Hello tout le monde ca faisait un bout^^
Me revoilà, je me remets doucement à l'écriture priez encore et toujours pour que ça dur^^
L'inspiration pour ce chapitre a mis du temps à venir mais une fois fait j'ai tout écris en un week end et je vous livre le tout dès la dernière ligne corrigée et approuvée.
Sur ce une bonne lecture
L'UNIVERS SERA SOMBRE ALORS ATTENTION AUX AMES SENSIBLES, LE RATING M NE SERA PAS LA POUR FAIRE JOLI ! MENTION ET DESCRIPTION D'AGRESSIONS ET DE TORTURES !
Disclaimers: Les Personnages, l'univers D'Harry Potter et l'idée est de Phenix Noir. Je ne suis qu'une fan girl qui s'assume. Exception faite de Accolon, Alec, Ambrose, Lilith, Perséphone, Mordred, Nokomis/Magena, Chumani, Ashitaka, Mitsuki, Shizuka, Akecheta, Tiyée, Kishi, Elan, Kiyia, Maya, Stasia, Kara, Proserpine, Lysandre et Crystal.
Couple: Harry/ Draco (bien évidemment), les autres c'est une surprise^^
Rating: M. ON REPART ! ALORS ON FAIT ATTENTION ! LE RATING N'EST PAS LA POUR FAIRE JOLI !
Parution: très bonne question…
Résumé : Harry est un jeune sorcier épris de liberté qui voit sa vie basculer le jour où un groupe de vampire venu d'Avalon attaque son village. Leur chef, Draconis, un Prince vampire, l'emmène avec lui contre la vie de sa famille. Il se retrouve enfermé dans des appartements luxueux, avec pour seul perspective d'avenir, devenir un Calice. Si le vampire est loin de lui vouloir du mal, il devra faire preuve de patience pour gagner la confiance de son protégé, et encore plus s'il veut gagner son cœur…
Sang Noir
Chapitre 26 : Abysses
Son monde était devenu flou.
Tout semblait lui parvenir comme à travers une vitre que l'on aurait fumée et rendue si épaisse, que les sons en étaient étouffés.
Les voix des Maréchaux, de Harry, ou même la sienne, auparavant, si claire et si forte, n'étaient rien de plus que des murmures.
Les couleurs s'étaient ternies. Sauf le rouge, le rouge sang. A l'image des souffrances physiques et mentales que lui faisaient subir Cormac dès qu'ils se retrouvaient seuls.
Il avait tenu parole. Il était devenu son bourreau, son pire bourreau.
Le Marquis de Lorraine lui-même aurait eu des choses à apprendre en sa sinistre compagnie.
Il pensait avoir enduré les pires sévices, mais il avait été loin du compte.
Il pouvait lui apporter une nouvelle définition chaque jour.
Son esprit s'effritait et la douce magie d'Harry ne semblait pas suffisamment puissante pour lui permettre de reprendre pied et de se battre. Peut-être y arriverait-il, s'il pouvait demander de l'aide.
Mais il n'y parvenait jamais.
La présence de Cormac, grâce à son envoûtement, était telle qu'il ne pouvait esquisser le moindre geste, ni le moindre mot, sans son entière approbation.
La folie le guettait, tandis que sa volonté, qu'il avait toujours cru inébranlable, s'étiolait. Sa mémoire flanchait régulièrement et il en oubliait le jour et l'heure.
Ne comptait que les longues séances où souffrance, humiliation et jouissance ne cessaient de se mêler.
Il voulait sombrer dans les abysses qui lui avait fait si peur, pourvu qu'il ne ressente plus rien et finisse par disparaître. Ne resterait que son corps perclus de douleur, poupée sans âme avec laquelle l'espion du Seigneur Noir aimait tant jouer.
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Loin d'imaginer ce que son Dauphin pouvait vivre, Harry passait le plus clair de son temps libre dans les bras de Draco.
