Coucou ! Voici le chapitre 25 !
Comme toujours, un grand merci à Amelia-Queen-Black pour son travail génial.
Ensuite, merci beaucoup beaucoup à Pouika, Stormtrooper2, Cath06, Doucette77, Miruru-Sensei, Yume resonnance, Misslove 25 et ginetteMahasolo pour leurs retours !
Cath06 : Coucou :D Trop contente que tu ais apprécié le dernier chapitre ! Haha oui, James mérite qu'on ne l'aime pas après tout ce qu'il a fait. En ce qui concerne Harry et Draco, je te laisse voir ça avec la suite des chapitres ;) Mais oui, beaucoup de choses sont liées. Et leur destin aussi ! Merci pour ton commentaire et à bientôt :D
Rating M : Pour mention de violences physiques et mentales
Bonne lecture !
[TW : ATTENTION ! CE CHAPITRE PEUT ETRE DOULOUREUX A LIRE ! LA QUATRIEME PARTIE POUR MORT BRUTALE ET LA CINQUIEME PARTIE POUR AGRESSION SEXUELLE]
Chapitre 25 : Les Granger
344 : année des cendres : Ministère des affaires étrangères
Alors que Lucius Malfoy triait les derniers dossiers sur son bureau, quelqu'un toqua à sa porte.
- Entrez, fit-il en gardant ses yeux fixés sur ses papiers.
La porte s'ouvrit sur un petit gnome pas plus haut que trois pommes.
- Maître, les éclaireurs ont retrouvé la trace d'une Freiss, annonça le serviteur avec une révérence respectueuse.
Les doigts de Lucius se crispèrent sur sa plume. Il releva la tête.
- Après toutes ces années ? Mais qui est-ce ?
- Il s'agit de la fille d'Edward J. Freiss, l'ancien prince héritier…
Ses mains se mirent à trembler. Lucius reposa consciencieusement sa plume sur le bureau.
Edward a eu un enfant ?!
Comment ça pouvait être possible ? Il n'avait jamais rien craché sous la torture.
Lucius tapota son bureau avec ses longs ongles. Il fallait régler cette histoire au plus vite. Il était impératif que son Maître n'apprenne jamais la survie de la Freiss. Lucius imaginait sans peine la folie furieuse qui ravagerait à nouveau le monde des démons si cette nouvelle atterrissait dans les mauvaises oreilles.
Il ne pouvait pas s'en charger lui-même. Cela serait trop suspicieux qu'il abandonne son poste sans raison particulière. Il devait trouver des alliés de confiance qui auraient plus à gagner à garder le secret qu'à le révéler. Des alliés qui avaient désespérément besoin de ses faveurs…
Il connaissait les cibles idéales.
- Fais venir les Crabbe, ordonna-t-il à son gnome, c'est une mission parfaite pour eux.
344 : année des cendres : Forêt d'Eukalius
Hermione se prélassait sous le soleil de l'été, les pieds trempant dans l'eau du lac. Dans ses cheveux, un petit serpent bleu s'amusait à faire des nœuds.
- Arrête ça, fit la petite fille de huit ans en rigolant.
Elle posa une main sous la tête du serpent et celui-ci s'enroula sur son bras. Elle l'approcha de son visage pour admirer ses grands yeux bleus.
- Dis donc, tu es sûr que tu n'es pas venimeux ?
Le serpent répondit en lui léchant le visage de sa langue fourchue et Hermione se mit à rire.
Alors qu'elle s'allongeait complètement sur le sol, une petite boule de poil rousse lui sauta par-dessus le visage. Se relevant brusquement sous la surprise, la fillette aperçut à quelques pas d'elle, le petit renard qui l'avait enjambée. Il la fixait d'un air farouche. Le sourire d'Hermione s'agrandit.
- Oh… Bonjour toi, dit-elle gentiment.
Le renard couina faiblement avant d'avancer doucement vers elle. Il semblait avoir une irrésistible envie de s'approcher mais quelque chose le retenait.
La petite rouvrit une des plaies qui se trouvait sur son doigt et le tendit vers l'animal.
- Allez, n'aies pas peur…
Le renard ne put résister plus longtemps et s'approcha pour lécher ce qu'elle lui tendait.
- Espèce de petit malin, c'est ça que tu voulais hein.
Hermione caressa le renard qui finalement s'installa sur ses genoux. Sa queue frétillait de bonheur. Les rires d'Hermione reprirent de plus belle. Les animaux l'adoraient. Et elle le leur rendait bien.
