Désolée pour le temps...Déshonneur! Déshonneur sur moi! Déshonneur sur ma vache ( mushu approuve)... J'ai eu un contre temps. En tout cas j'espère que cette fin de confinement pour nos deux loulous vous plaira et à la semaine prochaine :D
Chapitre 31 : Sectumsempra
Livia avait émergé d'une étrange manière ce matin-là. Elle avait le souffle court et était un peu désorientée, comme tout le monde lorsqu'on est réveillé d'un cauchemar.
-Eh Livia du calme ! Du calme ! Tout va bien ! Du calme ! lui soufflait Sirius le plus calmement possible, une de ses mains posées sur sa joue gauche, l'autre sur le lit.
Il était penché sur elle et avait le même regard que la nuit dernière et celle d'avant. Un mélange entre l'inquiétude et l'envie d'aider.
-Respire ! Ce n'est qu'un mauvais rêve, ce n'est rien. Ce n'est rien, respire, voilà, respire, avait-il entonné avec une voix apaisante.
Livia l'avait regardé dans les yeux, encore chamboulée d'avoir été réveillée aussi abruptement. Sa respiration encore saccadée, elle s'était focalisée sur le son de sa voix. Une voix qui continuait de lui dire de respirer. C'est ce qu'elle avait alors fait, sans lâcher une seconde ses grands yeux gris qui diffusaient une douceur qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Lorsque sa respiration avait presque été stabilisée, elle pensait qu'il la lâcherait. Mais au lieu de le faire, Sirius s'était mis à lui caresser la joue avec son pouce et Livia avait eu un électrochoc.
D'un coup, elle s'était dégagée et s'était mise à courir vers la salle de bain qu'elle avait fermé en claquant la porte derrière elle. Elle s'était ensuite assise à même le sol et s'était prise la tête dans les mains en prenant de grandes respirations de contrôle. Comme les deux nuits précédentes, Sirius était venu toquer à la porte, mais cette fois, il s'était montré plus insistant.
-Livia, avait-il commencé, visiblement collé à la muraille. Livia, est-ce que ça va ?
Aucune réponse. Elle le détestait, pourquoi est-ce qu'elle lui répondrait quoi que ce soit ?
-Livia, avait-il répété, comme si son nom était une formule magique. Je suis désolé de t'avoir réveillée, mais tu... tu pleurais dans ton sommeil. Au début, j'ai cru que tu allais te réveiller comme avant-hier et hier, mais tu as commencé à t'agiter en gémissant et... S'il te plait, dis-moi juste que ça va c'est tout.
-Qu'est-ce que ça peut te foutre ? avait vociféré Livia, essuyant les larmes qui coulaient toutes seules sur son visage. À ce que je me souviens tu n'en avais rien à faire de savoir comment j'allais quand tu m'as enfermé dans les toilettes avec mon épouvantard, je ne vois pas pourquoi tu aurais des états d'âme maintenant ! Alors fou moi la paix ! avait-elle ajouté en jetant un regard de colère vers la porte.
Le garçon n'avait pas répondu tout de suite, visiblement piqué au vif, et Livia avait cru que c'était le signe qu'elle pouvait reprendre ses esprits tranquillement. Cela faisait deux jours qu'ils étaient enfermés l'un avec l'autre et Livia commençait à légèrement péter les plombs. Hier, ils ne s'étaient presque pas adresser la parole. La seule fois où ils l'avaient fait, c'était parce que Livia avait voulu prendre une douche et que Sirius s'attardait depuis trois heures dans la salle de bain. Cependant, même avec ce faible temps de discussion, la tension était montée d'un cran à chaque heure qu'ils avaient passé ensemble.
Comme la veille, elle pensait que le garçon allait partir et qu'ils allaient vivre une autre journée à faire augmenter la pression entre eux, mais cette fois, le Gryffondor semblait en avoir assez. Après quelques secondes de latence, où il s'était retiré de la porte, il avait fait quelques pas dans la pièce, puis, il était revenu.
-Ça te tuerai d'arrêter de faire l'enfant cinq minutes et te comporter comme une adulte ?
-Pardon ? avait demandé Livia en se tournant vivement vers la porte après quelques instants de sidération.
-Tu m'as très bien entendu, avait répondu le garçon avec une colère dans la voix. Tu penses que ton agressivité te rend supérieure aux autres, mais en réalité, tu te comportes comme une enfant pourrie gâtée à qui la vie à tout donné !
S'en était trop pour Livia. Après les deux jours sous tension maximale qu'elle venait de vivre, cette phrase était comme la goutte de trop qui fait déborder le chaudron.
