Disclaimer: Je ne posséde rien.

les personnages appartiennent à J.K Rowling, cette histoire est écrite par Loten, je ne suis que votre humble traductrice pour cette histoire merveilleuse.

"Si tu ne l'es pas, alors pourquoi mon âme se sent-elle heureuse aujourd'hui?

Si tu ne l'es pas, alors pourquoi ma main s'adapte-t-elle à la tienne de cette façon?

Si tu n'es pas mienne alors pourquoi ton cœur me répond-il?

Si tu n'es pas à moi aurais-je la force de me tenir debout du tout?

Je ne sais jamais ce que l'avenir m'apportera

Mais je sais que tu es ici avec moi maintenant

Nous y arriverons ... "

- Daniel Bedingfield, 'Si tu n'es pas l'unique'.

Severus se dirigea vers les donjons dans un état de stupeur complet, se précipitant sans honte pour filer; en ce moment, il avait besoin d'une douche très froide. Il voulait aussi un verre, mais ce n'était pas vraiment une option.

Il essayait de ne pas penser à ce qui venait de se passer, mais avec un succès limité; sans le fait que son cerveau semblait avoir fondu dans quelques endroits importants, il n'était pas du tout capable de se vider l'esprit. Si il était Invoqué maintenant, il était mort, mais cela ne lui vint même pas à l'esprit; pour l'instant, il était très confus, douloureusement excité et légèrement terrifié.

Cela avait été ... eh bien, il ne voulait pas appeler ça une erreur, en tant que telle, mais c'était certainement une très mauvaise idée. Malgré toutes ses courageuses résolutions pour trouver une autre voie et se donner le temps d'explorer si il y avait vraiment quelque chose entre eux, il n'avait jamais eu l'intention de l'approcher de quelque manière que ce soit alors qu'elle était encore son élève - il n'avait certainement pas prévu de l'épingler contre un mur et l'embrasse voracement.

Le Fiendfyre avait attisé ses émotions et affaibli sa maîtrise de soi, certes, mais il ne pouvait pas le blâmer complètement - il avait voulu faire ça depuis très longtemps maintenant.

Il se tenait dans la salle de bain et regardait son reflet plutôt engourdi; il avait l'air quelque peu choqué, même si il était douteux que quelqu'un d'autre l'ait repéré.

Choqué était un euphémisme, se dit-il distraitement, se léchant à nouveau les lèvres - il pouvait encore sentir le goûte de sa bouche sur la sienne, et ses yeux se vitrèrent pendant un moment alors qu'il frissonnait avec la force de la mémoire sensorielle, se rappelant la façon dont elle avait murmuré son nom. Cela avait été bien meilleur que tous les baisers dont il se souvenait, bien qu'il n'y en ait pas eu beaucoup; mieux que n'importe lequel de ses fantasmes enchevêtrés, aussi.

Clignotant les yeux lentement, il essaya d'être analytique; il ne s'était jamais permis de spéculer en détail sur sa vie privée au cas où il tuerait quelqu'un, mais maintenant ... il n'avait pas été son premier baiser, certainement - eh bien, il le savait, il avait vu cette cet abruti de McLaggen se faire rembarrer par elle sous le gui avant Noël - ce qui était en fait un soulagement puisqu'il n'était pas sûr de pouvoir le gérer sinon, mais il ne pensait pas qu'elle était allée plus loin. Elle avait été prise au dépourvu par son excitation - ainsi étaient-ils arrivé à cela; il s'était endurci si vite que c'était un miracle qu'il ne s'était pas évanoui - alors il lui semblait qu'elle était peut-être encore vierge. Il ne pouvait pas décider si cela lui plaisait ou si cela l'inquiétait.

Bien sûr, ce n'était pas une préoccupation. Ça avait été un baiser - enfin, deux. Incroyablement bon, du moins pour lui, et c'était tout ce que c'était.

C'était un signe encourageant qu'elle n'avait pas l'air consternée, dégoûtée, furieuse ou terrifiée, et qu'elle l'avait embrassé en retour, mais cela ne voulait pas nécessairement dire quoi que ce soit. Le monde allait en enfer, mais si il trouvait d'une manière ou d'une autre un moyen de sortir du piège qui se resserrait de jour en jour, elle avait encore une année de scolarité à venir. Il n'était pas sûr d'être assez fort pour attendre une autre année, pas maintenant. Si il ne s'était pas affaibli ce soir, il aurait pu y arriver, mais avec le goût et la sensation de sa bouche sur le bout de sa langue ... aucune chance. Quel que soit le code moral en déclin qu'il possédait encore, il était mort d'une mort tragique il y a une heure.

