J'ai enfin réussi à finir le chapitre.
Merci encore mille fois pour tout vos messages.
ça me réchauffe le cœur. bébé va bien. Maman et papa s'adapte à leur nouvelle vie.
Merci encore pour vos messages et votre lecture.
Chapitre 28.
Une semaine avait passé depuis la demande en mariage chaotique d'Edward. Une semaine qu'Isabella avait fuis la situation. Une semaine ou elle avait mis un terme sa relation avec Edward Cullen. Du moins, son patron et amant Edward Cullen. Depuis la vie d'Isabella avait rapidement tourné de contes de fées à une belle descente en enfer. Elle n'avait pas eu le courage d'affronter Edward. Bella lui avait envoyé un simple mail pour lui expliquer rapidement la situation et les gros points. Edward l'avait clairement déçue. Elle ne voulait plus faire affaire avec lui. Ni le voir, ni lui parler. Comme elle l'imaginait Edward n'avait pas répondu à son message. Il n'avait pas essayé de la joindre non plus. Cela confirma son choix et lui fit malheureusement encore plus mal au cœur. Elle était brisée. Edward avait quitté les bureaux après avoir reçu le mail. Depuis, Bella n'avait aucune nouvelle de lui. Sa secrétaire Mariya avait tournée en rond et ne le trouvait nulle part pendant une longue journée. Jasper et Emmett avaient dû prendre les choses en main.
Isabella travailla comme une acharné toute la semaine. Elle finissait à des heures incroyables et arrivait très tôt le matin. Elle se perdait corps et âme à son métier. Pour ne pas penser. Ne pas sombrer. Il n'était pas loin de vingt-deux heures, quand elle cliqua sur enregistré et ferma le fichier qu'elle avait dû modifier au moins trois fois aujourd'hui. Elle s'étira de tout son long avant de réalisé une dernière chose. Bella avait une petite chose à faire avant de rentrer dormir. Elle ouvrit le moteur de recherche internet et entrèrent deux mots : Edward Cullen. Plusieurs photos s'affichèrent. Beaucoup de lui en costume, cravate. Certaines de lui avec des personnalités diverses ou avec son frère. Quelques-unes avec Jasper et Emmett également. Elle rajouta dans la barre de recherche le mot « News ». Une fois actualisé, Bella tomba encore une fois sur l'article qui daté de leur voyage à Montréal. Edward le regard perdu après ça demande en mariage. En caractère gras le titre de l'article : « Le refus de sa fiancée lui brise le cœur ».
Tout le monde était au courant. Bella n'avait même pas eu le temps de dire « NON » au magnifique et talentueux Edward Cullen. Il avait fui avant. Cela aurait pu la faire rire mais, elle n'en avait pas la force. Son cœur saignait beaucoup trop. Edward lui manquait terriblement. Car certes elle l'avait quitté. Toutefois, Isabella l'aimait profondément. Elle ne pourrait d'ailleurs plus aimer quiconque. Résigné de ne pas voir de nouvel d'Edward, elle ferma l'ordinateur, récupéra ses affaires et sortit du bureau. Son téléphone vibra. Sans attendre, elle ouvrit le message de son frère.
« Tu rentres tard ? Je vais devoir allez dormir. Ordre de madame Rosaline. ».
Un petit sourire triste flotta sur les lèvres de la charmante brune. Depuis leur retour de Montréal, elle dormait exceptionnellement dans une petite chambre à l'orphelinat. L'avantage principal étant qu'elle pouvait être près de son frère et de sa sœur chaque soir. Et surtout, elle n'avait plus d'endroit où dormir avec toute cette histoire. Elle répondit à son frère tout en descendant avec l'ascenseur.
« Ne m'attends pas. Gros bisous, je t'aime. »
Les portes finirent par s'ouvrir, a la grande surprise d'Isabella une vingtaine de personnes lui fit face, chose totalement impossible vue l'heure tardive. Bella voulu sortir de l'ascenseur, mais tomba nez à nez avec un homme armé. Ses yeux s'ouvrirent en grand sous le choc.
- Tient, tient… une personne supplémentaire, chantonna ce dernier amusé.
Totalement tétanisé, Isabella fit son maximum pour garder ses distances. Elle vit le chef de la sécurité toujours derrière son bureau dans le hall d'entrée. Une arme braquée sur sa nuque. Bella blêmi aussitôt sous son regard terrifié. Comme le reste des personnes présentes. Un silence bien trop pesant les entouraient. De surcroît, il était au téléphone dans l'attente de quelques choses ou de quelqu'un.
- Isabella, c'est bien ça ? entendit-t-elle l'homme dire durement.
Elle sursauta malgré toute ses bonnes volontés en entendant son prénom dans la bouche de cet homme. Un bruit sourd la fit revenir à lui. Un bruit qui lui glaça le sang dans tout le corps.
- Avance et sort de l'ascenseur, salope... mais doucement ! rajouta-t-il un petit rire dans la voix.
Des hoquets de stupeur et des sanglots envahir les lieux. Isabella avait l'impression d'être entré dans un monde parallèle. Elle exécuta les ordres de l'homme avec une lenteur démesurée. Bella n'avait de toute façon aucun moyen de fuir. Et, elle ne tenterait jamais rien. Elle était au milieu du hall de l'immeuble, une arme à feu pointée dans sa direction. Elle reconnut quelques visages des employés d'Edward au milieu des cinq hommes armés. Une prise d'otage de nuit... improbable et surréaliste pour le coup. Tous les visages étaient tirés et regardaient Isabella tristement. Cela ne la rassuré absolument pas. Une appréhension et une pure viscéral courrait dans ses veines.
