Titre : Les flamants roses

Chapitre 22 : L'ascenseur

Paring : Jotakak

Rating : M

Disclaimer : Les personnages et l'univers de Jojo's bizarre adventure appartiennent au génie Hirohiko Araki, et non pas à mon humble personne

Vous vous souvenez quand je vous avais dit que ce serait le dernier chapitre ? Bah toujours pas XDD Et que dire des titres de chapitres… On se foule de moins en moins :')

Mais pour la peine, vu qu'il nous reste une toute petite marge d'un chapitre avant la fin, tel Caesar avec sa dernière onde, je vais tout donner pour la dernière fois dans cette ultime section :

RETABLISSONS LA PTN DE VERITE : LE JOTAKAK EST CANON (canon dans le sens « canonique » = c'est-à-dire qu'il s'inscrit dans les normes de Jojo ) (sinon, évidemment qu'ils sont également canon physiquement, ce n'est pas le propos)

Très vite dans la partie 3, on s'aperçoit de la relation très particulière qu'entretiennent Jotaro et Kakyoin. Une complicité spéciale, une compréhension mutuelle, une compatibilité manifeste de leurs personnalités qui induisent des comportements qu'ils n'auraient pas envers d'autres (exemple : le fait que Kakyoin accepte de se lier d'amitié avec Jotaro, alors qu'il a toujours fui ses pairs, ou encore le fait que Jotaro se montre plus poli et jovial avec Kakyoin etc.)

Si on met tous les éléments bout à bout, on pourrait très bien imaginer que cette amitié avec le temps tourne à la relation amoureuse. A deux détails près : Kakyoin est un homme, et Jotaro un héros de shonen. Il était donc très délicat pour ne pas dire impossible de les mettre en couple, ou ne serait-ce même de laisser la vie sauve à Kakyoin, avec un Jotaro célibataire sans attiser les rumeurs. Pour un lectorat majoritairement masculin et hétérosexuel, cela aurait pu ne pas marcher. La réputation « gay » de Jojo's bizarre adventure aurait trouvé encore plus de vraisemblance si Jotaro ne s'était pas marié et n'avait pas eu d'enfant. C'est pourquoi, selon moi, la mort de Kakyoin était inévitable.

Toutefois l'intention était là. J'ai déjà mentionné le cas de la femme de Jotaro dont l'invisibilité illustre le manque d'importance qu'elle a eu dans sa vie, mais j'ai une autre théorie à pas piquer des hannetons ! Je vous préviens, on est sur du « complotisme » de haute volée, vous m'en direz des nouvelles. :')

ATTENTION /!\ SPOILERS jusqu'à la partie 8 Jojolion (Allez directement au trait si vous ne voulez pas lire le spoil)

Les auteurs de shonen manga sont souvent limités par les codes du genre, et les maisons d'éditions qui imposent parfois un lissage au niveau des contenus pour qu'ils correspondent au mieux à l'audience et maximiser les ventes. Depuis ses débuts Araki n'a jamais cessé de casser ces codes, en créant des personnages plus atypiques les uns que les autres, des éléments de contexte tantôt visionnaires, tantôt subversifs dont je pourrais vanter les mérites jusqu'à la fin des temps.

Parmi ces prises de libertés, l'une des plus évidentes est la réécriture de son l'univers qui débute dès la partie 7, avec des références plus ou moins évidentes aux personnages des parties précédentes.

Toutefois, selon moi, dès la partie 4, Kakyoin réapparaît aux yeux de Jotaro à travers le personnage de Koichi Hirose. Même si je ne le porte dans mon cœur, force est de constater la similitude graphique de leurs uniformes et de leurs stands respectifs. Pour ce qui est de la personnalité, de nombreux points communs sont à noter, tels qu'une politesse qui laisse parfois place à un caractère bien trempé, la bravoure malgré une certaine faiblesse ou encore le petit côté « nerd ». Mais ce qui demeure le plus frappant est l'attachement et la confiance que Jotaro voue à Koichi, comme s'il avait retrouvé en lui la fidélité et la sincérité de son ami de jeunesse perdu.

