I KNOW YOU'RE HERE, I'LL CATCH YOU
Notes
Honnêtement? Je ne sais pas. Voilà, ça arrive visiblement, un élan d'inspiration et plus rien ne m'arrête ! Enfin... Jusqu'à la prochaine fois.
En attendant, merci et bonne lecture !
Chapitre 28 : Particules d'obscurité
- Comment peut-il faire aussi chaud alors qu'on est en hiver ?! Bon d'accord, le printemps arrive bientôt, mais quand même ! s'exclama Stiles en s'arrêtant un instant pour attraper sa bouteille d'eau dans son sac à dos et ouvrir sa veste.
Malia eut un léger sourire en haussant les épaules.
- Peut-être parce qu'on est en train de faire de l'activité sportive... Chose à laquelle tu n'es visiblement pas habitué, répondit Lydia avec un léger sourire.
L'hyperactif manqua de s'étouffer avec son eau :
- Comment oses-tu ?! s'indigna-t-il en jetant une œillade à son amie qui menait le groupe. Je te rappelle que je fais du Lacrosse !
Il ne voyait pas son visage, mais il pouvait parfaitement l'imaginer lever les yeux au ciel.
- Je ne dirais pas que ce n'est quand même pas ton activité sportive favorite, s'amusa Malia derrière lui.
Stiles manqua de tomber, la surprise le faisant trébucher.
- Malia, grogna-t-il entre ses dents, en lui jetant un regard noir.
Les deux jeunes femmes lui répondirent par un éclat de rire et Stiles sentit l'arrière de sa nuque et ses oreilles se réchauffer. Il aurait dû se douter que choisir l'équipe de Lydia et Malia serait un calvaire pour sa personne. Elles le chambraient dès qu'elles en avaient l'occasion.
- Bon, s'exclama soudainement Lydia en ralentissant le pas pour finalement s'arrêter. Je crois que c'est à ce moment-là que ça va devenir plus compliqué.
Malia passa devant Stiles pour observer la situation :
- Le mieux pour vous serait de descendre ici. Je peux escalader jusque de l'autre côté pour voir s'il y a quelque chose et vous rejoindre plus bas.
Stiles se pencha légèrement et se retint de grimacer : la descente n'était pas excessivement dangereuse mais si Lydia ou lui-même faisait un mauvais pas, ils pourraient dévaler l'ensemble en quelques secondes.
- Est-ce que c'est l'endroit dont nous a parlé Isaac au téléphone hier ? demanda-t-il soudainement en remarquant qu'au dessus d'eux la paroi commençait à former une voûte et que la végétation n'était presque plus visible.
- On dirait bien, répondit Lydia qui regardait également la voûte se dessiner au loin. Tu es sûre que tu ne risques rien, Malia ? D'après Isaac, il y avait eu un accident et les autorités déconseillent de franchir la voûte.
- Et les cartes n'indiquaient rien, ajouta Stiles.
Lorsqu'ils avaient appelés Isaac et Chris hier pour leur demander des informations, les deux hommes étaient en vadrouilles dans les alentours, apparemment à la recherche d'un possible Bêta de Kate qui aurait été aperçu dans les environs. A ce niveau-là, Stiles avait totalement perdu le compte. Il lui semblait étonnant qu'il soit resté vers Beacon Hills. Surtout s'il était seul. A moins que deux n'aient survécu ? Il repoussa la pensée de son esprit : ce n'était pas le moment, ni son problème principal.
- C'était il y a plus de 15 ans, il y a de fortes chances que leur accident n'ai aucun lien avec le surnaturel, répondit Malia en se reculant.
Stiles et Lydia échangèrent un regard, peu convaincus.
- Et je ne perçois rien de suspect, ajouta la louve. Je peux toujours descendre avec vous, mais on est quasiment au-dessus du point de chute ; je pense qu'il est possible que Braeden ai touché la voûte en tombant ou en tout cas qu'elle ne soit pas passée loin...
