Bonsoir !
Voilà le nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaira ! Laissez une petite review pour me donner votre avis !
Elena : Eh oui, ça y est Rogue est de retour ! Et Ginny et Harry ont enfin annoncé la grossesse, la réaction de la famille est juste en-dessous (en espérant qu'elle te plaira ahah) !
Bonne lecture ;)
Chapitre 25 : Pari et Lord
Le silence.
Voilà ce qui avait répondu aux trois mots de Ginny. Tous la regardaient avec des yeux grands comme des soucoupes. Elle avait fini par baisser la tête sous la non-réaction de sa famille. Harry avait attrapé sa main et Hermione frottait son dos pour la réconforter et l'encourager.
- Je vais être Tonton ! cria soudainement George.
Ginny releva la tête et un sourire resplendissant étira ses lèvres. Le reste de la famille reprit ses esprits et tous sourirent timidement à leur tour.
- Allez-vous le garder ma chérie ? demanda Molly après quelques instants.
- Évidemment, répondit Harry.
- Je n'en reviens pas... Ma petite fille... La dernière de la famille, mais la première à attendre un enfant. Je vais être grand-mère, Merlin !
- Depuis combien de temps es-tu enceinte ? questionna Fleur d'un air bienveillant.
- Neuf semaines, bientôt dix.
- Oh ! Tu connaîtras bientôt le sexe alors !
- Oui, sourit-elle nerveusement. Papa ? Ron ?
Arthur et Ron n'avaient toujours pas réagi, contrairement aux étaient restés silencieux, sans voix, sans sourire.
- Je... Tu... Harry est le père ? articula Ron.
- De toute évidence, Ronald ! fit Hermione, en levant les yeux au ciel.
- Pardonnez-moi, j'ai du mal à saisir la réalité des choses. Ma petite sœur est enceinte de mon meilleur ami. Je vais être Tonton, tu vas avoir un bébé.
- Tu as bien saisi finalement, sourit Harry.
- Attends une seconde, tu accoucheras à Poudlard ?!
- Oui, Bill. Aux alentours d'avril-mai, si tout se passe bien.
- Tu es allée voir Mme Pomfresh ? l'interrompit Arthur d'une voix rauque, parlant pour la première fois.
- Nous y sommes allés tous les deux mardi. Tout va bien. Nous devons y retourner dans deux semaines, pour la première échographie, afin de connaître le sexe et vérifier que tout va bien.
- Êtes-vous heureux de cette nouvelle ?
- Oui Papa, répondit Ginny, doucement.
- Comment allez-vous faire quand le bébé sera là ? interrogea Molly.
- Nous irons sûrement habiter à Square Grimmaurd. D'après le Professeur McGonagall, il serait peut-être possible, dans ce cas exceptionnel, que Ginny passe sa dernière année à Poudlard cette année. Nous en avons discuté avec elle jeudi.
- Comment ça ? demanda Percy.
- Eh bien, étant donné le niveau plus que correct de Ginny, elle nous a proposé de la faire passer dans le niveau d'au-dessus. Avec votre accord bien-sûr. Évidemment, ce serait une première, mais je crois que Minerva est très déterminée à ce que tout se passe bien pour nous. De cette manière, nous terminerons Poudlard en même temps, et pourrons vivre tranquillement tous les trois, l'an prochain - tout en continuant nos études bien évidemment - pour ne pas avoir à dormir à Poudlard.
Ginny hocha la tête et questionna ses parents du regard. Ces derniers se lancèrent un regard que seuls eux pouvaient comprendre.
- Je n'y vois pas d'inconvénient, c'est une bonne idée. Je suis sûr que tu t'en sortiras ma chérie, tu es forte et responsable, et j'ai confiance en vous deux, affirma Arthur.
- Je suis d'accord, je ne doute pas que tout se passera bien, après tout ce qu'on a vécu, ce n'est pas à cause d'un bébé que votre fin viendra ! ajouta Molly.
- Merci à tous de le prendre aussi bien. J'avais peur de vos réactions, sans vous mentir, mais je ne vois pas vraiment pourquoi, vous avez toujours su me soutenir et soutenir Harry. Tout ira bien.
- J'en suis certain, dit Harry en resserrant sa main dans celle de Ginny. Je préviendrai McGonagall que vous avez donné votre accord concernant Ginny.
