Chers lecteurs,
Merci pour vos retours, vos commentaires qui me font toujours un grand plaisir. Merci à Nicto et à Dommymcl pour les erreurs que j'ai corrigées.
Vous m'avez demandé du Drago (à croire qu'il vous manque). Le voilà. J'ai l'impression qu'entre Harry et lui, c'est le chouchou. Pauvre Harry...
Portez-vous bien, jouissez de l'odeur de la pluie sur le bitume chaud, à bientôt,
Al
PS : réponse à Palimpseste : tant mieux ! merci pour ta review !
« Salut !
- Potter.
- Oh tu tombes bien ! Allez, entrez. »
Harry dégagea le passage à Drago et à son fils.
« Je tombe bien ?
- J'avais totalement oublié que tu venais, avoua Harry en refermant la porte d'entrée.
- Tu avais oublié que je venais ? »
Drago paraissait vexé. Le fait qu'il répétait tout ce qu'Harry disait montrait bien sa confusion : d'habitude, Drago se démarquait par sa répartie.
« Oui, désolé. J'ai eu une nuit affreuse. Tu vas comprendre. Et arrête de répéter tout ce que je dis, j'ai l'impression d'avoir affaire à un répépiou. »
Drago parut encore plus vexé, si c'était possible.
Une effervescence inhabituelle régnait au Square Grimmaurd. Ils avancèrent dans le hall en direction du grand salon. Harry se tourna vers Scorpius :
« Albus et Rose sont à l'étage, dans la chambre d'Albus. Tu peux monter. On vous appellera quand ça commencera.
- Quand quoi commencera ?, demanda Drago en suivant Harry alors que Scorpius gravissait à toute vitesse les escaliers. Et pourquoi y a-t-il autant de monde sur les marches ? »
Presque tous les petits-enfants Weasley et Potter ainsi que Matt la Patate se trouvaient assis sur les marches, en chuchotant. Harry ignora la question de Drago et ouvrit la porte du salon en annonçant avec grandiloquence :
« J'ai trouvé notre juge impartial ! »
Il ferma la porte après avoir encouragé Drago à entrer.
Drago grimaça, comme toujours lorsqu'il se retrouvait en territoire Weasley. Il salua tout le monde à la cantonade (et poliment, s'il vous plaît) et se rapprocha d'Harry alors que les bavardages, qui s'étaient tus un moment, reprirent de plus belle.
« Explique-moi pourquoi il y a autant de monde chez toi. Le Terrier a enfin brûlé ? Archimède y a foutu le feu pour se venger de la manière dont on l'a traité ?
- C'est jour de procès, répondit laconiquement Harry. Tu veux du thé ?
- Jour de procès ?, répéta Drago.
- C'est uniquement pour les grandes occasions. » expliqua Harry en l'emmenant vers le fond du salon, où une console à thé se dandinait.
Des plateaux, où quelques gâteaux appétissants persistaient face à la gourmandise des invités, étaient posés à côté. Deux autres adultes se trouvaient près du service à thé.
« Gilbert ? Germaine ?, s'étonna Drago.
- Drago ?, s'exclama Gilbert. Ah ben ça alors ! J'ignorais que tu connaissais Harry.
- On a été à Poudlard ensemble. Et nos fils sont amis.
- Vous vous connaissez ?, demanda Harry.
- Gilbert est mon collègue, répondit Drago. Mais qu'est-ce que vous faites là ?
- Mon fils a fait une bêtise.
- Ton fils ?
- Matthew.
- Je sais qui est ton fils, merci bien.
- Communément appelé Matt la Patate. » ajouta Harry en attrapant tasse propre et théière.
Une illumination parut frapper Drago.
« Ah ! Mais c'est lui, la Patate dont m'a parlé Scorpius ? Le meilleur ami de James Potter ?
- Tu croyais que ton fils était le seul Sang-pur que mes enfants fréquentent ? »
Drago ignora la réplique acerbe d'Harry mais pas la tasse de thé fumant qu'il lui tendait.
