Bonjour,

J'ai enfin réussi à prendre le temps entre deux biberons, deux couches et deux siestes... pour réécrire ce chapitre :)

Merci beaucoup pour vos gentils messages. bébé va très bien pour ceux qui le demande ;)

Très bonne lecture à vous en espérant vous lire en retour également.

xoxo


Chapitre 29.

Ce qui était étrange avec Edward c'était qu'il pouvait passer de l'ange au démon en une fraction de seconde. C'est ce qui c'était passé lorsque les médecins et les infirmières avaient voulu faire sortir Isabella de la chambre.

- Si elle part, alors moi aussi! avait-il hurlé furieux, en risquant à tout moment de rouvrir sa blessure.

Isabella était foutrement mal à l'aise et avait peur de le voir faire plus de scandale et essaya plusieurs fois de le raison. Sans grand succès. Du coup, les médecins avaient apporté un lit supplémentaire pour la jeune femme qui allait rester jour comme lui. Edward très en colère l'attrapa par la hanche et l'installa sur son propre lit, sous le regard impuissant des infirmières et du médecin venu en renfort.

- Sortez toute d'ici, bande d'incapables.

- Mais calme-toi, non de Dieu, s'étrangla son père surprit de la violence de son fils.

Isabella savait exactement quoi faire pour le calmer et détourner l'attention.

- Comment veux-tu que je dorme avec tout le boucan que tu fais? Dit-elle amusée lui coupant la chique.

D'ailleurs, le médecin la remercia d'un petit mouvement de tête, tout en s'inclinant vers le milliardaire.

- En plus, pense au patient de l'étage, mon cœur.

Isabella s'installa de tout son long sous les couvertures, se blottissant dans ses bras. Il n'avait plus ouvert la bouche. Sauf pour l'embrasser. Sous le regard moqueur de son père et de son frère. Dix minutes plus tard, ils quittèrent la chambre ne voyant aucun intérêt à les surveiller. La tempête Edward Cullen était passée. Depuis, la jeune femme n'avait pas quitté ses bras. Son lit d'hôpital. C'était assez confortable pour des retrouvailles.

-Je t'aime, l'entendit-elle souffler très bas. Merci d'être revenue près de moi.

- Je t'en veux encore pour ta réaction, Edward, contre attaqua-t-elle très bas la tête nichée dans son cou, mais la semaine passée loin de toi était la pire depuis le décès de mes parents.

- Je suis désolée! bredouilla-t-il.

- Pourquoi avoir réagi ainsi?

Le silence qui en suivit fut long. Très long. Ses yeux se refermèrent d'eux-mêmes, sachant qu'elle n'aurait sûrement jamais de réponse à cette question. Pourtant Edward y répondit finalement ce qui l'étonna grandement.

- J'étais mort de peur. J'avais une trouille phénoménale même.

Son souffle était difficile. Sa respiration agitée.

- J'étais en pleine panique, Bella. J'avais l'impression d'être piégée, par la femme que j'aimai en plus. Que... que tu l'avais fait exprès.

- C'est faux! clama-t-elle aussitôt.

- Je le sais... mais sur le coup ce sont ces choses-là qui me sont venues en tête. Rien d'autre. J'en suis désolé, souffla-t-il tendrement à son oreille. C'est comme si le reste n'existait plus à ce moment-là... C'est pour ça que je me suis comporté comme un idiot. J'étais perdu et apeuré. Tu comprends ce que je veux t'expliquer?

- Un peu, bredouilla-t-elle tristement.

Edward l'embrassa doucement sur le sommet de la tête, avant de continuer d'une voix basse et vibrante d'émotion.

- J'ai eu peur de ne pas savoir quoi faire aussi. Avec toi. Avec l'enfant à venir. Pour moi, être parent signifie beaucoup et je pense ne pas être préparé à ça. Aujourd'hui encore, ma puce... et j'en suis désolé.

- On apprendra au fur et à mesure, souffla-t-elle le plus délicatement possible.

- Je sais... mais j'aime tout contrôler et là... c'est l'inconnu mon amour.

Elle ne dis mot. Car, pour elle aussi c'était l'inconnu. Elle aussi, avait atrocement peur de la suite de l'aventure. Une sacré aventure même.

- Tu devrais dormir, ma puce.

Oui, il avait raison. Pourtant, Bella ne voulait pas. Elle avait encore des centaines de questions à lui poser.

- Où étais-tu durant cette semaine?

- Chez mes parents, grogna-t-il.

- Tu n'es pas venue de toute la semaine. J'ai pensé que tu étais partie au Japon ou à Montréal.

- Je n'irais pas dans un autre pays sans toi, Bella.

- Oui, mais vu que nous étions séparées.

- Pas officiellement.

- Tu rigoles ou quoi? J'ai refusé ta demande de mariage.

Un ange passa.

- Désolé! dit-elle très mal. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.

- Pas de soucis, tu viens juste de rouvrir une plaie béante.

Les larmes lui montèrent aux yeux aussitôt.

- C'était la pire journée de mon existence... me repousser ainsi... j'avais l'impression d'être minable. Un moins que rien.

- Pardon! Pleura-t-elle.

- Doucement ma puce, je ne dis pas cela pour te faire de la peine. Juste pour t'expliquer où j'en suis. Ce que j'ai vécu.