« Alors là ça va chier »
Elle avait déverrouillé la porte et l'avait ouverte en grand avant de se jeter dans la mêlée. Les mots étaient sortis tous seuls de sa bouche et une vive dispute avait éclaté entre les deux sorciers. À six heures du matin, alors qu'elle venait d'être réveillée en sursaut, ce n'était peut-être pas l'idéal, mais Livia s'en moquait. La rancœur qu'elle avait accumulée depuis tous ces mois, et qui battait entre ses lèvres depuis qu'ils étaient enfermés ensemble, sortait d'elle-même.
Cela ne servirait à rien de répéter tout ce qui avait été dit. Leur dispute avait duré beaucoup trop longtemps et les piques qu'ils s'étaient envoyés n'avaient aucun sens et aucune utilité, sauf pour faire du mal à l'autre. Tout ce qui était utile de dire c'est que, lorsque le soleil s'était levé, ils étaient encore en train de se disputer sauvagement, protégés des remontrances extérieures par le silencio qui sévissait toujours sur la pièce.
Ils s'étaient tout reproché l'un à l'autre. Toutes leurs attaques, toutes leurs attitudes et tout ce qui s'était passé en soi depuis le début de l'année. Si c'est ce qu'espéraient Lily et James en les enfermant ici, ils avaient gagné. Cependant, cette dispute ne s'était pas arrêtée par une poignée de main comme les deux préfets devait l'espérer.
Livia était assise sur le lit de Mary et regardait Sirius debout, en face d'elle, qui lui déblatérerait encore des remontrances débiles. Livia commençait à fatiguer et, plus le temps passait, plus ses défenses tombaient les unes après les autres sous les paroles du garçon. Et puis à un moment, sans qu'elle puisse se rappeler comment s'était venu sur le tapis, Sirius avait dit LA phrase qu'il ne fallait pas prononcer.
-...Je sais qui tu es ! Tu es une Black ! Tu es une...
-AHHHH ! Nous y voilà enfin ! s'était exclamée Livia en stoppant le garçon dans son élan avec un regard épuisé.
Elle l'avait regardé dans les yeux, avec la même expression partagée entre tristesse et colère qu'elle avait depuis qu'il lui avait dit que ce n'était qu'une fille à papa qui ne connaissait rien aux sacrifices. Sirius l'avait observée une seconde, surpris, car Livia avait un mauvais sourire sur le visage.
-Tu crois que tu sais qui je suis parce que toi et moi on a un pauvre ancêtre en commun datant du Moyen-âge ? lui avait alors dit Livia avec la même colère sourde dans la voix que depuis le début de leur dispute. Tu crois que ça fait de nous des parents ? Des cousins ? Et que, par conséquent, ta famille et la mienne sont identiques ? avait-elle ajouté en question rhétorique dont Sirius avait eu la bonté d'esprit de ne pas répondre. Si tu le crois, c'est que tu es encore plus stupide que je ne le pensais ! Toi et moi on n'a absolument rien en commun Sirius ! Ni le sang, ni la famille, rien du tout ! avait-elle vivement craché en se levant du lit de Mary. Tu te rends compte que toi et moi on a quelque chose comme 30 ou 40 générations de différences ? Que ta famille et la mienne n'ont plus rien à avoir l'une avec l'autre depuis quoi ? L'âge des vikings ? Non bien sûr ! Tu as vu Black dans mon nom de famille alors tout de suite tu as cru que ça faisait de nous des membres de la même famille !
Livia en avait eu un rire nerveux quelques secondes rien qu'à l'idée et Sirius avait, pour sa part, eu une expression presque de l'ordre de la tétanie tandis que sa compagne de geôle se reprenait :
- Laisse-moi deviner... Ta famille de dégénérée consanguine a été horrible avec toi ? Elle t'a déprécié et t'a mis des fessées quand tu n'étais pas sage ? Alors tu crois savoir ce qu'est la souffrance et le sacrifice ?
-Je t'interdis de dire que...avait tenté Sirius dont les narines tremblaient.
-Que quoi !? l'avait interrompu Livia dont la voix avait grimpé d'une octave. Que ta famille est consanguine et complètement fêlée ? Ou que tu n'es qu'un crétin qui ne sait absolument rien sur rien ? C'est pourtant la vérité dans les deux cas ! Le simple fait que tu prétendes me connaître prouve que tu n'es qu'un idiot comme le reste de ta famille ! Qu'est-ce que tu sais de moi Sirius ? À part que j'ai le malheur d'avoir un ancêtre en commun avec toi ? La réponse est simple : rien du tout... Laisse-moi t'en dire un peu alors, histoire de dégonfler ton complexe mélodramatique et te faire un peu redescendre sur terre. Ta famille était peut-être horrible, mais la mienne était parfaite. Elle m'a rendu plus heureuse que tu ne pourrais jamais l'imaginer. J'avais des parents qui m'aimaient et me donnaient des vraies valeurs. Des parents qui m'ont appris à être fière de mes origines qui, contrairement à ta timbrée de famille, compte d'illustres sorciers et sorcières de toute l'Europe qui se sont battus pour des causes bien plus importantes que la perpétuation de leur nom de famille ! Et en plus de tout ça, j'avais mon frère ! avait-elle poursuivi en prenant une pause pour essayer de ravaler la boule de chagrin contenue depuis des semaines dans son abdomen et qui semblait enfin éclater à l'évocation de Julius Orphéus Blackwood.
