Le jour du défi était enfin arrivé. Clarke commençait à peine à réaliser. Elle ne voulait pas se lever, elle ne voulait pas lâcher Lexa, car elle savait que ce serait peut-être la dernière fois qu'elle verrait sa femme.

Quand Lexa se réveilla, elle regarda avec tendresse Clarke et lui déposa un baiser sur les lèvres. Elle s'attarda sur son visage, voulant fixer dans sa mémoire chaque trait, chaque soupir, chaque scintillement des yeux de Clarke dans sa mémoire.

Elle avait l'impression de voir le bleu des yeux de la jeune femme pour la première fois. Ils étaient tellement beaux pensa-t-elle avec amour, tellement expressif. Elle se perdait totalement dans son regard. Et elle aurait voulu rester ainsi pour le reste de sa vie. Elle avait l'espoir, l'espoir de gagner, mais elle était aussi réaliste et savait qu'elle n'avait que peu de chance que ce soit le cas. Et son seul regret, si jamais elle devait à mourir, son seul regret aura été d'avoir perdu ses souvenirs de Clarke et de n'avoir jamais retrouvé la mémoire.

Elle aurait tant voulu avoir ses anciens souvenirs, se rappeler de leur première rencontre, de leur premier baiser, de leur première nuit ensemble, de leur mariage ou de quand elle lui a offert Nayak. Elle avait des souvenirs d'elle, oui, et si elle devait mourir, alors elle le ferait avec honneur, mais ses souvenirs-là étaient récents, et d'après les récits de Clarke, il y en avait tellement d'autres dont elle aurait eu envie de se remémorer.

Malheureusement, le temps n'était pas aux lamentations, le défi suprême allait commencer, et personne ne l'avait encore jamais réussi.

Clarke n'en menait pas large non plus. Elle regardait également la jeune femme intensément. Son regard était un mélange d'admiration et de peur absolu, la peur de perdre l'être aimé, la personne pour qui sa vie n'a plus aucun sens. Aucune des deux femmes ne parlait, elle n'avait pas besoin de mots pour se comprendre. Elles savaient, elles savaient ce que pouvait penser l'autre. Elles connaissaient leurs pensées les plus profondes, les plus intimes.

Ce jour pouvait être autant le premier d'une nouvelle vie que le dernier moment qu'elles passeraient sur cette terre.

Clarke déposa un tendre baiser sur les lèvres de sa compagne. Lexa sentit une larme couler lors de ce baiser. Alors elle se recula légèrement, vouloir voir le regard de sa femme une dernière fois. Elle prit son visage en coupe et lui murmurant tendrement que son amour pour elle ferait sa force et qu'elle vaincrait. Elle lui fit la promesse que tout ceci n'était pas la fin, que son envie de retrouver la mémoire lui donnerait la force de tout, la force d'aimer, la force de vaincre tous les maux.

Et ce n'est pas Philémon et son désir de vengeance qui allait détruire la vie qu'elle entrevoyait depuis peu avec la jeune femme.

Trop de choses en valaient la peine, trop d'amour à donner, non, elle ne pouvait pas ne pas vaincre, car si c'était le cas, alors cela signifierait que le mal l'emporte sur le bien et elle ne pourrait jamais laisser cela arriver.

Les deux femmes furent sorties de leur conversation silencieuse par Nayak qui sauta sur leur lit des deux jeunes femmes. Voyant celles-ci réveillées, il voulait profiter lui aussi des câlins et caresses. Il ne sentait pas le danger à venir, c'était un chien, mais il sentait que ses maitresses n'étaient pas dans leurs états normaux.

Devant la bouille attendrie de celui-ci, Lexa ne put s'empêcher de demander à Clarke comment et dans quelle circonstance elle le lui avait offert.

Clarke la regarda, souri, fixa intensément le vert émeraude de ses yeux et lui murmura à l'oreille qu'elle lui raconterait quand elle aurait vaincu, et pas avant, que pour savoir comment il était arrivé là, elle allait devoir patienter lui dit-elle tout en lui faisant un clin d'œil. Scellant ainsi leur promesse et qu'elle devait s'en sortir en vie.