- Je le sais tout ça.

Ils entendirent ses reniflements peu glorieux se répercuter contre les murs de la chambre.

- Pourquoi avoir refusé?

- De t'épouser?

- Oui!

- Car, tu m'as abandonné en haut de la colline devant notre famille et nos amis, après m'avoir accusée de te faire un enfant dans le dos?

- OK... changeons de sujet.

- Vaux mieux! Grogna-t-elle, en s'enfonçant un peu plus entre le coussin et son épaule.

- Qu'est-ce qui va se passer avec le frère d'Alec?

- Il ira en prison.

- Il était adorable avec moi avant. Je ne comprends pas ce qui s'est passé.

Edward l'embrassa délicatement sur le sommet du crane compatissant. Réconfortant.

- Les liens du sang sont toujours forts et incontrôlables, Bella. Pour mon frère ou mes sœurs, je serais prêt à tout... alors, imagine pour toi, princesse.

- Te prendre une balle à ma place est assez, crois-moi, sourit-elle tristement.

- J'aurais un souvenir de nos débuts amoureux! rétorqua-t-il doucement en l'embrassant du bout des lèvres. Je t'aime. C'est gravé dans ma peau maintenant.

- Un tatouage aurait largement suivi, rouspéta la jeune femme presque endormi.

- Je préfère que cette balle ait atterri dans mon épaule, plutôt que dans la tienne.

- Je déteste te voir souffrir.

- Te voir à ma place aurait été encore plus atroce pour moi. Fin de la discussion, trancha-t-il en capturant ses lèvres pour un baiser torride.

- Maintenant, il est l'heure de dormir.

- Mais...

- Demain, Bella. Dors. C'est un ordre.

- Je t'aime, souffla la jolie brune en fermant les yeux pour rejoindre le monde fabuleux de Morphée.

Edward resta éveilla encore une bonne heure avant de s'endormir à son tour. Aux premiers rayons de soleil ce dernier ouvrit les yeux et demanda à monsieur Ross de le rejoindre. Il devait tout vérifier encore une fois. Tout mettre en place pour éviter de nouveau souci. Il ne le permettrait pas. Ils débriefèrent presque deux heures veillant sur Isabella qui avait le sommeil agité. Lorsqu'elle ouvrit les yeux vers le milieu de la mâtiné, elle trouva Edward et Monsieur Ross en pleine conversation. Elle bougea ce qui attira leurs regard.

- Réveiller ma belle aux bois dormant ?

- Plus ou moins, dit-elle avant de bailler.

- Tu as faim ?

- Un peu.

Monsieur Ross lui tendit une jolie boite ou elle récupéra des cookies gentiment confectionner par son épouse. Elle en dévora quatre avant de boire un peu de jus d'orange.

- Mieux ?

- Oui. S'amusa-t-elle avant de l'embrasser du bout des lèvres.

Au même moment la mère d'Edward et son père arrivaient pour prendre le relais. Isabella sauta hors du lit pour rejoindre la salle de bain. Elle avait terriblement besoin de prendre une douche et chaude de préférence. Elle s'enferma dans la salle de bain, après avoir saluer tout le monde comme il se devait. Isabella prit une rapide douche, bouillante et se rendit compte pour la première fois que mon ventre avait pris du volume. Elle n'était qu'a deux mois de grossesse et elle avait déjà les premiers signes.

Elle resta a regarder son ventre légèrement arrondi de longue minutes, puis récupéra la trousse avec ses produits de beauté que Madame Rosaline avait apporté ce matin durant son sommeil. C'est ainsi qu'elle sortie de la salle de bain en petite robe noire et gilet rouge. Madame Rosaline avait également apporté des petits escarpins pour son plus grand plaisir.

- Tu es ravissante, souffla Esmée Cullen un grand sourire sur le visage.

- Merci, répondit-elle le rouge aux joues.

Les cheveux en liberté, Isabella se tourna vers le médecin qui entra dans la chambre avec un grand sourire sur le visage.

- Bonjour tout le monde. Je viens voir mon patient capricieux!

Edward roula des yeux, mais ne fit aucune réflexion. Il savait sûrement qu'il avait tort dans cette affaire. Le médecin commença à retirer le bandage et Bella se sentit tourner de l'œil avant même de voir la plaie. Heureusement, Monsieur Ross tout prêt d'elle la maintient droit sans attendre.

- Mademoiselle Bella?

- Je...

Elle ne pouvait pas continuer. Isabella voyait des étoiles devant les yeux. Monsieur Ross la força littéralement à s'asseoir sur un des sièges libre.

- Je...

Le médecin arriva aussitôt vers la jeune femme. Elle sentit ses mains sur son visage, sur son cou.

- Vous avez mangé ce matin?

- Oui, bredouilla-t-elle.

Il continua quelques secondes supplémentaires sont examen.

- Et c'est venu comme ça? D'un coup? réclama-t-il plus que surpris.

- Oui... enfin, non... je... j'ai senti un étourdissement dans la douche aussi.

Edward et le reste des personnes présentes étaient en attente.

- Je vais vous faire une prise de sang.

- Encore? Grogna-t-elle.

Il la regarda déstabiliser.

- J'en ai fait une il y a une semaine, expliquai-je. Et quand j'ai été hospitalisé.