Pourtant malgré son effort, c'est à ce moment-là que Livia avait craqué. Elle en était sûre. Jamais elle ne se serait dévoilée à ce point si Sirius ne l'avait pas poussée à bout depuis presque deux heures. Alors elle avait continué sans pouvoir s'arrêter et sans vraiment porter attention au regard de plus en plus surpris de Sirius tandis que les larmes montaient dans ses yeux :
-Julius était plus pour moi qu'un simple frère. C'était mon meilleur ami. Mon âme sœur. La personne que j'aimais le plus dans ce monde ! On partageait absolument tout ensemble. Il était comme une extension de mon être. Lui et mes parents m'ont donné la plus belle de toutes les enfances. Et puis un jour, quand j'avais neuf ans, avait-elle ajouté en faisant perler la première larme sur son visage, j'ai dû dire adieu à tout ça, pour laisser place à la douleur de devoir voir mon frère souffrir tous les jours de sa vie, sans pouvoir rien faire d'autre que le regarder et faire comme si tout allait bien alors qu'en vérité mon monde s'effondrait tout autour de moi.
Livia avait observé Sirius quelques instants, les larmes s'échappant toutes seules de ses yeux alors que le garçon avait une expression étrange sur le visage.
-Crois-moi dans ces moments-là, j'aurais tout donné pour être à ta place et ne pas avoir à vivre ce que j'ai vécu. Ne pas avoir à endurer en silence la souffrance de mon jumeau... Tu sais ce que ça fait de voir la personne que tu aimes le plus sur cette terre souffrir à tel point qu'il en est arrivé à s'arracher la jambe devant toi ? Moi je sais, parce que ça me réveille encore en sursaut la nuit. Je sais ce que ça fait de perdre mon meilleur ami et ne pas avoir pas le droit d'en pleurer par peur que ma souffrance lui fasse endurer encore plus de mal. Je sais ce que c'est que de vivre continuellement dans la peur que sa prochaine crise harporeuse soit sa dernière. Et je sais ce que ça fait de devoir toujours sacrifier ma vie pour m'occuper de lui et de n'avoir pas le droit de lui en vouloir de mettre tant de poids sur mes épaules parce qu'il n'a pas choisi d'être malade !
Livia avait de nouveau fait une pause à ce moment-là. Elle voyait bien que Sirius n'osait plus parler. Il ne faisait que la regarder reprendre une seconde son souffle sans bouger. Livia avait su, après avoir repris sa respiration, que c'était l'heure de clore le débat avant de trop en dévoiler sur elle. Alors, elle avait pris une grande inspiration, avait séché ses larmes puis avait regardé le garçon droit dans les yeux avec une mine sévère.
-Tu n'as aucune idée de qui je suis. Tu n'as aucune idée de qui est ma famille. Tu n'as aucune idée de ce qu'on a traversé. Alors à l'avenir, je t'interdis de dire que toi et moi on est du même sang ou de la même famille, parce qu'il n'y a absolument rien qui soit aussi loin de la vérité que ça. Et surtout Sirius, surtout... Je t'interdis de questionner les choix que j'ai fait dans ma vie pour survivre à ça. Cela inclus la relation que j'ai eu avec la seule personne dans ce monde qui m'a fait voir que j'avais le droit de respirer.
Livia l'avait regardé après ça et elle avait vu comme une chape de compassion qui avait envahi ses yeux magnifiquement gris. Après quelques temps à regarder ce spectacle, Livia n'avait pas pu le supporter plus longtemps. Elle détestait la fausse compassion. Alors, elle avait baissé la tête et détourné le regard. En fait, elle s'était complètement détournée de lui, pour retrouver la fenêtre où les flocons avaient stoppé leur procession pour laisser place à un magnifique paysage blanc éclairé par les premiers halos de l'aube.
-Maintenant, je crois qu'on ferait bien d'arrêter là parce que j'en ai marre de tout ça, avait alors dit Livia après avoir reniflé le plus silencieusement possible. J'en ai marre. Alors on va arrêter cette comédie et attendre que Lily et James reviennent. On leur dira qu'on a mis les choses à plat et ensuite, on partira chacun de notre côté comme si rien ne s'était passé parce que j'en ai marre... Plus le temps passe et plus tu me fais perdre les pédales, avait-elle continué sans parvenir à s'arrêter. Plus le temps passe et plus tu fais chavirer le peu de stabilité que j'avais réussi à mettre en place pour me préserver mentalement de tout ça et je peux plus le supporter ! J'en ai marre, avait-elle balbutié dans un sanglot. J'en ai tellement marre...