Bella jeta un rapide coup d'œil vers l'homme qui été toujours au téléphone. Elle avait comme l'impression qu'il était en ligne avec quelqu'un d'important. La police certainement. A moins que ça soit Edward lui-même.
- Je... qu'est-ce qui se passe ? Réclama-t-elle très bas, en ayant des sueurs froides.
- La ferme ! hurla-t-il. Ferme-la et ne bouge pas.
- Je peux peut-être vous aider...
- Nous aider ? J'y compte bien. Tu es la parfaite prisonnière ce soir.
Elle fronça les sourcils n'y comprenant pas grand-chose.
- Tu n'arrives pas à assembler les morceaux, n'est-ce pas ? sourit-il. Pourtant tu vas vite comprendre quand ton petit ami arrivera.
- Mon petit ami ?
- Oui, ton petit ami ! Grogna-t-il.
- Edward ? se renseigna-t-elle, Vous parlez de lui ?
- Oh… tu as d'autres petits amis riches ? s'étonna-t-il.
Plus, l'homme parlait et plus son arme pointait vers le sol, pour le plus grand soulagement des prisonniers. Et surtout de Bella. Elle réalisa rapidement que ce que voulait ses hommes c'était elle. Sûrement pour faire chanter Edward. Elle se devait de tenter quelques choses.
- Nous… nous ne sommes plus ensemble ! Chuchota délicatement Isabella, la gorge nouée. Nous sommes séparées.
L'homme la regarda bouche bée une demi-seconde, avant de voir ses yeux s'agrandir brusquement.
- Tu mens ! Hurla l'homme.
- Je ne mens pas. C'est dans tous les journaux. J'ai laissé tomber Edward Cullen la semaine dernière, dit-elle fermement en essayant de leur faire comprendre que sa vie ne valait pas grand-chose. Du moins, elle essaya de leur faire comprendre.
- Reste ici.
L'homme alla droit sur son acolyte toujours au téléphone. Ils discutèrent durant quelques secondes, interminable. La petite brune, se tourna durant ce court instant vers les employés présents.
- Tout le monde va bien ?
Ils hochèrent tous la tête. Elle souffla de soulagement.
- Depuis combien de temps cette situation est ainsi ?
- Une bonne heure. Nous avons fini une réunion tardive... lui expliqua un barbu d'une trentaine d'année.
- Vous avez réussi à joindre l'extérieur ?
- La police est arrivée y a cinq minutes.
Elle fronça aussitôt les sourcils. La police était présente que depuis cinq minutes. Impensable. Edward ne devait donc pas être au courant.
- La police est là ? Dehors ?
Une femme qu'elle avait déjà croiser les bureaux de l'entreprise lui indiqua l'extérieur du bâtiment, vers le côté droit. En effet, Isabella remarqua pour la première fois le monde agglutiner à l'extérieur et les gyrophares. Elle avait tellement eu peur en voyant les armes, qu'elle en avait oublié le reste du monde. Derrière les arbres du grand jardin à l'avant de la bâtisse se trouvait des voitures de police. Une bonne dizaine environs.
- Vous n'arrivez toujours pas à le trouver ?
Bella tourna le visage vers l'homme au téléphone. Il frappa sur bureau de l'accueil la faisant sursauter il semblait très irrité pour le coup. A deux doigts d'entrer dans une colère noire.
- Ce n'est pourtant pas compliqué... dites-lui que j'ai Isabella Swan en ligne de mire.
Isabella eut des sueurs froides. Elle allait réellement servir à attirer Edward. Ils ne semblaient pas du tout compatissant pour le coup. L'homme au téléphone croisa le regard apeuré d'Isabella et eut un mauvais sourire sur les lèvres.
- Elle vient de comprendre qu'elle allait passer à la casserole, ricana-t-il mauvais. Tout est plus ou moins de ta faute de toute façon.
Il prit une grande inspiration avant de reprendre. Isabella n'en revenait pas. En quoi elle était responsable, tout ceci semblait irréelle. Et complètement dingue.
- Je vous conseille de suivre son exemple et de trouver rapidement Edward Cullen.
Il était fou, complètement fou. Il finit par raccrocher et avança vers Bella son arme pointé sur elle. La brunette déglutie difficilement. Elle avait peur. Terriblement peur. Cet homme avait l'air complément furieux.
- Je ne comprends pas... qu'est-ce que je fiche au milieu de tout ceci ?
L'homme eu un sourire diabolique sur le visage. Isabella recula d'un petit pas. Tel un instinct de survie.
- Alec Smith, clama-t-il.
Cette fois, Bella eut des sueurs froides. Elle comprit en une fraction de seconde.
- Alec est ton frère !
- Exactement. Alec est bien mon frère.
- Tu es Parker ! Souffla-t-elle la crainte dans la voix.
Isabella n'avait que trop entendu parler du frère d'Alec. De sa vie, elle n'aurait jamais voulu le rencontrer.
- Exact, sourit-il mauvais.
Les jambes de la jeune femme ne voulaient plus la soutenir, ça en était beaucoup trop pour elle. Elle avait également reçu trop d'informations en si peu de temps. Trop de stress accumulé en quelques minutes seulement. Elle se souvenait aussi des informations concernant Parker. Il était manipulateur, dangereux, voleur et violeur. C'était un homme extrêmement dangereux. Et toutes les cellules de son corps le savaient incontestablement.
Isabella et l'homme furent interrompu par le chef de la sécurité, un regard désolé dans la direction de la jolie brune livide.
- Monsieur Cullen arrive !