J'en viens maintenant à la partie 8. D'après son nom, Yasuho Hirose serait une parente de Koichi. Ainsi pourrions-nous en déduire que Yasuho serait elle aussi une sorte d'alter ego moderne de notre peintre préféré ? Eh bien peut être. Car si elle a peu à voir avec Koichi lui-même, elle partage différents points communs avec Nori, qui pris individuellement peuvent paraître anecdotiques, mais cumulés posent question.

Tout comme Kakyoin avec Jotaro, Yasuho devient l'alliée proche et fidèle de Josuke rapidement après leur rencontre, et l'épaule courageusement et chaleureusement dans sa longue quête. La ressemblance physique entre les deux personnages est remarquable si on compare avec l'une des plus récentes représentations de Kakyoin réalisée à ce jour (couverture du volume 12 de Jojonium). Elle a des cheveux roses, avec des mèches bouclées et des longs yeux en amande bref, à la regarder, on pourrait croire que c'est sa petite sœur. Par ailleurs, la scène où elle se lèche le coude ne manque pas d'évoquer les incroyables capacités linguales de Kak. Pire encore, Joshu mentionne un baiser qu'il aurait reçu d'elle en reproduisant El Famoso RERO RERO ! Enfin, elle est surnommée « Little Strawberry », là encore on pourrait y voir un rappel à Kak, aussi connu dans le milieu sous le nom de « Cherryboy ».

Pour ce qui est du personnage de Josuke Higashikata, il va sans dire qu'il est aussi en grande partie inspiré de Jotaro. Cela se vérifie d'un point de vue design (style marin, grosses broches dorées sur la poitrine, ceintures à motifs géométriques, la même main dorée sur le chapeau etc.) – mais aussi du point de vue de la filiation (descendant de Holy Joestar-Kira d'une part et de Sadafumi Kujo d'autre part, deux noms très proches de ceux des parents de Jotaro : Holy et Sado Kujo).

Bref pour toutes les raisons mentionnées ci-dessus, Yasuho et Josuke pourraient être ni plus ni moins que les Jotaro et Kakyoin d'un univers alternatif. Ainsi à travers les deux protagonistes de Jojolion, dont les sentiments sont clairement affichés, Araki canoniserait l'amour impossible de Jotakak dans Stardust Crusaders, ainsi que le bien-fondé de nos fantasmes yaoistes. Un engagement dissimulé entre les lignes de la version plus optimiste d'une histoire romantique qui n'aurait jamais pu avoir lieu dans l'autre monde…

Purée ça y est j'ai fini d'écrire ce commentaire de 2 pages word ! Alors vous en pensez quoi de cette théorie ? Crédible ou pas ? Balancez vos feedbacks !

Bon allez, je vous libère enfin de ce supplice.

C'est parti pour ce nouveau chapitre qui ne devrait pas vous donner froid

Et bonne lecture à touuuuuus /o/


Lorsque les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière eux, la bouche du brun se fendit d'un sourire bestial.

- Tu l'as fait exprès de partir en courant. Tu veux me rendre complètement fou, c'est ça ?, murmura-t-il essoufflé après son sprint.

- Qui êtes-vous Monsieur ? Comment avez-vous obtenu mon adresse ?

Décidément l'insolence de Kakyoin était sans limite. Le brun lâcha un petit rire nerveux qui ne présageait rien de bon. Si c'était à ce petit jeu-là auquel il voulait jouer, alors ils seraient deux à jouer… D'une animalité dont le seul but était de l'intimider, il resserra ses doigts autour des poignets fins de son amant en pressant son entrejambe contre la sienne.

- Je devrais faire quelque chose pour te rafraîchir la mémoire mais j'ignore quoi, ajouta-t-il d'un ton mi-aguicheur, mi-menaçant.