Depuis l'annonce officielle de son départ, il ne supportait plus d'être loin de lui. Il voulait se soûler de son odeur. Imprimer la moindre de ses caresses jusqu'au plus profond de sa chair. Il voulait boire son souffle à la source de ses lèvres jusqu'à en avoir le vertige. Il voulait le sentir au creux de son corps, comme s'il s'agissait de sa juste place.
Chaque soir, le blond venait le rejoindre dans ses appartements, ressentant le même besoin.
La tendresse s'était muée en une passion dévorante qui ne pouvait s'éteindre qu'après de longues heures à faire l'amour, à se fondre toujours plus loin.
Le vampire, bête à l'appétit sans limite, qu'il n'avait eu de cesse de réprimer en présence du jeune sorcier, prenait dorénavant sa part dans leurs ébats, les rendant de plus en plus fougueux. Et intenses.
Loin de s'en plaindre, Harry s'abandonnait à ses étreintes, les réclamants avec toujours plus d'ardeur, s'abandonnant entre ses bras, emplit de confiance.
Avec ses autres amants, Accolon en tête, cet abandon l'avait rendu plus violent. Plus désireux d'assoir sa domination de prédateur sur sa proie.
Aussi avait-il craint pour la sécurité du brun, mais il n'en était rien. S'il était vigoureux, parfois brutal dans ses assauts, il n'était jamais violent au point de lui faire véritablement, du mal.
Lui-même ressortait de ses folles nuits d'amour, avec quelques bleus et griffures, car le sorcier n'était jamais en reste.
Tout au contraire, il réclamait cette force, tant il avait peur de le voir partir. Et il le suppliait de se repaître de son sang à chaque fois.
Peut-être était-ce cela qui changeait ? Ce sang si Royal, comme l'avait dit un jour Accolon, était la source de ces revirements.
Le Calice le tenait en respect avec la plus douce et la plus exquise des chaînes.
Il était affamé tout en étant rassasié.
A n'en point douter le Prince Calice était un Miracle. En témoignait la bonne santé de sa sœur et des Parques.
Stasia se contrôlait de plus en plus et pouvait presque parler. Maya, voyait son arthrose, de même que sa cécité disparaître.
Kara reprenait des couleurs et commençait à entendre.
Luna, si elle était toujours aussi éthérée, semblait plus lucide.
Bientôt, il pourrait sûrement briser la malédiction qui pesait sur les lycans ou ce serait chose faite lorsque Magena et sa fille, seraient les hôtes de la cité des Rocheuses.
L'avenir semblait plus lumineux.
La guerre prendrait bientôt fin. L'espoir envahissait les cœurs et c'était grâce à ce jeune homme qui l'aimait plus que tout au monde. Et réciproquement.
Il ne pouvait en être plus heureux.
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Ostara était un symbole de renouveau, de fertilité et de lumière. Les prémices de la saison des amours.
Pourtant, le lendemain du sabbat, l'heure était aux pleurs.
Les fleurs aux belles couleurs vives ornaient le chemin que foulaient les compagnies qui s'en allaient pour le front. L'herbe vert et tendre des plaines de l'Est se parerait bientôt de sang et d'os.
En ce jour, les rues étaient aussi gaies et aussi silencieuses que les allées d'un cimetière, alors qu'elles étaient bondées au point, que chaque citoyen devait jouer des coudes pour ne serait-ce que respirer.
Voilà un spectacle récurrent depuis le début de la guerre contre le clan de l'Hermine. Mais pouvait on se habituer à l'horreur ?
Qu'elle ait lieu à plusieurs centaines de miles de là n'y changeait rien.
Chaque bout de territoire récupéré quelque part était perdu plus loin. Et ainsi de suite.
Aucun des deux camps ne parvenait à prendre l'avantage sur l'autre tant leur force était équivalente, ni ne parvenait à renoncer. La rage et la lassitude se mêlaient durant les combats, et chacun en allait de ses innombrables prières. Pourvu que ce défilé annuel et morbide prenne fin.
