Un silence de mort se fit entendre dans l'assistance. On pouvait presque écouter les mouches voler. Plus personnes n'osait parler. Même Philémon ne s'attendait vraiment pas à ce que la reine propose de faire un défi suprême.

Puis au silence succéda les murmures, les gens se parlaient à voix basse les uns avec les autres, tournant presque tous leur regard vers leur reine et Clarke, alternant successivement leurs yeux de l'une à l'autre.

Les gens n'en revenaient pas de ce qui était en train de se passer. La reine, leur reine qu'il appréciait et respectait tant, aimait une Zénarienne, leurs ennemis.

Puis Lexa s'adressa de nouveau au peuple.

— Si je me tiens devant vous aujourd'hui, c'est parce que Philémon vous a trahis, il a trahi la confiance que vous aviez en lui et il a trahi ma propre confiance !

— Il savait depuis le début pour Clarke, nous ne sommes pas seulement ensemble, nous sommes mariés depuis plus de deux ans !

— Et c'est grâce à notre mariage que nous sommes en paix, bien que cela relatif, avec les Zenariens.

— Notre paix aurait été plus durable si Philémon n'avait pas tenté de mettre fin à ma vie. Pendant deux ans j'ai perdu la mémoire, oubliant mon mariage avec Clarke et ne sachant pas pourquoi nous étions en paix avec les Zenariens.

— Aujourd'hui je n'ai toujours pas retrouvé la mémoire, mais mon amour pour Clarke est toujours aussi fort. Et Philémon devra payer pour sa traitrise envers son peuple. Tenter d'assassiner sa reine sera passible de la peine de mort.

Malgré les mots de Lexa, le peuple ne semblait pas l'écouter entièrement. Beaucoup de regards outrés à travers celui-ci. Certains semblaient cependant l'avoir entendu, réfléchissaient, se demandant surement ce que ce serait enfin d'avoir une vraie paix.

Mais les autres se sentaient trahis par leur reine, et des tensions étaient en train de naître, des bagarres commençaient à éclater entre ceux qui voulaient soutenir Lexa et ceux qui étaient absolument contre.

Et au milieu de tout ça, Philémon était en train de se délecter du chao qui était en train de naitre.

Il ordonna à des gardes d'embarquer Clarke et Lexa afin de les mettre en cellule. Il aurait surement voulu les faire tuer, mais Lexa ayant invoqué le défi suprême, il ne pouvait se permettre une telle chose.

Arrivé en cellule, Clarke poussa violemment Lexa contre le mur en la traitant de folle et qu'elle n'aura jamais dû faire ça. Elle avait tellement peur de la perdre encore une fois que son corps s'était raidi, elle avait du mal à respirer et elle n'arrivait plus à se contenir. Elle le savait, elle ne supporterait pas sa perte une deuxième fois, si c'était la fin pour Lexa, ça serait aussi sa fin à elle.

Clarke tentait tant bien que mal de retrouver son calme, mais son corps tremblait de partout, elle était en plein cauchemars éveillés.

Lexa avait beaucoup de mal à voir la femme qu'elle aimait dans cet état. Elle aurait vraiment trouvé les mots justes pour la réconforter, lui dire que tout irait bien. Mais la vérité c'est qu'elle-même n'était pas sûre de ce qui allait se passer.

Clarke finit par se jeter dans les bras de Lexa. Elle ne voulait plus la lâcher, profiter des derniers moments qu'elle passerait surement avec celle qu'elle aimait plus que tout, sa raison de vivre, son soleil, sa vie… Elle nicha son cou directement dans celui de Lexa qui ne put s'empêcher de passer une main dans son dos pour la rassurer et la deuxième main dans ses cheveux pour les lui caresser tendrement…

Elles restèrent ainsi plusieurs minutes sans bouger. Puis, Lexa s'éloigna lentement afin de regarder Clarke dans les yeux, yeux qui étaient rougis par ses larmes qui n'arrêtaient plus de couler. Elle pris un air sur d'elle, même si intérieurement elle n'en menait vraiment pas large, et lui affirma droit dans les yeux qu'elle savait ce qu'elle faisait et elle lui promettait de ne pas mourir lors de ce défit suprême.