Livia s'apprêtait à lui dire autre chose, mais avant qu'elle eût le temps de dire quoi que ce soit, elle avait senti des bras s'enrouler autour de son abdomen et une tête s'enfouir dans le creux de son cou. Livia avait voulu se débattre, comme lors de la nuit où elle était soûle, mais la boule de tristesse était si ouverte à présent qu'elle n'arrivait pas à lui résister.
-Lâche-moi, avait-elle ordonné dans un sanglot.
Mais il ne lui avait pas répondu et avait continué de la maintenir calée dans ses bras.
- Lâche-moi, avait-elle plusieurs fois répété sans être obéit.
-Non. Non, avait-il à son tour répété jusqu'à ce qu'elle finisse par lâcher prise et agrippe un de ses bras entre ses mains, ce qui l'avait fait se détendre sur sa prise.
-Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? avait-elle demandé, décidant que, perdu pour perdu, autant tout lâcher sur la table. Pourquoi est-ce que tu es si méchant avec moi et après si... T'as pas le droit de faire ça ! Tu n'as pas le droit tu m'entends ! Pourquoi est-ce que tu me fais ça ?
-Parce que je suis qu'un crétin, avait répondu Sirius en un souffle qui lui avait donné des frissons. Je suis qu'un crétin.
Livia avait nerveusement pouffé, puis, à bout de nerf, elle avait posé sa tête sur celle de Sirius avec un soupir triste. Après quelques instants ainsi, blottis l'un contre l'autre, le sorcier avait fait quelque chose qui l'avait surprise sans la surprendre. Il avait relevé la tête de son cou, le plus délicatement possible, et avait déposé un baiser sur sa joue.
La pression de ses lèvres sur son visage lui avait fait avoir un frisson électrique. Pas un frisson mauvais, au contraire. C'était un frisson plus qu'agréable. Chaud et pétillant...
Lorsqu'il avait déposé un autre baiser sur sa joue, plus long et plus tendre encore, Livia ne s'était pas détournée. Elle était envahie par un faisceau de bien-être comme dans la cage d'escalier de la tour de Gryffondor des semaines plus tôt. Au lieu de le repousser, elle avait raffermi sa prise sur ses lèvres et sur son bras lorsqu'il l'avait embrassée une troisième fois, entraînée par les sensations qu'elle ressentait à ce moment précis.
Lorsqu'il avait voulu l'embrasser à nouveau, au même endroit, Livia s'était légèrement tournée vers lui en quête de cette chaleur qui faisait circuler son sang plus vite. Il l'avait embrassée à l'entrée du menton et l'électricité avait de nouveau battu le pavé dans ses veines. Quant à lui, Livia était sûre qu'il ressentait la même chose, au simple fait qu'il n'arrivait pas à détacher ses lèvres et sa respiration de sa peau, comme si c'était une drogue dont il avait été privé pendant trop longtemps. Ses baisers étaient devenus de plus en plus rapprochés et insistants, enflammant le peu de retenue que Livia avait encore.
Elle s'était tournée vers ses lèvres, à la recherche de ce plaisir inédit qu'elle ressentait à son contact et qu'elle n'avait jamais ressenti avec les autres hommes qui l'avaient enlacée. Le garçon avait hésité quelques secondes, le visage à quelques millimètres du sien. Puis, finalement, il avait déposé ses lèvres contre les siennes.
Quelque chose avait explosé dans la poitrine de Livia. Toute l'électricité qu'elle avait contenu depuis des mois venaient de se libérer avec un flux qui lui avait fait perdre tous ses repères. Lorsqu'il avait retiré ses lèvres des siennes, presque timidement, Livia l'avait immédiatement rapproché d'elle et l'avait embrassé avec la même fougue qui battait en elle.
C'est là que tout avait basculé. Emportés par l'explosion de sensation qui circulait entre eux comme un flux magique, les deux sorciers s'étaient complètement abandonnés aux lèvres et au toucher de l'autre. À chacun de leur contact sur la peau ou les lèvres de l'autre, l'énergie ne faisait que croitre.
Livia avait même cru sentir de l'électricité palpiter sur la bouche du garçon, lorsqu'il s'était emparé de ses cuisses pour la soulever dans les airs. Mais elle s'en moquait. Ses lèvres cherchaient le contact de sa peau, de sa chaleur. Elle avait l'impression d'être un niffleur attiré par de l'or. Sauf que ce n'était pas de l'or qu'elle cherchait, mais la sensation qui se dégageait de plus en plus fort dans ses veines au contact du renégat de la famille Black.