Harry avait passé la nuit avec Drago, comme il était de coutume et s'était réveillé dans ses bras, alors que un pâle rayon de soleil perçait à travers les volets.
Les Adieux avaient été aussi longs qu'intenses.
Les promesses murmurées au creux de la nuit, les avez laissées plus épuisés que les multiples caresses qu'ils avaient partagé.
Ils profitaient de leurs derniers instants en se plongeant dans les pupilles de l'autre, avec une ferveur et une dévotion qui trahissait les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre.
Puis, Blaise et Hermione étaient venus chercher leur commandant.
Aucun mot n'avait été prononcée.
Ils s'étaient contentés d'un énième baiser langoureux, puis la porte s'était lentement refermée, laissant le Calice seul face à son désespoir.
Depuis qu'ils s'étaient avoués leurs sentiments, Il avait su se montrer fort et avait retenu ses larmes. À présent, elles s'échappaient de ses yeux et semblaient ne jamais vouloir se tarir. Le cœur brisé, il se blottit dans son lit, là où les draps portaient encore son odeur.
Il resta là, oubliant le boire et le manger, jusqu'à ce que le soleil se couche et qu'il sombre dans un sommeil sans rêve.
Son inconscience dura près de trois jours.
Lorsqu'enfin il s'éveilla, se fut pour découvrir au pied de son lit, assise en tailleur une Proserpine, à la mine froncée qui le croquait en train de dormir.
« Qu'est-ce que…?
-Te revoilà ! S'écria-t-elle. C'est que l'on se faisait du souci ! »
Sans crier gare, elle lâcha fusain et papier et se jeta à son cou pour l'enlacer.
Encore à moitié endormi, Il se contenta de rester les bras ballants.
Il se sentait comme anesthésié, hors de lui-même.
Après quelques secondes de léthargie contemplative, le départ de Drago lui revint en mémoire. Une boule lui monta aussitôt dans la gorge et son cœur rata un battement.
Proserpine, qui avait l'oreille collée tout contre sa poitrine, ne manqua pas de le remarquer. Sentant une nouvelle crise de larmes pointer le bout de son nez, elle se redressa, saisit délicatement son visage et souffla doucement sur le coin de ses yeux, déjà perlé d'eau.
« Ne te laisse pas envahir par le chagrin, ou tu finiras par te rendre malade. Et que ferions-nous alors sans toi ? »
Le Brun hocha lentement la tête et ravala ses sanglots.
« Je sais que c'est bien plus facile à dire qu'à faire. Je serai moi-même bien en peine d'aller contre ma mélancolie si nos places étaient échangées. Mais craindre pour son retour serait comme ne pas avoir confiance en ses capacités, ni en celles de ses hommes, ou finir par leur porter malheur ? Tu ne crois pas ? »
Elle avait raison bien sûr. Mais c'était si difficile…
Il eu un pauvre soupire qui fendit l'âme de son amie.
Lorsqu'il ne s'était pas levé après le départ du vampire, Charlie s'était inquiété de son état, à juste titre puisque rien n'avait pu lui faire ouvrir les yeux.
Sa fatigue n'était pas seulement physique, ou même émotionnelle, elle était également magique. Il avait demandé aux Maréchaux de venir et de lui dire ce qu'ils en pensaient.
Le verdict avait été sans appel, Harry avait donné beaucoup de son pouvoir à Drago, c'est pourquoi ce dernier avait eu l'air si lumineux lors de la Parade.
Il fallait donc faire en sorte qu'il se focalise sur autre chose une fois réveillé, pourvu que le lien qui s'était tissé entre eux ne lui soit pas fatal, du faite de leur séparation.
Dès lors ils s'étaient relayés à son chevet, laissant leur magie se mêler à la sienne. Pourvu qu'il reprenne conscience au plus vite.
Aujourd'hui s'était le tour de la Dryade, demain, il était supposé passer la journée avec Accolon.