— Clarke, je suis la meilleure guerrière du pays, personne n'arrive à me battre à part toi, je réussirai ce défi et nous en sortirons vainqueurs, je te le promets !

— Ne fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir Lexa, je t'en pris…

— Je ne compte pas me dérober à celle-là alors que l'on se retrouve à peine. Tenta de rassurer Lexa.

— Lexa, je n'arrive pas à te battre, tu m'as toujours vaincu lorsque tu avais encore la mémoire…

— Comment ça ? Pourtant tu m'as désarmé avec une telle facilité la dernière fois !

— Et bien… c'est surtout parce que l'on s'entrainait toujours ensemble, je connais le moindre de tes mouvements, le moindre de tes coups. Et c'est seulement car tu ne te rappelles pas de nos entrainements ensemble ni ma façon de me battre que tu ne m'as pas vaincue.

— Car en tant normal, tu m'aurais mis une raclée avoua Clarke en baissant les yeux.

— On va s'en sortir Clarke. Nous avons des alliés, Philémon ne sait pas qu'Alexandre est votre frère, il est dans la place, il pourra nous informer des actions de Philémon.

— Peut-être… mais tu n'aurais quand même pas dû, on aura pu trouver un autre moyen Lexa…

— Je ne veux pas te perdre encore une fois…

— Tu ne me perdras pas Clarke… tenta de rassurer Lexa en encerclant la jeune femme dans ses bras.

Pendant ce temps-là, Alexandre était près de Philémon. Il faisait semblant d'être de son côté afin d'avoir des informations sur ce que ce dernier comptait faire. Mais celui-ci n'était pas dupe, il ne faisait pas confiance au jeune homme. Après tout, c'est Lexa qui avait fait de lui un membre important d'Isarian et il pensait qu'il était donc redevable envers la jeune femme.

— Alexandre, si vous voulez me prouver votre loyauté, il va falloir quelque chose pour moi.

— Quoi donc demanda Alexandre ?

Philémon lui proposa alors de lui prouver sa loyauté en tuant le chien adoré de Lexa. Alexandre fut étonné de cette demande et il savait que s'il faisait ça, la reine ne lui pardonnerait jamais tant elle tenait à cet animal.

Rose, quant à elle, avait rejoint Léonie, elles avaient décidé de s'allier afin se faire sortir Lexa et Clarke de cellule. Elles ne connaissaient pas encore les lois qui régissaient Isarian, mais elles savaient que ceci n'était pas normal et que tout ça était l'œuvre de l'avidité d'un homme auquel Lexa tenait beaucoup.

Dehors il y avait des émeutes, entre les pros Lexa et ceux qui voulaient qui pensait que c'était une traitresse, Isarian était au bord de la guerre civile. Partout du verre brisé, des échoppes pillées, des maisons envahies ou des agressions violentes.

Au détour d'une ruelle d'Isarian, un pauvre homme tentait tant bien que mal de défendre son modeste commerce, pendant que deux rues plus loin un groupe d'homme réussissait à rentrer dans une maison afin d'en piller le moindre objet pouvant être revendu.

Alexandre, quant à lui, était face à un dilemme. Pour prouver sa loyauté, il avait affirmé qu'il allait tuer le chien de Lexa alors qu'il n'en avait aucunement l'intention. Il demanda à partir dans ses quartiers afin de chercher une arme. Ce n'était pas un combattant, alors Philémon le lui accorda, bien qu'étant suspicieux envers le jeune homme.