Qu'ils continuent ou non comme élève et professeur, il l'aurait tôt ou tard.

Sauf le fait qu'il était susceptible d'être mort le mois prochain. Aussi glaçante que puisse être cette pensée, même cela ne pouvait pas tuer son excitation en ce moment; serrant les dents, il soupira, se déshabilla et prit une douche, mettant l'eau aussi froide que possible et essayant de ne pas gémir alors que son corps protestait. Une petite voix perfide au fond de son esprit indiquait sombrement que si il allait vraiment mourir, alors pourquoi ne pas la prendre pendant qu'il en avait la chance? Cela n'aurait pas d'importance après sa mort. Et elle avait été disposée, si choquée était elle; une fois qu'elle s'était remise de la surprise initiale, elle l'avait embrassé en retour. Il n'en faudrait pas beaucoup pour faire d'elle la sienne.

Ne sois pas stupide. Il secoua la tête et se regarda d'un air sardonique; mince, vieillissant, cicatrisé, peu attrayant. Les hormones ne rendaient pas une fille vraiment désireuse; la plupart des jeunes de dix-sept ans baisaient n'importe qui. Ensuite, elle le regretterait probablement, qu'il survive pour le voir ou non, car elle n'était certainement pas encore prête pour cela. Il ne lui ferait pas ça.

Alors, où cela l'a-t-il laissé? Il savait déjà qu'il la voulait, pour diverses raisons qui n'étaient qu'en partie physiques. Apparemment, elle le voulait, ou du moins ne s'opposait pas à ce qu'il la veuille, ce qui était sûrement une interprétation plus précise. Cela n'a pas changé les faits. Elle était de vingt ans sa cadette, elle était son élève, et tous ceux qui les connaissaient tous les deux seraient après son sang si ils avaient la moindre idée de ce qui venait de se passer.

Elle n'était pas susceptible d'en parler à personne, et il ne le ferait certainement pas, mais cela ne pouvait pas être gardé secret indéfiniment. Si il survit à la fin de l'année, il ne pouvait pas simplement prétendre que cela ne s'était pas produit et revenir à la façon dont les choses avaient été avant; sa volonté était presque surhumaine, mais même lui avait des limites.

Qu'avait-elle dit? Nous attendrons de voir ce qui se passe. Vraisemblablement, cela signifiait que si ils réussissaient tous les deux à traverser la tempête de feu à venir, ils devraient en parler. Tous les hommes parlaient mal de leurs sentiments, et il savait qu'il était pire que la plupart; il en ferait un hachage complet, mais il essaierait, car il n'avait rien à perdre. Peut-être qu'à ce moment-là, il aurait une idée de ce qu'il ressentait exactement, mais il n'avait pas d'espoir. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle voulait qu'il se passe, et il refusait de se permettre de penser à ce qu'il voulait. Attendre et voir. Et en attendant, se donner une hypothermie, car cela semblait être le seul moyen de refroidir son sang en ce moment.

Hermione allait vraiment être sa mort, décida-t-il tristement, encore complètement confus.

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Hermione retourna vers la tour de Gryffondor avec les garçons dans un état d'esprit très pensif, écoutant à moitié seulement alors qu'ils lui posaient des questions. Elle leur a parlé du diadème plus en détail, décrivant le Fiendfyre, mais elle ne leur a certainement pas accordé toute son attention, même si elle a au moins réussi à éviter de marcher dans un mur.

"Que s'est-il passé d'autre?" Demanda Harry, plissant les yeux, alors qu'ils prenaient leurs chaises habituelles dans la salle commune vide et jetaient prudemment un Muffliato autour d'eux.

"Hmm?"

"Que s'est-il passé d'autre?" Il a répété. "Tu n'es pas vraiment avec nous." Il agita une main devant ses yeux et elle lui lança un regard irrité.

"Je vais bien."

''C'est bon à savoir, mais ce n'est pas ce que j'ai demandé'', a-t-il souligné.