Sans plus de tergiversation, elle le tira hors de son lit et le conduisit sans ménagement dans son pavillon des bains, prétextant qu'après trois jours à jouer les marmottes en hibernation, il sentait le fauve. Et personne ne songerait à rejoindre le comité des fêtes avec une pareille signature olfactive.
Choqué, d'être resté si longtemps dans un quasi coma, il obtempéra sans faire d'histoire.
Il se prépara avec une application qui le faisait ressembler à un automate, mais au moins, il se mettait enfin en mouvement.
La délégation elfique n'allait plus tarder à arriver à présent, et il lui restait encore beaucoup à faire.
Il devait vérifier que les appartements dont il avait la charge soient fin prêt. Les petits détails étaient ce qui prenaient le plus de temps.
L'heure n'était plus à l'auto apitoiement. Il n'y avait pas que Magena et sa meute qui comptait sur lui. Sa propre famille avait besoin de lui.
Il n'avait pas fait autant de recherche sur la potion de marquage juste pour passer le temps. Et les dernières découvertes qu'il avait faite sur ses propres capacités lui permettaient de nourrir de plus intensément l'espoir de revoir ses parrains un jour. Un jour très prochain.
Il allait falloir passer de la théorie à la pratique et pour cela, ils avaient besoin de « cobaye ». Un qui porterait le sceau de l'Hermine et qui ne serait ni esclave, ni mort.
Pour sa part, il ne connaissait qu'un lycan qui correspondait à cette description : Remus.
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Cormac était ravit de sa petite découverte et avait hâte de pouvoir passer l'information à son maître. Qui aurait cru que les Déïtés s'étaient réincarnés ? Et que ces incarnations seraient bientôt là ?
Il trépignait d'impatience !
Qu'elle récompense serait la sienne lorsqu'il rapporterait la nouvelle de la mort des deux plus purs Calices d'Avalon et la chance d'atteindre le pouvoir Divin pour le Seigneur Noir.
Qui aurait cru que l'esprit d'Accolon recelait tant d'informations ?
Ce dernier se trouvait d'ailleurs à ses pieds tremblant et suffoquant, des marques de strangulation autour du cou et des stries liées aux coups de fouet sur le dos.
Une perfection faite homme, qu'il allait devoir abandonné.
Il avait tout de même pu en profiter à loisir.
A tel point qu'il se disait ne jamais pouvoir retrouvé une proie si jouissive.
Il allait lui donner le coup de grâce dès demain.
Le sorcier devait mourir avant que la petite déesse ne puisse le sauver.
Il allait passez le reste de la nuit à programmer l'esprit du Dauphin pour qu'une fois son méfait accompli, il se tue dans l'instant. Lui permettant ainsi de fuir la cité sans être inquiété.
Tout était parfait !
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Le poignard dissimulé dans sa manche droite, Accolon se rendit chez son prince, comme on se rend au gibet.
Extérieurement, rien ne laissait entrevoir le combat qu'il menait contre l'injonction de son « maître ».
Il avait vite compris qu'il ne pouvait pas aller contre ses ordres, mais peut être pouvait-il les contourner suffisamment pour mieux créer une faille capable de le libérer. Qu'importe qu'il y laisse sa santé mentale.
« Plante la lame en plein cœur, lui avait-il dit. « Puis tranche toi la gorge. »
Il s'évertuait à s'ordonner de juste planter la lame, pourvu qu'il ne touche aucun organe vital. Ainsi, il serait capable de le sauver ou demander de l'aide ?
Le Pourrait-il ?
Ils le devaient pour leur salut à tous les deux.
Il était fort, il se devait de le montrer !
Il était le Dauphin du Prince Calice que diable ! il s'enorgueillissait suffisamment pour ne pas flancher maintenant !
Les portes des appartements s'ouvrir.
Il se vit entrer comme en terrain conquis.