Lorsqu'il l'avait déposée sur le lit de Mary, qui semblait les attendre, Livia avait encadré ses jambes autour de sa taille sans hésitation et sans timidité. Puis, elle avait posé ses mains sur le bas de son tee-shirt rock pour le lui enlever. Il n'en avait pas fallu plus à Sirius pour s'exécuter. Il avait jeté son habit sur le sol et avait retiré le sien à Livia dans la foulée. Une fois fait, ses lèvres s'étaient rapidement perdues au creux de son cou jusqu'à parvenir dans celui de ses seins. Livia avait eu un soupir de plaisir en sentant ses lèvres caresser la naissance de sa poitrine encore prisonnière de son plus simple habillage.
À partir de ce moment, tout s'était perdu dans l'esprit des deux jeunes gens. La seule chose qui importait, c'était la boule électrique de plaisir qui se libérait en eux.
Ne pensant plus à rien d'autre, ils avaient fait l'amour, l'esprit complètement embrumé par un plaisir intense, brut et inédit, qu'aucune autre personne qui avait un jour partagé leur lit ne leur avait fait ressentir.
Une fois que l'extase était passée pour chacun d'eux, Livia avait fermé les yeux en reposant son visage au creux de l'épaule de son jeune amant, comme lui avait reposé sa tête au creux de son cou, la respiration haletante. Livia ne savait combien de temps cela avait duré. Assez longtemps en tout cas pour que le soleil ait bien entamé sa course vers son apogée de la journée.
Le maelstrom dans laquelle elle avait été embarquée lors de leur premier baiser s'était alors légèrement estompé. Cependant, le contact de la peau du jeune homme contre la sienne libérait encore un flot de plaisir dans ses veines. Mais, malgré ce plaisir encore palpable, l'esprit de Livia revenait peu à peu à chaque seconde qui s'écoulait. Et, dans un éclair de lucidité, elle avait réalisé ce qu'elle venait de faire.
Alors que Sirius lui offrait un ultime baiser au creux du cou qui l'avait faite palpiter de nouveau, la raison de la sorcière s'était réveillée en sursaut et elle avait décollé la tête de l'épaule de son amant d'un mouvement presque brusque. Le Gryffondor avait levé les yeux vers elle, ses cheveux noirs épousant magnifiquement son visage, et Livia l'avait regardé avec de grands yeux.
D'un mouvement aussi précipité que lors de son réveil, elle s'était vivement décollée de l'emprise charnelle de Sirius et avait couru jusqu'à la salle de bain.
-Livia... avait-elle entendu Sirius soupirer lorsqu'elle avait fermé la porte à clef.
Réalisant qu'elle était complètement nue, elle s'était emparée de la première serviette qui lui était passée sous la main pour recouvrir son corps encore bouillonnant du plaisir qu'il avait reçu. Elle avait posé une main sur ses lèvres rougies par la passion de leur échange et s'était assise sur le sol, complètement déboussolée.
« Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? » s'était-elle demandée comme si elle venait de se réveiller après une nuit d'ivresse. Son esprit lui criait que oui, elle venait bien de coucher avec lui, ce n'était pas juste une illusion, mais elle n'arrivait pas à l'accepter comme telle. Elle n'arrêtait pas de penser, qu'en plus de ne pas avoir rejeté ses attentions, elle y avait répondu avec une ferveur plus que consentante et animée. Et le pire c'est que là, prostrée contre la porte, la seule chose qu'il lui venait c'est à quelle point elle avait adoré ça.
-Livia, avait entendu la jeune femme près de la porte après quelques minutes.
Sa voix était encore saccadée et il s'en dégageait quelque chose. Une énergie étrange qui ne faisait que faire remonter à Livia le souvenir encore frais de ses caresses sur son corps dénudé. Il avait toqué à la porte calmement, comme une habitude. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient dans cette situation, il devait être habitué maintenant.
Livia aurait voulu lui répondre, mais elle était tellement concentrée à tenter de chasser la boule de désir qui battait encore dans sa poitrine à l'entente de sa voix, qu'elle n'avait pas pu le faire.
-Livia ouvre la porte, avait dit Sirius en posant une main sur la cloison qui les séparait. Livia...
Mais la jeune sorcière était encore trop déboussolée. Elle essayait de se faire horreur sur ce qui venait de se passer, mais elle n'y arrivait pas. Jamais elle n'avait ressenti ça avec aucun de ses anciens amants, alors comment regretter ? Comment se faire horreur ? Elle essayait de penser à la haine qu'elle ressentait pour Sirius, mais cela refusait de s'imposer à son esprit.
-Livia... avait-il soufflé en posant la tête sur la porte comme pour chercher encore le contact de sa peau, ce qui l'avait faite frissonner.
C'était un soupir presque intime. Un soupir qui avait fait perdre le peu de contenance que la sorcière essayait de mettre en place dans son esprit. La jeune femme s'était relevée, sans savoir ce qui l'animait et elle avait regardé la porte. Elle voulait l'ouvrir. Elle ne savait pas pourquoi, ni ce qui allait se passer, mais elle voulait l'ouvrir. Cependant, au moment où elle allait effacer la barrière qui les séparait, c'est une autre porte qui s'était ouverte à la volée.