''Est-ce que c'est à propos de Snape? Demanda Ron. "Tu n'es pas comme quand tu te dispute avec lui, mais ..." Ses yeux s'écarquillèrent. "Oh, Merlin. C'est ça?"

"C'est quoi? De quoi tu parles, Ron?" dit-elle sèchement, souhaitant qu'ils se couchent tous les deux et la laissent tirer ses pensées enchevêtrées et revivre joyeusement le récent souvenir en paix.

''Toi et Snape. Quelque chose est arrivé.''

"Je ne sais pas de quoi tu parles."

"Tu rougis," dit Harry d'une voix choquée; il souriait. "Tu dois nous le dire maintenant." Il hésita et commença à devenir rouge lui-aussi. "Eh bien, pas si c'était ..."

"Oh, mon Dieu, Harry! Nous étions partis qu'environ une demi-heure, dont la majeure partie a été passée à trouver et à détruire un Horcruxe," lui lança-t-elle. "Sorte ton esprit du caniveau. Non, je ne baisais pas un professeur."

Ron brisa le silence surpris. ''Eh bien, il s'est définitivement passé quelque chose,'' dit-il d'un ton neutre, ''parce que tu ne dirait jamais rien de tel si tu étais ton toi normal. L'as-tu embrassé?''

Elle pouvait sentir qu'elle rougissait maintenant et se détestait pour ça et après réflexion, eux aussi.

Harry dit, un peu plus doucement, "Aller, Hermione. Tu agis de façon étrange. Si tu ne nous le dis pas, on va s'inquiéter. Que s'est-il passé?"

''Il - il m'a embrassé, si vous devez vraiment savoir,'' marmonna-t-elle en fixant le tapis; elle ne voulait pas encore en parler, pas quand c'était encore si nouveau. Ses lèvres frémissaient toujours de ce souvenir.

Ron se rassit avec un faible sifflement, et lui et Harry échangèrent un regard. "Je suppose que tu avais raison. Je suis content que nous n'ayons pas parié, ce soir."

" Quoi? " Siffla Hermione, levant les yeux furieusement.

Ils avaient l'air penaud avant qu'Harry ne l'explique. ''Nous essayions de décider lequel d'entre vous craquerait en premier. Ron pensait que ce serait toi, et j'ai pensé que ce serait lui.''

"Vous - vous ..."

''Nous n'essayions pas d'être méchants, 'Mione. Honnêtement. Tu dois admettre que toute cette situation est un peu bizarre; depuis que tu nous as dit que tu l'aimais nous en parlons. Essentiellement pour comprendre pourquoi,'' admit-il ironiquement. "Et une fois que nous avons commencé à penser que peut-être qu'il t'aimait aussi, nous avons essayé de deviner ce qui pourrait arriver."

"Je vous déteste tous les deux."

"Rien de nouveau alors," dit joyeusement Ron. "Alors comment c'était?"

Malgré elle, elle sourit. ''Tu me demande sérieusement de te dire si le professeur Snape embrasse bien ?''

"Le monde est devenu un endroit très effrayant," répondit-il gravement, secouant la tête et lui souriant. "Ce n'est pas comme si je pouvais sortir les horribles et répugnantes pensées de ma tête, alors autant en parler."

"Abruti. Même toi, tu as admis qu'il n'était pas si mal."

"Tu changes de sujet," dit Harry d'une voix chantée, et Hermione lui lança un regard flétri.

"Pour reprendre tes termes, c'était bien mieux que ''mouillé "," rétorqua-t-elle mesquinement. "Et il n'y a pas eu de pleurs." Elle était en fait heureuse qu'elle était déjà en train de rougir, car il lui vint qu'elle avait été mouillé ... mais pas en ce sens. Elle essayait de ne pas s'agiter sur sa chaise depuis un certain temps. Pourtant, son pic avait été compris, car Harry avait l'air un peu embarrassé.

"Pas besoin d'être méchante."

''Ne sois pas si curieux, alors. En dehors de toute autre chose, que penses-tu qu'il te ferait si il découvrait que tu t'intéressais autant à sa vie personnelle?''

"Ack. Il ne le découvrira pas, n'est-ce pas? Tu ne nous ferais pas ça."

