Disclaimer : l'univers Marvel ne m'appartient pas


Ce soir-là, Amélia avait ressorti une de ses nuisettes en satin. Le tissu, de couleur chair, épousait chacune de ses formes, mettant en valeur ses hanches tandis que de la dentelle frôlait ses cuisses. Elle arqua un sourcil face au regard de son mari et il jura la voir se cambrer légèrement.

- Quoi ? S'enquit-elle.

- Tu as quelque chose de prévu ce soir ?

- Maintenant que tu en parles, c'est vrai que j'avais une idée derrière la tête.

- Vraiment ?

- J'espérais que mon mari voudrait passer un peu de temps avec moi ce soir.

- Ce serait un idiot de ne pas le faire.

- C'est aussi ce que je pense.

- Approche. Sourit-il en s'asseyant sur leur lit.

Sans se faire prier, la blonde obtempéra, elle s'approcha lentement, d'une démarche presque féline et lorsqu'elle fut à sa hauteur, elle posa les mains sur ses épaules. Immédiatement, ses mains trouvèrent ses hanches et il releva la tête pour la regarder. Il caressa longuement la matière douce de sa tenue tandis qu'elle caressait sa nuque et jouait avec les mèches de ses cheveux.

- Lia dort ? S'enquit-il.

- Profondément. Confirma-t-elle.

Elle n'eut pas besoin d'en ajouter plus. Il l'attira à lui et Amélia se hissa sur ses genoux, immédiatement les doigts de Bucky trouvèrent la dentelle de sa nuisette et s'aventurèrent sur sa peau. Leurs bouches se trouvèrent, d'abord taquines et ensuite passionnées. Bien vite les lèvres d'Amélia délaissèrent celles de Bucky, elles glissèrent le long de sa mâchoire, s'attardèrent sur son cou. De sa langue elle traça lentement sa pomme d'Adam, elle mordilla gentiment son cou avant que Bucky ne lui fasse relever la tête pour l'embrasser avec passion.

Sans rompre leur baiser, il l'attira un peu plus à lui et la plaqua contre le matelas en un mouvement fluide. Il sentit un sourire se dessiner sur les lèvres de sa femme et ce fut à son tour d'explorer sa peau. Lentement, il embrassa sa mâchoire, il s'attarda dans son cou et elle était presque sûre qu'elle garderait une marque. Leurs hanches se rencontrèrent et Amélia laissa échapper un soupir, poussant Bucky à réitérer ce geste.

La main valide de Bucky se perdit sous sa nuisette, qu'il remonta lentement jusqu'à ce qu'elle ne lève les bras en l'air pour qu'il la lui enlève ce qu'il fit sans se faire prier, la laissant uniquement vêtue de sa petite culotte en dentelle. Elle vit son regard s'assombrir de désir et tandis qu'il faisait passer son propre t-shirt par-dessus sa tête, ses doigts à elle, s'attaquèrent la ceinture de son pantalon. Mais à peine son jeans eu-t-il touché le sol, qu'ils entendirent du mouvement dans la chambre de Lia.

- Elle va se rendormir. Souffla Amélia en attirant son visage vers le sien.

Durant quelques minutes ils parvinrent à faire abstraction de Lia, qui dans la pièce d'à côté ne dormait apparemment plus. Et puis, Bucky s'immobilisa, il posa son front contre l'épaule nue de sa femme et ils laissèrent échapper le même soupir empli de frustration. Il déposa un dernier baiser sur son épaule et roula sur le côté pour se retrouver allongé lui aussi.

- J'y vais. Annonça Amélia en se relevant.

Elle empoigna son peignoir et l'enfila rapidement avant de s'éclipser. Quelques secondes plus tard, elle l'entendit parler à leur fille de sa voix douce, toutes traces de frustrations évanouies. Elle ne fut absente que quelques minutes, il l'entendit traverser le couloir avant de pénétrer dans leur chambre et de refermer la porte derrière elle.

- Elle avait perdu Pop. Expliqua-t-elle.

Pop, était un petit rhinocéros en peluche que Shuri lui avait un jour ramené et qu'elle ne quittait maintenant plus. Bucky la regarda s'emparer de son t-shirt abandonné sur le sol et elle abandonna son peignoir pour l'enfiler rapidement et le rejoindre. Leur désir semblait s'être envolé. Amélia posa la tête sur le torse de Bucky et immédiatement la main valide de Bucky trouva sa taille pour finalement glisser sur son bas ventre.

- Wanda adorerait passer une soirée avec Lia. Murmura-t-elle.

Au moment où ces mots lui échappèrent, elle releva la tête pour le regarder et il la vit froncer les sourcils.

- Est-ce que je suis une mère horrible de penser à donner notre fille pour passer une soirée avec toi ?

- Je dirais que tu es humaine. Ricana-t-il. On pourrait la donner à Steve ?

- Wanda est parfaitement capable.

- Je sais. Steve aussi.

- Il va vraiment falloir que tu acceptes l'idée que notre fille adore Pietro.

- Notre fille va devoir se faire à l'idée que je ne l'aime pas.

- On est deux à bien l'aimer. Tu es complètement en minorité.

- Tu devrais prendre le parti de ton mari.

- Pas cette fois, mon chéri.

Il se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres et elle remarqua la lueur amusée dans son regard. Le couple replongea dans le silence, la main métallique de Bucky se perdit dans ses cheveux et elle ferma les yeux appréciant ses caresses.

- J'adore cette nuisette. Souffla-t-il au bout de quelques minutes.

- Je sais. Sourit-elle.

- Dis-moi que tu vas la remettre.

- Je le ferais.

- Peut-être qu'elle devrait passer la nuit avec Wanda ? Proposa Bucky.

Un sourire étira les lèvres de sa femme et elle déposa un baiser sur son torse.

- Tu m'emmèneras au restaurant ? S'enquit-elle.

- Tout ce que tu veux.

- J'en parlerais à Wanda.

- Et moi je demanderai à Steve de s'assurer que tout se passe bien.

Un nouveau sourire étira les lèvres d'Amélia. Elle adorait le voir aussi protecteur envers leur fille.

- Bucky ?

Il huma une réponse mais elle le sentit baisser la tête vers elle.

- Je t'aime. Souffla-t-elle.

- Est-ce que ce sont les hormones qui parlent ?

- Même si c'était le cas, tu devrais être heureux que ta femme te dise qu'elle t'aime.

- Oh mais je suis ravi que ma femme me dise qu'elle m'aime.

- Et ta femme serait ravie que tu lui dises que tu l'aimes.

- Tu crois ?

- Je crois, oui.

- Alors peut-être que je devrais penser à le lui dire ?

- Peut-être, oui.

Il hocha lentement la tête, une expression amusée sur le visage. Il garda cependant le silence durant de longues minutes avant de finalement baisser la tête vers elle et de déposer un baiser sur le sommet de son crâne.

- Je t'aime, Madame Barnes.