Bella eut un mouvement de recul comme si elle avait été percuté par une personne. Parker sourit de toute ses dents tout en pointant son arme de nouveau sur elle. Son attention comme celle de tout le monde se porta sur l'extérieur du bâtiment. Une voiture vient se garer juste derrière la ranger de voiture de police. Isabella reconnu le véhicule d'Edward. Aucun doute sur l'identité de la personne, d'ailleurs ce dernier sortit de l'arrière du véhicule. D'où elle se tenait, elle ne pouvait pas voir son visage, juste sa silhouette. Les éclairages extérieurs et la nuit tombante n'aidant pas. Dans son sciage se trouvait Monsieur Ross. Bella remarqua alors Sébastien, allant à l'encontre d'Edward. Ils discutèrent quelques secondes, puis Edward et Monsieur Ross marchèrent droit vers eux. Bella eut envie hurler. De lui dire de fuir. De ne pas venir... mais les deux hommes arrivèrent vite et se postèrent devant la grande porte du grand hall d'entrée. Edward frappa deux grand coup et attendit.
- Toi.
Parker pointa une femme assise a même le sol juste devant la porte d'entrée.
- Va ouvrir !
La jeune fille d'environ vingt-cinq ans à tout cassé se leva comme brûlé et tourna la clé dans la porte. Elle laissa entrer Edward et Monsieur Ross totalement sous le choc.
- Vous êtes armés ? Questionna un des hommes armés posté sur sa gauche.
- Non. Je déteste les armes à feu, pour ma part.
La voix d'Edward étonna fortement Isabella. Froide, détaché. Comme s'il voulait montrer son sang-froid et surtout le pouvoir qu'il avait. Qu'il était mettre la situation. Il voulait montrer dès le début sa capacité à gouverner, même dans une situation aussi délicate que celle-ci. Pourtant, il semblait fatigué. Épuisé, même. Edward ne regarda pas une seule fois en direction d'Isabella. Il n'avait dieu que pour Parker. Bella voyait Edward pour la première fois depuis une semaine et cela lui fit énormément de bien. Il lui manquait. C'était indéniable.
- Vous êtes le responsable de cette petite équipe ? Questionna Edward sur la défensive.
- Effectivement ! Sourit Parker.
- Je peux savoir ce qui se passe ? Questionna Edward sur la défensive.
- Je vais y réfléchir. S'amusa-t-il en retour.
Edward fronça les sourcils surprit par cette réponse.
- Vous êtes en train de pointer une arme sur moi et sur mon personnel. Siffla Edward tendu. Je pense être dans mon droit... et savoir ce que vous souhaitez réellement.
Sa voix était celui qu'il utiliser pour ses réunions professionnelles. Comme si la situation était presque « basique et naturelle ». Parker le regarda étrangement une seconde, avant de pointer de nouveau son arme sur la douce et délicate Isabella Swan.
- Je suis venue pour elle, chantonna-t-il littéralement. Je pensais qu'elle était déjà partie... mais quelle surprise quand elle est finalement descendue se joindre à la petite fête.
Il lâcha un petit rire qui lui glaça le sang. Edward finit par poser son regard sur Bella. Son regard la paralysa des pieds à la tête.
- Si je comprends bien... vous faites tout ceci pour elle ?
Il avait craché presque vulgairement le mot : « Elle ». Cela compressa le cœur de la jeune fille. Depuis sa demande en mariage raté, Edward n'avait véritablement plus aucun sentiment pour elle et surtout de la rancœur. Ce compta lui fit du mal. Énormément. Toutefois, elle pouvait le comprendre. Elle même aurait certainement réagit de la même façon si les rôles avaient été inversé.
- Elle n'est rien pour moi. Cracha Edward comme si c'était la chose la plus banal du monde.
Bella en eut un haut le cœur. Parker le regarda quant à lui très étonné.
- Vraiment ?
- Oui.
- Hum... savez-vous que mademoiselle Swan ici présente... a mis mon frère en prison.
Edward fronça les sourcils réfléchissant à toute vitesse.
- Votre frère ? Marmonna-t-il.
- Oui... Alec Smith !
Isabella remarqua immédiatement le changement s'opérer en Edward. Elle le regarda comprendre la situation délicate et dangereuse. Les hommes armés n'étaient pas là pour le grand et puissant multimilliardaire... ils étaient venus pour une seule personne : Isabella Swan.
- Vous êtes le frère d'Alec ?
- Exact, Sherlock, ricana-t-il.
- Alors, j'ai un aveu à faire... souffla Edward. Bella n'a pas envoyé Alec en prison. Mais…
Bella ne pouvait plus le laisser faire. Elle prit une grande inspiration avant de se lancer dans une grande quête.
- Parker... je sais que tu m'en veux pour ça... mais, ton frère m'a volé ma vie. Il a avoué m'avoir piégée. Tu peux comprendre, non ?
- Comprendre... siffla-t-il. Grâce à toi, il va rester en prison plusieurs années. Hurla Parker, furieux.
- Écoute, reprit Edward en envoyant un regard d'avertissement en direction de la jeune femme, Bella et moi ne sommes plus ensemble.
- C'est également ce qu'elle m'a dit. S'amusa à moitié Parker.
Edward reprit satisfait de l'apprendre.
- De plus, j'ai moi-même fait appel à la police pour cette affaire.
- Donc tu as fait ça pour elle ? s'étrangle-t-il. Car, elle te l'a demandé ?
- Non, siffla Edward tendu. Je n'aide personne, sauf moi-même. Dans la vie, je joue avec tout le monde. Surtout avec les femmes. Je les prends et une fois que je suis lassée, je les jette.