- Votre médecin traitant vous suit pour ce problème?

- Euh...

Isabella se sentit bête pour le coup.

- Bella est enceinte, chantonna Edward d'une voix assez naturelle.

Le médecin sembla comprendre tout à coup.

- Oh... félicitations. Vous en eûtes à combien?

- Bientôt deux mois, murmura-t-elle en retour mal à l'aise.

- Tout s'explique alors... les femmes enceintes sont souvent sujettes aux vomissements et aux étourdissements, durant les premiers mois. Il est tout de même bon de contrôler vos taux de sucre et de vitamine. Je vous propose de refaire une analyse. Cela peut rapidement changer d'une semaine à une autre.

- D'accord.

Edward avait répondu rapidement. Sans donner voix aux chapitres a sa compagne. Pourtant, le médecin attendit sa propre réponse. Isabella hocha la tête doucement, alors qu'il attrapait le nécessaire pour lui faire de nouveau une prise de sang. Isabella n'aimait pas vraiment ça. En quelques minutes, il récupéra un petit tube rempli de sang et la libéra.

- Merci docteur.

- Avec plaisir. Je crois que vous êtes plutôt du genre sensible... sourit-il gentiment. Je vous propose d'attendre dans le couloir ou à la cafétéria en attendant que je m'occupe de monsieur Cullen.

- Avec grand merci, lâcha-t-elle rapidement.

Esmée et Carlisle ricanèrent, tandis qu'Edward ne la quittait pas des yeux.

- Tu peux aller avec elle, maman? Questionna Edward les surprenant toutes les deux.

Isabella allait rétorquer, mais son regard noir l'en dissuada.

- C'est pour me rassurer, dit-il très bas, alors qu'elle s'apprêtait à quitter la chambre.

- Je sais... mais vas-y doucement avec elle, Edward. Ton caractère risque de la faire fuir de nouveau, le réprimanda son père.

- Elle m'aime vraiment papa...

- Nous le savons... mais…

Isabella aurait aimé entendre la suite de la conversation entre le père et le fils, toutefois Esmée venait de refermer la porte de la chambre.

- Vous désirez boire quelques choses peut-être? Ou manger?

- Je veux bien, répondit la jeune femme, en ajoutant un petit sourire qu'Esmée lui rendit prestement.

Les deux femmes se rendit d'un pas plutôt lent jusqu'au restaurant/cantine de l'hôpital. Après avoir récupéré un plateau avec différent aliment, elles trouvèrent une place dans un recoin du fond de la pièce.

- Je suis contente de voir que l'appétit vous revient, souffla Esmée tendrement. Vous devez faire attention pour deux maintenant.

- J'espère juste ne pas prendre trop de kilos, marmonna Bella tendrement.

- Oh vous n'inquiétez pas. Vous savez celui qui m'a le plus fait prendre de poids c'est T-Jay. Et j'ai juste eu dix kilos en plus.

Un souvenir revient brutalement en mémoire à Isabella et elle s'empressa d'en faire part à la mère de son amoureux.

- Ma mère a pris quinze kilos pour James, se souvient-elle avec amour.

Son sourire disparut lentement.

- Bella? s'inquiéta-t-elle devant ses yeux embués.

- Je... je viens de réaliser que ma mère ne sera pas là.

Son cœur venait de mourir une seconde fois.

- Mes parents ne seront pas là. Mon enfant à naître n'aura pas ses grands-parents.

- Je sais que c'est difficile et que cela ne sera pas pareil, mais Carlisle et moi serons présents pour eux. On les comblera deux fois plus, je vous le promets.

- Je sais... c'est juste...

- Vous n'êtes pas seule Bella, chuchota la mère d'Edward. Nous sommes parties sur de mauvaises bases et je le regrette sincèrement. Mais sachez que vous pouvez compter sur moi.

Impossible pour la jolie brune de soutenir son regard. Esmée attrapa sa main par-dessus la table et serra cette dernière dans la sienne. Ce fut un moment doux et délicat qu'Isabella n'avait pas envisagé un jour.

- Vous avez une famille maintenant. Et peut-être même un futur mari.

Oui. Elle avait sans l'ombre d'un doute raison. Toutefois, ses parents auraient dû être présents. Les deux femmes mangèrent tout en discutant sur des sujets avec plus de légèreté. Perdue dans ses pensées, Bella ne remarqua pas tout de suite Sébastien venir dans leur direction. C'est seulement lorsqu'il arriva à leur table qu'elle lui sourit bêtement.

- Mon héros! lâcha-t-elle le faisant grogner aussitôt.

- Je préfère que tu restes à bonne vue, clama-t-il. Que tu ne partes pas sans un des gardes à disposition.

- Je m'en doute.

Ils restèrent quelques secondes à se fixer du regard.

- Prenez place... euh...

- Sébastien.

Sa voix et celle de Bella avaient tranché l'air. Ce qui surprit Esmée.

- Oui, pardonnez-moi. Prenez place Sébastien.

Il analysa la situation un instant.

- Assois-toi, souffla sa protéger doucement en lui montrant la chaise libre du menton.