Qui pouvait croire qu'il n'était pas lui-même ? Tout était si bien limité.
Harry n'eut pas le temps de l'accueillir, que déjà Cormac parlait à travers lui, avec les mots qu'il aurait pu prononcer en pareilles circonstances.
Il se dégoûtait d'être si transparent. Et si facilement imitable. Lui qui se croyait d'une grande sophistication.
« Quelle mine de papier mâché, très cher. Crystal m'avait laissé entendre que vous étiez dans un sale état, mais elle était loin de la réalité.
-Très spirituel, vraiment. »
Si son ton était cynique. Au coin de ses lèvres, naissait un sourire.
Accolon restait lui-même et c'était salvateur. Au moins il n'avait pas l'impression d'être infantilisé ou forcé à faire bonne figure.
Même Charlie avait tenu à lui en faire faire le moins possible. Il était à ce moment même chez ses parents, pour mieux y récupérer les derniers automates de ses frères, destinés à la chambre de Chumani.
Il y avait encore quelques jours, il n'aurait jamais songé à laisser Harry seul avec Accolon. Mais le Prince Draconis avait été clair sur ce point, le Dauphin n'était plus un danger.
Du reste, Ernest était toujours en faction devant sa porte. Dobby était à l'affût, de même que Patience. Qu'importe que Neuville soit aux abonnés absents.
Harry n'était plus un enfant, il était capable de se protéger et il était bien placé pour le savoir.
Et il avait besoin de son Dauphin auprès de lui, comme des Maréchaux. Et inversement.
Il pouvait se permettre de le laisser un peu tranquille, surtout au vu des derniers événements.
Il avait bien trop de pression sur les épaules.
Quels remords seraient les siens lorsqu'il reviendrait ?
Accolon prit place sur le canapé avec autant de nonchalance que d'habitude et se servit une tasse de thé.
« Vous ont-ils enjoint à ne pas vous laisser aller à la mélancolie ? C'est si facile à dire, n'est-ce pas ?
Penaud, Harry baissa les yeux sur sa propre tasse et avala difficilement sa salive.
« Leur philosophie est si éloignée de la nôtre. Une question d'habitude, je suppose… »
Comment Cormac faisait-il pour être si vrai en parlant à travers sa bouche. Quelle trahison infâme était-ce cela ?
« Lorsqu'il partait, je me sentais si abandonné, que mon courroux était terrible à son retour. »
Harry leva la tête surprit par ses paroles.
« Vous n'en avez jamais parlé. »
Il eut un rire de nez.
« Si j'aime être au centre de l'attention, je n'ai pas pour habitude d'épancher mon sentimentalisme auprès de n'importe qui, très cher. »
Et c'était en grande partie à cause de cela qu'on le disait sans cœur. Il avait pour habitude de ne montrer qu'une grande froideur ou qu'un besoin de jouer les divas dans ces moments ci. Ou plus que d'habitude.
Beaucoup avaient dit plus ou moins à haute voix, qu'il n'aimait pas Drago. Et qu'il n'aimait personne.
Ainsi cela leur était plus facile de le détester.
Il avait un cœur. Il était juste moins enclin à l'épanchement. Et on le serait à moins avec ce qui avait fait sa vie.
« Seriez-vous donc un amoureux de l'amour qui se cache sous une montagne de cynisme ? »
Il s'est surprirent à rire de bon cœur face à une si grande vérité.
Tandis que l'esprit d'Accolon restait fixé sur le tranchant de la lame qu'il devait planter quelque part où la blessure ne serait pas mortelle.
« C'est en partie pour cela, que je ne vous dirai pas, de ne pas pleurer. Et que je ne me moquerai pas de votre sensiblerie. Enfin pour l'instant… Je ne connais que trop la sensation de devoir attendre de vivre. »
À ces mots, Harry ne put se retenir davantage.
Les larmes se mirent à couler si silencieusement sur ses joues que cela le rendit à la fois beau et vulnérable, au point que Cormac le poussa à se lever pour le rejoindre et le consoler.
