Hey ! Voici la suite ! N'hésitez pas à mettre des reviews, je vous laisse sur une note de l'auteur, bonne lecture !

NdA : Avertissement pour légère angoisse, discussion vague sur des abus sexuels passés (de Kate sur Derak), discussions sur l'usage de drogue (conforme au canon), moi disant n'importe quoi sur la façon dont fonctionne la magie (pourrait être conforme au canon, mais qui sait ?), et une discussion sexuelle d'adultes.


Saison 3A – Épisode 4

Quelques jours passent sans incident. Tom garde tout le monde avec le système de partenaires et institue des vérifications régulières. Il fait de son mieux pour garder tout le monde calme, surtout Stiles, qui est tout le temps à environ deux doigt de la crise de panique. Il examine les preuves obtenues de la chambre forte et conclue que rien n'a vraiment de valeur. Deucalion et les autres ne résidaient clairement pas là, et il ne sait pas comment les trouver.

C'est un lundi, et il vient juste de finir d'envoyer les enfants à l'école quand la porte de derrière s'ouvre. Il se retourne à moitié, s'attendant à ce que ça soit Peter comme d'habitude, puis il se rappelle que Peter est à la tanière, à l'étage et toujours au lit. Quand il a finit de se retourner, une femme à la peau sombre avec des long cheveux a déjà à moitié traversé la cuisine. Il attrape son arme de poing et la pointe dans sa direction avant qu'elle ne puisse se rapprocher plus, aboyant, "Plus un geste !"

"Oh, tu ne veux pas faire ça," dit la femme, l'air profondément amusée. "Tu ne penses pas que je suis seule, si ?"

Cette fois, Tom n'a pas le temps de se retourner avant que quelqu'un lui attrape le poignet et lui torde le bras. Il laisse échapper un sifflement de douleur, lâchant involontairement le pistolet mais se débrouillant pour rester sur ses pieds. Il a un aperçu d'un des des plus grands hommes qu'il ait jamais vu, avec un crâne rasé et des yeux rouges brillants, avant qu'il soit poussé en arrière contre le comptoir de la cuisine.

Il doit agripper le rebord de l'évier, mais il retrouve son équilibre et réplique, "Je pense que vous feriez mieux de foutre le camp de ma maison."

"Ou alors quoi ?" rétorque le mastodonte.

"Ou alors ça," dit la voix derrière lui, puis Peter lui enfonce le visage dans le comptoir. Il titube, les deux mains serrant son nez ensanglanté. La femme grogne sur Peter, mais Tom a déjà attrapé sa seconde arme et tire le taser sur elle alors qu'elle commence à s'avancer. Son corps devient rigide et chancelle, même si elle ne tombe pas.

"S'il vous plaît, il n'y a pas besoin d'être violent," dit Deucalion, alors qu'il entre par la porte arrière. "Ça semble un peu impoli de sortir les armes dès que nous nous montrons."

"Ça semble un peu impoli de rentrer dans la maison de quelqu'un sans frapper," dit Tom sans baisser le taser. Il est content d'avoir payé plus pour celui de trois cartouches. À l'origine, il l'avait pris pour Stiles, après ce qui s'était passé avec les Argent, mais a décidé qu'il en voulait un pour lui aussi. Ça semblait toujours être une bonne idée d'avoir un arme non létale sous la main.

"Eh bien, je vous demande pardon," dit Deucalion, l'air amusé. "Ennis, Kali, vous allez bien ?"

Ennis grogne et Kali gronde. L'expression de Deucalion ne change pas. Après un moment, ils acquiescent tous les deux.

"Excellent," dit Deucalion. "Discutons."

"Mais certainement," dit Tom. "Qu'est-ce que vous voulez ? Nous tuer ?"

"Vous me croyez vraiment si ennuyeux ?" demande Deucalion. "Ne me comparez pas aux sociopathes comme votre alpha. Ma vision va bien au-delà du simple meurtre. En fait, je suis ici pour vous montrer l'étendue de la vision d'un aveugle."