« Merci. Et du coup ? Qu'est-ce qu'on fait là ?
- Procès de James Potter, Teddy Lupin, Dominique Weasley et Matthew Grimm, annonça Hermione en arrivant à côté d'eux. Dis-moi, Harry, tu as goûté les madeleines au Pur-feu que Ron a faites ? Elles sont délicieuses. Je vais en reprendre une, tiens. »
Hermione se resservit et engagea la conversation avec Germaine Grimm à propos de la réglementation des tailles de courtepointes à mettre sur les lits. Comme Drago paraissait déboussolé, Harry se sentit en devoir de lui expliquer.
« Hermione s'est abonnée à Déco & maison sorcières. Apparemment, elle a besoin de nouvelles idées pour aménager une chambre pour ses jumeaux.
- Le procès, Potter. C'est ça qui me perturbe.
- Ah, ça ? On s'est mis à faire des procès pour marquer le coup et décider de punitions appropriées quand les enfants se sont vraiment mis en danger ou nous ont vraiment fait peur. Ça rend la punition plus impressionnante. En théorie.
- Continue, tu m'intéresses, avoua Drago en lorgnant sur une madeleine au Pur-feu.
- La première fois, c'était il y a six ans. James avait presque quatre ans et sévissait déjà : il a volé ma cape d'invisibilité et l'a prêtée à Teddy, Victoire et Lucy. Ils sont partis en forêt cachés en dessous et se sont perdus. On a mis trois heures à les retrouver : la cape est indétectable. Ils ont attrapé un très gros rhume et nous ont fichu une sacrée frousse.
- Laisse-moi deviner, le coupa Drago. Vous avez mis en place de quoi leur donner une plus grande frousse encore ?
- Exactement. On leur a fait un procès. Tous les adultes concernés font face à un enfant : ça en impose. On a choisi un adulte qui n'était pas concerné par l'histoire pour rendre le jugement.
- Et c'était qui ?
- Hermione. Ils ont été condamnés à tricoter deux écharpes chacun pour des elfes. Sauf James, qui était trop petit, et n'en a tricoté qu'une.
- Quelle punition affreuse, commenta Drago en cédant à la tentation et en attrapant une madeleine au Pur-feu. C'est de là que vient l'amour immodéré de ton fils pour les elfes et le tricot ?
- Possible.
- L'embrigadement pour les elfes dès le berceau, tiens tiens…
- La deuxième fois…
- Attends, mais il y a eu une deuxième fois ? »
Drago était tellement surpris qu'il faillit lâcher la deuxième madeleine qu'il avait prise en douce.
« Ben, oui… Là, c'est la troisième fois.
- Et tu penses toujours que c'est efficace, tes mises en scène, s'ils récidivent ?
- Oui, bon, concéda Harry. Ça a fonctionné pour Lucy, c'est toujours ça de pris ! La deuxième fois, disais-je, c'était il y a quatre ans. Victoire et Teddy ont quitté la table le jour de l'anniversaire de Molly, pour aller manger dans la cuisine le gâteau d'anniversaire…
- Certes, c'est extrêmement impoli, mais bon, c'est pas comme si les Weasley fournissaient une éducation décente à leur progéniture. En tout cas, c'est pas dangereux, si ?
- Et boire une bouteille de Whisky Pur feu. Ça, c'est dangereux. On les a retrouvés ivres et proches de l'indigestion. Ils avaient dix et neuf ans, une bouteille de whisky Pur feu, c'est amplement suffisant pour les rendre malades.
- Et ça méritait un procès ?
- Oui, pour mise en danger d'autrui. Victoire a failli faire un coma éthylique. Teddy a passé sa nuit à vomir.
- Ah oui. Quand même. »
Drago devint sérieux.
« Je vois ce que tu veux dire. Et Granger leur a fait tricoter des gants, cette fois ?