Elle hésita un long moment avant de sourire tristement. "Seulement parce que je pense qu'il serait tout aussi en colère contre moi pour en avoir parlé en premier lieu. Mais sérieusement, tous les deux, arrêtez ça."

"Nous n'essayons vraiment pas de te taquiner Hermione," dit Harry sincèrement. "Honnêtement, nous ne le sommes pas. Nous voulons juste nous assurer que tu vas bien. Je veux dire, c'est Snape dont nous parlons. Je ne pense pas qu'il ferait vraiment quoi que ce soit pour te blesser, mais il n'est pas exactement normal, et nous avons tous vu ce qui peut arriver quand il craque. C'est une situation un peu étrange. "

Elle céda, commençant à se sentir un peu mieux. "Non, je sais. Ça va. Mais vraiment, je vais absolument bien." Elle sourit un peu. "Plus que bien, en fait. Je n'étais vraiment pas sûr qu'il soit intéressé." Et c'était ... incroyable. Certainement quelque chose à penser plus tard; elle doutait de pouvoir dormir de toute façon. Il faudrait plus que de la méditation pour calmer son esprit après cela.

''Es-ce que vous en avez, tu sais, parler? Demanda Ron d'une voix ardente. "Ou étais-tu trop ... occupé ?"

"Ne commence pas à jouer à ce jeu, Wow-Won," lui dit-elle mesquinement. "Je te le promets, je peux t'embarrasser beaucoup plus que tu ne le peux."

"Il se comportera," dit Harry, donnant un coup de pied à son ami dans le tibia. ''En avez-vous parlé, alors?''

"... Pas vraiment," dit-elle doucement en se mordant la lèvre. "En quelque sorte. C'était un peu précipité. Le timing était assez merdique. Il est toujours à moitié convaincu qu'il va probablement mourir à la fin du trimestre - quoi qu'il ne dise pas, je commence à vraiment le redouter - et il y a tellement de choses pour nous deux à nous inquiéter. Il a dit - enfin, sous-entendu - que si nous survivons à tout ce qui va se passer, nous en parlerons alors. Il n'y a pas vraiment de temps pour le moment."

"Ça te va? Tu mérites mieux, tu sais."

"Je préfère qu'il soit honnête à ce sujet, Harry. Mieux vaut ça que de mentir et de faire des promesses qu'il ne peut pas tenir. Il aurait pu le faire, tu sais. J'aurais cru à peu près tout ce qu'il m'aurait dit à ce moment-là." elle a admis. "Il ne profite pas de la situation. De cette façon, nous savons tous les deux que nous sommes intéressés et nous avons un peu d'espace pour y réfléchir. Si nous avons l'occasion de parler plus tard, j'espère que nous saurons tous les deux ce que nous voulons. Évidemment, ce n'est pas ce que j'espérais, mais il n'est vraiment pas libre de me promettre quoi que ce soit à ce stade. "

"Je suppose que oui," acquiesça-t-il en fronçant les sourcils. "Ce n'est pas vraiment juste pour toi, malgré tout."

"Ce n'est juste pour aucun de nous deux, Harry," dit-elle doucement. ''Severus essaie déjà de faire face à tant de choses - c'est une des raisons pour lesquelles je n'ai pas essayé plus dur de lui faire savoir ce que je ressentais avant maintenant. Je ne voulais pas en rajouter. Il en a plus qu'assez à gérer en ce moment sans avoir à se soucier de mes sentiments, mais c'est sortie maintenant. Nous allons devoir attendre et voir ce qui se passe tous les deux. "

''Severus?'' Répéta Ron, semblant plutôt incrédule.

"Eh bien, je ne vais pas continuer à l'appeler 'Professeur' maintenant , n'est-ce pas? C'est un peu bizarre." Elle essaya très soigneusement de ne pas s'attarder sur cette pensée.

"Que crois tu qu'il va se passer?" Demanda Harry, ramenant la conversation sur la bonne voie.