Rose et Léonie se réveillèrent également. Elles ne voulaient pas déranger les deux jeunes femmes, mais les coups répétés sur la porte de leur chambre le firent pour elles.

En effet, un garde venait d'arriver et il frappa de toutes ses forces sur la porte en bois, aucune délicatesse dans ses coups, aucune pudeur. Il n'était là que pour accomplir ce qu'il pensait être son devoir.

— J'arrive lui cria Lexa légèrement énervé d'avoir ainsi été dérangé.

La jeune femme sortit alors du lit, donna des vêtements propres à Rose et Léonie et leur demanda de sortir par le biais du passage secret avec Nayak qui était déçu de ne plus être avec ses maitresses.

Une fois parties, Clarke et Lexa se préparèrent. La reine d'Isarian enfila sa tenue de guerrière la plus prestigieuse, la tenue qui rien qu'à sa vue imposait le respect chez ses adversaires, la tenue avec laquelle elle n'avait jamais été vaincue.

Cela rassura quelque peu Clarke. Elle savait que cette tenue avait toujours porté chance à la jeune femme. Et en d'autres circonstances moins dramatiques, elle aurait trouvé sa femme d'une beauté sans nom à l'intérieur de celle-ci.

C'était d'ailleurs le cas, elle trouvait Lexa d'une beauté époustouflante, et elle eut bien du mal à se contenir devant la vue qui s'offrait à elle.

Mais quand le garde frappa de nouveau à la porte, leur demandant expressément de se hâter, Clarke fut sorti de sa torpeur et de ses pensées quelque peu lubriques. La situation n'avait beau pas à y prêter, elle n'eut jamais plus envie de la jeune femme qu'en cet instant. Surement qu'en cet instant, justement, la peur de la perdre était tout aussi présente que la force de son désir pour la jeune guerrière.

Rose et Léonie, bien qu'encore dans le passage secret, se regardèrent, et comme si elles avaient lu dans les pensées de l'autre, elles décidèrent de rester à Isarian et d'apporter leur soutien aux deux jeunes femmes. Les vêtements que leur avait donnés Lexa étant les habits traditionnels d'Isarian, elles décidèrent d'un commun accord qu'au sortir du passage secret elles iraient se mêler à la foule et seraient dans le public afin d'apporter leurs soutiens moraux.

Le garde insista encore lourdement sur la porte en bois de la chambre de la reine, si bien qu'il n'eut pas le temps de frapper son dernier coup que la porte s'ouvrit à la volée sous le regard noir de Lexa.

Le garde posa les yeux sur elle, puis sur Clarke, et le voyant esquisser un sourire qui ne lui plut pas quand il posa les yeux sur la jeune femme, elle ne put s'empêcher de le frapper en plein visage, lui ordonnant de changer son regard s'il ne voulait pas mourir dans l'instant. Il essuya d'un revers de la main sa lèvre qui était désormais en sang, toisant Lexa d'un regard noir et elle fut vite maitrisé par les autres gardes venus en aide à leur collègue, Clarke dû la calmer pour ne pas qu'elle réplique. Elle se devait de garder ses forces, le combat n'avait pas encore commencé et elle ne devait pas se perdre ailleurs que dans celui qui l'attendait.

Les gardes amenèrent des deux jeunes femmes jusqu'à Philémon. Tout le long du chemin qui les mena jusqu'à lui, les deux jeunes femmes n'avaient cessé de se tenir la main, profitant ainsi de leurs derniers contacts l'une avec l'autre. Les gardes désapprouvaient, mais ils avaient compris qu'il ne valait mieux pas se mettre entre les deux jeunes femmes. L'arène se chargerait bien assez tôt de ces deux-là.

Arrivée devant Philémon, celui-ci se leva, prit une gorgée de la boisson qui se trouvait sur la table située à sa droite, et regarda les deux femmes, un sourire satisfait sur le visage.

— Votre sourire satisfait ne durera pas éternellement lui lança Clarke le regard haineux.