Il n'aurait jamais meilleure occasion !
Accolon résista de toutes ses forces, au point de se mettre à trembler. Mais le sortilège était redoutable.
Il s'assit auprès de son Prince avec la délicatesse d'une plume et lui prit doucement les mains.
Il fallut quelques instants supplémentaires pour qu'Harry ose poser pudiquement sa tête sur son épaule.
Au vu de leur intimité toute nouvelle, il n'aurait pu se permettre davantage.
Ni ne l'aurait voulu.
Quelle torture de voir leur intimité grandir lorsque dans les coulisses se préparait un si macabre dessein.
Non !
Qu'il s'éloigne par les Dieux !
C'était le moment ! il devait frapper !
Son âme hurla !
Il devait frapper ! Frapper !
La larme glissa et ses doigts se refermèrent sur la poignée.
Il devait frapper ! Frapper !
Au lieu de partager son chagrin et de se promettre sur le mode badin, de ne jamais en parler à personne pour mieux préserver sa réputation, il allait le poignarder. Le tuer.
Non !
Il devait se battre, il devait dévier l'arme, reprendre le contrôle !
Il devait frapper ! Tuer !
Non !
« Harry, S'entendit-il murmurer enfin. Pitié. Non.
-Vous avez peur que je ruine vos vêtements en même temps que votre réputation ? »
Le rire qui perça entre ses larmes mourut sur ses lèvres, lorsque le coup lui fut porté. Juste sous les côtes.
Le souffle lui manqua.
« Acc… »
Le dauphin, le tenait fermement, alors que ses mains tremblaient.
Il le regarda dans les yeux, abasourdi. Et c'est là qu'il la vit. L'étrange lumière qui dansait dans les yeux améthystes.
Accolon luttait contre quelque chose à l'intérieur de lui.
Quelque chose qui l'avait poussé à l'attaquer, il en était sûr !
Mais comment ne l'avait-il pas Vu ?!
Il s'accrochait au poignard à son faire blanchir les mains. Tandis que Harry bataillait contre la douleur qui menaçait d'emporter sa conscience.
Il se concentra, pourvu qu'il puisse aider Accolon à reprendre pied. Il en allait de leur survie à tous les deux !.
Soudain Accolon se mit à souffler, puis a murmuré pour lui-même, pour eux deux.
« Ne bougez pas… Si la lame sort… »
Il allait se vider de son sang et il n'était pas assez conscient pour le soigner tout de suite. Il lui fallait encore un instant.
« Je ne… te laisserai… pas… mourir… »
Pas sûr de pouvoir lui répondre, Harry hocha la tête et se focalisa sur leurs mains jointes.
Une brûlure insidieuse s'emparait de lui, comme si quelque chose était en train de le grignoter de l'intérieur.
Il commença à se tordre et à trembler. Une sueur glaciale lui coula le long de l'échine.
Un gémissement sourd sorti de ses lèvres.
Cela réveilla tout à fait Accolon qui retira la lame avant de presser sa main sur la plaie.
Le sang se rependit quelque peu tandis que la magie se mettait à l'œuvre et la referma presque aussitôt.
Pourtant, le visage de Harry continuait de se contracter sous la douleur.
Il s'arc-bouta, prit de convulsions, qu'Accolon ont eu du mal à contrôler.
« Non Non Non Non ! Ça ne devrait pas ! Harry ! Regarde-moi ! Accroche-toi ! »
Mais il avait beau faire. Harry sombrait.
Alors il hurla, sombrant avec lui…
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Bon bah voilà voilà voilà^^
Ca sent un peu le sapin ?
Désolée pour cette fin de chapitre mais pitié pas taper^^
Je vais faire de mon mieux pour vous écrire la suite rapidement en espérant ne pas mettre neuf mois cette fois^^
N'oubliez pas le com qui fait plaisir
Des zoubis
Angel