Un sourire sadique vint se poser sur son visage. Le cœur d'Isabella était brisé en mille morceaux. Elle savait au fond d'elle que ce n'était que des mots. Mais, avec lui rien n'était certain. Elle le connaissait, c'était impossible qu'Edward est joué avec elle. Edward l'aimait, elle le savait au fond de son cœur. Il était en train de jouer au méchant pour contrer Parker. Il avait souffert de son refus certes, mais il voulait surtout la protéger de ce dingue à l'heure actuelle.
-Il ne m'aime pas, souffla Bella essayant d'être la plus convaincante. C'est pour ça que j'ai refusé de l'épouser. Je suis encore amoureuse d'Alec, dit-elle dans un mensonge profond. Ça l'a rendu dingue, nous nous sommes séparés.
- Bella, la réprimanda Edward furieux.
Parker fronça les sourcils.
- Mais, pourquoi être resté avec lui, alors ?
- Je voulais rendre Alec jaloux. Tu sais comment il se comporte avec les femmes. Il déteste que les choses soient simple.
Parker inclina la tête sur le côté perplexe.
- Elle a raison, souffla Edward dans un petit sourire en coin. Elle voulait rendre ton frère jaloux et le seul moyen était de faire croire à notre idylle. Ça m'a rendue dingue, j'ai fait appel à mes gardes et la police pour mettre fin à la situation.
Le voir entrer dans son jeu la soulageait, comme la rendait également profondément triste.
- Edward ne m'a jamais aimée. De plus, je n'ai qu'Alec en tête. Il n'était qu'un pion, rajouta Bella un sanglot dans la voix.
Parker baisa son arme, un sourire ravi sur les lèvres. Bella souffla de soulagement tandis que les personnes autour du trio ne bougeaient pas d'un pouce totalement sous le choc de toutes ses révélations. Pas un bruit ne venait gêner leur conversation. Cela faisait froid dans le dos. Ils ne devaient rien comprendre, tout ceci était absurde. Bella ne comprenait même pas comment Parker pouvait y croire.
Un qui souffla également de soulagement fut monsieur Ross. Savoir que ses hommes détenaient des employés était inconcevable. Mais, savoir qu'ils étaient venus pour Isabella l'était encore plus. Il était en colère car il n'avait jusqu'ici jamais imaginé un tel scénario. Cependant, même si la situation semblait sous le contrôle, Monsieur Ross savait que cela pouvait vite basculer. L'homme qui se prénommé Parker n'était certes plus sur la défensive et son arme était pratiquement tournée vers le sol il en restait toujours relativement dangereux. Le second homme à ses côtés semblait attendre, beaucoup plus perdu. Et les trois autres en charge de la garde des prisonniers étaient quant à eux spectateur.
Au moindre changement de situation, Monsieur Ross avait l'angle parfait pour sortir et tirer avec l'arme coincé à la chaussure de sa jambe droite. Au moindre signe de Monsieur Cullen, il pouvait faire feu. La vie de mademoiselle Swan en dépendait. Et il ne mettrait jamais sa vie en danger.
- Tu l'aimes vraiment ? Questionna Parker. Tu veux toujours de mon frère ?
- Oui, lâcha Bella en s'avançant un peu plus de lui. Allons parler en privé. Laisse ses jeunes gens sortir. Ils n'y sont pour rien, Parker.
Il regarda autour du groupe penseur. Puis, son regard se posa de nouveau sur Isabella. Cette dernière avait les larmes aux yeux. Les jambes flageolantes. Son teint était blanc. Des cernes sous les yeux. Cette semaine avait dû être très difficile pour elle réalisa Monsieur Ross. Heureusement Sébastien l'avait suivi un peu partout à travers la ville, à bonne distance toujours. Une surveillance dans l'ombre comme il aimait le dire. Uniquement sous ses conditions que d'ailleurs, monsieur Cullen avait accepté de quitter son domicile. Il avait logé chez ses parents pour laisser à mademoiselle Bella de l'espace et la possibilité d'y aller si elle le voulait. Ce qu'elle n'avait malheureusement pas fait. Ils en avaient souffert tous les deux.
- Elle doit le faire sortir de prison, pour être certain, lâcha à la grande surprise général, l'homme à la voix étranglée.
- D'accord, elle va se rendre à la prison et le faire sortir. Monsieur Ross va faire sortir tout le monde d'accord ? Souffla Edward tendu.
- Aussi facilement ?
- Oui. Bien sûr ! D'ailleurs, je vais rester avec vous en attendant, souffla Edward les mains en l'air.
Edward faisait déjà signe à tout le monde de se diriger vers la sortie. Comme s'il venait de prendre la décision pour tout le monde. Ne leur laissant en définitive pas le choix.
- NONNNNN... hurla le second homme. Elle doit rester... elle doit mourir.
Le second homme leva larme sur Isabella qui avait les yeux grands ouvert sous le choc de ses mots. Celle-ci recula d'un pas, les yeux écarquillés, les larmes coulant sur son visage. Ses mains étaient sur son ventre. Protectrice. Monsieur Ross ragea aussitôt. Il avait compris dès le début. Il en était même certain. Il allait devoir la protéger corps et âme.
D'ailleurs, il prit sa décision en une fraction de seconde. Il se baissa rapidement avec souplesse et dextérité et récupéra l'arme à sa jambe. Sébastien tout aussi réactif sorti de derrière le comptoir, il s'élança vers Bella quand le coup parti en même temps. Monsieur Ross avait tiré en même temps que cet homme. Il avait d'ailleurs atteint sa cible au bras. L'arme tomba à terre, tandis qu'Edward n'avait pas bougé d'un pouce. La mâchoire contractée. Les muscles tendus. Le second homme hurlait à la mort sa douleur à côté de lui. Le premier, Parker regarder la scène médusée. Les choses étaient allées trop loin pour lui. Il n'avait jamais eu l'intention de tirer sur qui que ce soit. Juste faire peur. Et surtout faire sortir son frère de prison. Maintenant tout était différent. A cause de son cousin totalement irresponsable qui venait de perdre son sang-froid.