Mais Kakyoin ne se démonta pas. Il défia ses yeux océaniques, sans avoir peur de s'attirer les foudres du Dieu de la mer en personne. Cependant, Poséidon n'était pas prêt de laisser passer une telle insubordination, même venant de sa plus belle de ses néréides. Il se pressa avec encore plus d'insistance contre lui en approchant son visage à quelques centimètres du sien. Les améthystes de Kakyoin montèrent au ciel en réalisant la dureté du bas-ventre contre le sien, et ses dents se plantèrent dans sa lèvre inférieure devant ce désir intérieur qui ne faisait que croître…

Dans cette position inconfortable, il pouvait sentir le souffle de son amant chatouiller sa mâchoire serrée. Il dégageait une légère odeur caractéristique de houblon et de tabac mélangé. Il se sentit comme échoué sur les rochers d'une plage déserte où un beau marin qui fumait la pipe l'aurait récupéré. Egaré sur cette île imaginaire, dans les bras de ce pêcheur de fortune, il retrouva la vie pour pénétrer les saphirs bleus profonds qui le dévisageaient. S'il n'avait pas lui-même été une nymphe marine, il se serait pris dans ses filets. Mais les coraux violacées qu'il avait pour iris, étaient aussi aiguisés que les lames du couteau d'un marin.

Des longs et épineux jeux de regards furent échangés. Ils se piquaient, ils se griffaient, ils s'incendiaient, rien qu'avec les yeux. Au cours de cet instant torride, Kakyoin comprit pourquoi le cocktail Sex on the Beach, qu'il avait bu un peu plus tôt, portait ce nom. Il brûlait la gorge de son alcool blanc, excitait les sens avec ses notes fruitées, et laissait sur la langue un léger goût de frustration amande amère, qui vous faisait y revenir immédiatement après avoir avalé chaque gorgée. Jotaro était son Sex on the Beach, et il boirait cette dangereuse calice jusqu'à la lie, ou sinon il s'y noierait.

Leurs bouches frôlées étaient prêtes à se rencontrer à nouveau, mais aucun ne voulait en être à l'initiative au risque de finir ivre de l'autre en premier... L'enjeu aurait pu sembler nul vu les nombreux de baisers qu'ils avaient échangés un peu plus tôt. Pourtant, un match absurde venait d'être lancé entre eux : lequel des deux craquerait ?

Kakyoin, dont l'esprit de compétition ne faisait jamais défaut, lança la première offensive. Malgré la faible marge de maneouvre dont il disposait, écrasé sous le corps massif du marin qui le recouvrait, il réussit tout de même à mouvoir son bassin d'avant en arrière. Tout son torse ainsi que les parties les plus intimes de son anatomie se frottèrent contre la plastique de rêve de l'homme en face de lui. Derrière lui, sa chevelure d'Arielle et sa chemise froissée et humide frictionnaient chaudement le miroir parfaitement lustré de l'ascenseur de luxe.

- J'ai bien une idée pour m'aider à retrouver la mémoire, mais ça risque de vous sembler indécent… déclara Kakyoin sur le ton de la provocation

Malgré les gestes sans équivoques de la sirène qui tentait de l'envouter avec son corps et sa voix, l'héritier Joestar demeura stoïque un instant. Courageux comme Ulysse, il n'était pas du genre à laisser gagner ses adversaires. Alors, en guise de réponse, il plaça habilement ses larges mains autour de ses hanches qu'il immobilisa. Il se pencha légèrement de côté pour atteindre son cou et commença à y déposer quelques baisers sensuels, tout en soufflant contre sa peau. Et pour pimenter le tout, il se mit également à bouger mutuellement leurs deux bassins, maîtrisant avec poigne le rythme de leur danse ondulatoire. La contre-attaque était lancée…

- J'écoute…

Pris à son propre piège, Kakyoin, réalisa alors sa naïveté. Caché sous ses airs de marin viril et sexy, c'était en réalité Neptune en personne qu'il avait tenté de séduire. Le simple triton qu'il était se retrouva alors dépourvu de toute défense face à la stimulation de son cou qui l'emportait dans un déferlant ouragan de désir. La riposte de cette mer capricieuse et sa houle redoutable, venaient inlassablement faire se heurter leurs deux rocs qui se mouillaient de quelques écumes glaireuses. Kakyoin perdit pied dans les enivrants abysses du plaisir…