Tom regarde Peter, qui n'a pas du tout l'air touché par le commentaire du 'sociopathe' et se demande si ça vaut le coup de faire pression pour des détails sur la métaphore que Deucalion croit faire, quelle qu'elle soit. "Okay . . ."

"Je suis totalement pour découvrir de nouveaux talents," dit Deucalion. "Comme toi, Peter."

"Je laisse passer," dit Peter.

"Mais tu n'as pas entendu mes arguments."

"J'en absolument rien à foutre de tes arguments. Je sais que tu veux que je tue ma propre meute."

"Non," dit Deucalion, son sourire s'agrandissant. "Je veux juste que tu tues l'un d'entre eux. Fais ça, et je n'aurai pas à te demander de tuer les autres. Tu le feras toi-même. Je l'ai fait. Ennis l'a fait. Kali l'a fait. Dis-lui comment c'est, Kali, de tuer une des tiens."

"Mm . . . libérateur," ronronne Kali.

"Peter, est-ce que tu veux vraiment être lié à un groupe de – "

"Arrête tes conneries," l'interrompt Peter. "Qui je choisis pour ma meute, ce n'est pas tes affaires. À qui je suis lié, pareil, pas tes affaires. Tuer ma propre meute, pour le pouvoir ? Pour la liberté ? Je n'ai besoin de ton idée pathétique sur aucune de ces choses. J'ai toute la liberté dont j'ai besoin, et je n'ai pas besoin de plus de pouvoir que je n'en ai pour dégager ton cul pathétique de la ville."

Le sourire disparaît du visage de Deucalion. "C'est ce que tu penses ? Tu n'as aucune idée de qui je suis. Tu n'as jamais rien vu comme moi." Sa voix commence à s'élever. "Je suis l'alpha des alphas ! Je suis le prédateur suprême ! Je suis la mort, le dest – "

Le grésillement de la radio de Tom interrompt Deucalion au milieu de son mot. Il se détourne légèrement et appuie sur le bouton. "Stilinski," dit-il, et Deucalion arrête de parler, haussant ses sourcils sous la surprise.

"Hé, Tom, on a un probable 187, un corps trouvé dans les bois," dit Tara.

"Okay, envoie-moi les coordonnées GPS, j'arrive." Tom lâche le bouton de la radio et dit, plus à Peter qu'à Deucalion, "On va devoir reprendre ça plus tard . . . quoi que ce soit."

Peter acquiesce, l'air plus amusé qu'autre chose. Deucalion, d'un autre côté, est clairement offensé. "Vous ne pensez pas que ça a la priorité ?"

"Franchement, non," dit Tom. "Maintenant, sortez de chez moi."

Le froncement de sourcils de Deucalion s'approfondit, et il se retourne vers Peter. "Eh bien, tout ce dont j'ai vraiment besoin est l'alpha. Je n'ai pas besoin qu'il soit là pour ça."

"Personne n'a besoin d'être là pour ça," dit Peter d'une voix traînante.

"Ma présence sur ton territoire est vraiment si peu importante pour toi ?"

"Ta présence sur mon territoire est une nuisance et rien de plus," réplique Peter. "Et pour la question de si le gentil shériff doit être ici ou pas pour cette discussion, eh bien. Tu préférerais probablement qu'il le soit. Il constitue environ quatre-vingt-dix pourcents du contrôle de mon impulsivité."

Tom laisse échapper un reniflement, incapable de démentir. Puis il se retourne vers Deucalion et dit, "Ne m'obligez pas à vous dire une deuxième fois de partir."

Deucalion lève les mains en fausse marque d'abandon. "Nous allons y aller . . . pour aujourd'hui. Mais vous entendrez parler de nous à nouveau."

"Ouais, je n'imaginais pas être assez chanceux pour autre chose," remarque Tom. Deucalion fait un geste vers Kali et Ennis. Ils se renfrognent tous les deux, mais le suivent dehors à l'arrière de la maison. Tom ferme la porte et la verrouille derrière eux. "Je dois y aller. Vas-tu rester ici aujourd'hui ? Je ne veux pas qu'ils reviennent et se cachent dans les placards pour tendre une embuscade aux gosses quand ils rentreront du lycée."