Le temps passa rapidement alors qu'Hermione s'amusait à appâter d'autres petits animaux près d'elle. Bientôt, elle fut entourée de poissons qui s'amusaient à tournoyer autour de ses pieds et au-dessus d'elle, de petits oiseaux sifflaient joyeusement.
Peu à peu la nuit s'installa et Hermione frissonna. Les jours étaient chauds et les nuits un peu trop fraiches. Il était temps qu'elle rentre.
Hermione se leva tranquillement.
- Allez mes amis, il est temps de rentrer chez vous, dit-elle à l'intention des petites bêtes.
Peu à peu, alors qu'elle s'avançait dans la nuit, les oiseaux arrêtèrent de la suivre et le renard s'enfuit.
Il ne restait plus que le petit serpent bleu qui avait élu domicile sur sa tête.
Hermione haussa les épaules. S'il voulait rester avec elle, pourquoi pas ? Elle continua sa route en direction de sa maison.
La ferme où vivait Hermione avec ses parents n'était pas très grande. Mais elle était chaleureuse et Hermione s'y sentait toujours bien.
- Ah te voilà ma petite chérie, dit une grande dame brune alors qu'Hermione ouvrait la porte de chez elle. Qu'est-ce que tu as ramené ?
Elle était affairée à remuer une mixture dans une casserole tandis qu'un homme de petite taille épluchait des patates dans un coin. Il lui sourit en la voyant entrer.
Hermione répondit au sourire de ses parents en montrant le petit serpent puis s'installa près de la cheminée pour se réchauffer.
- Va prendre une douche ma chérie. On dîne bientôt.
344 : année des cendres : ferme des Granger près de la Forêt d'Eukalius
Attablés autour d'une petite table, la famille Granger dînait joyeusement. Hermione avait gardé son petit serpent bleu sur la tête, ce qui ne manquait pas d'amuser Wendell, son père.
- Alors, comment s'appelle celui-là ? demanda-t-il à sa fille.
- Je ne sais pas… dit Hermione en grimaçant. Il n'aime aucun des noms que je lui donne.
- En tout cas, il a l'air d'aimer le ragoût de souris… fit Monica en ricanant joyeusement alors que le serpent avalait goulument un morceau de viande.
Wendell se mit à rire.
- Ça me rappelle comment nous nous sommes rencontrés avec ta mère.
Hermione leva les yeux au ciel. Tout était un prétexte pour parler de leur amour. Elle l'écouta attentivement raconter une nouvelle fois comment il avait trouvé Monica dans la forêt, alors incapable de parler, et extrêmement blessée.
- Ta mère était une princesse autrefois ma puce ! s'exclama-t-il en s'extasiant presque. Et elle a choisi un rustre comme moi pour époux… Elle a sauvé mon petit cœur.
- Qu'est-ce que tu racontes, rigola Monica. C'est toi qui m'as sauvée. Si je ne t'avais pas rencontré, j'aurais passé encore des années à fuir.
Wendell posa sa main sur celle de sa femme pour la caresser doucement. Ils avaient dû traverser beaucoup d'épreuves dans leur vie. Mais aujourd'hui ils étaient heureux.
- Nous vivons mais nous n'oublions pas, ajouta-t-elle mystérieusement. N'est-ce pas ma puce ?
Hermione hocha la tête.
344 : année des cendres : ferme des Granger près de la Forêt d'Eukalius
Hermione s'était couchée et regardait la lumière de la Lune par la fenêtre. Elle se sentait si bien les nuits de pleine lune sous cette lumière blanche protectrice. Elle avait l'impression que l'astre chantait et la berçait doucement.
Le petit serpent bleu vint se frotter contre son visage. Lui aussi semblait apprécier la lune.
- Sous cette lumière, j'ai presque l'impression que tu brilles… dit rêveusement Hermione. Si tu restais dans mes cheveux, on pourrait te prendre pour un diadème !
Le serpent paru flatté puisqu'il s'enroula au-dessus de la tête d'Hermione comme un chapeau.
La petite fille pouffa doucement puis ferma les yeux.
Le jour n'était pas encore levé quand Hermione se réveilla en sursaut. Le petit serpent lui avait mordu le doigt et elle allait le réprimander quand elle entendit soudain un cri dans le jardin.
Hermione se dépêcha de regarder par la fenêtre. Il y avait des silhouettes. Un nuage se décala de la lune, et Hermione put voir la scène qui se déroulait sous ses yeux, à peine à quelques mètres devant elle. Elle étouffa un cri horrifié.