- Hnn…Je voudrais que vous… Aaah~… Que tu…

Conscient de l'effet qu'il lui faisait, Jotaro, qui pensait avoir gagné, laissa s'insinuer ses mains baladeuses sous son chemisier. D'une grande délicatesse, qui contrastait avec son aura de dieu grec, il se mit à effleurer les tétons de son amant durcis par le traitement qu'il lui accordait… Il se tortillait maintenant sous ses caresses. Mais la douce torture était loin d'être finie vu le nombre d'étages qu'il leur restait à monter…. Cet ascenseur était semblable à un aquarium agité qui ouatait les sons de leurs ébats, dans la noirceur et vacuité sous-marine de la profonde colonne qui les entouraient. Les incontrôlables gémissements d'excitation y résonnaient sourdement, ne se rendant audibles aux oreilles du monde, que lorsque qu'à chaque étage, les portes s'ouvraient sur un nouveau couloir. Kakyoin, suffoquant entre deux marées de bien être, tentait de reprendre son souffle pour ne pas boire la tasse. Mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait plus s'arrêter de se frotter au membre gorgé contre lui… Le dieu des sept mers le tenait dans le creux de sa main.

- Alors on ne trouve plus ses mots ? , demanda-t-il avec un air pervers.

- Ta bite… Je veux juste ta grosse bite Jotaro.

Le passage brutal du vouvoiement aux propos trash, firent bondir le rythme cardiaque du dénommé. Il ne résista plus à l'appel de sa bouche de sirène longue et fine, et l'embrassa goulument. L'aquarium devint soudain beaucoup plus oppressant pour les deux poissons en chaleur qu'ils étaient. Ils avaient besoin de plus… D'unir leurs corps et d'échanger leurs fluides, de faire ce pourquoi dame nature les avaient créés.

Jotaro se recula d'un pas et laissa tomber son pantalon face à Kakyoin qui déglutit d'envie. Dans son boxer moulant, ultime pièce de tissu cachant l'objet dur et pulsant qu'il avait désigné quelques secondes plus tôt, son amant n'était désormais plus Neptune, mais Apollon.

Essoufflé, et accroché aux parois de l'ascenseur auprès desquelles il avait provisoirement trouvé secours, Kakyoin attendait que le tsunami l'engloutisse comme il le lui avait tacitement demandé. Mais celui-ci ne le fit point. D'une obscénité et d'un sadisme inqualifiable, la divinité olympienne sortit l'objet de toutes ses convoitises de sa cache sombre, et resta les bras croisés.

- Voilà. Ça te rappelle quelque chose ? demanda-t-il cruellement.

Dressé entre ses cuisses sculptées, le monstre marin légendaire luisant, baveux, et colossal vit enfin la lumière. Electrisé par cette vision, Kakyoin en tomba à genoux devant. Il se souvint alors de la fermeté de sa chair, de son écume salée, et ne rêvait à présent plus que d'une seule chose : le dévorer.

- Jotaro... Elle est encore plus grosse qu'avant non ?

- Ça fait longtemps qu'elle ne t'a pas vu c'est pour ça...

En se mordant la lèvre, Kakyoin s'en approcha et l'observa avec grande attention. A cette distance, Jotaro pouvait sentir la chaleur de sa respiration qui le frustrait au possible. Lorsqu'il le remarqua, Kakyoin se mit à apprivoiser la bête en la tripotant du bout de l'index. Il jeta alors un coup d'œil au tableau d'affichage de l'ascenseur et déclara d'un air joueur.

- Il ne reste plus que 5 étages avant d'arriver chez moi. Si tu veux que je le fasse ici, il faudra qu'on finisse avant. Sinon je serai obligé de m'interrompre et tu seras obligé d'att…

Jotaro ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase que déjà il lui avait chopé l'arrière de la tête pour placer son pénis à l'entrée de sa cavité buccale.

- Dépêche-toi alors…, lui ordonna-t-il calmement, les traits finement déformés de désir.

Le rosé d'abord surpris, n'opposa pas la moindre résistance, il aimait quand son brun parlait et agissait sans ménagement lors de leurs ébats. Alors, il ouvrit grand les lèvres et avala avec lenteur le mastodonte entier jusqu'à la base. Aussitôt, le dieu grec plissa les yeux et prit appui sur la paroi. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas reçu de fellation, et encore plus longtemps venant de sa néréide favorite.

Il n'eut même pas besoin d'accompagner sa tête de la main, que la merveilleuse nymphe s'était mise d'elle-même à faire de délicieux mouvements d'avant en arrière. Ses lèvres douces qui fondaient contre la peau fine de son membre lui faisaient voir des étincelles de plaisir. Les terminaisons nerveuses de son sexe s'excitèrent et envoyèrent des décharges sensorielles jusque dans ses flancs.