Livia avait lâché la poignée de la porte.
-SIRIUS ! s'était exclamée la voix bouleversée de Lily derrière la porte. Sirius vient vite !
-Qu'est-ce qui se passe ? avait demandé le concerné dont la voix était redevenue très sérieuse.
-C'est James ! Severus et lui se sont croisés au petit-déjeuner. Je ne sais pas ce qui s'est passé...Severus lui a envoyé un sort et... Il faut que tu viennes tous de suite !
Elle avait entendu les pas de Lily se diriger vers la porte, suivi de Sirius. Il devait s'être rhabillé tandis que son amante était prostrée dans la salle de bain, parce qu'il n'avait pas pris de temps de le faire avant de partir à la suite de Lily. Livia l'avait juste entendu s'arrêter à la sortie du dortoir, comme s'il avait oublié quelque chose, puis, il était parti sans un mot.
Livia s'était réinstallée derrière la porte et avait enfoui sa tête entre ses mains tremblantes. Elle était restée longtemps comme ça. Ses pensées se bousculaient dans son esprit, à tel point qu'elle n'arrivait plus à réfléchir normalement.
Après une demi-heure, voir une heure, à rester interdite ainsi sur le sol, Livia s'était levée et était sortie de la salle. Il fallait qu'elle s'échappe d'ici, maintenant que c'était possible. Alors, elle avait pris ses affaires, les avait enfilés en quatrième vitesse et s'était mise à courir jusqu'aux cachots. Elle avait sifflé le mot de passe, puis, elle s'était précipitée à travers sa salle commune et les couloirs sinueux des dortoirs jusqu'à trouver le sien. Il était vide et Livia en avait remercié Merlin. Elle n'aurait pas été en état de supporter le regard de ses camarades sur elle. Ensuite, elle s'était dirigée vers la salle de bain, avait enlevé ses affaires et s'était hissée dans la baignoire.
Elle avait pris une longue douche. La seule raison pour laquelle elle était sortie se trouvait dans le creux de son estomac qui produisait des sons de plus en plus éloquents pour exprimer son désir de nourriture. Alors, elle était sortie à contre cœur de la baignoire et s'était habillée chaudement.
Il était midi. Les quelques élèves qui étaient restés pour les fêtes étaient descendus dans la grande salle et discutaient à voix basse. Livia n'y avait pas prêté attention. Elle épiait l'immense pièce avec des yeux presque surpris. Elle avait l'impression que cela faisait des semaines qu'elle n'était pas entrée dans cette salle. Elle savait qu'elle n'avait passé qu'un peu plus de deux jours dans le dortoir des filles de Gryffondor. Pourtant, ce qui s'y était passé avait changé sa perception de l'endroit. Après quelques instants à regarder les petits flocons que délivrait le ciel nuageux du faux plafond, elle avait fait quelques pas vers la table à trois-quarts vide des Serpentards.
Les quelques jeunes élèves de sa maison lui avaient lancé des regards curieux. Après tout, la jeune femme avait disparu de la circulation pendant plusieurs jours. Cependant, ils avaient vite repris leurs discussions et Livia avait pu manger tranquillement, l'esprit encore embrouillé par les évènements. Par chance, toute la troupe des maraudeurs était absente, ce qui arrangeait Livia. Elle pouvait se concentrer sur une seule mission : renier ce qui s'était passé et le chasser de son esprit.
Elle avait donné une importance à cette mission plus que primordial au cours des jours qui avaient suivis. S'enfermant dans son dortoir, à la bibliothèque ou allant se promener en solitaire en dehors du château, Livia avait fait son maximum pour rester loin de tout, le temps que ses pensées chassent tous souvenirs de l'affaire Sirius Black.
James était sorti de l'infirmerie deux jours après l'incident. Il semblait faible et pourtant, il arrivait à faire le fanfaron et continuait à faire des blagues à ses amis.
Le jour de l'incident qui avait stoppé son confinement forcé, Livia avait appris par des jeunes de sa maison qu'après le petit-déjeuner, James et le garçon aux cheveux gras de Serpentard s'étaient rencontrés dans les couloirs. Il y avait eu une discussion peu cordiale (bien que personne n'était présent pour savoir ce qui s'était dit), puis, un échange de sort avait éclaté. Apparemment, Severus Rogue avait touché James avec un sortilège étrange qui avait répandu des milliers de petites coupures sur le corps de Potter. Lorsque Lily et d'autres élèves étaient arrivés, le Serpentard avait déjà filé et James s'était déjà vidé de la moitié de son sang.