Elle n'a pas tort, pensa Stiles en levant de nouveau la tête. Avec les reliefs de la paroi, il n'arrivait quasiment pas à voir le haut, il lui fallait descendre son regard un peu plus loin. En regardant derrière eux, il pouvait remarquer qu'ils avaient déjà bien avancé et que la descente avait été relativement calme, exceptés quelques passages plus abruptes où ils avaient dû se mettre à genoux pour escalader. Dans l'ensemble, ils avaient été chanceux. Peut-être un peu trop au goût de l'hyperactif.
- Très bien, très bien, approuva Lydia en fouillant dans son sac. J'ai récupéré des talkies-walkies chez Chris, on devrait pouvoir se joindre même ici, ajouta-t-elle en tendant un des appareils à Malia.
Elles firent un test qui fut concluant et tous les trois hochèrent la tête dans un lourd silence. Lydia et Stiles se reculèrent pour laisser de l'espace à Malia. Le jeune homme fronça les sourcils un instant en voyant la distance qui séparait les deux surfaces – celle sur laquelle ils étaient et celle sur laquelle Malia voulait se rendre.
- Tu vas…, commença-t-il mais déjà la jeune femme l'interrompait, commençant à courir.
- Je vous retrouve un peu plus bas !
Et flashant ses yeux un instant – such a show off – elle s'élançant. Il retint sa respiration un instant mais la jeune femme traversa comme si de rien n'était. Une fois de l'autre côté, elle leur fit un signe et commença son ascension.
- C'est parti ? Demanda Lydia en lui faisant un petit signe de tête.
Stiles hocha la tête. Si Malia pouvait traverser un trou béant, il pouvait faire un effort et escalader plusieurs mètres sans mourir, non?
(…)
Assit sur le sol, dos à la paroi, Stiles reprenait son souffle. A ses côtés, Lydia soignait son coude éraflé.
La jeune femme avait glissé dans la descente, et l'hyperactif se souvenait encore de la sensation de son pied rencontrant son épaule alors qu'elle avait manqué de dévaler à ses côtés. Et dire que Stiles avait décidé de précéder la descente car il pensait qu'il serait celui qui tomberait. Il avait pu compter sur ses faibles réflexes : il avait saisit la anse du sac de Lydia pour couper court à toute chute possible, la poussant fermement contre la paroi. La pommette de Lydia s'en souvenait encore, mais elle ne s'était pas plainte. Ils étaient presque rendus au point de rencontre lorsque c'était arrivé, Lydia ne se serait probablement pas grandement blessé mais ils ne pouvaient définitivement pas se permettre une cheville foulée.
- Je me demandais…, commença la Banshee, attirant l'attention de Stiles qui était étrangement silencieux.
- De quoi ?
- Tu sais, lorsque j'ai eu ces visions sur Derek et toi...
La simple mention de ces visions fit furieusement rougir l'hyperactif qui détourna son regard quelques instants. Il avait cru comprendre qu'elle n'avait pas vu grand-chose, des bribes de l'épisode dans la forêt au beau milieu de la nuit, par exemple… Mais cela suffisait à le mettre mal à l'aise.
- On ne sait toujours pas pourquoi c'est arrivé, commenta-t-il d'une voix distraite.
- Ce n'est pas par rapport à ça que je l'évoquais, précisa Lydia en s'avançant vers lui, s'asseyant à ses côtés. En fait, je me demandais… Je me souviens, quand on est arrivés chez Derek, tu as dis que tu ne savais pas ce qui m'arrivait ni ce que mes visions m'avaient montré…
Il détourna à nouveau le regard mais se força à ne pas avoir l'air coupable. C'était peine perdue.
- Comment as-tu réussi à mentir dans une pièce remplit de loups-garous ? Surtout avec Derek si… Si attentif à toi, ajouta-t-elle et Stiles pouvait remarquer son air songeur.
L'hyperactif haussa les épaules, étonné que ce soit ce qui la perturbait le plus dans cette histoire :
- Je ne sais pas pourquoi ni comment j'ai réussi à mentir… Je crois qu'au fond de moi, c'était tellement... peu clair ce qui t'arrivait que je n'ai pas pensé que c'était un mensonge.