Le couple Weasley acquiesça. S'ensuivirent de multiples questions sur la grossesse de Ginny, des conseils de Molly, des moqueries de George et Ron sur la "forme de baleine" qu'aurait prochainement Ginny, et l'ambiance se détendit. Hermione était soulagée de ne pas avoir eu besoin de s'en mêler, ne voulant pas se mettre à dos son ancienne belle-famille. Ils quittèrent tous le bar avec le sourire, chacun avec des projets plein la tête pour ce bébé.
oOo
Drago déambulait dans les couloirs des cachots, en direction de la salle commune de Serpentard. La pièce lui manquait et ses dernières discussions avec Pansy, Blaise et Théodore remontaient à longtemps.
Il parvint devant le bon mur et chuchota le mot de passe. L'ouverture apparut et il pénétra dans la pièce aux couleurs vertes et argents. À cette heure-ci, la plupart des élèves se trouvaient dans leur salle commune, ainsi Drago ne doutait pas de pouvoir y trouver facilement ses amis.
Il entra donc au centre de la pièce et les aperçut dans un coin, assis dans des canapés aux couleurs de leur maison. Il s'approcha d'eux doucement et en voyant les sourires de ses amis, il ne put empêcher ses lèvres de s'étirer aussi. Décidément, leurs rendez-vous au coin du feu lui manquaient terriblement.
- Drago ! s'écria Pansy.
- Bonsoir !
- Que nous vaut ce plaisir ? demanda Blaise une fois que le blond fut assis.
- L'envie d'être avec vous, probablement, répondit-il en haussant les épaules.
- Tu m'as l'air particulièrement heureux ce soir. Est-ce qu'il y a une raison à ça ?
- Non Théo, juste le fait de vous voir.
- Je n'y crois pas une seule seconde, Blondie.
Drago perdit immédiatement son sourire à l'entente de l'horrible surnom de Blaise.
- Ne m'appelle pas comme ça, Blaisinouchet.
- Eh ! Seule ma mère m'appelle comme ça !
- Plus maintenant, répondit Drago avec un sourire en coin.
- Bon, je ne sais pas vous les garçons, mais je n'ai pas oublié le fait que Blondie paraît bien plus heureux en ce moment qu'il y a une semaine. Et crois-moi, je ne lâcherai pas l'affaire.
- Il n'y a rien de spécial, répondit-il catégoriquement.
- Alors ça n'a rien avoir avec le fait que tu te tapes Granger ? demanda calmement Théodore.
Drago tourna immédiatement la tête vers lui, les yeux écarquillés.
- J'en déduis donc que j'ai visé juste. Tu me dois dix Gallions, chéri, dit-il le plus innocemment possible à Blaise.
- Attendez, vous avez parié ?! Sur moi et Her- Granger ?
- Pour qui nous prends-tu ? Cependant, j'avais espéré que ça soit faux, franchement, avoua Blaise.
Drago se redressa d'un coup et fusilla Blaise du regard.
- Je ne sais pas pour qui tu te prends, mais retire tout de suite ce que tu viens de dire. Elle vaut dix fois mieux que toi, répondit sèchement le blond.
- Oh, oh, du calme Blondie ! Je disais seulement ça par rapport au pari ! J'aime bien Granger, je n'ai aucun problème avec elle, alors du calme. Enfin au moins, nous sommes sûr que tu en pinces vraiment pour elle.
- Je l'apprécie.
- Oui, oui bien sûr, dit Théodore en roulant des yeux.
- Je l'apprécie, point.
- C'est vrai que tu défendais avec la même conviction tes anciennes conquêtes ! Ah mais attends, nous n'avons jamais entendu parler des autres, tellement tu t'en foutais ! Nous n'étions au courant que lorsque tu les jetais, dit Pansy.
- Et puis la plupart du temps, ça ne durait pas plus de deux jours, là ça fait quoi ? Une semaine ?
- Cinq jours, grogna-t-il.
- C'est confirmé, c'est du sérieux, il a même compté les jours ! ricana Blaise.
- La ferme, Blaise.
- C'était un peu rapide, non ? Vous vous êtes toujours détestés, et là tu parais plus sérieux que tu ne l'as jamais été avec personne, interrogea Pansy après quelques instants de silence.
Il haussa les épaules.
- Je n'en sais rien, c'est venu tout seul, nous n'avons pas cherché à comprendre.