"Je ne sais vraiment pas," admit doucement Hermione. ''Il s'inquiète à cause de cette chose énorme qui aura lieu à la fin de cette année et il était convaincu que cela allait le tuer. Je ne sais pas si c'est son pessimisme naturel ou si il y a une vraie raison de s'inquiéter, mais Dumbledore n'a pas agis correctement non plus. Il m'a dit qu'il allait essayer de trouver un moyen de s'en sortir, mais je ne sais pas si il le pourra. Quelque chose de grand arrive, et ça va être mauvais. Mais si nous réussissons tous les deux à le travers et à avoir une chance de parler...'' Elle hésita. "Je ne sais pas. Il n'est pas le genre d'homme à jouer à des jeux; je ne pense pas que ce soit un ''one shot'', et il ne risquerait pas autant, à moins qu'il y ait quelque chose de fort. Si quelqu'un d'un côté ou de l'autre l'apprenait, je ne préfère même pas de penser à ce qui arriverait. Il ne prendrait pas le risque si ce n'était pas important pour lui.''

"Mais il n'a rien dit, n'est-ce pas?" Demanda doucement Harry.

"Et bien non." Elle essaya de sourire, recommençant à réaliser à quel point elle était hors de sa profondeur. "Je pense qu'il est presque aussi confus que moi, pour être honnête. Ce n'est pas vraiment une situation normale pour lui non plus, n'est-ce pas? Je suis son élève, je suis beaucoup plus jeune que lui, je lui est tapé sur les nerfs immensément depuis qu'il m'a rencontré, et la réciproque est vraie aussi, je l'ai agressé physiquement deux fois, je lui ai volé des ingrédients et j'ai appris énormément de choses sur son passé et sur ce qu'il traverse qu'il préférerait vraiment que je ne sache pas. Franchement, je m'inquiéterais s'il savait quoi faire dans cette situation.''

Ils avaient tous les deux toujours l'air inquiet, et elle soupira. "Je sais. Ne me regardez pas comme ça. Je sais que ce n'est pas l'idéal. Mais c'est ce que j'ai." Elle réussit à sourire, repoussant la panique qui commençait à la menacer. "De toute façon, c'est de moi qu'on parles. Je ne vais pas sauter dans quoi que ce soit sans y penser. C'est juste un baiser - enfin, deux, en vérité. Aussi merveilleux que ce soit, c'est juste un baiser. Il n'y en aura pas plus à moins que nous ne sachions tous les deux ce que nous voulons. " Elle a failli rire. "J'ai été mieux élevé que ça."

Les garçons échangèrent des regards, mais semblèrent rassurés par cela. Harry se détendit et lui fit un sourire espiègle. "Merveilleux, hein?"

Rougissant à nouveau, elle hocha la tête. "Oui."

"Beurk," décida Ron. "Ok, je vais aller me coucher et espérer ne pas faire de cauchemars."

Après son départ, Harry la regarda sérieusement. "Est-ce que ça va vraiment?"

"Oui, en fait. Ce n'est pas parfait, mais la vie ne l'est pas vraiment." Au bout d'un moment, elle admit: "D'accord, je commence à paniquer un peu maintenant que mon cerveau fonctionne à nouveau, mais tu me connais, Harry, je m'inquiète beaucoup trop pour tout. Je sais que je suis hors de ma profondeur, et je ne sais pas vraiment ce que je fais, et je ne sais pas ce qui va se passer maintenant, mais ... ça pourrait être bien pire, et je lui fais confiance pour ne pas me blesser, du moins pas délibérément. Il essaie. Nous passerons la fin de l'année, puis nous trouverons du temps pour parler de ça, une fois que nous saurons à quoi nous devons faire face. "

Elle lui sourit un peu tremblante. ''C'est le professeur Snape, Harry. Ça n'allait jamais être la romance facile, n'est-ce pas? Il te ferrai paraître émotionnellement développé et ouvert.''

Elle rit devant ses yeux froncé et lui fit même un petit clin d'œil. ''Harry, Je ne vais certainement pas faire quoi que ce soit pour lequel je ne suis pas prête. C'est pas un béguin pour moi et je ne vais pas aller trop loin à moins de savoir avec certitude ce qu'il ressent et ce qui va se passer. Je ne veux pas être blessé plus que tu ne veux me voir souffrir."

Ses yeux verts scrutèrent son visage pendant un moment avant de se détendre et de se pencher en arrière sur sa chaise. "Si c'était une autre fille, je serais sérieusement inquiet," lui dit-il, "mais je te crois. Tu es beaucoup plus intelligent que nous tous réuni; je te fais confiance pour savoir ce que tu fais. Fais juste attention, d'accord? Et si ça tourne mal, ou quoi que ce soit, s'il te plaît n'hésite pas à m'en parler. "

"Je le ferai. Arrête de t'inquiéter autant. Quoi qu'il ressent pour moi, je sais qu'il ne veut pas non plus me faire de mal."