Un énorme monstre se tenait devant ses parents, la bave coulant de sa gueule.
- Ne vous approchez pas ! entendit-elle crier son père. Monica ! Va vite chercher Hermione et fuyez ! C'est après vous qu'ils en ont ! Je vais les retenir.
- Non Wendell, je ne te laisse pas derrière, répondit sa mère, la voix déterminée. J'ai trop fui dans ma vie.
- Monica ! Je t'en prie !
- C'est trop tard de toute façon.
Le monstre se jeta sur Monica et alors qu'Hermione allait hurler, des flammes jaillirent des mains de sa mère.
Le monstre recula sous la surprise. Le feu brûlait sa fourrure et sa peau. Il hurla.
Monica ne s'arrêta pas là et continua ses assauts de feu. Wendell quant à lui se mit à taillader le monstre avec une pique. Le sang gicla et l'énorme loup hurla plus fort avant de tomber à la renverse.
D'autres hurlements se firent entendre plus loin.
- Il n'est pas seul… fit la jeune mère. Partons maintenant, vite !
Hermione n'attendit pas plus longtemps. Elle passa par la fenêtre afin de rejoindre rapidement ses parents, son petit serpent gentiment enroulé autour de son poignet, comme un bracelet.
- Ma chérie, fit Monica en prenant sa main, tu te souviens de ce que je t'avais dit à propos des monstres de nuit ?
Hermione hocha la tête, la peur au ventre.
- Tu sais ce que tu dois faire maintenant, n'est-ce pas ? Réponds-moi.
- Oui maman, je sais.
Tout en parlant, la petite famille se dirigeait à grands pas vers l'écurie de leur ferme. Trois chevaux se trouvaient dans des box. Ils avaient tous le leur et l'enfourchèrent aussi rapidement que possible.
Alors qu'ils allaient partir au galop, un énorme monstre surgit et fit tomber le cheval de Wendell. La scène fut trop rapide pour qu'aucun d'entre eux puisse faire quoi que ce soit. Les hurlements de son père glacèrent Hermione. Malgré elle, elle risqua un coup d'œil en arrière lorsque les cris laissèrent place à un silence tout aussi terrifiant. Sa tête venait d'être arrachée à son corps. Monica retint ses larmes alors qu'elle frappait le cheval de sa fille pour qu'il ne s'arrête pas.
Malheureusement, un autre monstre se trouvait sur leur chemin et attaqua le cheval de Monica.
- Fuis Hermione ! cria sa mère alors qu'elle tombait en arrière
La fillette n'arrivait pas à reprendre ses esprits. Elle vit avec effroi le monstre se transformer en humain. Son cheval ne s'était toujours pas arrêté et galopait vers la forêt.
Un dernier coup d'œil vers sa mère fit comprendre à Hermione que celle-ci avait perdu connaissance par terre. Elle voulut tirer sur les rennes de son cheval mais elle était paralysée et il ne l'aurait certainement pas écoutée. Effrayé par l'odeur du sang et les cris, le cheval fuyait.
Alors qu'Hermione s'enfonçait dans la forêt, elle put voir le monstre relever le corps de sa mère pour l'emporter.
344 : année des cendres : Forêt d'Eukalius
Hermione fuyait aussi vite que possible et pourtant, elle était encore suivie. Elle le sentait. Un monstre était juste derrière elle, il la pistait.
Son cheval n'en pouvait plus. Il avait couru toute la nuit et le jour n'allait pas tarder à se lever.
Tout à coup, son cheval trébucha. Hermione fut projetée dans les airs. Sa tête frappa le sol et elle perdit connaissance.
Quand elle se réveilla, Hermione sentit un énorme poids sur son corps et une brûlure intense dans son cou. Ouvrant faiblement les yeux, elle retint avec peine son envie de vomir.
Il y avait un monstre sur elle, qui la plaquait sur le sol et il se délectait de son sang.
Incapable de bouger, incapable de parler, la petite fille était paralysée. Le monstre avait déchiré ses vêtements et placé un chiffon dans sa bouche. Il gémissait de plaisir.
Les larmes se mirent à couler sous ses yeux. Elle voulait bouger, elle voulait frapper mais elle ne pouvait pas. C'était comme si tout cela ne lui arrivait pas. Comme si elle se trouvait devant la scène, mais que ce n'était pas elle. Elle voyait le monstre sur son corps, elle le voyait aspirer le sang. Mais ce n'était pas elle, cette chose faible et incapable de bouger. Non. Ce ne pouvait pas être elle.
