Arthur se réveilla après avoir rêvé de son passé. Ils allaient rencontrer Gwaine à la taverne aujourd'hui alors qu'ils y allaient pour connaître l'humeur du peuple.

Il se demandait si Merlin s'était servi de sa magie ou non lors de la bagarre à la taverne.

Il se rappela aussi la blessure de Gwaine. Il aimerait l'empêcher, mais s'il le faisait, le lien qui les unissait ne se créerait pas.

- Déjà réveillé ?

Il regarda Merlin qui était dans sa chambre avec le plateau du petit-déjeuner.

- Oui. Juste à l'instant.

- Dommage. J'aurai aimé vous réveiller avec une phrase accrocheuse.

- Du genre, debout les morts ?

- Oui.

- Tu me la sors presque chaque jour.

Ils se sourirent. Malgré lui, il était tenté d'éloigner Gwaine de Merlin car il avait l'impression qu'il y avait plus qu'un lien fraternel entre deux. Mais il ne devait pas laisser sa jalousie prendre le dessus.

- Vous allez bien, Arthur ?

- Oui.

- Vous avez peur que l'avis du peuple soit mauvais ?

- Un peu. Mentit-il.

- Je suis sûr que même si c'est mauvais maintenant, quand vous serez Roi, les choses changeront.

- Merci de croire en moi.

Ils étaient dans la taverne. Quand la patronne dit à Merlin qu'il était un beau garçon, il sauta sur l'occasion pour confirmer les dires de la bonne femme. Il ne rata pas les rougeurs sur les joues du brun.

C'était le moment. La bagarre allait commencer.

Tout se déroula comme la première fois. Gwaine prit le couteau à sa jambe pour le sauver.

La mêlée. Il l'avait presque oubliée. Par contre, cette fois-ci, il ne mettrait pas Merlin au service de Sir Oswald et de Sir Ethan.

Il ne se souvenait par contre très bien de la note dont l'aubergiste qui tenait une taverne dans le coin lui avait envoyé. Cette fois-ci, quand il la trouva sur son bureau, il paya de bonne grâce sans donner à Merlin et Gwaine une punition.

Il ne savait pas comment faire. Devait-il parler à Merlin de l'imposture de Sir Oswald pour qu'il puisse éviter le bannissement de Gwaine ? Ou devait-il lui suggérer que son ange gardien confie son secret à Gwaine la même raison ? Ou devait-il laisser faire les choses comme dans le passé ?

Il passa ses mains dans ses cheveux blonds.

Après de longues réflexions, il avait décidé de laisser les choses ainsi. Il défendit Gwaine face à son père pour lui éviter la mort. Mais cette fois-ci, il attendit son futur chevalier devant le laboratoire de Gaius pour lui parler.

- Prince Arthur ?

- Je suis désolé pour ton bannissement.

- Vous m'avez éviter la mort.

- Je veux que tu saches, que lorsque je serais Roi, tu pourras revenir à Camelot.

- Je vous remercie, Prince Arthur.

- Ne me remercies pas. C'est à moi de le faire. Tu m'as sauvé à la taverne et tu as sauvé Merlin cette nuit.

Il vit la surprise sur le visage de son futur ami.

- Oui. Je vous crois. Et je vais tout faire avec l'aide de mon ange gardien pour prouver que Sir Oswald était en tort. Malheureusement, père ne changera pas d'avis sur vous, mais…

- Ne vous inquiétez pas. De toute façon, un jour, je pourrai revenir, n'est-ce pas ?

- Oui.

Ils se serrèrent la main.

- Bonne route, Gwaine. Faîtes attention à vous.

- Vous aussi, Prince Arthur.

Il aurait tellement aimé que son ami reste, mais certaines choses ne devaient pas changer.

Alors qu'il retournait dans sa chambre, il croisa Morgana.

- Que fais-tu debout ?

- J'ai entendu du bruit. Un valet m'a expliqué. Tu as l'air ennuyé Arthur.

- Je crois en mon ami. Notre invité n'est pas qui il dit.

- Si tu penses ainsi …

- Oui. Mon ange gardien va devoir entrer en action.