Harry acquiesça. "Tu vas avoir beaucoup de choses à dire au moment où tu en auras la chance."

"Je sais. C'est pourquoi une partie de moi est contente que nous attendions. Comme je te l'ai dit, je n'étais pas sûr qu'il était intéressé; j'ai besoin de temps pour réfléchir, peu importe qu'il en est besoin ou non.''

"D'accord, alors." Il sourit. "Au fait, j'ai jeté un coup d'œil à mon vieil ami."

"Quoi? Oh, le basilic. J'avais oublié."

''Tu ne pourrais pas dire ça si tu étais là-bas. Ce n'est pas aussi froid que je le pensais… tu n'imagines pas l'odeur.''

"Oh, mon pauvre. Voilà pour ce plan, alors. C'était juste une idée."

"Eh bien, cela dépend de ce qu'il en veut," dit Harry avec un haussement d'épaules. "La viande est un peu ... euh ... gluante, maintenant, et les tripes et tout semblent avoir disparu - putréfié, je suppose, ou quelque chose les a mangés. Il pourrait y avoir n'importe quoi là-dessous. Mais la peau semble toujours bien, et les vieilles peaux de mue aussi, et les os vont bien. J'allais essayer de ramener l'un des crocs au cas où il serait utile, mais j'ai eu une vision de moi trébuchant et d'atterrissant dessus ou quelque chose comme ça. "

"Je suis contente que tu ne l'ai pas fait, alors." Hermione sourit et secoua la tête, luttant contre une autre rougeur. ''De toute manière, je ne pense pas que les ingrédients de potions seront vraiment sa priorité pour le moment.''

Il lui sourit en retour. "C'était vraiment si bon?"

Cette fois, elle a réussi à supprimer le rougissement, mais seulement de justesse. "Ça l'était vraiment ..."

"Tu es folle."

"Probablement," acquiesça-t-elle ironiquement. ''Bref, je suis sûr que tu trouves ma vie amoureuse absolument fascinante, mais qu'en est-il de la tienne, hmm? Comment ça vas Ginny et toi?''

Il sourit d'un air penaud, l'air presque adorablement gauche, franchement. "Euh, ça va bien." Son sourire s'est évanoui. ''Mais…'' Hermione s'assit, le regarda fixement pendant un moment, puis tendit la main et le gifla derrière la tête, faisant presque tomber ses lunettes et le faisant hurler. "C'était pour quoi ça?"

"Parce que tu es sur le point de dire quelque chose de stupide alors je voulais en finir," lui dit-elle d'un ton acerbe. ''Je te connais, Harry Potter. Tu penses que quelque chose de grand va bientôt se passer, et qu'avec tous les Horcruxes à chasser et ainsi de suite, nous ne reviendrons peut-être pas à Poudlard si les choses tournent mal, et tu envisage avec ta grande noblesse, ta tête de mule et ta débilité notoire d'en finir avec elle. N'est-ce pas? "

Il se tortilla. "Euh ... si je dis oui, me frapperas-tu à nouveau?"

"Je devrais et de plein droit. Ne sois pas bête, Harry. Tu essaies d'être à nouveau un héros arrogant et un imbécile. Si - et j'ai dit si - ça signifi que ce n'est qu'une des nombreuses options possibles, nous n'allons pas être jetés dehors voué nous-mêmes. En supposant le pire, si nous finissons par quitter l'école, ce sera parce que l'école a fermé. Si ça arrive, on aura toujours Dumbledore avec nous, et Severus, quoi qu'il en pense. Nous n'allons pas non plus perdre le contact avec le reste de l'Ordre; les Weasley, au moins, ne le toléreraient jamais. Peut-être que tu ne pourras pas voir Ginny pendant un moment, mais ça ne veut pas dire que vous devez vous séparer. Elle a attendu des années que tu te réveille; elle ne va pas s'ennuyer et regarder ailleurs juste parce que vous ne vous verraient pas pendant quelques semaines. Lui fais-tu confiance?

"Oui bien sur."