- Pose l'arme ! Hurla monsieur Ross en direction de Parker.
Dieu merci, il lâcha l'arme dans la seconde. Un rapide coup d'œil autour de lui révéla à Monsieur Ross que tous les employés étaient sain et sauf. Cependant, son visage de décomposa rapidement. Là a trois grands pas de lui, Isabella Swan gisez sur le sol blanc du hall d'entrée de l'immeuble de son patron. Son collègue Sébastien était au-dessus d'elle assis à même le sol. Edward grimaça avant d'avancer difficilement dans leur direction. Monsieur Ross en fit de même le cœur prêt à exploser.
- Elle va bien ?
Edward semblait souffrir mille martyr en posant cette simple question.
- Sa tête à heurter durement le sol quand je l'ai bousculé. Mais, je pense que tout ira bien.
Monsieur Ross fronça les sourcils devant le constat de Sébastien.
- Et la balle ?
- Elle n'a aucune blessure. Le rassura-t-il une fois encore.
Monsieur Ross souffla de soulagement avant de se tourner vers son patron. Il avait le visage tirer et surtout il saigner fortement.
- Monsieur ?
Edward tourna le visage vers son garde du corps livide.
- Ouais... je crois que je vais avoir besoin d'une ambulance.
Puis, il bascula sur le dos, le souffle court et irrégulier.
- Bordel, il a pris une balle ?
- Oui... le tireur à changer de cible. Siffla Monsieur Ross, avant de sortir de l'immeuble pour hurler au ambulancier d'entrer.
Sébastien resta avec Bella tout le long. Il porta même cette dernière sur le brancard tandis que son patron Edward se faisait déjà conduire vers l'hôpital le plus proche avec monsieur Ross.
Tout le monde s'activa en quelques minutes. Les policiers arrêtèrent les hommes armés, les ambulanciers prirent en charge Edward et l'homme blessé. Monsieur Ross et Sébastien restèrent au chevet de Bella le temps qu'elle fut également prise en charge. Ce n'est que deux heures plus tard, que cette dernière se réveilla. Sur son lit d'hôpital. Elle avait terriblement mal à la tête. Elle fit un effort surhumain pour ouvrir ses yeux et s'adapter à la lumière du plafonnier. Elle gémit attirant l'attention de la personne assise à ses côtés sur le fauteuil de la chambre. Il appuya sur le bouton pour faire venir un médecin. Le temps que celui-ci n'arrive, Bella avait repris totalement connaissance. Elle avait mal de partout, la bouche pâteuse et la nausée.
Le médecin en blouse blanche arriva, quand elle voulut se redresser.
- Doucement Mademoiselle Swan. Vous devez vous reposer !
Il posa une main sur son épaule pour la replacer sur le lit. Elle souffla délicatement, tandis qu'il reprend lentement.
- Mademoiselle Swan... comment vous sentez vous ? demanda-t-il très bas.
Isabella prit le temps de ressentir les choses, avant de lui répondre. Ouvrir la bouche pour lui expliquer était très difficile également.
- J'ai mal...à la tête, Dit-elle très bas. Je me sens... étrange.
- Pas de vomissement ?
- Des nausées, dit-elle en se lançant aller totalement contre l'oreiller.
Une folle envie de dormir s'empara d'elle, mais elle ne le devait pas. C'est pourquoi elle résista fermement à l'envie de fermer les yeux.
- Pas de crampe ?
- Non, plus, murmura-t-elle, les larmes aux yeux. Est-ce...
Elle pensa à l'embryon logé dans son ventre et eux tout à coup très peur. Même si elle avait très peur pour l'avenir, elle avait surtout très peur pour se petit être.
- Est-ce qu'il va bien ?
- Oui, sourit aussitôt le médecin. Vous allez très bien tous les deux.
- Parfait. Souffla-t-elle de soulagement tout en caressant du bout du doigts son ventre.
-Votre tête a en quelque sorte rebondi contre du carrelage, mais tout va très bien, la rassura-t-il prestement. Vous risquez d'avoir mal à la tête durant quelques heures encore. C'est pourquoi nous allons vous garder en observation cette nuit. Quelqu'un doit toujours rester avec vous au cas où il y aurait des complications. D'accord ?
- Oui, docteur. Merci infiniment.
Le médecin tourna finalement le visage sur sa droite et Isabella fit de même. Étrangement le stress venait de prendre place. Carlisle Cullen était assis sur un fauteuil, silencieux, à l'écoute. Son visage était marqué. Fatigué. Et Isabella se sentit mal à l'aise.
- Merci docteur, souffla-t-il en inclinant la tête. Merci de prendre soin d'elle.
- Je suis à votre disposition, monsieur Cullen.
Le médecin sorti de la chambre, prenant grand soin de refermer derrière lui. Carlisle resta à la même place, ne bougeant pas d'un pouce tandis que Bella prenait le temps de l'analyser en profondeur. Pantalon noir, polo bleu marine, des chaussures noires brillantes à souhait.
- Vous allez vraiment bien, Bella ?
Cette question la déstabilisa et elle revient jusqu'à son visage. Le fait qu'il emploi son prénom, mon diminutif surtout l'inquiéter un peu.
- Oui, monsieur…
- Carlisle, la coupa-t-il dans un petit sourire. Vous portez mon petit-fils ou ma petite-fille, Bella. Je pense que nous pouvons arrêter avec le Monsieur, non ?
Les larmes lui montèrent aux yeux rapidement. Si Carlisle était au courant, alors Edward aussi. D'ailleurs, elle trouvait ça très étrange qu'il ne soit pas là. A la place de son père.