- Pas du tout. On a changé de juge impartial : ça avait déjà été compliqué de refourguer les écharpes, les elfes n'en voulaient pas, ils considéraient que ce n'était pas aux sorciers de leur faire des cadeaux… Les obstacles habituels à l'expansion de la S.A.L.E. Du coup, on a demandé à Ron.
- Misère !, commenta Drago en attrapant, cette fois, un mini-brownie citrouille-noix de coco.
- Et il a trouvé que la gueule de bois suffisait comme punition et leur a uniquement infligé de porter des oreilles d'âne pendant deux jours.
- Y a des différences de traitement, à ce que je vois. »
Il laissa passer un temps.
« C'est de là que vient le Projet photo ?
- Oui, reconnut Harry. Une manière pour Victoire de montrer à sa grand-mère qu'elle s'excusait platement. Et puis, tu vois, on n'a jamais rattrapé Victoire dans un procès. Preuve que ça fonctionne.
- À peine. »
La sonnette de la porte d'entrée ponctua la phrase de Drago. Harry s'excusa auprès de lui et alla ouvrir.
C'étaient les derniers membres attendus pour le procès : Andromeda Tonks et Teddy Lupin. Harry les invita à entrer. Teddy se précipita dans l'escalier pour discuter de sa défense avec ses quasi cousins et pseudo avocats. Andromeda suivit Harry dans le salon.
« Andromeda !, l'accueillit chaleureusement Molly qui sortait de la cuisine, un plateau de biscuits sur le bras. Ça fait plaisir de te voir !
- Je suis contente moi aussi, avoua Andromeda, même si j'aurais préféré que ce soit dans d'autres circonstances.
- Oh, tu sais, ces procès, c'est surtout une occasion de faire un goûter en famille, reconnut Molly. Harry chéri, Ron a besoin d'aide : il ne trouve pas de passoire. »
Harry disparut en cuisine en laissant les deux grands-mères s'échanger des compliments sur la réussite de leur petits-fils ou la couleur de leur écharpe. Il espéra que Drago ne lui tiendrait pas rigueur de le laisser un peu plus longtemps seul dans le salon.
Devant les fourneaux, Ron fouettait une pâte onctueuse. Une formidable odeur de chocolat flottait dans l'air : à tous les coups, Ron avait fait des cookies à la pistache sauteuse.
« Ah, Harry ! Tu sais si t'as une passoire ?
- Je crois. Il me semble que Molly m'a fait acheter ça quand je me suis installé ici. »
Il farfouilla dans les placards, n'osant pas jeter un sortilège d'Attraction : les ustensiles étaient dans un tel bazar qu'en faire sortir un par magie, c'était s'assurer un fracassant fatras par terre de tous les autres couteaux, casseroles, verres et autres bols qui peuplaient les meubles.
« Alors, ça se présente comment ?
- Bill a l'air de vouloir faire comprendre à Dom qu'elle a vraiment dépassé les bornes, expliqua Harry, la tête coincée dans le buffet. Elle a emprunté le balai de son père, déjoué la sécurité posée sur la cabane à balai en posant la baguette de sa mère dessus et volé la nuit sans rétablir les phares de balai. Les Grimm sont ravis de prendre le thé avec nous. Quant à Andromeda, elle veut que Teddy comprenne qu'il faut qu'il grandisse un peu. C'est son troisième procès sur trois, tout de même. Et je crois que la Patate est mort de trouille.
- Il finira à Poufsouffle, celui-là.
- Je te rappelle qu'il n'y a pas plus Poufsouffle que Teddy, et qu'il donne des cheveux blancs à Chourave.
- Tu crois que ça les aide ?, demanda Ron en écrasant une gousse de vanille. Je veux dire, on les fait passer tout seul devant plein d'adultes ultra sérieux, ça doit les entraîner à s'exprimer en public ou à tenir tête aux professeurs.