''Bien, alors arrête d'être stupide. Si quelque chose arrive, tout le monde va avoir une explication - je suis sûr que l'Ordre sait que Dumbledore nous a fait faire quelque chose de spécial maintenant. Ginny comprendra. Et elle va être absolument furieuse contre toi si tu fais ça, à juste titre. Ne prend pas de décisions à sa place, Harry. L'aimer ne le justifirais en rien, les couples ne fonctionne pas comme ça. C'est la chose la plus irrespectueuse qu'un homme puisse faire. Elle n'est pas stupide et elle connaît les risques d'être impliquée avec l'élu; laissez-la faire son propre choix si cela devient nécessaire. D'accord?

Il hocha doucement la tête. "D'accord."

"Honnêtement. J'ai assez de problèmes personnels sans avoir à régler les tien aussi."

Il lui tira la langue, mais il essayait de ne pas sourire. ''Et bien, à qui d'autre suis-je censé en parler? Ron ne sait rien des filles de toute façon, et je ne veux certainement pas lui parler de sa sœur.''

''Voici une nouvelle idée; tu pourrais essayer de parler à Ginny elle-même, et ses valable pour tous les problème que tu auras dans le futur qui la concerne.'' Elle leva les yeux au ciel vers lui. ''Je ne vais pas passé le reste de ma vie à essayer de gérer tes relations pour toi. Vous allez tous les deux devoir apprendre à le faire par vous-mêmes. Ron est probablement déjà au-delà de toute aide, et je réserve mes conseils pour le jour ou ce sera sérieux, mais toi tu as encore une chance.''

Harry lui fit la moue, ses yeux rieurs. "Très bien, très bien, je comprends. Je vais lui parler." Il sourit. "Tu sais, c'est vraiment bizarre. Snape a détruit un morceau de l'âme de Voldemort ce soir, et nous sommes assis ici à parler de nos vies amoureuses. Cela semble un peu idiot et désuet, n'est-ce pas?"

''Nous sommes des adolescents, Harry, à peine adultes. Nous ne pouvons pas nous en empêcher.''

Elle lui sourit en retour. "Ce n'est pas si étrange, cependant. Nous ne savons pas vraiment quoi faire à propos des Horcruxes. Nous faisons juste ce que Dumbledore nous dit de faire pour le moment; c'est trop gros pour y penser complétement sans plus de connaissance, on le décortique morceaux par morceaux, un Horcruxe à la fois. En parler ne va pas aider. Mais ceci, nous pouvons en faire quelque chose - en parler nous fait nous sentir mieux. Tu as meilleure apparence et je me sens mieux. Et nous serons meilleurs pour faire face à ce qui nous attend si nous ne sommes pas tous des épaves émotionnelles. De plus, je pense personnellement qu'il est agréable de se rappeler que le destin du monde ne dépend pas de tout ce que nous faisons. Certaines choses dans nos vies sont encore à propos de nous et on elles aussi de l'importance."

''Ça doit être agréable de tout savoir sur tout'', lui dit-il en souriant. ''Tout ce que tu viens de dire semble vraiment évident maintenant, mais je n'y aurais jamais pensé seul. J'aurais aimé être aussi intelligent que toi.''

"Oh ferme la."

"Je suis sérieux. Merci."

"Espèce de petit morveux." Hermione secoua la tête et lui sourit. ''De rien, Harry. Maintenant, il se fait tard; nous devrions nous coucher. Je pense que ces prochain jours vont être très, très occupés.''

Alors qu'ils se séparaient, Harry l'appela à travers la salle commune des escaliers jusqu'aux dortoirs des garçons, "Hermione?"

"Quoi?"

Il haussa les sourcils vers elle. "Merveilleux?"

''Bonne nuit, Harry''

"Nuit." Il lui lança un regard de pure malice. "Fais de beaux rêves."

Ennuyée contre elle-même de rougir encore une fois, Hermione secoua la tête, le fixa du regard et se détourna, se dirigeant vers son propre lit en souriant. Je pense qu'ils le seront.

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.