Peter acquiesce. "Je m'assurerai que personne n'entre."

"Okay. Je t'enverrai un message une fois que je saurai ce qui se passe."

Quatre heures après son départ de la maison, Tom reçoit un message de Peter qui dit, 'Tu m'as oublié si vite ?'

Tom jure dans sa barbe et répond, 'Désolé. Je n'ai toujours pas trouvé ce qui se passait, donc je n'avais vraiment pas de nouvelles.'

'Quatre heures et tu n'as toujours pas éradiqué toute la criminalité à Beacon Hills?' envoie Peter en réponse. 'Eh bien, maintenant je suis juste déçu.'

Tom renifle de rire malgré lui avant de dire, 'Je te tiendrai au courant plus tard,' et de retourner à ce qu'il faisait. Pas qu'il le veuille vraiment. Ce qu'il faisait était rester debout dans la morgue de l'hôpital en attendant le médecin légiste. Il a lu le rapport préliminaire, et n'aime rien de ce qu'il y a dedans.

"Je ne peux vraiment pas dire quelle blessure a été fatale avant d'avoir fait l'autopsie complète," dit le légiste quand Tom le presse. "Chacune des trois aurait pu être fatale. Mais mon hypothèse est que c'était probablement l'asphyxie, vu les pétéchies."

"Vraiment ? Ça aurait été ma dernière hypothèse, en vérité," dit Tom. "Je pensais que le tueur avait été frustré de la force que la strangulation demandait et avait choisi un moyen plus rapide."

"Je veux dire, c'est possible." Le légiste hausse les épaules. "Mais un grand nombre des marques de strangulation me semblent post-mortem, comme si on avait continué d'appliqué la pression après que la victime soit morte."

"Huh." Tom considère tout cela. "Okay. Appelez-moi une fois que vous aurez fait l' – "

Sa radio grésille.

"On en a un autre," lui dit Tara.

"Merde," marmonne Tom. Il dit au revoir au légiste et conduit jusqu'à la piscine municipale où le second corps a été trouvé. Il voit immédiatement les similarités, de la tempe ensanglantée à la blessure évidente sur la gorge. Mais ce qui attire réellement son attention est la bague. Il a déjà vu quelque chose comme ça avant, et ça tourmente ses sens.

Une fois que la scène de crime a été entourée de cordons de police et que le corps a été préparé pour le transport jusqu'à la morgue, il retourne au poste. La petite amie de la première victime est déjà là, et elle est interrogée. "Je ne sais juste pas ce qui s'est passé," dit-elle, pleurant. "Les choses sont… elles sont devenues bizarres, et je… la prochaine chose que je sais, c'est qu'elle avait disparu !"

"Est-ce que vous buviez, Caitlin?" demande Tara.

"Non," dit Caitlin.

"Avez-vous pris autre chose ?" demande Tara. Caitlin hésite, et Tara dit. "C'est important que tu sois honnête avec moi."

"On a partagé un cachet d'ecstasy," dit Caitlin.

"Okay. L'ecsta peut causer des hallucinations. Ou ça pourrait avoir été mélangé à quelque chose."

Tom frappe à la porte de la salle d'interrogatoire, puis entre. "Hé, Tara," dit-il. "Je vais prendre le relais. Peux-tu récupérer les informations sur celui que Wilson ramène ?"

"Bien sûr," dit Tara. "Peut-on parler une seconde, d'abord ?"

Tom acquiesce, adresse un sourire rassurant à Caitlin, et suit Tara en dehors de la pièce. Elle la porte de la salle d'interrogatoire derrière eux. "Elle cache quelque chose. Si il n'y avait pas un manque de preuve, je dirais qu'elle a tué sa petite amie et puis s'est débarrassé du corps. Mais qui fabrique une histoire comme ça ? Une romance lesbienne est interrompue par un essaim d'insectes, une des filles s'enfuie, se volatilise, puis est retrouvée morte plus tard ? Je veux dire, je sais que c'est Beacon Hills, mais c'est bizarre même pour nous."