- Tu n'étais sorti avec personne depuis quoi ? Ta sixième année ? On aurait presque dit que tu avais peur d'être approché, continua Théodore.
- Pendant un moment, j'ai même pensé que tu étais gay.
- Blaise ! s'indigna Théodore.
- Quoi ? Il ne s'intéressait plus aux filles, et pourtant elles ne manquaient pas !
- Je n'avais pas envie, ce n'était pas le moment, les interrompit Drago.
- Et maintenant, c'est le moment ?
- Non, mais comme je l'ai dit, c'est arrivé tout seul, et nous n'avons rien fait pour l'arrêter parce que tout nous paraissait comme... naturel.
- Tu l'aimes ? demanda Pansy.
- Je n'en sais rien, je n'arrive pas à poser de mots sur tout ça, et je pense qu'elle non plus. C'est trop tôt, je pense qu'il nous faut du temps pour comprendre tout ça. Et puis aimer est un mot vraiment fort, grogna-t-il.
- Tu es devenu philosophe pendant l'été ou quoi ? Aïe ! s'écria Blaise après avoir reçu une baffe derrière la tête de la part de Pansy et Théodore. Je rigolais...
- Peu importe, je pensais vous le dire un peu plus tard, le temps que les relations entre Gryffondors et Serpentards soient encore meilleures, mais apparemment je suis un livre ouvert pour vous, alors...
- Tu es notre meilleur ami, heureusement que nous comprenons tout sans que tu nous le dises, répondit Théodore en levant les yeux au ciel. Et puis, je trouve que nos relations avec les Gryffondors sont bonnes, nous nous voyons de plus en plus souvent, et bientôt il y aura deux couples inter-maisons, donc tout ira pour le mieux !
- Comment ça deux couples ? demanda Pansy en fronçant les sourcils.
- Oh, ne fais pas l'innocente Pans', nous parlons de la Belette et toi, sans aucun doute !
Un éclair de soulagement passa dans les yeux de la jeune femme, mais fut rapidement remplacé par de la colère.
- N'importe quoi ! Qui aurait envie de l'approcher ?!
- Toi ! S'écrièrent Théodore et Blaise, morts de rire, faisant lever les yeux au ciel à Pansy et Drago.
- Non, mais sérieusement, je ne sais pas où vous allez chercher ça, mais arrêtez tout de suite, gronda-t-elle en les fusillant du regard. Peu importe. Drago ? Est-ce que tu as des nouvelles de tes parents ? reprit-elle lorsque ses deux amis furent calmés.
Le visage de Drago se ferma d'un coup, son sourire disparut et il détourna la tête, cherchant la moindre chose des yeux pour essayer de changer de sujet. Les autres se consultèrent mutuellement du regard, ne comprenant pas la réaction du blond à la question de Pansy.
- Drago ?
Pas de réponse.
- Est-ce que ça va, mec ? s'inquiéta Blaise.
- J'ai reçu une lettre d'Azkaban mardi, m'annonçant le décès de Lucius, déclara-t-il finalement.
Le silence se fit instantanément dans le petit groupe, personne ne sachant quoi répondre à cette annonce. Seuls les bruits de la salle commune venaient casser le silence pesant.
- Je ne vous en ai pas parlé parce que je ne savais pas quoi vous dire, continua-t-il, conscient que ses amis ne sauraient pas quoi dire. Il est mort, c'est tout. Vous connaissez tous les trois la haine que je lui portais, vous ne serez donc pas étonnés de savoir que je n'en ai rien à foutre. Non. Ce qui me met dans un état de rage sans nom, c'est que depuis qu'il était de retour dans cette prison de malheur, il menaçait ma mère. Il l'a empêchée de faire quoi que ce soit durant tout l'été. Voilà pourquoi je ne l'ai pas entendue une seule fois, voilà pourquoi elle n'a pas une seule fois quitté le manoir. Voilà pourquoi elle était dans un état qui ressemblait à s'y méprendre à de la pure dépression. Mais non, c'étaient seulement les menaces de cet enculé de Lucius. Et oui, je peux le dire, je suis heureux qu'il soit mort. C'était un monstre, rien d'autre. J'ai envoyé une lettre à mon parrain, afin qu'il prenne des nouvelles de ma mère et aille la voir, puisque je ne peux pas. J'ai fait parvenir une lettre à ma mère aussi, mais je n'ai pas eu de réponse et de Severus non plus. J'attends encore. Il revient la semaine prochaine, peut-être pourra-t-il m'éclairer.