Il prit une inspiration un peu tremblante et continua :
- J'avais bien compris que pour Derek, perdre le contrôle de son loup – ou je ne sais quoi, était quelque chose de difficile à vivre. Je ne voulais pas être celui qui l'annonçait à toute la meute… Je voulais lui laisser le choix.
- Alors même que tu étais fâché avec lui ?
- Je n'étais pas… Enfin, si nous étions fâchés en quelques sortes. Mais ce n'est pas parce que je suis en colère contre lui que je vais soudainement devenir une personne monstrueuse envers lui ! En tout cas, j'essaye de ne pas l'être... Même si je ne comprends pas grand-chose à ce qu'il se passe ces derniers temps...
Lydia posa une main contre son genou, le serrant quelques secondes dans un geste qui se voulait réconfortant. Il sentit sa cicatrice le chatouiller et il se demandait si cela pouvait vouloir dire quelque chose sur Derek.
- Je l'ai vu, tu sais, dit-elle dans un murmure.
Il l'a regarda, la questionnant du regard.
- Dans mes visions – dans ces flashs. J'ai vu comment tu étais avec lui, comment tu essayais toujours un peu de le protéger comme si ce n'était pas lui qui avait plutôt les capacités de le faire.
Stiles haussa les épaules comme si ça ne voulait pas dire grand-chose :
- J'essaye juste de faire de mon mieux… C'est ce que font les amis, non ?
La Banshee eut un léger sourire et se pencha vers lui comme si elle lui confiait un secret :
- Tu sais bien que ce n'est pas en ce sens que je le disais.
Il secoua la tête avec un sourire et attrapa la main de la jeune femme toujours sur son genou pour la serrer entre l'une des siennes. Elle posa sa tête contre son épaule, entrelaçant leurs doigts. Stiles espéra que le geste était assez équivoque parce qu'il n'était pas certain de pouvoir parler dans l'immédiat mais il voulait la remercier d'être toujours là – parfois un peu distante, mais toujours à ses côtés. Et c'était pour cela qu'il l'avait aimé et qu'il l'aimerait toujours. Peut-être différemment, plus seulement par son regard d'adolescent qui avait un crush sur la brillante Lydia mais maintenant comme un jeune homme qui savait qu'il pouvait compter sur cette solide amitié par laquelle ils avaient tant vécu.
Le silence fut interrompu par le grésillement du talkie-walkie.
- Vous êtes là ? Allo ? J'ai trouvé des traces !
Lydia l'attrapa vivement dans sa poche alors que Stiles se redressait précipitamment, se séparant.
- Des traces ? demanda Lydia en essayant de régler le son pour mieux entendre la jeune femme à l'autre bout.
- Oi… Griffures mais c'est – … obscurité qui arrive, et vous ?
- On t'entend très mal, Malia. On est rendus au point de rendez-vous, tu es loin ?
Il y eut un long silence, et ils comprirent que Malia ne répondrait pas. Quelques instants plus tard, ils la virent arriver. Elle semblait si facilement bondir d'une paroi à l'autre que Stiles dû détourner le regard, ayant crainte qu'à tout moment elle relâche sa prise. Arrivant à leur hauteur, il remarqua cependant sa mine contrariée.
- Qu'as-tu trouvé ?
Elle respirait fortement en arrivant à leur hauteur.
- Des traces contre la paroi. Des griffures – j'ai comparé avec les miennes, précisa-t-elle en ajoutant le geste à la parole, montrant ses griffes. Cela correspond globalement, je dirais que soit Braeden a réussi à se transformer (au moins partiellement), soit un autre loup-garou est passé par là.
- Ça ne pourrait pas être un animal ? demanda Lydia, sceptique en lui tendant une bouteille d'eau qu'elle tenait à la main.