"Ouais," en convient Tom. "Je ne suis pas sûr de ce que j'en pense pour l'instant. Mais à moins qu'elle puisse être à deux endroit en même temps, elle n'est pas le tueur. Un autre corps a été trouvé, très frais, et elle est là depuis huit heures du matin."

"Merde. Un autre ?"

"Ouais. Pas encore identifié. Va parler à Wilson et vois ce que tu peux découvrir pendant que je parle à Caitlin."

"Okay."

Tara part, et Tom ouvre la porte de la salle d'interrogatoire et entre. Il se présente et s'assoit. Caitlin raconte tout à nouveau, et Tom doit admettre que Tara a raison. C'est une histoire folle. Mais sa vie a été remplie d'histoires folles ces derniers temps.

"Est-ce que vous pensez que j'ai halluciné ?" lui demande Caitlin. "Parce que ce n'est pas le cas. C'était réel. Emily et moi avons toutes les deux vu la même chose. Comment est-ce possible que ça soit une hallucination ?"

"Je ne sais pas," dit Tom. "J'ai beaucoup de questions et pas beaucoup de réponses en ce moment. Mais je te crois."

Caitlin laisse échapper un soupir. "Merci."

Tom serre son épaule. "Je vais demander à un de mes agents de te raccompagner chez toi pour que tu puisses te reposer un peu."

"Okay." Caitlin essuie quelques larmes sur ses joues. "Je voulais juste rendre la nuit spéciale pour elle," dit-elle. "C'était sa première fois, et je savais que c'était important pour elle. Et maintenant elle est morte et c'est de ma faute."

"Rien de cela n'est de ta faute," dit automatiquement Tom, sa bouche bougeant toute seule alors que son cerveau est bloqué sur la première partie. "Okay ?"

Elle réussit à faire un malheureux hochement de tête. Tom s'excuse, ordonne à un des ses agents de la ramener chez elle, et s'esquive dans son bureau pour une recherche Google rapide pour s'assurer que les anneaux sur lesquels sont inscrits 'pureté' veulent bien dire ce qu'il pensait. Puis il appelle Peter. "Je déteste vraiment poser cette question, mais est-ce que les sacrifices de vierges existent vraiment ?"

"Eh bien, je ne suis pas complètement familier avec ce que quelqu'un peut y gagner, mais bien sûr, il y a quelque chose," dit Peter.

"Mais ce n'est pas le genre de chose qu'un loup-garou alpha ferait," dit Tom.

"Oh, non. C'est plus un truc de magie noire."

"Super," dit Tom. "Juste parfait."

"Combien de corps ?" demande Peter.

"Deux pour l'instant."

"Il y en aura plus," dit Peter. "Les sacrifices sont toujours faits par groupes de trois ou sept."

"Encore mieux. Dis aux gosses que je ne serai pas à la maison pour le dîner."

"Okay. Appelle moi si tu as besoin de moi."

Ça ne surprend pas Derek que Stiles ait une centaine de questions à propos d'où est son père, de qui est en train de mourir, comment, et pourquoi. Ce qui le surprend est qu'une fois que Peter a répondu à toutes ces questions, Stiles tombe dans un silence maussade. Ce n'est pas la façon dont il agiit habituellement quand il est inquiet. L'anxiété est une émotion qui prend tout le corps pour Stiles : il fait les cent pas, se tortille les doigts et lance une tempête de paroles.

Si qui que ce soit qui tue des vierges n'est pas quelqu'un de la meute d'alphas, alors ils ont deux choses séparées à gérer en même temps, et Derek déteste absolument ça. La meute d'alpha est déjà assez mauvaise. Peter pense, de façon évidente, de la même façon, parce qu'il dit, "Donc, nous pourrions devoir être un petit peu plus prudents que juste le système de partenaires, ce qui m'amène à une question ou deux auxquelles vous, merveilleux enfants, n'allez pas vouloir répondre. Scott, Allison. Êtes-vous en sécurité par rapport à notre tueur de vierges ?"

Scott devient rose foncé et marmonne, "Oh mon Dieu."