- Où est Edward ? questionna-t-elle craintivement.
Carlisle la regarda silencieux de longue, trop longue seconde. Isabella resta dans l'attente essayant de respirer calmement.
- Dite moi, murmura-t-elle craintivement.
- Il… il est en salle d'opération, lui apprit-il avec la peur au ventre.
Isabella n'en revenait pas. Edward était en salle d'opération. Elle se posait des dizaines de questions pour le coup. Elle ne se souvenait pas de la fin de la prise d'otage. Uniquement le cri de Parker avant de se faire bousculer par Sébastien.
- Le coup de feu, réalisa-telle stupéfaite. C'est lui qui a reçu la balle ?
- Oui. L'homme a changé de cible au dernier moment d'après les dires de Monsieur Ross. Sûrement dû à l'intervention de votre garde. Edward a été touché à l'épaule. Il a perdu beaucoup de sang, mais il devrait s'en sortir.
Les larmes se déversèrent le long de ses joues instantanément. Cela déstabilisa Carlisle qui n'avait vraiment pas l'habitude de voir les gens pleurer. Bella s'en voulait également énormément. C'est de sa faute si Parker avait pris en otage les employés de l'immeuble. Et que le type avait tirer sur Edward. Tout ceci aurait pu être encore plus grave. Elle en était consciente. C'est ce qui faisait mal aussi. Les choix de son passé étaient en train d'aggravé sa vie présente. Peut-être même son futur.
- Où sont les autres ? Pleura-t-elle a chaude larmes.
- Ils attendent des nouvelles d'Edward.
- Où ?
- Devant la salle de chirurgie, grimaça-t-il.
Elle secoua la tête prise de sanglot incontrôlable. Au même moment, on frappa à la porte ce qui sauva Carlisle. Sébastien entra timidement dans la chambre d'Isabella surprit de la voir réveiller et surtout en pleure. Dans son sciage, Madame Rosaline, Nahuel, James et Sophie. Cette dernière lâcha la main de son frère pour venir jusqu'à elle en courant. Elle était en larmes tout comme sa grande sœur.
- Je vais bien, Sophie, sanglota-t-elle toujours en la serrant dans ses bras.
Très vite, elle se retrouva allongée contre son flan pour son plus grand bonheur. Pleurant toutes les larmes de son corps. Cela lui brisa le cœur, une seconde fois. Carlisle resta sur son fauteuil, regardant les retrouvailles sans dire mots. James attrapa la main de Bella, l'embrassa avant de la serrer fortement. Son regard était douloureux. Bella pouvait clairement y lire la peur, la tristesse, mais également de la colère. Le clan resta toute la nuit avec leur sœur. Sophie contre elle. James assis sur une chaise à leur droite. Carlisle resta également avec eux ce qui la surprit. Son téléphone en mode vibreur lui apportait régulièrement des nouvelles. Qu'il s'empressait de me transmettre quand j'ouvrais les yeux par intermittence. Le reste des présents décidèrent de revenir le lendemain matin à la première heure.
Vers six heures du matin Carlisle souffla de soulagement et en avertie promptement Isabella.
- Enfin... Edward va bien. Il vient de rejoindre sa chambre, murmura-t-il.
Cette nouvelle lui gonfla le cœur. Les larmes firent de nouveau leurs apparitions. Elle était à fleur de peau. Sophie se réveilla finalement. On leur apporta le petit déjeuner et Isabella se força à manger sous bonne surveillance. Pour sa famille. Pour Edward. Mais, aussi pour le bébé.
- Je veux le voir, demanda-t-elle finalement au bout d'une bonne heure. De toute façon, je ne comprends pas pourquoi je suis dans cette chambre. Je vais très bien.
- C'était le seul moyen de t'obliger à te reposer, grimaça Sébastien. De toute façon, tu n'avais pas le droit de sortir d'ici avant le lever du jour.
Il avait raison, elle ne pouvait pas le nier. Sa tête avait reçu un sacré choc. Elle se devait de rester allongée et attendre. Pour le bien du bébé et d'elle-même.
- Je veux le voir. Maintenant.
Sébastien et Carlisle l'obligèrent plus ou moins à s'installer dans une chaise roulante avant de rejoindre la chambre d'Edward qui se trouvait à un étage plus haut. Dans le couloir menant à sa chambre, elle ne croisa pas une seule personne. Sébastien frappa à la porte délicatement, puis l'ouvrit les laissant champs libres. Carlisle se fit un plaisir de pousser la chaise roulante de Bella à l'intérieur. Elle put alors voire le clan Cullen au grand complet. Ses sœurs, Kacy et Amanda. Son frère T-Jay. Son cousin Brady et sa femme, Camille. Mais aussi c'est ami proche comme Jasper et Emmett. Sa mère se leva doucement de sa chaise, les larmes aux yeux dès qu'elle croisa le regard de l'arrivante. Puis, un petit sourire apparut sur son visage.
- Je suis très heureuse de savoir que vous allez bien.
- Merci, murmura-t-elle intimidée par la mère de celui qu'elle aimait profondément.
- Il dort, mais vous pouvez lui tenir compagnie.
- Je ne suis pas certaine… bredouilla Bella, en détournant les yeux.
Une larme s'écoula le long de sa joue, lorsqu'elle le regarda allongé dans ce lit d'hôpital. L'homme qu'elle aimait le plus au monde venait de se prendre une balle par sa faute. Isabella avait bien du mal à l'accepter. Et s'en voulait terriblement.
- Il vous aime Bella, chuchota pratiquement Esmée. Il vous a toujours aimé.