Il décida de le faire, sur ses gardes. Bella préféra finir son jus d'orange dans le silence avant de rejoindre a nouveau la chambre d'Edward. Mais, elle avait aussi besoin et l'envie de faire quelques choses d'autres avant. Et c'était sans l'ombre d'un doute le meilleur moment.

- Sébastien ?

- Oui ?

- Je voulais m'excuser... pour mon comportement de ses derniers jours.

Il arqua un sourcil, puis les fronça dangereusement.

- Notre discussion... dans mon bureau avant tout ce cirque. Marmonna-t-elle très mal à l'aise.

Il ouvrit la bouche en grand pour répliquer, mais elle coupa brusquement.

- Je tiens vraiment à le faire. J'étais en colère et je m'en excuse.

- Je comprends, marmonna-t-il en détournant le regard. Mais, ce qui est arrivé me rend dingue.

- Sébastien? continua-t-elle très bas, posant une main sur son avant-bras.

Elle vit Sébastien faire signe aux deux homme tout de noir vêtu qui venaient dans leur direction et ils stoppèrent net leur progression.

- Des amis? Risqua-t-elle avec une petite crainte.

- Des nouveaux gardes.

- Pourquoi?

- Plus de monde à surveiller. Et une double protection, dit-il naturellement.

Lorsque les deux hommes furent de nouveau hors de portée de vue, elle prit une grande inspiration pour se donner du courage.

- Sébastien, je voulais te remercier du fond du cœur. Pour ce qui s'est passé dans le hall...

- Te voir dans une telle situation me rend fou, clama-t-il la faisant sursauter. La prochaine fois, pensez-y avant de me repousser, clama-t-il durement.

Cela la surprit venant de lui. Cependant, elle l'avait bien mérité celle-là.

- Vraiment désolée. J'espère que tu n'as pas eu trop de problèmes?!

- J'ai failli perdre la personne, dont j'étais responsable... Toi. Les problèmes ne sont rien à côté de ça.

Sa main quitta son avant-bras. Il était en colère. Isabella pouvait que comprendre.

- Pardonne-moi, chuchota-t-elle, une dernière fois avant de me lever de son siège.

Esmée la suivit, tandis que Sébastien les escortèrent à bonne distance. Oui, elle avait mit sa vie en danger en refusant la protection de Sébastien. Cependant, qui pouvait prévoir une chose comme celle-ci. Pas eux en tout cas.

Dans la chambre d'hôpital, Isabella retrouva Carlisle en train de rire à gorge d'éployer avec T-Jay et Amanda. Edward bougonnait dans sa barbe, leur tournant le dos. Il était debout, habillé avec un jean bleu clair, délavé. Une chemise à carreaux bleu, blanche et rouge dont il n'arrivait pas à refermer les boutons.

- Pourquoi personne ne l'aide? s'étrangla Esmée compatissante.

- Il refuse! s'enquit joueur T-Jay en envoyant un clin d'œil à Bella.

Ni une, ni deux elle alla jusqu'à l'homme de sa vie, attrapa ses mains posées sur le tissu, l'arrêtant dans ses gestes brusques. Avec une main pour toute aide, cela était plus que difficile. Son regard croisa le sien, pour ne plus se quitter. Avec une douceur infinie, Isabella caressa ses mains du bout des doigts. Edward inclina la tête sur le côté, lui rendant le côté sexy qu'elle aimait tant. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres. Un magnifique sourire vint se dessiner sur son visage. Étrangement, elle n'entendit plus les rirent dont Edward était victime.

Ses mains glissèrent jusqu'au bas de sa chemise. Elle sentit Edward retenir son souffle, lorsque ses doigts rencontrèrent avec lenteur la peau de son ventre. Pourtant, il ne dit mot et la laissa continuer. Isabella fixa le premier bouton, puis firent courir ses doigts le long de sa peau pour le second. Ce petit jeu continua jusqu'au quatrième bouton. Son bras à l'intérieur de la chemise était parfaitement dissimulé. Bella se remit sur la pointe des pieds et posa un doux baiser sur la joue gauche d'Edward. Puis, sur la droite. Toujours les yeux dans les yeux. Edward entoura finalement la taille de sa compagne grâce à son bras libre, la collant totalement à lui.

- Merci.

- Un véritable plaisir, monsieur Cullen.

- J'ai eu l'autorisation pour partir de l'hôpital... Tu es prête à rentrer à la maison?

- Oui. Souffla-t-elle tendrement les yeux pétillants.

Elle se redressa sur les pointes de pieds a nouveau, pour lui donner un rapide baiser avant de récupère la main qu'il lui proposer.

- Parfait ! C'est partie... En route les Cullens, souffla Edward devant les sourires moqueurs des membres de sa famille.

Avant de sortir de l'hôpital, Edward guida la troupe jusqu'au bureau principal pour signer les documents de sortie. Le médecin lui fit presque promettre de ne plus remettre les pieds dans son hôpital, ce qui fit rire presque tout le monde.

- Je vais faire mon maximum docteur, soupira Edward tout de même de bonne humeur.

- Merci, infiniment. Quant à vous, sourit-il en se tournant vers Bella, je vous souhaite une bonne grossesse et encore merci d'avoir canalisé cet homme pour moi.

- C'était avec plaisir, Docteur.

- Si vous avez le moindre problème ou des questions votre état de santé, je suis prêt également à vous aider.