- Je crois qu'ils n'ont jamais eu lieu de se plaindre d'insolence, à Poudlard, nota Harry. Mais c'est vrai que ça doit les aider à vaincre leur timidité. »
Il s'attaqua au vaisselier.
« Ah, et on a un nouveau juge impartial.
- Je te rappelle que maman refuse d'être juge.
- Drago Malefoy. »
Ron ricana :
« Celui-là, il est partout ! Ginny t'a parlé ?
- Oui, avoua Harry sans développer. Trouvé ! »
Il tendit la passoire à Ron.
« Merci, vieux frère. T'as un presse-ail ?
- Tu te démerdes. » coupa Harry.
Il était rouge, suant, et il avait l'impression d'avoir couru un marathon alors qu'il n'avait rien fait d'autre que rechercher une passoire. Il quitta la cuisine en ignorant le « Langage ! » crié par Ron.
Dans le salon, Bill avait fait les aménagements demandés : au troisième procès, tous les adultes avaient pris des habitudes et savaient quoi faire. Le rituel s'était amélioré avec le temps : les meubles avaient été rétrécis pour être repoussés dans un coin, ce qui libérait un immense espace tout en longueur. Seuls deux fauteuils avaient été épargnés, dans lesquels Arthur et Andromeda, les doyens, s'étaient installés. Molly n'assisterait pas au procès puisque, comme elle le reconnaissait bien volontiers, elle était tout à fait partiale et avait une légère tendance à donner des biscuits aux accusés au lieu de tenter de leur faire peur.
Ginny dépliait les tables magiques qui lui servaient normalement d'étal pour son porte-à-porte.
« Harry, tu sais ce que c'est, ça ? »
Harry jeta un œil à ce qu'elle lui montrait : le tapis s'effilochait.
« Je crois que ce sont les boursouflets qui ont attaqué le tissu pour se faire les dents.
- Tu les as bien enfermés, n'est-ce pas ? Ils ne vont pas venir nous déranger pendant le procès ?
- Je les ai confiés à Silencio.
- On n'est pas sûr de les retrouver tous vivants, alors. » rigola Ginny.
Elle termina de développer sa longue table pliante. Hermione avait sorti sa plume et son habituel carnet et avait tiré une chaise de la valise à meubles pliants de Ginny.
Tous les adultes commencèrent à s'installer, trouvant leurs marques. Harry alla chercher Drago qui essayait de rester calme, au bout du salon, une fois que Gilbert Grimm l'eut abandonné.
« Tu me le paieras, Potter, siffla Drago en le voyant arriver.
- Ouh, j'en frissonne d'avance…, lâcha Harry. Tu sais, on n'est plus en sixième année, tes menaces ne m'inquiètent guère. Viens, tu dois t'installer au centre.
- Non seulement tu m'imposes de jouer un rôle dans une parodie de procès, mais en plus tu me confies le rôle le plus important de cette mascarade.
- Que veux-tu, quand un Malefoy est dans la place, il faut qu'il ait toute la lumière sur lui… »
Cette fois, Drago ricana :
« Tu t'es mis aux compliments, je suis impressionné : celui-ci était parfaitement recevable. »
Question de bien enfoncer le clou, Harry en profita : c'était pas tous les jours que Drago était en mauvaise posture !
« J'ai suivi les conseils du livre que Ron m'a offert pour mes dix-sept ans.
- Un livre de bonne éducation sorcière ? Chez les Weasley ?
- Douze moyens infaillibles de séduire les sorcières.
- Tu comptes me séduire ? » répondit Drago du tac au tac.
Merlin ! Pris à son propre piège !
Harry rougit, marmonna « Tu n'es pas une sorcière… » et l'installa sur la chaise centrale.