Allison, de son côté, adresse juste à Peter un petit sourire fin et dit, "On est en sécurité."

"Excellent ! Je sais que Erica et Boyd aussi, ce qui veut dire que nous ne devons nous inquiéter que pour Isaac et Stiles – à moins que quelque chose de dramatique que je ne sache pas soit arrivé durant la semaine passée," ajoute Peter, soit inconscient, soit insensible à la complète mortification sur les visages d'Isaac et de Stiles. "Ce qui veut dire que je peux assigner Scott et Allison pour prendre soin d'Isaac, et Erica et Boyd pour prendre soin de Stiles."

"Prendre soin de lui comment ?" dit Erica, avec un sourire diabolique. "Sommes-nous supposer le garder en sécurité ou résoudre le problème ?"

"Oh mon Dieu, oui, sexe-moi maintenant," dit Stiles. "Est-ce que tu plaisantes ?"

Erica tend la main et appuie sur son nez. "Oui, je plaisante."

"C'est pas sympa," dit Stiles. "Tu ne devrais pas jouer avec les émotions des gens comme ça !"

"Ne sois pas si idiot," dit Erica. "Derek m'étriperait même si je te touchais juste."

"Non, il ne le ferait pas," dit Stiles, roulant dramatiquement des yeux.

"Eh bien . . ." dit Derek à voix basse.

C'est après ça que Stiles devient morose. Il dit à peine autre chose pendant le dîner, ou pendant qu'ils font la vaisselle, ou jusqu'à ce qu'ils aient fait leurs devoirs et se préparent pour aller au lit.

"Tu le ferais, malgré tout ?" laisse-t-il soudainement échapper, alors que Derek se passe un coup de peigne.

"Je ferais quoi ?" demande Derek.

"Étriper Erica si elle me touchait."

"Oh." Derek hausse les épaules. "Non. Je veux dire. Pas si tu veux qu'elle le fasse, si c'était pour te protéger d'une sorcière malveillante."

"Ouais," dit Stiles.

Même si l'acceptation sombre avait pas été pas assez pour laisser Derek savoir que quelque chose n'allait pas, le mélange d'odeurs relatives aux émotions l'était certainement. Il jette un regard à Stiles et dit, "Est-ce que c'était la mauvaise réponse ?"

"Je ne veux pas coucher avec Erica," réplique Stiles.

Derek cligne des yeux. "Okay, ouais. Je sais ça."

"Mais je ne veux pas me faire tuer par une sorcière," dit Stiles, et soudain les mots se bousculent hors de sa bouche. "Et je sais qu'on avait un accord et je ne voudrais jamais te faire faire quelque chose que tu ne veux pas, mais sérieux, est-ce que tu penses vraiment que je vais être beaucoup plus mature dans huit mois que je le suis maintenant ? Il y a une sorcière psychopathe complètement dingue qui assassine des vierges dehors et je suis vierge et j'ai aussi la pire chance du monde et si c'était pour me sauver la vie, tu le ferais ? Est-ce que tu penses que je suis repoussant ? Parce que parfois je m'inquiète vraiment que tu penses que je suis repoussant, que tu as seulement accepté tout ce 'quand j'aurais dix-sept ans et demi on pourra se rouler des pelles' parce que je le voulais, et quand je t'embrasse, tu ne m'as jamais vraiment embrassé en retour, pas comme un vrai baiser, et oh mon Dieu je vais arrêter de parler maintenant. Et possiblement pour toujours."

Derek combat l'envie de partir en courant loin de cette conversation. Chacun de ses aspects lui donne l'envie de sauter par la fenêtre. Il se force à prendre une profonde inspiration et commence avec la seule chose à laquelle il sait vraiment comment répondre. "Tu n'es pas repoussant."

"Okay," dit Stiles, le regardant avec des yeux de Bambi triste.

"Tu es . . . tu es en vérité plutôt mignon," dit Derek, puis il gémit, sentant ses joues rougir. "Tu es vraiment mignon, okay ? Putain, Stiles. Je t'aime. Je suis désolé de ne pas t'embrasser de la façon que tu veux. Je ne suis pas bon pour ce genre de choses et, et il y a toujours une grande part de moi qui pense que je devrais être en prison juste pour désirer t'embrasser."