- Je n'y manquerais pas.

Le Docteur serra une fois encore la main des présent, puis tourna les talons presque heureux de les voir disparaître de son hôpital. Ce qui amusa énormément la jeune femme enceinte.

- Je crois qu'il ne m'aime pas trop.

- Qui est assez suicidaire pour vouloir t'aimer? râla Kacy, les surprenant un peu.

- Bonjour à toi aussi, petite sœur, grogna Edward.

Elle secoua la tête vers son frère, puis fit un très grand sourire à Isabella. Ajoutant par la suite un clin d'oeil.

- En route.

Kacy se proposa de raccompagner Edward et Isabella jusqu'à leur domicile pour leur plus grande surprise. Les deux nouveaux gardes dans une voiture à l'avant. Sébastien dans un autre véhicule à l'arrière, avec le reste de la famille Cullen. Monsieur Ross était déjà partie sécurisé l'appartement et leur arrivé. Il voulait cette fois ci, tout contrôler lui même.

- Nous sommes bientôt arrivé ! S'amusa Kacy les dirigeant à l'opposer de l'appartement d'Edward.

Isabella croisa le regard de Kacy dans le rétroviseur. Elle semblait amusé. Quand à Edward, il se contenta d' hocher la tête doucement, puis sa sœur fixa son attention à nouveau sur la route. Impassible. Isabella avait la sensation qu'elle avait loupé un échange muet et qu'il se trame quelques choses.

- Bella, est-ce que tu me fais réellement confiance?

- Oui.

Sa voix était douce, mais elle avait répondu rapidement et franchement. Sa réponse satisfait énormément son compagnon puisqu'un immense sourire fit son apparition.

- Est-ce que tu m'aimes?

- Tu sais très bien que oui, Edward. Va tu me dire ou nous allons ?

Il se contenta de la fixer quelques secondes supplémentaires, avant de rouvrir la bouche pour lui répondre. Isabella avait le cœur qui battait vite dans l'attente.

- Nous allons visiter une maison. J'aimerais que tu la regardes attentivement pour moi. D'accord?

- Une maison? S'étrangla Isabella.

- Oui. Une maison. L'appartement n'est pas assez grand et… je souhaite partir sur de nouvelle base avec toi... de plus après les derniers événements, je pense qu'il est temps de sortir de temps en temps de cet immeuble, soupira-t-il tristement.

- Tu veux donc déménager?

- Oui, répondit-il vivement.

- Et que comptes-tu faire de l'appartement?

- J'ai pensé à plusieurs choses en réalité, mais mon choix s'est posé sur une particulièrement.

Cela ne l'étonnait pas venant de lui.

- Et tu souhaites mon avis?

- Indubitablement !

Edward vint remettre une mèche folle derrière l'oreille de sa petite amie, lui donnant une crampe à l'estomac.

- Une salle de sport et de relaxation pour les employés?

Pour le coup, Isabella en resta coït. Elle avait imaginé pas mal de possibilité, mais pas celle-ci.

- Tu en pense quoi ?

- C'est parfait, murmura-t-elle stupéfaite Je... je pensais que tu allais me dire un truc du genre : restaurant, hôtel, salle de billard... tu vois des trucs... de mecs!

- Je ne pense pas qu'à moi, Bella, s'amusa-t-il. Puis, je me dis qu'une salle de relaxation ne pourra que te faire du bien.

- Ah, je me disais aussi.

Kacy ricana aussitôt à l'avant.

- Désolée, soupira Bella en l'embrassant sur la joue. C'est un très bon projet.

Il plissa les yeux ne la croyant qu'à moitié.

- Juré, mon amour!

Il laissa couler, alors que Kacy prit à droite pour longer les luxueuses villas juste avant la sortie de la ville. Tout y était vraiment très beau. Au bout de la rue, ils arrivèrent dans un quartier résidentiel. Fermé par des haies hautes. Un système de surveillance. Et deux gardes à l'entrer avec des chiens. La première voiture avec les gardes s'arrêta à leur niveau. Puis, eurent le feu vert. Kacy s'avança jusqu'à eux, puis stoppa.

- Kacy Cullen.

Elle lui donna sa carte d'identité, que le garde armé analysa, puis vérifia sur une liste. L'homme de la sécurité passa la tête pour voir nos visages. Il eut un mouvement de recul lorsqu'il repéra Edward.

- Bonjour Monsieur Cullen.

- Bonjour Landry. Comment allez-vous ce matin?

- Très bien, monsieur Cullen, bredouilla-t-il mal à l'aise.

- Landry voici Mademoiselle Swan. Isabella Swan. Ma compagne.

L'homme inclina la tête dans sa direction sans tarder.

- Enchanter de faire faire votre connaissance Mademoiselle Swan.

- De même, souffla-elle le rouge aux joues.

L'homme redonna la carte d'identité à Kacy et fit signe à son camarade d'ouvrir les barrières. Ce qu'il réalisa sans attendre.

- Tu m'expliques? quémanda-t-il rapidement.

Edward lui administra un grand sourire, avant d'attraper son menton entre deux de ses doigts.

- Nous allons visiter une maison dans ce quartier à haute sécurité.

- Et?

- En réalité, j'ai déjà acheté cette maison, Bella.