Le soir de l'affaire, après qu'elle ait veillé à la bibliothèque jusqu'à l'expulsion, Livia avait croisé le garçon dans leur salle commune. Il était assis sur un des fauteuils de la petite salle et lisait un livre. Elle l'avait épié d'un air étrange. Depuis le début de l'année, elle n'avait jamais fait plus attention que ça au garçon. Il était du genre discret. Il faisait partie du paysage sans vraiment l'être. Toujours là, mais effacé. Maintenant que ces troisièmes années lui avait dit ce qui était arrivé, Livia semblait comme mieux le voir à travers son apparaître fuyant. Il avait une aura remplie de colère et de frustration. Après l'avoir longuement observé, Livia était retournée dans son dortoir et elle n'y était pas sortie avant le lendemain, tard dans la matinée. Ce qui était devenu un rituel au cours des deux jours où James était resté à l'infirmerie d'ailleurs et son retour n'avait pas changé ses habitudes. Le lendemain de la sortie triomphale de l'un de quatre terribles, le même rituel matinal était revenu à la charge.
Après avoir pris quelques pancakes sur la table, elle était sortie de la grande salle, sans prêter attention au regard des maraudeurs sur elle (enfin tous réuni...Par Morgane), en particulier celui de Sirius. Elle avait passé la grande porte et était sortie faire une balade sur les rives du lac noir gelé, comme elle l'avait fait la veille. Elle s'était arrêtée en face du petit îlot qu'elle avait repéré au début des vacances. Elle était sûre d'avoir vu des Botrucs sur l'un des arbres.
Elle avait toujours aimé les Botrucs. Ça lui rappelait lorsque ses parents les emmenaient dans la forêt à côté de chez eux et que Julius et elle ratissaient tous les arbres pour en trouver, cachés dans les branchages.
Avalant ses pancakes, elle observait le tronc de chaque arbre pour essayer d'apercevoir les petites créatures vertes. À un moment, elle en avait vu un sortir la tête de son trou et Livia s'était immobilisée, un sourire sur les lèvres. Il avait trois petites feuilles qui entourait sa petite tête, comme une couronne verte. Il était si beau, là, à regarder tout autour de lui, que Livia n'avait pas pu détacher son regard de ce petit être des arbres. Ce n'est que grâce à cela que Lily avait réussi à la coincer. Depuis l'incident, elle avait tout fait pour l'éviter. Dès qu'elle voyait la jeune femme de loin, elle partait dans l'autre direction. Mais cette fois, Livia ne l'avait pas vu venir. D'une part, car elle était arrivée derrière elle, mais aussi parce que la belle Blackwood était captivée par le spectacle du petit Botruc qui était rentré dans sa tanière lorsqu'il avait capté les mouvements de Lily.
La jeune Gryffondor s'était assise juste à côté d'elle. Elle portait un bonnet noir, comme le sien, et une grosse écharpe aux couleurs de sa maison.
-Jolie vue, avait-elle dit en posant ses mains sur ses genoux.
Livia avait regardé la jeune femme quelques instants avant de répondre.
-Ouais, avait dit Livia d'un ton éteint.
-Tu sors beaucoup depuis quelque temps, c'est dur de te trouver, avait-elle déclaré en l'épiant de ses yeux verts en amande.
-Oui, avait répondu Livia d'un ton acerbe. Il faut bien que je compense après que la fille que je prenais pour une amie, m'a enfermé pendant presque trois jours dans son dortoir.
-Cette fille est ton amie, avait répliqué Lily d'un ton triste.
-Vraiment ? avait demandé Livia en tournant ses yeux bleu-indigo vers elle. Je ne savais pas qu'enfermer quelqu'un dans une pièce avec son ennemi était une preuve d'amitié.
-Sirius n'est pas ton ennemi je te l'ai déjà dit, avait soupiré Lily. Je voulais juste que tu t'en rendes compte et que vous arrêtiez cette petite guerre ridicule.
-Mais je ne devais me rendre compte de rien du tout Lily ! avait dit Livia sur la défensive. Sirius et moi on se déteste, il n'y aura jamais rien d'autre entre nous ! avait-elle ajouté en répétant mot pour mot la phrase qu'elle se répétait à elle-même pour essayer d'effacer ce qui s'était passé (bien que sans succès).
À chaque fois qu'elle le faisait, le souvenir du dernier moment de leur confinement s'imposait à son esprit et faisait naître une chaleur dans ses veines.
-Et bien je suis désolée, s'était-elle excusée en ne remarquant pas le malaise de Livia. Ça m'apprendra à écouter les folles idées de James. Est-ce que tu me pardonnes ?
Livia avait regardé Lily une minute. Elle avait vu qu'il y avait vraiment une pointe de regret dans ses yeux et, honnêtement, elle n'arrivait pas à lui en vouloir, alors, autant être sincère.
-Bien sûr que je te pardonne. Tant que tu me promets de ne jamais recommencer, avait-elle dit avec un soupir.