Cela lui pinça le cœur. Savoir que la mère d'Edward avait des mots si fort lui faisait du bien, mais aussi beaucoup de mal. Ignorant les regards, Bella prit place sur le divan de la luxueuse chambre d'hôpital d'Edward prête à s'occuper d'Edward si elle en avait l'occasion. Sophie vient aussitôt s'installer sur ses genoux, malgré l'interdiction de James. Amanda se poussa un petit peu plus pour leur laisser plus de place sur le divan et se ratatina un peu plus sur sa sœur Kacy.
A partir de ce moment, le temps sembla plus long et difficile. Heureusement, madame Rosaline décida d'emmener Amanda, Sophie et James manger à la cafétéria de l'hôpital, nous laissant de l'espace. Sébastien suivit aussitôt sous le regard moqueur de sa protège.
- Tu veux manger quelques choses ? réclama mal l'aise Emmett.
Cet homme était incroyable.
- Pourquoi ne me détestes-tu pas ? demanda-t-elle le surprenant.
- Pourquoi veux-tu que je te déteste ? s'étrangla-t-il, toujours droit dans ses chaussures.
- Je fais souffrir ton meilleur ami ! risqua Belle, les larmes aux yeux. J'ai menti sur ma grossesse et... il est dans cet état par ma faute.
Emmett s'accroupit devant elle, posant une main sur sa joue lui donnant un peu de chaleur. Ses yeux braqués dans les siens.
- Bella, tu es la meilleure chose qui pouvait arriver à ce dingue et associable d'Edward.
Elle allait rétorquer, mais il l'en empêcha en posant sa main sur sa bouche.
- Il t'aime réellement. Je te le jure sur ma vie, Bella. Il est devenu fou cette semaine. Il pensait t'avoir perdu pour toujours...
Les larmes coulaient le long des joues de la future maman.
- Malgré tout ce qui s'est passé, nous sommes heureux de votre liaison... enfin de votre couple, se reprit-il rapidement. Edward à enfin droit au bonheur... et toi aussi, Bella.
Avec une lenteur infinie Emmett relâcha sa main qui recouvrait sa bouche, puis la prit délicatement contre lui. Les deux adultes restèrent silencieux dans les bras l'un de l'autre durant quelques minutes. Ce qui fit énormément de bien à la jeune femme.
- Merci Emmett et désolé pour toutes les mauvaises choses que j'ai pu dire…
- Jasper et moi sommes d'accord pour dire que nous l'avons bien mérité, grommela-t-il avant de se redresser.
Toute la famille Cullen écoutait plus ou moins attentivement la conversation, ce qui rendait les choses très délicates. Hors de question de leur faire savoir qu'avant Edward, Isabella avait couché dans un premier temps avec Jasper, puis Emmett. Ça serait la fin de tout.
- Un petit conflit d'amitié ! lâcha Emmett faisant rire un peu tout le monde, Bella, y compris.
Une demi-heure plus tard, Edward gémit subtilement. Il sortait enfin de son sommeil. Le médecin fut présent avant même qu'il n'ouvre les yeux alertés par le clan Cullen. Quant à Bella, ses sentiments étaient divers et variés. Elle voulait plus que tout au monde le voir, le sentir et pouvoir le toucher… mais, elle ne pouvait pas. C'est pourquoi elle resta assise a sa place, attendant de savoir s'il allait bien. Toutefois, Isabella était également prête mentalement à sortir de la pièce, s'il en décidait ainsi. Sa respiration se coupa net en le voyant bouger, puis, une fois encore quand il ouvrit difficilement les yeux. Edward regarda un peu partout autour de lui. Déstabilisé. Perdu.
- Monsieur Cullen, comment vous sentez vous ?
Il ouvrit la bouche, mais rien n'en sortit. L'infirmière glissa délicatement un glaçon sur ses lèvres. Cela retourna le cœur d'Isabella. La balle qu'Edward avait reçue était normalement destiné à la jeune femme. Elle en serait morte si ça avait été le cas. Elle en était sûr. L'envie de vomir lui souleva le cœur, rien que d'y penser.
- Ça va ? demanda doucement Kacy à Isabella.
Elle hocha la tête de haut en bas lentement avant de retourner son regard en direction d'Edward. Bella fit un bon gigantesque en croissant son regard. Il la fixait durement. Elle eut envie d'ouvrir la bouche, une fois… deux fois… mais aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. Bella ne savait pas quoi dire, en réalité. Elle voulait disparaitre.
- Tu vas bien ? réclama-t-il, la voix étranglée.
Sa tête pivota de haut en bas lentement. Edward se racla la gorge, mal à l'aise.
- Et… ?
Il ne continua pas sa phrase, pourtant Bella comprit. Elle le regarda fermer les yeux et se réinstaller sur son cousin. Il poussa un juron et le médecin grimaça.
- Votre blessure vous fait mal ?
- Je vis un calvaire, lâcha-t-il durement.
Cette information coupa le souffle à sa compagne. Edward ne souffrait pas dans la vie de tous jours. Il n'avait d'ailleurs jamais souffert de sa vie certainement. Et aujourd'hui à cause d'elle, il souffrait le martyre. Le médecin récupéra plusieurs médicaments dans le tiroir à sa droite. Puis, attrapa une seringue. Toutes les personnes dans la chambre grimacèrent, cela fit rire le multimilliardaire.
- Allez-y, Doc.
Le médecin ricana suivi de l'infirmière. Edward soupira de soulagement, avant de rouvrir les yeux sur la femme qui faisait battre son cœur. Son regard pétillait, mais Isabella n'arrivait pas à savoir si c'était en bien ou en mal. Quelques minutes plus tard, elle eut sa réponse.