Ses yeux s'ouvrirent en grand. Elle allait répliquer, mais il ne lui en laissa pas le temps.

- Je suis tombé sous le charme de cette maison et je suis persuadé que ça sera de même pour toi. De plus le service de sécurité m'a aidée à prendre très vite une décision. Nous étions beaucoup à là vouloir et j'ai dû y mettre le prix fort.

- Je n'aime pas t'entendre dire ce genre de chose, bougonna-t-elle, tandis que Kacy se garait.

Il se trouvait devant une grande maison. Une immense maison a deux étages, avait les volé noir et mur blanc crème. Elle était sublime. Surtout avec les différents buissons à l'avant, le rosier et les deux grands cyprès sur le coté. Edward fit un petit sourire désolé, avant de l'embrasser du bout des lèvres.

- Et si je n'aime pas?

- La maison?

Elle secoua vivement la tête le faisant rire doucement.

- Ça n'a aucune importante. Nous en trouverons une autre, mon cœur.

- Si vous ne la prenez pas, je veux bien venir y vivre, lâcha Kacy, avant de sortir du véhicule.

- Dans tes rêves, bougonna Edward en invitant Bella à sortir également.

Le reste de la famille Cullen était déjà entré dans la maison beaucoup plus réactif qu'eux. Ce qui lui fit comprendre que ce n'était pas la première fois qu'ils y venaient dans cette maison. Isabella se sentit mise de côté.

- Depuis quand as-tu cette maison? risqua-t-elle craintivement.

Edward lui jeta un petit coup d'œil en coin, avant d'ouvrir la bouche.

- Un mois, grimaça-t-il. J'espérais que nous puissions venir y vivre à notre retour de Montréal.

Son cœur se compressa. Elle avait tout fait capoté. Edward inivta Isabella a entrer la première. Ils débouchèrent aussitôt sur un immense salon. Isabella fut très surprise de voir tout le monde réuni. La famille Cullen, mais également Emmett avec une autre femme dont j'ignorais le prénom. Jasper et sa fiancé Michelle. Les meilleurs amis Démétri et Paul. Madame Ross, son mari, Sébastien, James et pour finir Sophie. Tout le monde était là. Pour leur retour.

- Bonjour, dit-elle un peu perdue.

- BIENVENUEEEEEE! hurla tout le groupe la faisant sursauter.

Edward rigola aussitôt entraînant un grand nombre avec lui.

- Merci, bredouilla-t-elle le rouge aux joues, alors que Sophie la prenait déjà dans ses bras.

- Je suis contente de te voir.

- Moi aussi.

Sophie relâcha sa sœur pour laisser place à son frère.

- Bienvenue à la maison, dit-il tendrement à son oreille, la laissant perplexe.

- James, tu peux lui faire visiter la maison? réclama Edward délicatement.

James inclina la tête vers lui, puis attrapa la main de sa grande sœur satisfait voir même euphorique. Sophie suivit aussitôt. Isabella réalisa que les pièces étaient plus belles les unes des autres. Et surtout, elles étaient déjà décoré et aménagé.

- Une immense cuisine ou madame Ross ne me laisserait jamais cuisiner, souffla-t-elle faisant sourire son frère.

- Elle n'est pas si méchante que ça.

- Moi, je l'aime beaucoup. Surtout ses gâteaux. Humm... trop bon, s'écria fortement Sophie.

- Tout le monde aime ses gâteaux. Rigola sa grande sœur tout en lui tapotant le sommet de la tête.

La maison disposé également d'un grand sellier et même d'une chambre froide immense. Ensuite, ils lui firent visiter une première salle de bain attelant à une chambre d'ami. Une seconde salle de bain et une seconde chambre d'ami.

- Je crois qu'Edward veut changer celle-ci en bureau pour vous deux, expliqua doucement James refermant la porte.

- Pas de salle de sport? s'étonna-t-elle sous son grand sourire.

James alla jusqu'au bout du couloir et lui laissa ouvrir la porte. Ce qu'elle y trouva derrière la laissa sans voix. Toute une salle de sport encore mieux aménager que dans un complexe. Avec une bonne dizaine de matériels sportifs. Dont deux tapis de courses.

- Un sauna? risqua-t-elle en pointant la salle du fond.

- Yes! s'amusa James. C'est l'endroit le plus cool de la maison.

- Si tu le dis, bougonna-t-elle, en ressortant de la pièce.

Le trio repassa devant le salon. Évidemment, les discutions... enfin, les chuchotis s'arrêtèrent net.

- Alors? risqua doucement Edward.

- Tu es complètement dingue! s'amusa-t-elle à moitié.

- Amen, firent plusieurs personnes.

Isabella entendit même Emmett lâchait un « enfin elle s'en rend compte », suivit d'une « aieeee » qui la fit rire. James et Sophie la guidèrent ensuite pour le reste de la visite. Il montèrent en haut des escaliers. Sophie poussa la première porte à sa droite. Une bibliothèque avec des centaines de livres. Un jolie coin aménagé avec quatre fauteuil luxueux. Elle poussa un petit couinement malgré elle. Ceci serait sans l'ombre d'un doute, sa pièce favorite.

- C'est... magnifique, souffla-elle très bas.

- C'est ton endroit secret, murmura joueuse Sophie en lui accordant un clin d'œil.