Le silence revint, les trois amis du blond avaient les yeux braqués sur lui, suspendus à ses lèvres, écoutant chacun de ses mots.
- Est-ce qu'il y aura un enterrement ? demanda timidement Pansy, brisant le silence pesant.
- Probablement, si ma mère y tient, mais je n'irai pas.
- Même pour la soutenir ?
- Non, Blaise. Je pense que Severus pourra le faire. Mon connard de géniteur ne mérite pas que je sois présent à ses funérailles, il est mort, et c'est tant mieux.
- Tu vas devenir le Lord Malefoy alors, leur fit remarquer Théodore.
- Oui, j'y ai pensé. Je vais recevoir la totalité des biens Malefoy. Ma mère gardera seulement ce qu'elle a acquis pendant le mariage, et le Manoir Malefoy principal. Moi, j'obtiendrai tout le reste de l'héritage Malefoy, l'entièreté des comptes et des biens. Je pense que je suis actuellement l'heureux détenteur d'une petite dizaine de manoirs, plusieurs appartements, et j'en passe. Je sais aussi que parmi les cinq elfes de maisons que nous avons, ma mère va n'en garder qu'un et moi quatre. Et je serai l'unique représentant des Malefoy, ce qui veut dire que je vais aussi être le nouvel actionnaire, et je suis conscient que mon père a énormément investi. Je vais pouvoir faire ce que je veux, sans que mon père ou n'importe qui de ma famille ne puisse intervenir.
- C'est donc plutôt une bonne nouvelle, non ?
- Tu m'étonnes que ce soit une bonne nouvelle Pans', Il va pouvoir faire ce qu'il veut avec tout cet argent, il était déjà riche, mais alors là ! Il détient absolument toute la puissance des Malefoy !
- C'est à peu près ça, Blaise. Mais bon, pour l'instant je n'ai absolument aucune idée de quoi en faire. De toute manière, la cérémonie du Testament n'a pas encore eu lieu, donc pour l'instant, officiellement, je suis toujours l'héritier Malefoy.
- Et c'est quand ? demanda Théodore.
- Samedi prochain, au Ministère. Je ne te dis pas l'ambiance qu'il va y avoir !
- Ne t'inquiète pas, je suppose que Rogue va venir de toute façon, non ? Il doit être sur le Testament aussi.
- Probablement, j'attends de ses nouvelles de toute façon, il me le dira sûrement.
Les discussions continuèrent paisiblement entre les quatre amis, Drago retrouvant petit à petit un semblant de sourire. Chacun d'entre eux était aux anges d'être de nouveau réunis dans leur salle commune, comme au bon vieux temps.
oOo
Drago quitta la salle commune de Serpentard aux alentours de minuit et déambula de longues minutes dans les couloirs, avant de revenir vers le cinquième étage. Il chuchota le mot de passe et entra dans l'appartement à pas de loup, mais il fut surpris de voir de la lumière dans le séjour.
En effet, en entrant, il aperçut Hermione attablée à son bureau, en train de travailler. Elle était entourée de plusieurs parchemins, de plumes, de livres et d'encre. Il s'approcha d'elle, toujours le plus discrètement possible, et se pencha au-dessus de son épaule pour l'embrasser dans le cou. Elle sursauta mais sa surprise fut rapidement remplacée par un large sourire.
- Je pensais que tu dormais déjà.
- J'avais pas mal de choses à finir, dit-elle en se tournant vers lui. Où étais-tu ?
- Dans la salle commune de Serpentard, ça faisait longtemps que je n'y étais pas allé. Depuis ma sixième année en fait.
- Oh, je comprends mieux, sourit-elle.
- Bon, range-moi tout ça, tu as assez travaillé.
- Qu'est-ce que tu en sais, tu viens d'arriver, répondit-elle en croisant les bras d'un air de défi.
- Il est plus de minuit, donc tu as assez travaillé. Allez, viens avec moi, ajouta-t-il en lui tendant la main.
Elle leva les yeux au ciel mais attrapa la main tendue. Il l'amena vers l'un des canapés du salon, s'assit et la positionna sur ses genoux. Il l'entoura de ses bras et elle posa sa tête sur son torse.
- Comment ça s'est passé au bar ?