— Contrairement à vous, je ne crains rien, Lexa à peu de chance d'arriver jusqu'au dernier duel, et même si c'était le cas, je me ferai un plaisir de l'achever affirma-t-il le visage lumineux.

Quand Clarke vit le sourire satisfait sur le visage de Philémon, elle lâcha immédiatement la main de Lexa, s'empara de l'épée de l'un des gardes et plaça la lame sous la gorge de Philémon.

Celui-ci n'osa plus bouger d'un millimètre, il sentait qu'au moindre mouvement de sa part sa vie serait finie. Clarke appuya encore plus fort la pointe de l'épée sous la gorge de l'homme, jusqu'à que le sang commence à couler.

Lexa ne disait rien, elle approuvait sa compagne, même si elle savait que la situation ne durerait pas ainsi.

Puis Clarke vit de nouveau un sourire illuminer le visage de l'homme. Elle ne comprit pourquoi que lorsque son regard se porta sur sa droite et qu'elle vit rentrer dans la salle une vingtaine d'hommes armés, tous prêts à mettre fin à la vie de Lexa si elle ne lâchait pas son épée.

Lexa posa sa main sur l'épée de Clarke et la lui abaissa, lui faisant comprendre avec ses yeux que tout se passerait bien et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter.

Elle se pencha à son oreille et lui susurra lentement que tout irait bien et qu'elle l'aimait.

Clarke se détendit légèrement, bien que sa colère et sa haine envers Philémon ne faiblissaient pas.

Elle finit par lâcher son arme. Et c'est à ce moment-là que Philémon fit un signe de tête à ses gardes, leur donnant un signal invisible. Dès lors, et sous le regard horrifié de Lexa, ils se jetèrent tous sous Clarke. Elle n'eut pas le temps d'esquisser le moindre mouvement qu'elle reçut une pluie de coups, plus fort les uns que les autres et elle tomba à terre inconsciente. Les gardes l'emmenèrent ensuite hors de la vue de Lexa.

Lexa se débattit avec force et voulut l'aider, mais ils étaient bien trop nombreux et elle ne put rien faire pour aider celle qu'elle aimait. Son pire cauchemar était en train de se réaliser, elle se disait qu'elle venait de perdre l'être aimé, que c'était finit. Son cœur était en miette, elle n'arrivait pas à croire de ce qui venait de se passer. Clarke avait été sorti de là, inconsciente, ne sachant pas si elle était encore en vie ou non.

À ce moment précis, l'envie de tuer Philémon n'avait jamais été aussi forte qu'à cet instant et elle continuait de se débattre voulant se défaire de l'emprise des deux gardes qui la maintenait afin d'aller secourir Clarke. Mais son espoir fut vite anéanti quand elle fut à son tour assommée et qu'elle perdit connaissance.

Elle se réveilla quelques minutes plus tard. Elle était enchainée sur un fauteuil, Philémon attendait patiemment qu'elle ouvre les yeux.

Dès qu'elle le vit, elle essaya de s'échapper. Elle pouvait entendre au loin la foule qui était venue en masse afin d'assister aux duels, aux duels de leur reine.

Son regard, son regard si vaillant il y a encore quelque minutes avait perdu de sa superbe, il était devenu vide et sans vie, sans espoir. Alors lorsque Philémon lui affirma qu'elle était vivante, mais enchainée quelque part, son cœur repartit soudainement. Elle était vivante et c'est bien la seule chose qui comptait pour elle.

Il lui affirma qu'elle resterait en vie tant qu'elle ferait tous ses combats et qu'elle les gagnait tous. Il voulait la tuer lui-même, assoir entièrement son autorité face à tous les détracteurs qui soutenaient encore Lexa. Si c'était lui-même qui la tuait, alors plus personne n'oserait s'élever contre lui.

Pour que Clarke vive, elle devait survivre et mourir uniquement lors du dernier combat. Si c'était le cas, alors elle serait libérée et libre de retourner en Zénarie, Zénarie que Philémon comptait bien faire raser dans tous les cas.