Stiles se tord les mains, tirant sur l'ourlet de son haut. "Donc tu es attiré par moi… mais tu ne veux pas l'être."

"Je . . . ouais." soupire Derek. "Je veux dire… d'un certain point de vue. Oui."

Il y a un long moment de silence. Stiles avale sa salive et détourne le regard. "Peut-être qu'on devrait rompre alors," dit-il. "Tu devrais être avec quelqu'un par qui tu désires être attiré."

"Je ne veux pas rompre avec toi," dit Derek. "Je veux juste qu'on attende que tu aies dix-huit ans avant de faire des choses physiques. Je sais que c'est une ligne stupide, arbitraire. Je sais que tu ne vas pas magiquement devenir une personne différente à l'anniversaire de tes dix-huit ans. Je ne peux pas dire pourquoi ça m'importe tant mais c'est le cas. Je suis désolé si ça t'embête. Je suis désolé qu'il y ait un psychopathe assassinant des vierges et de ne pas pouvoir régler ça pour toi mais je ne peux pas, Stiles."

Stiles acquiesce. "Ouais. Je sais." Il soupire. "Je suis désolé. C'est juste – Je déteste être tout le temps si anxieux."

"Je ne laisserai rien t'arriver," dit fermement Derek. "Que tu sois vierge ou non. Personne ne te fera de mal tant que je suis là."

Stiles réussit à hocher à nouveau la tête, puis à faire un faible sourire. "Okay."

"Viens là." Derek passe un bras autour de ses épaules et presse un baiser sur la tempe de Stiles. "Je sais que tu ne va pas dormir avant que ton père ne rentre, donc mettons un film."

"Bonne idée."

La troisième victime s'avère en fait être la première victime. Elle est trouvée en dernier, mais le légiste dit qu'elle est morte depuis plus de vingt-quatre heures. C'est la même situation de base que les autres. De façon intéressante, le légiste dit que deux ont été tués par strangulation, mais la troisième est morte de la perte de sang due à la blessure à la gorge. Tom envoyait des messages à Peter périodiquement, et lui pose des questions à propos des morts étranges.

'C'est appelé une triple mort,' répond Peter. 'Utiliser trois blessures fatales différentes pour augmenter le pouvoir du sacrifice. Elles sont administrées presque simultanément, donc il pourrait ne pas y avoir de motif sur quelle blessure finit en fait par être la cause de la mort. Ça dépendra de la personne, des circonstances exactes.'

Tom réfléchit à cela et décide que c'est logique. Le tueur administre probablement la blessure à la tête d'abord, pour immobiliser la victime, puis la blessure à la gorge parce que c'est rapide. Puis il étrangle la victime jusqu'à ce qu'elle soit soit vidée de son sang, soit asphyxiée.

Les corps ont tous été trouvés dans des lieux semblant aléatoires. Il ne peut y voir aucun motif. La seule bonne nouvelle est qu'ils ont tous été tué à quelques heures d'intervalle, pendant la nuit. Ça veut dire qu'il ne va probablement pas y avoir plus de cadavres – du moins, pas pour l'instant. C'était un groupe de trois, pas de sept.

'Doit-il assez bien connaître les victimes pour savoir qu'elles sont vierges ?' envoie Tom à Peter. 'Ou serait-il capable de le ressentir ?'

'Je ne suis pas 100% sûr,' répond Peter. 'Je pense qu'il serait capable de le ressentir, ou peut-être qu'il jette un sort pour localiser de potentielles victimes.'

Tom soupire et se sert un autre mug de café. Si les victimes étaient sélectionnée par magie, aléatoirement, alors il n'y avait absolument aucune piste à suivre. Il doute que les experts médico-légaux vont arriver avec quoi que ce soit d'utile.

Puisque Peter n'a pas l'air aussi familier avec la sorcellerie qu'avec les non-sens lycanthropiques, Tom rentre dans son bureau, et appelle Chris. "Qu'est-ce que tu sais sur les sorcières ?"