- Plutôt bien, je crois que personne ne s'attendait à ça, tu aurais vu la tête de Ron ! Mais sinon, oui, ça s'est bien passé, ils l'ont bien pris et ont accepté que Ginny passe au niveau supérieur. Je pense que sa grossesse ne va pas rester discrète très longtemps, mais ce n'est pas si grave.
- Quand est-ce qu'ils retournent à l'infirmerie déjà ?
- La semaine prochaine. Je vois que tu t'y intéresses finalement !
- En même temps, ce n'est pas tous les jours qu'il y a des grossesses à Poudlard, et en plus celle de Weasley Fille et Potter.
- Ginny !
- Oui, oui, Ginny, dit-il en levant les yeux au ciel.
Elle lui donna un petit coup sur l'épaule et fronça les sourcils.
- Ne te moque pas, ils sont très heureux, et tout se passera bien.
- Je n'ai pas dit le contraire, mais j'ai hâte de voir la tête de Potter quand il s'occupera de son gosse.
- Je pense qu'il va être très très très gaga. Il ne va pas vouloir le quitter, j'en suis certaine.
- Hum, un vrai Papa Poule.
- Oh, ne te moque pas trop, je suis certaine que tu serais pareil !
- Je ne te permets pas ! Un Lord comme moi n'est pas gaga de son enfant ! répondit-il d'un air fier. Et puis qu'est-ce qui te fais dire ça ?
- Je ne sais pas, je le sens c'est tout.
- Hum, ce n'est pas un argument ça. Je ne serai pas gaga, comme tu te plais à le dire.
- Mais bien-sûr, répondit-elle avec un clin d'œil et sourire en coin.
- Fais attention, tu ressembles de plus en plus à une Malefoy avec ces expressions !
- Quelle horreur !
- Hey, je suis juste devant toi !
Elle rit et se pencha vers lui pour l'embrasser doucement.
- Au fait ! Pansy, Blaise et Théodore sont au courant, pour nous, annonça-t-il après l'avoir serrée dans ses bras.
Elle perdit immédiatement son sourire et le regarda, inquiète.
- Ne t'en fais pas, tout va bien ils l'ont super bien pris. Ce n'est même pas moi qui leur ai dit.
- Comment ça ?
- Ils l'ont découvert tous seuls, apparemment ils n'ont aucun mal à lire en moi. Ils avaient même parié.
- Sérieux ?
- Oui, dix Gallions. J'ai fait à peu près la même tête que toi.
- Et Parkinson ?
- Quoi ?
- Eh bien... reprit-elle en se tortillant les doigts, vous étiez ensemble non ?
- Pansy et moi ? Absolument pas ! Jamais de la vie !
- Mais elle était constamment collée à toi ces dernières années, vous étiez tout le temps tous les deux !
- Oui, répondit-il en se frottant la nuque, mais c'est elle qui m'aimait, je ne l'ai jamais considérée autrement que comme une sœur, alors non il ne s'est rien passé entre nous.
- Alors elle l'a quand même bien pris ?
- Oui, nous avons réglé cette histoire au début de l'année, nous avons eu une discussion et depuis il n'y a plus aucune ambiguïté entre nous. Blaise et Théodore sont d'ailleurs persuadés qu'elle s'intéresse à Weasley.
- J'en suis sûre aussi ! Tu as vu les regards qu'elle lui lance !
- Tu te mets le doigt dans l'œil, Granger, ricana-t-il.
- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?! Je t'assure que c'est évident.
- Et moi je t'assure que tu te trompes. Je la connais par cœur, et en plus elle m'a dit que c'était faux. Elle ne s'intéresse pas du tout à lui.
- J'ai vraiment cru que c'était le cas, soupira-t-elle, vaincue. J'allais même te dire qu'il ne fallait pas oublier que dans la vraie vie, les gens n'oublient pas leurs rancœurs en seulement trois semaines, plaisanta-t-elle.
- Quelle horreur la vraie vie, dit-il en levant les yeux au ciel.
Ils s'amusèrent de cette allusion et restèrent encore de longues minutes dans les bras l'un de l'autre, avant de se souhaiter bonne nuit et d'aller se coucher dans leur chambre respective.
J'espère que ce chapitre vous a plu, dites-moi ce que vous en avez pensé !
Merci à Suldreen194 et Choixpeau de fic pour leurs relectures et corrections :)
A lundi pour la suite !
Writer8Hell