Lexa était partagé entre son désespoir de ne pas pouvoir tenir sa promesse que tout finirait bien pour elles deux, et son bonheur de savoir que si elle survivait jusqu'à son dernier combat la femme qu'elle aimait serait en vie. Mais cela signifierait également sa propre mort et plongerait Clarke dans le désarroi le plus total. Cependant elle finit par se résigner, elle se résigna, car elle savait que tant que Clarke serait en vie, alors cela était finalement le plus important. Elle commencerait d'abord à lui en vouloir, à en vouloir à la terre entière, à vouloir se venger, la rage l'envahirait, la consumerai, mais la vie finirait par faire son chemin et celui-ci finirait par la ramener à la vie un jour ou l'autre.

À ce moment précis, Lexa n'était plus la glorieuse guerrière qu'elle avait été, elle avait perdu de sa majestuosité. Elle aura tant voulu revoir Clarke une dernière fois, lui expliquer, lui expliquer les raisons qui font qu'elle ne sera plus en vie quand elle sera libérée. Elle aurait tant voulu la regarder une dernière fois dans les yeux afin de lui dire combien elle l'aimait, la désirait, la voulait plus que tout au monde et que seule sa sécurité lui importait et que le reste n'avait aucune importance.

Mais de tout ça, Philémon n'en avait que faire. Seule sa vengeance comptait. Sa vengeance contre le peuple qui lui avait pris la femme qu'elle aimait, la mère de Clarke, celle dont il pensait qu'elle était l'amour de sa vie alors que pourtant cette femme l'avait quitté pour un autre et que de cet amour était né Clarke, l'amour de la vie de Lexa et qui était devenu sa femme.

Mais l'heure n'était plus aux lamentations, l'heure de la vengeance était venue, elle était là, attendant patiemment son heure comme un cancer attendant le bon moment avant de manifester ses premiers symptômes.

Alexandre, aux côtés de Philémon, écoutait patiemment, dans sa tête il cherchait déjà un moyen de faire libérer Clarke afin de rééquilibrer les chances de survies de Lexa qui serait ragaillardi si elle savait que son amour était en sécurité. Mais il ne s'attendait clairement pas à ce qu'il venait de se passer. Il ne s'attendait pas à ce que Philémon fasse enfermer Clarke.

Mais il savait, il savait qu'il devait trouver un moyen de faire libérer sa sœur. Certes, il n'avait pas la même mère, et leur père, le chef Zénarien n'était même pas au courant de son existence, car étant le fruit de sa brève aventure avec une parfaite inconnue. Mais il avait un lien spécial avec elle, c'est lui qui l'avait en grande partie aidé quand Lexa avait perdu la mémoire, qu'elle n'était plus que l'ombre d'elle-même et qu'ils avaient découvert mutuellement l'existence de l'autre.

Lexa était complètement perdu dans ses pensées, léthargique, elle ne réagissait plus, était comme absente. Et Philémon dut lui claquer les doigts devant les yeux pour la faire sortir de sa torpeur.

Réalisant soudain qu'Alexandre était le frère de Clarke et qu'il était de son côté, une fraction d'elle-même reprit un léger espoir. Léger, mais suffisamment important pour qu'elle plante son regard plein de haine envers Philémon et que celui-ci s'en retrouve perturbé, bien qu'il tenta de ne rien montrer.

L'heure du début du défi était enfin arrivée. Bien qu'à l'intérieur, Lexa et Philémon pouvaient entendre au loin la foule qui scandait le nom de Lexa. Certains pour l'encourager, d'autre pour la huer. Les tensions entre les deux camps étaient palpables. Il n'aurait fallu qu'une étincelle pour embraser le tout et qu'une guerre civile envahisse Isarian et son peuple.

Philémon ordonna qu'on détache Lexa, elle aurait besoin de ses deux mains pour se battre. Puis il la fit escorter jusqu'à l'arène qui allait accueillir son premier combat.

Sur le chemin qui menait à l'arène partout les gens criaient, vociféraient, l'encourageaient ou parfois l'insultaient.