"Pas grand-chose, parce que ce terme n'a pas vraiment d'application pratique," réplique Chris. "Les sorcières sont dans les films Disney. Si tu cherches quelque chose dans le monde réel, ça va être un mage, un enchanteur, ou un druide."

"Quelle est la différence ?"

"Le talent d'un mage est inhérent. Ils ont leur propre pouvoir, avec lequel ils sont nés. Les enchanteurs dépendent d'artefacts imprégnés de magie, ou puise du pouvoir des lignes telluriques. Les druides sont une combinaison des deux. Ils ont un pouvoir naturel, mais l'accroissent avec du pouvoir tiré des lignes telluriques."

"Pourquoi tous les mages ne feraient pas ça ?" demande Tom.

"La plupart le font, mais il y a des cultures qui croient qu'utiliser le pouvoir des lignes telluriques affaiblit la Terre."

"Okay." Tom fronce les sourcils, faisant les cent pas dans son bureau. "Donc si quelqu'un vient spécifiquement à Beacon Hills pour faire de la magie ici, c'est probablement à cause des lignes telluriques, et nous pouvons supposer que c'est un enchanteur ou un druide."

"Probablement, ouais. Quelle sorte de magie ?"

"J'ai trois corps arrivés dans les dernières vingt-quatre heures, trouvés à des endroits aléatoires autour de la ville. Tous vierges."

"Doux Jésus," dit Chris. Tom peut pratiquement le voir se pincer l'arête du nez. "C'est presque certainement un druide, alors. Les enchanteurs ne peuvent pas emmagasiner le pouvoir de la même façon. Ils sacrifieraient un groupe de trois et se retourneraient immédiatement pour utiliser cette énergie pour faire quelque chose, mais dans l'ensemble, les sacrifices impliquent habituellement des druides – ou en fait, des Darachs."

"Qu'est-ce qu'un Darach ?"

"C'est un druide qui est allé du côté sombre," dit Chris, puis il ajoute, "par manque d'un meilleur terme. Les druides sont habituellement du genre guérisseurs, basé sur la nature, du type 'ne pas faire de mal'. Quand un druide commence à utiliser sa magie pour blesser les autres, il devient un Darach."

Tom se masse les tempes. "Est-ce que tu connais un moyen de le traquer ?"

"Non, désolé."

"Super." Tom le remercie pour son aide et raccroche. Il réfléchit à tout ça pendant une longue minute avant de regarder sa montre et de voir qu'il est presque neuf heures. Il est à mi-chemin de la porte du poste quand il se rappelle du système de partenaire. Après une discussion interne sur s'il veut le suivre ou non, il décide que oui. Pas seulement parce qu'il ne veut pas écouter Stiles péter un plomb, mais parce que les adolescents sont plus susceptibles de suivre la règle s'il la suit lui-même. Il envoie un message à Peter et lui laisse savoir qu'il est près à partir.

Peter, bien sûr, est au-dessus de la règle du partenaire. Il se présente seul, à pied. Tom ne s'embête pas à dire quoi que ce soit parce que ça ne le mènera nulle part, et monte dans le fourgon. Il résume tout ce qu'il sait pendant qu'il conduit, incluant ce qu'il a appris de Chris, et dit, "Je ne comprend juste pas. Qu'est-ce que ça a à voir avec Deucalion ?"

"Probablement rien," dit Peter avec un haussement d'épaule.

"Tu penses ?"

"Il y a une centaine de raisons pour lesquelles un Darach pourrait sacrifier des vierges," dit Peter. "Et si il voulait en tirer le meilleur accroissement, il l'aurait fait sur une ligne tellurique majeure. Beacon Hills a les plus forte à environ cinq cents kilomètres à la ronde. Il est venu ici pour fair son mojo, mais ça ne veut pas dire que ça a quelque chose à voir avec Deucalion."

"Le timing est une affreuse coïncidence."

"Ça l'est ? Ce n'est pas comme si ils étaient arrivés exactement au même moment. Deucalion est en ville depuis plus de deux semaines maintenant."