Il en profita pour rejoindre Rose et Léonie qui se demandait comment elle pouvait bien aider. Quand Alexandre arriva, c'est lui qui leur donna une idée afin d'aider Clarke et Lexa. Il allait leur dire où se trouvait Nayak et elle serait chargée de le faire libérer, de telle sorte que lorsque celui-ci arriverait pour le tuer, il ne soit plus là.

Mais avant de mettre ce plan à exécution, Rose demanda en quoi consistait exactement le défi suprême. Le regard d'Alexandre s'assombrit. Lui aussi avait conscience que Lexa allait mourir, que c'était presque impossible que ce ne soit pas le cas. Il trouva cependant la force d'expliquer en quoi cela consistait.

— C'est un combat, un combat à mort… Un champion sera désigné pour se battre contre Lexa et il gagnera…

— Pourtant je croyais que Lexa était la meilleure guerrière et que personne n'était encore jamais arrivé à la vaincre ?

— En effet, seulement… seulement avant que ce champion ne se mesure à la reine, celle-ci devra se battre contre toute personne qui le souhaitera. Bien sûr, ceux-ci n'ont aucune chance, mais le but n'est pas que Lexa perde contre eux, mais de la fatiguer, de telle sorte que lorsqu'arrivera le combat contre le champion, elle n'est plus la force nécessaire afin de mener à bien cette bataille, et elle en mourra.

— Les combats s'enchaineront aussi longtemps qu'il y aura des volontaires pour la combattre. Et comme seul le dernier combat est à mort, qu'elle n'est pas obligée de tuer les combattants qui passeront avant le champion, les candidats contre elle seront légion, car ils savent qu'elle ne tuera jamais ses concitoyens…

— Elle sera bien trop épuisée au dernier combat pour réussir à l'emporter, c'est pour ça qu'elle n'a aucune chance de s'en sortir…

Rose et Léonie étaient sous le choc. Comment un tel duel pouvait-il être autorisé, ce n'était pas humain, pas digne des Isariens...

— Commençons par le début et allons libérer le chien de la reine, le pauvre n'a rien demandé lui, affirma Léonie.

Rose et Léonie partirent donc à l'emplacement où se trouvait Nayak. Celui-ci n'était qu'un chien, sa cellule n'était pas gardée, et il fut très facile pour les deux femmes de le libérer. Puis elles partirent en toute discrétion le cacher dans la forêt, dans un endroit que leur avait indiqué Alexandre et qu'il connaissait bien. Là-bas ils y seraient en sécurité en attendant que tous ce calme.

Quand Alexandre revint vers Philémon avec une arme prise soi-disant pour tuer l'animal, celui-ci était resté dubitatif, il ne savait pas s'il devait croire cet homme ou non, mais dans tous les cas le chien n'avait que peu d'importance pour lui. Ce qu'il voulait, c'était simplement blesser la reine et l'affaiblir le plus possible avant le début des combats.

Personne ne savait pourquoi il faisait cela. Il était l'homme qui avait pratiquement élevé Lexa depuis son enfance, il agissait comme un père pour elle. Il avait pris soin d'elle à la mort de ses parents et sa trahison était incompréhensible pour tous. Mais peu importe quelles étaient ces raisons, Clarke et Lexa étaient bien décidés de se battre jusqu'au bout.

Alexandre demanda à Philémon quand il devait aller tuer le chien, mais celui-ci avait été suffisamment convaincant pour que cet acte soit remis au second plan. À la place, celui-ci lui demanda de l'accompagner jusqu'à la cellule de Clarke et Lexa.

Il voulait affronter les deux femmes avant que le défi commence. Et en tant que reine, elle avait le droit à être libérée afin de s'entrainer. En effet, lors des défis suprêmes, chaque candidat avait le droit à trois jours d'entrainement afin de se préparer. Malheureusement, dans l'histoire, peu avaient usé de ce droit étant donné qu'aucun n'en réchappait vivant.