Philémon se sentait le maitre de son destin et il s'en délectait. Lexa était escorté par deux gardes. Elle avait revêtu son habit traditionnel de guerrière, celui qui imposait le respect rien qu'à sa vue et au symbole qu'il représentait.

Arrivée à l'entrée de l'arène, elle ne porta même pas un regard pour Philémon, l'homme qui voulait briser sa vie et le peuple de Clarke. Mais intérieurement, à ce moment précis elle voulait sa mort presque tout autant qu'elle voulait revoir Clarke et la savoir en sécurité.

L'arène en question était immense. À différents endroits étaient postées des armes, des armes destinées aux combattants. Ceux-ci pouvaient ainsi choisir celles qui leur convenaient le mieux, celles qui leur permettraient de vaincre ou de se faire lamentablement battre par une Lexa en colère.

Il y avait des épées de différentes tailles, des poignards, des lances, des masses d'armes, des étoiles de lancé, des couteaux, des bâtons, etc... Elles étaient disposées de telle sorte que même désarmé, un combattant pouvait toujours retrouver une arme sans la moindre difficulté et mettre ainsi en danger Lexa.

Le sol était poussiéreux, chaque pas que faisait Lexa accompagné des deux gardes chargés de l'amener en son centre créait un nuage de poussière qui retombait aussitôt lourdement au sol.

Dans les gradins se trouvait le peuple de Lexa, attendant avec vigueur le début des combats. C'était bruyant, oppressant malgré la grandeur de l'arène. Lexa se sentait intérieurement étouffer. Elle ne voulait pas être là, elle voulait être auprès de Clarke. Elle se disait à ce moment-là qu'elle comprenait Clarke lorsqu'elle lui avait reproché de ne pas s'être servi de son passage secret pour s'enfuir. Qu'est-ce qu'elle pouvait être bête de ne pas s'être enfuie avec Clarke lorsqu'elle en avait eu l'occasion pensa-t-elle. Elle aurait tout donné en cet instant pour retourner dans le passé, prendre Clarke par la main et s'enfuir là ou personne ne les retrouverait jamais.

Clarke, de son côté était en train d'émerger. Elle s'aperçut qu'elle était en cellule, gardée par seulement un garde, tous les autres étant surement en train de surveiller l'arène où devait se dérouler le défi.

Elle voulut se lever, mais s'aperçut qu'elle était pieds et poings liés et qu'elle ne pouvait rien y faire. Au-dehors, elle pouvait entendre la foule, signe que le défi allait commencer ou était sur le point de l'être. Elle hurla de toutes ses forces son désespoir et s'affaissa au sol, en larmes. Mais alors qu'elle essayait de toutes ses forces de se défaire de l'emprise de ses liens, elle aperçut une servante s'approcher du garde. Elle avait selon elle, reçu l'ordre de Philémon de lui donner à manger. Le garde vérifia, et en effet il constata qu'il n'y avait qu'une sorte de bouillie de légume ainsi qu'un verre d'eau.

Il la fit entrer dans la cellule afin que la servante puisse nourrir Clarke, celle-ci étant attachée elle ne pouvait le faire elle-même. Mais quand Clarke leva les yeux sur la servante qui lui faisait face, elle reprit espoir, en effet, c'était Léonie qui était présente.

Discrètement elle lui glissa un poignard qu'elle cacha derrière son dos et fit semblant de la nourrir. Puis, une fois fait, elle lui glissa un clin d'œil et s'en retourna aussi calmement qu'elle était venue.

Lexa, quant à elle, faisait face à son premier combattant. Il n'avait rien d'impressionnant. Lexa vit tout de suite qu'il n'était là que grâce à la récompense qu'avait promise Philémon au jeune homme.

Il ne devait pas avoir plus de la vingtaine, était chétif et faisait pitié à Lexa qu'un tel jeune homme se soit embrigadé dans cette histoire.

Après s'être regardé l'un l'autre intensément, dès que le signal du départ du combat fut donné, chacun choisit une arme. Lexa avait bien évidement choisit une épée, le jeune homme également.

Le combat pouvait désormais commencer.