUELS JE RÉPONDS PAS MP

À la semaine prochaine normalement,

Ly-Lyra.