Tom soupire. "J'imagine que c'est vrai."

"Tu as l'air si déçu," dit Peter, arquant un sourcil vers lui. "Je pensais que tu serais content que Deucalion n'ait pas de magicien sacrifiant des vierges dans ses effectifs."

"Okay, bien," dit Tom. "C'est juste que si ce n'est pas connecté à Deucalion, je n'ai littéralement rien sur quoi me fonder. Juste trois cadavres et une brochette d'impasses."

"Tous les meurtres ne peuvent pas être résolus, tu sais."

"Voyons, Peter," dit Tom, agacé. "Leurs corps sont à peine froids."

"C'est juste des paroles. Ton dévouement à ton devoir est admirable, mais nous devons nous concentrer sur le fait de protéger la meute pour l'instant."

"Je peux me concentrer sur plus d'une chose à la fois."

"Étant donné la réelle définition du mot 'concentration' – "

"Arrête de parler," l'interrompt Tom.

Peter roule des yeux. "Pourquoi es-tu comme ça ? Je suis ici pour essayer de te garder sain et sauf face aux alphas meurtriers en ville et tu vas commencer à te jeter sur la route d'un Darach. C'est assez pour donner des brûlures d'estomac à un homme."

"Hé, voilà une idée," dit Tom. "Et si je me gardais sain et sauf, tu ne me disais pas comment faire mon boulot, et tu arrêtais de parler de moi comme d'un demoiselle en détresse ?"

"Je ne veux juste pas que tu sois blessé," dit Peter.

Tom passe une main sur son visage alors qu'il rentre dans l'allée. "Ouais, j'ai compris. Désolé. Je suis juste tendu là."

"Je sais." Peter hausse les épaules et sort de la voiture, et Tom fait de même. "Mais ne t'inquiète pas. Si des gens nous causent des problèmes, je les assassinerai juste pendant leur sommeil."

Tom soupire, sans se diriger vers la porte d'entrée pour le moment. "J'aimerais que tu ne fasses pas ça."

"Faire quoi ?"

"Parler d'assassiner des gens comme si tu ne savais pas que je préférerais ne pas avoir à faire ça."

Ça fait rouler des yeux à Peter à nouveau, ce qui donne en quelque sorte envie à Tom de le frapper en plein visage. "Oui, comme toujours, ta moralité juste et vertueuse a été prise en compte."

Maintenant Tom est vraiment énervé. "J'aimerais que tu ne fasses pas ça, non plus," dit-il. Quand Peter lui lance juste ce regard, il ajoute, "Tu sais, le truc où tu te moque des principes moraux qui guident ma vie. Tu n'a pas à être d'accord avec eux, mais tu n'as pas non plus à t'en moquer."

À cela, Peter lève les mains comme pour se rendre. "Désolé. Tu es juste si mignon quand tu t'énerves."

"Eh bien, tu n'est pas mignon quand tu es un connard, donc ferme-la." Tom passe ses deux mains dans ses cheveux. "Et ne pense pas que tu auras quoi que ce soit de ça ce soir," ajoute-t-il, se désignant généralement d'un geste. "Je suis fatigué et je veux juste aller au lit."

"Je pourrais te sucer," dit Peter.

Tom hésite. Il est vraiment fatigué, mais, eh bien. Il serait le premier à admettre, si on lui demandait – et il espère, bon Dieu, que personne ne demande jamais – que Peter est absolument incroyable au lit. Ce n'est pas que Tom n'ait pas eu une bonne vie sexuelle avec Claudia, mais Peter est à un autre niveau, un niveau jusqu'ici complètement inconnu de Tom. Et les pipes qu'il donne sont exceptionnelles. "Okay. Mais tu m'en devras une."

Peter souffle un rire. "Ça sonne comme si tu me faisais une faveur."

"Tout à fait," dit Tom.

Ça fait rire Peter plus fort. "Eh bien, merci, Votre Grâce, pour me permettre de vous sucer. Maintenant va à l'intérieur et enlève tes vêtements."