Malia secoua la tête, avala une gorgée d'eau fraîche, et précisa :
- Les griffures s'étendent sur plusieurs mètres comme si elle avait cherché à s'agripper. Et ce n'est pas tout…, ajouta-t-elle en laissant son regard se pencher vers le vide où l'étrange obscurité n'était plus qu'à quelques mètres d'eux. J'ai pu descendre un peu plus bas lorsque j'ai suivi les traces et ce noir ? Ce n'est définitivement pas normal. Je me suis retrouvée dedans quelques instants, on dirait une forme de fumée.
- Une forme de fumée ? S'étonna Stiles en fronçant les sourcils.
La louve hocha la tête avant d'enlever son sac à dos pour récupérer une autre bouteille. Mais celle-ci était vide… Enfin, en tout cas, ce n'est pas de l'eau qu'elle contenait :
- Je me suis dis que ça pourrait être intéressant que j'en récupère, précisa-t-elle en leur montrant.
Dans la bouteille en plastique, des particules fines très sombres semblaient tenir en suspension, globalement immobiles. Il était possible de distinguer ces particules mais également de voir à travers, ce qui avait quelque chose de perturbant.
- Que s'est-il passé quand tu es passée dans l'obscurité ? questionna Lydia en attrapant la bouteille pour observer de plus près.
Dans le contenant, les particules restaient immobiles, en suspension.
- Absolument rien, répondit-elle rapidement et Stiles fronça les sourcils face à son attitude. C'était… C'était comme si je passais à travers un rideau et que l'ensemble de l'air était maintenant composé de… de ça. Mais je pouvais respirer normalement, je pouvais voir le paysage, c'était juste plus sombre.
Stiles fronça les sourcils, réfléchissant. Il essaya d'associer ce que Malia disait avec tout ce qu'il avait lu dans le bestiaire mais rien ne semblait concorder.
- Mais alors pourquoi cette obscurité ? demanda Lydia. Est-ce qu'on est sûr que ce soit un phénomène surnaturel, au moins ?
Il y eut quelques instants de silence, et Stiles en profita pour observer la louve. Elle semblait agitée… Stiles allait faire un commentaire, mais elle prit la parole, d'une voix incertaine qui surprit ses deux amis :
- Pour être honnête… J'ai senti quelque chose, je ne sais pas comment l'expliquer, mais à l'intérieur de moi, tous mes instincts me criaient de sortir de là… C'était comme si j'étais envahie d'une peur irraisonnée et j'ai dû me forcer à rester… A rester calme.
« Malia n'a jamais peur de rien », pensa Stiles. Puis, il demanda :
- Tu veux dire, un peu comme si ta louve te disait de fuir ?
Malia hocha la tête. Pendant un instant, il repensa à Derek et à comment l'ancien-alpha avait été inquiet de perdre le contrôle.
- Je ne sais pas quel effet cela pourrait avoir sur vous, mais je pense que nous devrions rester sur nos gardes, précisa-t-elle.
Lydia approuva avant d'ajouter :
- Peut-être qu'on devrait essayer d'ouvrir la bouteille…
- Quoi ?! S'écria Stiles, un peu plus fort que prévu.
La jeune femme leva les yeux au ciel :
- Ce serait un premier contact avec… ces particules, pour toi et moi. Autant avoir une petite idée de ce qui nous attend avant de plonger directement dedans, tu ne crois pas ?
Stiles grimaça, mal à l'aise. Elle avait raison, cela semblait inoffensif mais l'air sur le visage de Malia lorsqu'elle en parlait ne lui annonçait rien qui vaille. Quelque part dans son esprit, il s'entendit distinctement penser : « Si quelque chose ne va pas, Derek le saura », et il ne su pas vraiment si c'était lui qui avait pensé cela ou si c'était la marque qui parlait.
- D'accord, accepta-t-il à contre cœur en tendant la main.
Elle ouvrit la bouteille d'une main, et rapprocha leurs paumes sous le goulot. Les particules ne bougèrent pas avant qu'elle renverse la bouteille et lui donne un petit mouvement de main, les forçant a réagir contre la gravité.