Soudain, sans prévenir, Hermione sentit qu'on lui mordillait le doigt. La douleur attira son regard vers sa main au sol. Un filet de sang s'écoulait de son doigt. Et c'est là qu'elle le croisa. Ce regard profond du petit serpent bleu. Il était toujours là. Il ne l'avait pas quittée. Et il semblait vouloir lui donner du courage…
Le serpent planta plus profondément ses crocs dans son doigt et tout à coup, Hermione se sentit envahir d'une force nouvelle qui partait de sa main pour se propager dans tout son corps.
Elle cligna des yeux et vit rouge. Elle entendit un crac. Sa main avait bougé toute seule. Le monstre releva la tête en tremblant et elle croisa son regard horrifié. Il avait le cou tordu et sa bouche était ensanglantée.
La petite fille, comme mue par une force extérieure, plaça ses mains devant elle et expulsa le monstre loin d'elle. Comme une poupée, elle le fit danser, elle le fit se désarticuler. Elle n'entendait plus rien d'autre que le son du sang qui bougeait sous son contrôle. Et pourtant le monstre hurlait atrocement.
Une merveilleuse sensation de puissance envahit Hermione et elle frissonna sous le plaisir qui montait petit à petit. La rage courait dans ses veines. Arrachant un bras du monstre, elle se délecta de son sang qui éclaboussa son visage. Un sourire fou naquit sur ses lèvres.
Je vais lui faire mal.
Je vais le faire souffrir.
Je vais le tuer.
Quand Hermione revint à elle, il faisait plein jour et elle baignait entre les organes éclatés du monstre.
346 : année des vivants : un peu partout
Hermione vadrouilla dans les forêts, dans les plaines, des mois et des mois, seule. Les animaux qu'elle croisait l'aidaient beaucoup. Son petit serpent bleu en particulier lui dénichait des rats et des mulots morts. Et quand elle avait soif, les oiseaux lui montraient où se trouvaient l'eau et les fruits. Elle avait fait des vêtements avec la peau d'un vieux sanglier qui était venu mourir près d'elle. Elle avait trouvé un silex pour faire du feu et de quoi tailler un petit couteau et bientôt elle se construisit un abri. C'était comme si tous les enseignements de ses parents l'avaient préparée pour ça. Comme s'ils avaient su qu'un jour, elle se retrouverait livrée à elle-même, sans eux. Petit à petit, les animaux n'eurent plus besoin de l'aider. Et même le petit serpent bleu, un jour, disparut.
Hermione ne sut combien de temps elle passa seule, perdue dans la forêt. Peu à peu, les souvenirs de son enfance se faisaient de plus en plus flous. Elle n'avait qu'une idée en tête. Retrouver ceux qui lui avaient enlevé ses parents.
Un jour, alors que l'hiver arrivait et qu'elle cousait une paire de nouvelles bottes en peau de daim, une voix grave la fit sursauter :
- Bonjour Hermione. Je te trouve enfin.
Hermione se releva d'un coup, son couteau à la main et prête à charger, le regard venimeux. Un vieil homme avec une longue barbe et un drôle de chapeau se trouvait devant elle, un étrange sourire sur les lèvres. Hermione haussa les sourcils de surprise. C'était son petit serpent bleu, enroulé autour du bras de l'étranger. Et il semblait bien le connaître. D'une voix rauque qui n'avait pas parlé depuis des années, elle avertit :
- Ne vous approchez pas.
Les étranges yeux brillants du vieil homme ne lui disaient rien qui vaille.
- Je m'appelle Dumbledore, jeune fille. Je suis un ami d'Azur, répondit le vieil homme en montrant le petit serpent bleu.
- Azur ?
Hermione ne comprenait pas. Que lui voulait cet homme ? Dumbledore s'accroupit pour s'asseoir contre un arbre. Il se détendit alors qu'il sortait de sa besace une petite tartelette.
Le ventre d'Hermione gargouilla. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas mangé de gâteaux.
- Tu as faim peut-être ? demanda le vieil homme. J'ai d'autres tartelettes si tu veux. Je les ai achetées ce matin.
Hermione fronça les sourcils et relâcha sa poigne sur son couteau. Le vieil homme ne semblait pas vouloir lui faire du mal mais elle n'allait pas relâcher sa surveillance. Le petit serpent se dépêcha de descendre du bras de l'étranger pour venir s'enrouler autour de sa jambe.