- Vraiment?

Elle hocha la tête vivement. James ouvrit la porte juste en face.

- Et celle-ci c'est la pièce secrète d'Edward.

Son bureau. Edward avait placé son bureau en face de sa bibliothèque. Ainsi ils pourraient être ensemble tout le temps. Ou presque. James referma la porte tandis que Sophie ouvrait la suivante.

- Celle-ci c'est votre chambre.

Elle était plus que magnifique. Une grande pièce immense, aussi bien en superficie quand hauteur. Bella avait la sensation d'avoir une chambre luxueuse d'hôtel cinq étoiles. Le sol était recouvert de parquet brillant à la fois chaleureux et ténébreux. Ce qui reflétait parfaitement le caractère d'Edward. Tout était en ordre. Bien rangée. Le lit était juste splendide. Grand comme elle aimait. Une couverture sombre marron clair, un plaid marron foncé, des draps blanc crème. Deux tables de nuit. Elle entra doucement pour récupérer le cadre sur une des deux tables. Une photo d'Edward et elle. Elle des rares photos de leur couple. Elle avait été prise à leur insu durant leur voyage à Montréal. Une table basse avec deux fauteuils à l'allure très confortable était posée devant la baie vitrée de la chambre. Une porte-fenêtre, réalisa-t-elle en s'avançant un peu plus. De longs et beaux rideaux leur cachaient la vue que leur offrait le balcon. Elle était habité d'une petite table basse et deux transat. Sur un des murs de la chambre, Isabella repaira plusieurs petits cadres photo. De leur famille. Ses parents, son frères, ses sœurs... James et Sophie. Isabella en eu les larmes aux yeux en voyant la photos de ses parents décédés. C'est incroyable.

- Comment a tu trouvé ça? risqua-t-elle doucement.

- Edward a beaucoup de ressource, souffla James doucement. Il est prêt à tout par amour. J'ai pu m'en rendre compte moi-même.

Elle n'en doutai pas une seule seconde. Cet homme pouvait tout faire. Tout réussir.

- Ici se trouve le dressing, murmura James la coupant dans sa contemplation.

Elle le suivit doucement vers une porte situé sur leur droite.

- C'est gigantesque! s'étouffa-t-elle royalement.

La pièce était tout en longueur. Tout le côté gauche était visiblement destiné à Edward vu les nombreux costumes suspendus. Le côté droit était empli pour sa part de robe, chemiser brillant et soyeux, de pantalon à pince et surtout de chaussures plus magnifiques les unes que les autres.

- Il est dingue! grommela-t-elle en touchant du bout des doigts une paire recouverte de paillettes argentées.

James la laissa quelques minutes supplémentaires dans sa contemplation, avant de guider sa grande sœur vers une autre pièce.

- Edward a aussi pensé autre chose... souffla-t-il dans un grand sourire.

Une chambre de plus. Celle-ci était tout à fait dans l'esprit de sa petite sœur. Très petite fille à souhait. Ce qui la fit sourire. La chambre suivante était quant à elle très sportive, mais également studieuse. Un grand bureau avec un ordinateur portable trôné principalement.

- Pas de lit? risqua-t-elle doucement.

James ricana avant d'attraper une espèce de sangle et de faire apparaître comme par magie un lit. Ce dernier venait de sortir du mur sans aucune résistance.

- Trop cool! S'amusa Isabella impressionner.

- Ouais... j'adore cette chambre.

Sur le mur de droite, Bella remarqua une immense affiche d'équipe de hockey sur glace, puis un cadre photo de James, Sophie et elle plus jeune.

- J'aime bien celle-ci, murmura-t-elle en touchant le cadre du bout des doigts.

- Madame Rosaline me la donner cette semaine.

Madame Rosaline. La situation lui revient en pleine figure comme un boomerang. Et elle réalisa. Tout ceci n'était pas logique. Faire une chambre à sa sœur et a son frère était une folie sans nom. Elle s'installa doucement sur le lit fraîchement installé sans pouvoir regarder son frère dans les yeux. Elle en avait terriblement mal au cœur.

- Quand devez-vous partir? Chuchota-t-elle le cœur prêt à saigner.

Savoir que son frère et sa sœur devaient retourner à l'orphelinat la rendait malade. D'ailleurs, elle en avait le vertige. Elle avait terriblement besoin d'eux. Ici. Avec elle, avec Edward, pour être réellement comblé.

- En réalité, j'ai une grande annonce a te faire.

- Vraiment ?

- Oui... a partir de maintenant... nous allons vivre avec vous, dit-il avec un petit sourire dans la voix.

Isabella relava le visage vers James bouche bée. Heureusement qu'elle était assise pour le coup.

- Répète?

- Edward nous a adoptés. Du moins, il est notre tuteur légal... et ce jusqu'à notre majorité.

Elle n'en revenait pas. Les larmes lui montèrent aux yeux aussitôt. Elle ne pouvait plus parler. Plus respirer non plus. Son souhait le plus cher venait de se réaliser. Son frère et sa sœur allaient pouvoir sortir de cet orphelinat, avant leurs dix-huit ans. Ils allaient pouvoir avoir une enfance convenable. Surtout avec Edward. Surtout ils allaient pouvoir vivre ensemble. Tous ensemble avec Edward. Comme une vrai famille. C'était son rêve depuis le décès tragique de ses parents. James passa ses bras autour de la futur maman, la serrant contre lui avec amour et fermenté. Il en avait terriblement besoin lui aussi. Isabella avait fait d'éprouvant sacrifice pour eux. Il en était conscient.