- Je promets, si tu me promets en retour que tu ne te mêleras plus de ce qui se passe entre James et moi, avait répliqué la Préfète-en-chef avec un fin sourire.
Livia avait essayé de retenir son sourire.
-Je promets. De toute façon c'est déjà parti entre vous, il n'y plus rien à faire.
Lily avait pouffé avec une expression amusée et Livia avait regardé son amie, un sourire moqueur sur les lèvres.
-Quand je pense que tu as imité notre écriture pour nous envoyer des lettres d'invitation.
Les deux filles s'étaient alors mises à rire et ensuite, comme si rien ne s'était passé, elles avaient discuté joyeusement entre elles. Elles avaient décidé de retourner au château que lors que leurs os avaient commencé à frissonner de froid, afin de prendre un chocolat chaud dans la grande salle. Elles avaient marché jusqu'au château en plaisantant de choses et d'autres.
-...James va mieux en fait ? avait demandé Livia alors qu'elles approchaient du grand escalier.
-Il va suffisamment bien pour organiser la fête du nouvel-an de demain, avait dit Lily en roulant des yeux. Il a prévu une soirée de tous les diables. Tu es invitée d'ailleurs.
-Non merci, avait grimacé Livia d'un air sombre. Je viens à peine de me remettre de la dernière soirée où vous m'avez invité.
-Aller viens ça va être amusant, avait dit Lily d'un ton presque suppliant. Je te promets qu'on te fera plus de mauvais coup !
-Toi j'ai confiance, avait annoncé Livia avec une petite mine. James je n'ai pas confiance en revanche et en plus il y aura Sirius et...
Livia avait hésité avant de finir. Lily l'avait vue et ça avait recouvert son visage de son aspect d'inquisitrice en quête d'information.
-Et quoi ? Tu m'as dit y a deux minutes que vous vous étiez mis d'accord pour vous ignorer jusqu'à la fin de l'année. Alors c'est quoi le problème ?
Oui bon... Livia avait légèrement menti. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait dire à Lily ? C'était hors de question qu'elle lui dise qu'ils avaient couché ensemble. Alors, quand elle lui avait demandé comment ça s'était terminé entre eux, la seule chose qui lui était venue c'était ça. Et techniquement, c'est ce qu'elle avait dit à Sirius avant qu'ils ne se retrouvent au lit tous les deux et c'est ce qu'elle espérait qu'il se passerait à partir de maintenant, alors ce n'était pas vraiment un mensonge...Elle espérait juste que Sirius aurait l'intelligence de ne rien dire à ses amis sur ce qui s'était passé après qu'elle ait formulé cette demande.
-Oui, mais ça ne veut pas dire que je peux rester dans la même pièce que lui sans avoir envie de l'égorger, avait-elle dit en essayant d'éteindre le rougissement qui était soudain apparu sur ses joues.
-Aller ! avait supplié Lily en lui prenant le bras. Tu as réussi à passer plus de deux jours enfermée avec lui sans le tuer, tu ne vas pas me dire que le supporter quelques heures dans un endroit rempli de monde va te faire sortir de tes gonds ? En plus, il y aura pleins de beaux garçons là-bas pour te distraire.
-J'ai déjà fait le tour à la dernière soirée et je n'ai pas été franchement emballée.
-Non mais écoute, avait dit Lily en se rapprochant un peu plus, au cas où les jeunes qui passaient dans l'allée de la grande salle ne tendent l'oreille. Pleins de Gryffondors vont revenir juste pour la soirée, et... ne me demande pas comment il va faire parce que je ne sais pas, mais, James va aussi faire rentrer un tas d'anciens Gryffondors dans la tour.
-Mais c'est interdit ! avait souligné Livia, plus surprise par le fait que Lily puisse suggérer ce genre de chose que par le fait que ce soit illégal en soit.
-Oui je sais ! avait dit Lily avec un sourire malicieux.
-Et tu ne dis rien ? Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait à la Lily Evans que je connais ? avait demandé Livia ce qui avait fait rire Lily aux éclats alors qu'elles rentraient dans la grande salle.
-Aller! Viens s'il te plaît. Je n'imagine pas passer une fête sans l'une de mes meilleures amies.
-C'est une déclaration d'amour ? avait questionné Livia avec un sourire farceur.
-Bien sûr, banane, avait-elle répondu en passant un bras autour de ses épaules avec un grand sourire. Aller, s'il te plaît ! En plus y aura Marlène et, je crois que si je lui dis que tu préfères rester dans ta salle commune avec les Serpentards, elle viendra te chercher par la peau des fesses.
-Tu rigoles mais je suis sûre qu'elle en serait capable, avait répliqué Livia avec un grand sourire en s'installant sur l'une des tables et les deux filles s'étaient mise à parler autour d'un chocolat chaud. Au final, Livia avait capitulé et accepté de venir à cette satanée fête.