Arrivées devant la cellule de Clarke et Lexa, les deux femmes s'éloignèrent instantanément l'une de l'autre. Les deux lançant des regards assassins à Philémon.

Malgré tout, cela était sans doute l'occasion de connaître les raisons de Philémon sur ces agissements, savoir pourquoi il avait trahi la personne auquel il était censé tenir le plus.

Philémon s'approcha des barreaux, un sourire mesquin sur le visage et les mains derrière le dos.

Quand il fut suffisamment près, Clarke se précipita et réussit à l'attraper par le col et frappa d'un coup sa tête contre le barreau de la cellule. Instantanément le sang se mit à couler le long de son nez. Il essaya celui-ci d'un revers de manche, l'air de rien comme si le coup ne l'avait pas atteint. Un garde se précipita pour aider Philémon et frappa Clarke à son tour d'un grand coup de pied dans le ventre. Celle-ci se tordit de douleur et elle aura chuté au sol si Lexa ne l'avait pas retenue à temps.

Elle hurla sur le garde et sur Philémon que s'il la touchait encore ce serait le dernier acte qu'il ferait sur terre.

— Touchez encore à un de ses cheveux et vous êtes un homme mort !

Le coup d'œil que lança Lexa au garde était tellement intense qu'il en fût presque effrayé lui-même.

Il faisait partie de ces personnes qui ne savaient plus vraiment qui croire. D'un côté, pour lui, Lexa avait trahi son peuple, mais d'un autre Philémon ne prenait pas forcément un meilleur chemin. Mais en tant que garde, son boulot était d'obéir aux ordres, alors il s'exécutait.

Lexa aida Clarke à se relever. Elle passa la main sur le visage de sa compagne pour s'assurer qu'elle n'était pas blessée et lui lança un regard rempli de tendresse et d'inquiétude et intérieurement elle enrageait que sa femme soit ainsi tordue de douleur, elle aura voulu couper la tête de celui qui avait osé poser la main sur elle. D'ailleurs, elle se promit à elle-même que cet homme le paierait de sa vie.

Mais les deux femmes se ressaisir vite, voulant absolument savoir ce que voulais Philémon.

Celui-ci prit un visage grave.

— Je voulais juste vous informer que vous allez être libéré et que vous retournerez dans vos quartiers privés. La mort de Lexa ne faisant quasiment aucun doute, je ne veux pas que le peuple pense que je m'acharne sur vous. Le défi se chargera d'elle suffisamment rapidement.

Le visage de Clarke se crispa sur ces dernières paroles, et elle voulut de nouveau le frapper, mais elle fut retenue par Lexa qui la retint par la taille. La jeune femme voulant se jeter sur lui malgré les barreaux, elle eut tout le mal du monde à la retenir.

Philémon continua l'air de rien, comme si Clarke n'avait pas tenté de se jeter sur lui.

— Vous pourrez donc vous entrainer pendant les trois jours précédents le combat. Mais des gardes se chargeront de vous escorter à chacun de vos déplacements, vous ne serez jamais seules.

Les deux femmes ne comprenaient pas. Le cœur ne Lexa ne comprenait pas comment celui qu'elle considérait comme son père de substitution pouvait en arriver là.

— POURQUOI FAITES-VOUS ÇA ? cria Lexa

Cette fois, l'homme perdit de son arrogance, s'approcha alors des barreaux de la cellule, le garde positionné à côté de lui prêt à intervenir à la moindre altercation.

Le regard de Clarke et Lexa était un mélange de colère et déception. Particulièrement celui de Lexa qui se sentait trahi du plus profond de son être.

— Vous vous demandez pourquoi je vous ai trahis ?

— Je vais vous dire pourquoi !

— À la mort de tes parents Lexa, j'ai tout fait pour que tu deviennes la guerrière accomplie que tu aurais dû devenir. Je pensais qu'en t'éduquant suffisamment, tu aurais une telle aversion pour nos ennemis que tu raserais enfin leur clan de la carte du globe.