- Prendre une balle pour toi est assez comme preuve d'amour ? questionna-t-il un petit sourire flottant sur ses lèvres.
Isabella en eu les yeux grands ouvert sous la surprise.
- Je ne sais pas, grommela-t-elle d'une voix étrange. Tu as envie de recommencer ?
Il voulut rétorquer, mais bougea un peu trop et grogna fortement en portant sa main disponible à son épaule.
- Doucement, idiot, tu risques de rouvrir la blessure.
Edward ne se formalisa pas face à l'intervention de son frère. En réalité, Bella avait l'impression qu'il ne voyait qu'elle dans la pièce. Elle aimait profondément cette sensation.
- Et toi ? Tu comptes te tenir encore éloigné longtemps de moi ?
- Non… souffla-t-elle le souffle court.
- Bien… approche, clama-t-il en tendant son bras valide vers sa compagne.
Bella accepta de venir jusqu'à lui et d'accepter cette main tendu, inquiète. Il dut le sentir. Une fois près de lui, à l'opposer du médecin, Edward l'invita à se pencher vers lui. Le couple resta à se fixer du regard un instant, avant qu'il demande brusquement aux présents de sortir de sa chambre. Bella vits les personnes présentes se regarder sans pour autant bouger
- Dehors, répéta-t-il en fixant durement son père en premier, puis son frère T-Jay.
Ils durent comprendre le message silencieux, car toute la famille et les amis d'Edward finirent par céder. Ils sortirent de la chambre en file indienne ce qui amusa la future maman. Le médecin ferma la porte derrière lui, tout en envoyant un petit regard inquiet. Le silence qui en suivit lui fit horriblement... de bien.
- Est-ce que notre enfant va bien, Bella ? Chuchota Edward le cœur battant à tout rompre.
Cette simple phrase lui fit l'effet d'une bombe. Edward enroula son bras valide autour de sa taille, alors que son corps basculer vers l'avant pour la serrer fortement contre lui. Isabella lui rendit son étreinte. Soulager de ne plus avoir de secret pour l'homme de sa vie.
- Oui. Notre enfant va bien. Murmura-t-elle difficilement.
- J'ai eu la peur de ma vie, Bella. Qu'est-ce que j'aurai fait sans toi ? Sans vous ?
Isabella n'arriva pas à lui répondre. Sa gorge était douloureuse et nouée. Son cœur lui faisait mal également. Ils restèrent dans cette position de longue minutes. Cela lui fit énormément de bien. Dans les bras l'un de l'autre, ils prirent le temps de se pardonner. De s'embrasser, se réconforter mutuellement. Puis, finalement Edward finit par s'endormir de fatigue. Trop d'émotion également. Isabella en fit de même totalement épuiser par cette journée et surtout ses dernières semaines.
De faibles chuchotis eurent raison du sommeil déjà peut profond d'Isabella. Allongé de tout son flanc contre le corps d'Edward, ce dernier l'avait prise dans ses bras. Ou du moins avec son bras restant valide. Son homme était en train de parler à voix basse avec T-Jay et Emmett ce qui la réveilla doucement. C'est ce dernier qui remarqua le réveille de la demoiselle en premier.
- Bonjour, belle aux bois dormants.
Elle lui offrait un faible sourire, se blottissant davantage contre Edward. Son bras vient la serrer plus fort, alors qu'il déposait un baiser sur son front.
- Ça va ?
- Oui, murmura-t-elle d'une petite voix.
- Tu as faim ?
Cette question la déstabilisa, sans qu'elle ne sache pourquoi. Puis, plusieurs choses lui virent en tête simultanément.
- Où sont James et Sophie ?
Edward resta un instant silencieux.
- Chez nous ?!
Cette fois, c'est Bella qui en resta sans voix.
- Chez nous ? risqua-t-elle en le regardant à travers ses cils.
Bella sentit Edward se tendre contre elle et sa mâchoire se crisper.
- A l'appartement, Bella... à la maison. Chez nous, dit-il le plus sérieusement possible.
- Tu... tu veux que je revienne vivre avec... toi ? S'enquit la jeune femme, la gorge nouée par l'émotion.
Edward fronça les sourcils.
- Évidemment. Je t'aime et tu portes mon enfant. De toute façon, toutes tes affaires sont déjà dans leur armoire.
- Mais, tu ne m'en veux pas ? Grommela-t-elle mal à l'aise.
Edward jeta un petit regard à son frère et son meilleur ami. Ils hochèrent tout de la tête, avant de s'éloigner pour leur laisser un peu d'intimité.
- Je n'ai pas très envie de parler de ça maintenant... mais pour faire court, je t'en veux de m'avoir menti sur ta grossesse, d'avoir falsifié de faux documents et de m'avoir quitté. Je ne connais même pas les raisons de toutes ses situations... mais, mon amour pour toi va bien au-delà de tout ceci, Bella.
Il la regarda tendrement, alors que ses larmes roulaient le long de son visage.
- Je t'aime. Et même si tu me hurles de te laisser tranquille et de ne plus jamais t'approcher... ben... je t'aimerais encore, je pense !
C'en était trop. De longs et forts sanglots parcouraient son corps. Edward fut aussitôt déstabilisé.
- Doucement, mon ange... doucement.
Elle n'arrivait plus à respirer. Edward, T-Jay et Emmett, décidèrent d'appeler une infirmière face à cette état. Après un rapide coup d'œil, l'infirmière informa le trio qu'il s'agissait d'une crise d'angoisse. Elle donna aussitôt un max à oxygène à Isabella pour l'aider à reprendre son souffle. Après ce passage tumulte et plus aucune force dans le corps Isabella ferma les yeux sans rien pouvoir y faire.