Or ce fut comme si les particules avaient senti leurs mains tendues car ils les virent se précipiter vers leur peau. Fascinés, ils les virent s'arrêter autour de leurs mains, sans vraiment entrer en contact avec leur épiderme – avançant avec précaution.
Et soudainement, elles remontèrent brutalement contre eux ; si vite que Stiles les perdit de vue un instant et il ne comprit pas ce qu'il se passait avant qu'un hoquet de stupeur ne franchisse les lèvres de Lydia. Il voulut se tourner vers elle afin de savoir si elle allait bien mais son souffle se coupa alors qu'un vif pincement attaquait la morsure à son cou sous son pansement. Il étouffa un grognement, reculant abruptement, son dos cognant contre la paroi et il lui sembla que l'ensemble de sa vision s'obscurcissait. Il n'arrivait pas à discerner ce qu'il se passait autour de lui, la seule chose qui l'envahit fut une peur monstrueuse, grimpant contre son torse et lui semblait que l'intégralité de ses précédents cauchemars revenait à lui.
Un cri perçant résonna mais c'était comme si le son venait de l'intérieur de son être, à l'arrière de son crâne et il savait que c'était celui de Lydia. Mais c'était un cri bien précis, c'était celui qu'il avait entendu lorsque Allison était morte. « Stiles ! », et cette fois-ci c'était la voix de Scott alors qu'il tombait sur le sol, le Nogitsune le possédant. Il entendit son nom plusieurs fois, prononcé par son meilleur ami. Son cœur battant la chamade, il entendit aussi la voix de son père et l'inquiétude se prolongea dans ses veines. Il se vit ramper vers Kira alors qu'elle était inconsciente dans la forêt à côté de chez lui quand ils avaient été attaqué par Kate et la Louve. Et inévitablement, il vit le regard de Derek – celui qu'il avait eu quand il était rentré blessé dans le cabinet de Deaton. Il entendit sa voix roque, ses grognements et pouvait sentir ses peurs. « Je t'ai attrapé », distingua-t-il à travers la panique et ce fut comme si soudainement, il voyait un peu de clarté.
Il s'accrocha à cette voix, porta sa main à sa blessure qui le lancinait et appuya fortement. La douleur le fit serrer les dents mais cela sembla suffisant pour le ramener à lui et l'obscurité devant ses paupières s'éclaira alors qu'il commençait à se re-familiariser avec les alentours. Son pansement contre son cou avait disparu et son geste avait déclenché un petit saignement.
Je suis Stiles. Je suis à Beacon Hills. Je suis dans les falaises. Je suis avec Lydia et Malia, pensa-t-il avant de le répéter, comme un mantra. Il reprit son souffle et constata qu'il était à genoux sur le sol de terre blanche et que maintenant les particules l'entouraient. Elles étaient partout mais semblaient ne plus prêter attention à sa présence.
Prenant une inspiration tremblante, il releva la tête et regarda autour de lui.
Il faisait sombre.
Mais pas totalement noir. C'était exactement comme Malia l'avait expliqué : les particules d'obscurité étaient autour de lui, partout, créant cette étrange obscurité qui n'en était pas vraiment une.
Relâchant sa prise sur son cou, il tourna sur lui-même, reprenant ses esprits, son cœur se calmant.
Où était-il ? Où était Malia ? Et Lydia ?
Il leva les yeux au ciel, mais constata que cette fois-ci, l'obscurité devenait progressivement plus opaque et il ne pouvait pas voir très loin : il lui semblait réussir à distinguer l'endroit où il se trouvait auparavant, plusieurs mètres au-dessus de lui, mais Lydia et Malia n'étaient pas là. Il n'arrivait pas non plus à voir plus loin, car l'obscurité s'épaississait progressivement et il ne pouvait voir ni la surface, ni la forêt en haut des falaises.
Un poids se logea dans le creux de son estomac.
Stiles réalisa deux choses : d'abord qu'il était arrivé en bas des falaises sans savoir comment. Et puis...
Qu'il était seul.
TO BE CONTINUED
Je suis à fond sur le suspens #sorrynotsorry