- Merci Bella. Merci infiniment pour tout ce que tu as fait pour Sophie et moi. Tu t'es sacrifié pour nous durant de nombreuse année... j'en suis parfaitement conscient.

- Vous êtes ma famille, Lui dit-elle un sanglot dans la voix. J'aurai tout fait pour vous... tout !

- Oui... mais, tu as fait plus de sacrifice que n'importe qui. Je te serai éternellement reconnaissante.

Il l'embrassa sur la joue, puis l'aida à se redresser.

- En fait, nous sommes dans ta chambre? S'étrangla la jolie brune, en voyant sur le mur du haut l'écharpe de son équipe favorite.

- Oui.

- Et celle avec les poupées et les peluches c'est celle de Sophie?

- C'est bien ça, ricana-t-il.

- Oh James, je suis si heureuse.

Le frère et la sœur restèrent dans les bras l'un de l'autre durant de longues minutes savourant cette victoire. Profitant du bonheur enfin accordé à leur famille. James n'arrêtait pas de la remercier pour lui avoir donné tant d'amour et de possibilité après la mort de nos parents et de l'avoir guidé même de loin. Sophie était hors de vue depuis bien longtemps et Bella avait très envie de la prendre elle aussi dans ses bras.

- On retourne voir les autres, murmura-t-elle, essayant de se redonner bonne figure.

Ce qui était mission impossible. James l'aida un peu en remettant ses cheveux en place. Ce n'était que dans les escaliers que l'envie de tout lui révéler lui prit.

- James?

- Hum...

- Euh... je ne sais pas trop comment te le dire, mais... euh... je suis enceinte !

Il s'arrêta net dans les escaliers. Isabella faillit pratiquement tomber à la renverse en voulant l'esquiver. Heureusement, il eut le réflexe de la retenir par le coude. Droit devant eux Edward se leva aussitôt du canapé attentif à la suite de la situation. Et voilà qu'en plus ils avaient l'attention de tout le monde.

- Désolé, marmonna James. J'ai cru un instant que tu avais dit être enceinte, rigola-t-il.

Isabella se pinça fortement les lèvres, les larmes aux yeux. James semblait réagir de la même façon que son amoureux à l'annonce.

- Mince, tu es sérieuse? chuchota-t-il en la relâchant.

- Oui, James. Je suis enceinte de presque deux mois, maintenant.

Il ouvrit la bouche plusieurs fois d'affiler, puis la referma. James finit par tourner la tête vers Edward.

- Rassure-moi, Edward est le père de cet enfant?

- James! S'écria-t-elle aussitôt.

Edward avança d'un pas, mais stoppa net devant le regard de sa partenaire.

- Désolé... c'est un choc pour moi !

- Pour nous tous. Je te rappelle que rien n'a été programmé. Ne sois pas ainsi, je t'en prie.

Il fronça les sourcils surprit.

- Bella... je suis juste surprit et triste, pas en colère.

- Triste? S'étrangla-t-elle. Pourquoi?

- Nos parents. Maman et papa ne seront pas là.

Une larme vint s'échouer le long de sa joue.

- Oh James, sanglota-elle, en le prenant aussitôt dans ses bras.

Il se laissa faire et entoura lui aussi ses bras autour de sa grande sœur qui portait la vie.

- Je t'aime Bella et je suis heureux de savoir que tu vas créer ta propre famille.

- Notre famille! le reprit-elle vivement. Tu seras le tonton le plus formidable du monde. Puis, tu m'aideras à prendre soin de lui comme tu le fais si bien avec Sophie et moi.

- Oui, dit-il très bas. Je vais prendre soin de vous, promit-il.

Edward toujours debout, droit dans ses chaussures attendant la suite des événements. Doucement, Bella relâcha James pour redescendre les escaliers. Edward vient progressivement à sa rencontre. Avec une lenteur presque exagérer, Bella passa ses mains dans ses cheveux cuivrer totalement indomptables. Edward posa simplement ses mains de part et d'autre de sa hanche. La maintenant ainsi en place face à lui.

- Pourquoi fais-tu tout cela pour moi? murmura-t-elle, intimidée par cet homme.

- Parce que je t'aime à un point inimaginable, Bella.

- J'ai peur que tout ceci soit un rêve, bredouilla-t-elle un sanglot dans la voix.

- Non. Je suis là. James et Sophie aussi. Vous allez être heureux, Bella. Je t'en fais la promesse.

Le prenant de cours, elle enroula ses bras autour de son cou.

- Plus rien ne vous séparera, chantonna-t-elle amoureusement à son oreille. Je te le jure.

De longs sanglots sans suivi. Ceux d'Isabella. Edward avait réussi où elle avait si longtemps échoué. Malgré toutes les difficultés qu'ils avaient vécu, il souhaitait toujours d'elle. De eux. Elle était encore plus reconnaissante. Car du plus profond de son être et de son corps... elle aimait incontestablement Edward Anthony Cullen. Ce pour le meilleur et pour le pire!