- Aaah…

Il tendit son bas ventre pour ne pas tout lâcher immédiatement, mais savait pertinemment qu'il ne tiendrait pas longtemps.

Plus que 4 étages…

Dans sa bouche chaude, Jotaro se sentait beaucoup trop bien. La langue agile de son partenaire qui s'enroulait autour de la longueur de sa verge, alternait avec des sussions appuyées sur son gland. Il ne pouvait se retenir de soupirer tellement c'était à en devenir fou. Mais pour Kakyoin c'était loin d'être suffisant. Tout en accélérant ses mouvements de nuque d'avant en arrière, il caressa du bout des ongles ses cuisses en remontant lentement jusqu'aux abdos proéminents du mâle alpha qui en tressaillit de bien-être.

- Hhh…Haa…

Plus que 3 étages.

A mesure que l'ascenseur s'élevait dans les airs, la divine semence elle aussi montait dans le membre du bel Apollon. La sensation était si agréable, qu'il ne put résister à la tentation de lui envoyer quelques coups de reins dans le visage. Ces vas-et-viens qu'il se prenait en pleine face, en concert avec les siens, excitèrent Kakyoin au plus au haut point. Il remonta ses mains encore plus haut jusqu'aux pectoraux virils de son homme, et se mit à effectuer des ronds rapides sur ses tétons avec les paumes de ses mains.

Plus que 2 étages.

- Kakyoinhh…

Subjugué par la lubricité de son langage corporel, Jotaro lui lança un regard choqué auquel son vis-à-vis répondit par un micro clin d'œil. Il avait le contrôle total sur lui et pouvait le faire venir à tout instant. Alors, il cassa soudain le rythme en retirant son membre brûlant de sa bouche, et un long filet de bave et de semence mélangées se tendit entre leurs deux orifices. La vision, déjà jouissive, le devint encore plus lorsque Kakyoin se mit à le masturber à la main, tout en léchant goulûment ses testicules bien remplies. Perdu dans ces vagues de plaisir, l'ex délinquant lâcha un juron qui fit sourire son partenaire.

- Pu-tain. C'est trop bon…

Dernier étage.

Complètement désœuvré et au bord du climax, le brun serrait les dents en contractant son abdomen. Kakyoin décida alors de lui offrir sa récompense pour avoir tenu jusque-là. Il le reprit complètement en bouche par surprise et le suça vigoureusement.

Le bassin bien en avant, le biologiste ne pouvait détourner son regard de ce spectacle hypnotique. Les mouvements saccadés de son amant faisaient augmenter l'intensité des spasmes qui lui parcouraient l'échine, et le faisaient gémir bruyamment.

- Hhnn…. Haaa… ohhh….

Soudain, à la seconde où les portes allaient s'ouvrir, l'ascenseur émotionnel arriva au 7ième ciel. Les griffes acérées de son amant qui se plantèrent dans ses fesses furent pour Jotaro, le chant du cygne ou plutôt celui du flamant rose.

- Oh.. Kakyoin je viens…

Prêt à jouir, il enfonça sa gorge de quelques coups de rein secs et retint fermement sa nuque pour se libérer à l'intérieur dans un long râle de plaisir. Surpris par la quantité qui coula, Kakyoin toussa sèchement et desserra son emprise du membre qui continua à se déverser sur sa joue et sa mèche rebelle.

Enfin, les portes de l'ascenseur s'écartèrent sur le visage de Kakyoin couvert de sperme, et Jotaro le pénis à l'air qui peinait à reprendre son souffle. Heureusement pour eux, il n'y avait pas âme qui vive dans cette cage d'escalier… En concert, ils soupirèrent de soulagement de ne pas avoir été pris sur le fait et se lancèrent un regard complice.

Après s'être rhabillés et essuyés, Jotaro l'aida à se relever en soutenant délicatement sa main gracieuse d'artiste. Il l'attira à lui dans une étreinte aussi brute que douce et le remercia d'un baiser tendre et fougueux. Semblable à une scène de cinéma, cet instant romantique, bien loin du déchainement dont ils venaient de faire preuve, se conclut sur les mots timides du maître des lieux :

- Bienvenue à la maison, Jojo…