— J'avais tant d'espoir en toi ! Et puis il a fallu que tu tombes amoureuse de la fille de notre ennemi et même que tu l'épouses, mettant fin ainsi, grâce à nos lois à la guerre entre nos deux peuples !

— Les Zenariens ne sont que des chiens impudents, tu as d'abord trahi notre peuple avant que je ne te trahisse ! J'ai repris espoir lorsque tu as perdu la mémoire, tu étais redevenu la guerrière assoiffée de sang que j'avais tant espérer modeler. J'aurais tant espéré que tu rases Zénarie. Mais non, même la mémoire effacée un lien invisible t'en avait toujours empêché alors même que tu ne savais pas pourquoi ils ne nous attaquaient pas.

— Bien sûr votre mariage, dont seuls moi-même et la chef Zenariens étions au courant de votre mariage empêchait toute attaque. Et je n'aurais pas pu briser ce lien moi-même. J'ai pourtant tout fait pour que ta haine des Zenariens grandisse encore et encore. Et j'y étais presque arrivé lorsque Clarke revint de nouveau dans ta vie, balayant ainsi des années d'effort afin d'en faire à tes yeux des ennemis sanguinaires sans fois ni loi.

— J'ai donc eu cette idée de me servir du territoire neutre pour cette histoire d'esclavage. Si suffisamment d'Isariens disparaissaient, alors il m'aurait été facile de faire accusé Zénarie sans que vous ne sachiez vraiment ce qui se tramait. Mais non, là encore vous êtes intervenues toutes les deux, découvrant ce trafic.

— Cette fois je n'avais plus le choix, il me fallait me débarrasser de vous deux, et je dois dire qu'en invoquant le défi suprême, Lexa, tu es allé bien au-delà de mes espérances !

— Quoi ? C'est tout ? Vous n'aimez pas mon peuple alors vous voulez tuer la fille que vous avez élevée ? cria à son tour Clarke les yeux pleins d'incompréhension et de colère.

La question parue décontenancée Philémon, il ne se démonta pas pour autant et répondit avec cette fois plus d'émotions dans la voix, son regard était un mélange de haine et de déception, aucune des deux femmes n'aura su dire exactement ce qu'il en était.

— Si je déteste tant les Zenariens, c'est parce qu'ils mon prix la personne que j'aimais le plus au monde ! Ta mère Clarke !

— PARDON ? MA MÈRE ? QUEL RAPPORT AVAIT MA MÈRE AVEC VOUS ?

— Votre mère et moi étions amoureux à une époque, nous nous aimions sincèrement. Du moins de mon côté j'étais fou amoureux d'elle, mais c'était une Zénarienne… Et nous étions jeunes, et nous n'avions pas la force de nous élever contre l'interdit de nous aimer.

— Et un jour votre mère m'a quitté, je pensais qu'elle ne supportait plus que l'on doive se cacher. Mais la réalité c'était qu'elle était tombée amoureuse d'un autre homme, de votre père Clarke. Elle ne m'aimait plus, mais elle, mais je l'aimais encore et elle avait refait sa vie. Puis elle vous a donné naissance. Et un jour elle a été tuée, assassiné, et avec sa mort ma haine de ton votre peuple n'a fait qu'augmenter et je n'ai jamais cesser de vous haïr de m'avoir pris l'être qui m'était le plus cher au monde.

— Ma mère n'aurait jamais aimé un être abject comme vous souffla Clarke, elle a du voir le mal en vous et a préféré s'en éloigner, et elle a eu raison de le faire !

Cette fois c'est Philémon qui s'approcha des barreaux et il cracha sans vergogne au visage de Clarke sans prononcer le moindre mot.

Puis il partit comme il était venu, ordonnant au garde de les libérer et de les mettre sous escorte constante dès qu'il serait sorti de la pièce.