L'assemblée d'adultes qui se tenaient face aux quatre chaises des accusés était assez disparate. On y trouvait au centre Drago Malefoy, là totalement par hasard. À sa gauche, les parents de Matt la Patate puis Andromeda, responsable légale de Teddy Lupin, dans son fauteuil. Dans le fauteuil à côté d'elle, Arthur Weasley, près de la porte du salon, qui appellerait donc le public et les accusés. À droite de Malefoy, se trouvaient Harry et Ginny, parents de James Potter, puis Bill et Fleur, parents de Dominique Weasley, qui s'était, selon les péroraisons de sa sœur, déjà pris une soufflante de qualité de la part de son père. Enfin, près de la cheminée allumée, Hermione, emmitouflée dans un plaid, carnet à la main, prête à devenir greffier.
Ron, de service collation pendant le procès avec sa mère, entra et vint vers sa femme. Il lui offrit un coussin pour son dos et tira devant elle un petit tabouret pour qu'elle puisse y poser les pieds. Hermione le remercia d'un baiser. Ron fit léviter devant elle un plateau sur lequel des cookies à la pistache sauteuse frétillaient, encore fumants de leur sortie de four. Harry se lécha les babines et apostropha Ron alors qu'il repassait devant lui pour quitter le salon :
« Pourquoi j'en ai pas, moi, des pâtisseries ?
- T'es pas enceinte, mec, répondit Ron. Et ça risque pas de t'arriver.
- Certes, reconnut Harry, mais je suis ton ami. »
Bien évidemment, cela ne convint pas comme argument. Ron rigola :
« Si je commence à avoir pour toi les mêmes gentillesses qu'envers ma femme, elle sera jalouse.
- C'est faux, coupa Hermione dans son coin.
- Et il faudrait que je sois encore plus gentil avec Hermione. Or, je risque la disette en terme de sucre. Je garde mon stock pour satisfaire les exigences de mon épouse.
- C'est mon sucre, remarqua Harry.
- Le sucre est à celui qui l'utilise dans les pâtisseries. »
La logique de Ron étant ce qu'elle était, Harry savait qu'il n'en tirerait rien d'autre. S'il espérait encore que Ron ou Molly lui servent des douceurs pendant le procès, il avait tout intérêt à se taire et à accepter les lubies culinaires de son meilleur ami.
Les adultes commencèrent à reprendre leur sérieux. Bill avait l'air tellement froid qu'Harry détourna le regard : il savait que Bill s'était formé à avoir l'air sérieux quand il travaillait avec des gobelins et Harry devait le reconnaître, Bill excellait dans l'art d'être distant.
À côté de lui, Fleur redevint une froide beauté glaciale, prenant sa tête de Reine des neiges, comme l'appelaient Ron et Hermione dans son dos. Gilbert et Germaine Grimm, qui assistaient à leur premier procès, demandèrent à leur voisine quel comportement ils devaient adopter. Andromeda leur expliqua succinctement ce qu'on attendait d'eux.
Cela donna apparemment des idées à Drago.
« En réalité, qu'est-ce que je dois faire ?, souffla-t-il à son voisin de droite.
- Rendre le verdict. Tu écoutes l'affaire, tu décides à quel degré les accusés sont coupables…
- Ils n'ont pas de présomption d'innocence ?
- Jamais quand il y a procès. »
Drago souleva un sourcil. Arthur avait ouvert la porte et annoncé dans le couloir :
« Le public peut entrer dans la salle ! »
Harry expliqua d'une voix pressée alors que les enfants entraient en murmurant, impressionnés par ce qu'ils voyaient :
« Tu dois surtout trouver une bonne punition et leur faire peur. Tu dois prendre la tête la plus sérieuse dont tu es capable.
- C'est comme si c'était fait, ricana Drago avant de se composer un visage austère et froid qui le fit ressembler à feu son père.
- Et tu dois paraître inatteignable et impartial.
- Oh, je crois que je vais bien m'amuser, finalement. »
Les enfants s'étaient tous installés dans le public. Arthur rouvrit la porte une fois que tous se furent tus :
« Les accusés peuvent entrer dans la salle ! »