- Te revoilà, petit traitre, murmura Hermione alors qu'il grimpait jusqu'à ses épaules pour s'y poser.
- C'est lui qui m'a guidé, dit Dumbledore en souriant. Tu sais, il m'a tout raconté. Comment tu as réussi à fuir la traque des démons… Tu en as même tué un ! C'est exceptionnel !
Un détail fit tiquer Hermione.
- Vous pouvez parler avec Azur ? demanda Hermione, la surprise transparaissant dans sa voix.
Dumbledore émit un petit rire.
- C'est un de mes nombreux pouvoirs, oui. Je suis à moitié salamandre, vois-tu.
- A moitié salamandre…
Un long silence s'installa entre eux et Hermione hésita à s'approcher du vieil homme. Finalement, la tarte qu'il avait déposée sur une assiette contre le sol, acheva de la convaincre. Après s'être emparée de la gourmandise, elle s'installa à une distance sécurisée du vieil homme. Elle planta ses dents dans le gâteau alors qu'un merveilleux gout sucré se propageait dans sa bouche. C'était si bon.
- Je pourrais t'aider à apprendre comment utiliser ton pouvoir tu sais. Et je pourrais te protéger aussi, reprit le vieil homme après un moment de silence. Si tu viens avec moi.
- Pas question, répondit Hermione sur la défensive. Je n'ai pas le temps. Je dois retrouver les meurtriers de mes parents.
Le vieil homme sembla réfléchir.
- Et si je te disais que je sais qui ils sont ?
Hermione arrêta de mâcher d'un coup, son regard se fit plus effrayant et d'un geste de la main, elle figea le vieil homme sur lui-même.
- Oh… Je vois que tu connais déjà le contrôle du sang… parvint à souffler le vieil homme.
- Dis-moi ce que tu sais, ordonna Hermione. Ou je te découpe.
Evidemment, elle n'avait aucune intention de lui faire du mal. Etonnamment pourtant, l'homme se remit à bouger normalement.
- Comment est-ce que… ? fit Hermione sous la surprise.
- Savais tu que les salamandres ont un sang particulièrement difficile à contrôler ? Les mages de sang détestent avoir affaire à nous à cause de cette particularité. D'ailleurs, une fois concentré, notre sang est extrêmement venimeux pour vous.
Effrayée, Hermione recula. Elle n'avait aucun autre moyen de se défendre. Elle n'attendait qu'un geste agressif de la part du vieil homme pour détaler.
- Ne vous approchez pas, prévint-elle.
- Tout va bien Hermione… Je ne te ferai jamais de mal. Par contre je veux bien t'aider. Ta mère est encore vivante d'ailleurs, peut-être qu'ensemble, nous pourrions la retrouver.
Le cœur de la jeune fille battait à tout rompre.
- Et il faudrait que je vous fasse confiance ?!
- Non bien sûr, tu fais et décides ce que tu veux. Tu peux me suivre si tu en as envie. Mais tu peux rester ici pour toujours également. Et tu n'entendras plus jamais parler de moi.
Hermione le fixa longuement. Deux choix bien clairs se présentaient à elle. Mais peu à peu, dans sa tête, il n'y en avait plus qu'un.
Les mains d'Hermione arrêtèrent de trembler, son visage se fit plus dur. Elle avait pris sa décision.
D'une voix déterminée, elle demanda :
- Vous me promettez que je pourrai revoir ma mère ?
- Oui, c'est promis.
La petite fille hocha la tête puis s'avança vers le vieil homme. Elle lui tendit la main.
- Eh bien monsieur Dumbledore, j'accepte votre aide.
Le vieil homme sourit malicieusement alors qu'ils se serraient les mains d'un air entendu.
Et voilà ! Verdict ?
Je suis contente d'avoir pu vous raconter le passé d'Hermione. J'espère que ça vous a plu ! Il y a encore beaucoup à raconter sur elle et le prochain chapitre sera encore sur son passé je pense. L'intrigue avec Harry ne tardera pas trop, vous inquiétez pas :) En plus les vacances sont dans quelques mois et je pourrais me concentrer un peu plus sur l'écriture !
Vraiment désolée pour l'attente ! A nouveau je suis en pleine période de révision. Les examens arrivent et avec eux la grosse dose de travail que je dois fournir pour les passer.
J'espère que vous allez bien malgré le confinement. Courage à tout le monde !
A bientôt :D