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Severus n'avait jamais été aussi soulagé que les cours se soient arrêtés en juin pour les examens. Il n'aurait pas pu faire face à essayer d'enseigner. Son esprit était partout, sa concentration presque légendaire complètement brisée en l'espace de deux jours; ses pensées vagabondaient plus ou moins constamment et il ne pouvait se concentrer sur rien. Un ou deux de ses collègues avaient remarqué qu'il était un peu distrait - Minerva l'avait finalement battu aux échecs la nuit dernière, et avait chanté l'exploit de la manière la plus immature - mais personne ne l'avait interrogé, probablement parce qu'ils savaient qu'il leur aurait arraché la tête si ils l'avaient fait. Même les portraits l'avaient largement laissé seul, acceptant apparemment l'histoire d'Hermione selon laquelle le Fiendfyre l'avait laissé plutôt secoué; c'était une puissante magie noire, après tout. C'était tout aussi bien - il ne voulait pas imaginer la réaction de Dilys si elle découvrait ce qui s'était passé. Il avait toujours détesté être taquiné et elle ne savait jamais où s'arrêter

Et, merci Merlin pour ses petites pitié, il n'avait pas été invoqué. Si le Seigneur des Ténèbres recommençait à fouiller dans sa tête, il pourrait gérer cela sans même y penser, mais dans son état d'esprit distrait actuel, il était beaucoup plus susceptible de faire une erreur qui gagnerait la colère de son maître, et bien qu'il avait retrouvé sa santé en apparences, il ne voulait pas vraiment la tester. Il était également plus susceptible d'entrer en désaccord avec l'un de ses frères, et franchement, ils n'en valaient pas la peine. De plus, il ne voulait pas vraiment rencontrer Lucius ou Narcissa pour le moment, pas maintenant qu'il avait formellement désavoué Draco - il n'avait pas l'intention d'abandonner complètement le garçon, mais quand même, ce n'était pas ce qu'ils attendaient de lui et ça susciterait des soupçons.

Il devait admettre qu'il avait évité Hermione, mais également, elle l'avait évité. Ils s'étaient croisés dans le couloir le lendemain matin, et avaient échangé un regard qui avait duré peut-être une seconde ou deux et qui avait transmis énormément de choses, et depuis lors, d'un commun accord, ils s'étaient tenus à distance l'un de l'autre. Il savait qu'il était capable de prétendre que c'était pour le mieux et massivement tout foutre en l'air, mais c'était vraiment réciproque, car pendant ce coup d'œil, ils avaient tous les deux vu qu'aucun d'eux n'avait la moindre idée de ce qui allait se passer maintenant et étaient tous les deux extrêmement confus.

Ce n'était pas la manière la plus mature de gérer les choses, mais il n'y avait tout simplement pas suffisamment de temps. Une fois le trimestre terminé, si ils étaient tous les deux encore en vie et que rien ne s'était trop mal passé, ils trouveraient le temps de parler. À l'heure actuelle, ils devaient tous deux ralentir et éviter de s'enfoncer trop rapidement.

C'était une situation un peu gênante, mais loin d'être aussi mauvaise qu'elle aurait pu l'être, réfléchit-il philosophiquement. Si cela ... quoi que ce soit ... n'avait pas été réciproque, cela aurait été une pure agonie, et il avait déjà vécu cela et n'avait absolument aucune envie de le revivre. La confusion était acceptable, pour le moment. La confusion ne faisait pas mal et la confusion pourrait éventuellement être gérée. Et, vraiment, il y avait des choses plus urgentes à craindre - la guerre avait pris le pas sur son incompétence romantique.

Comme si la pensée avait été une convocation, une lumière argentée brillait dans le coin de son salon, interrompant ses pensées errantes - il avait essayé de lire, mais son attention avait dérivé il y a bien longtemps. Intéressé, Severus regarda le Patronus se former, se demandant à qui il appartenait - il était rarement contacté par Patronus; les membres de l'Ordre auxquels il parlait le plus souvent étaient Dumbledore et Minerva, qui lui parlaient par cheminette puisqu'ils étaient dans le même bâtiment. Il avait l'air beaucoup plus petit que la plupart des Patronus auxquels il pouvait penser ... il cligna des yeux alors qu'il se formait. Une loutre? Qui...

La loutre se rassit sur ses pattes de derrière et parla, et il regarda la voix d'Hermione lui dire: '' Le directeur nous a appelé tout à l'heure - eh bien, il a appelé Harry, et Ron et moi avons suivi. Nous nous attaquons à un Horcruxe aussitôt que nous sommes prêts. "

Alors qu'il disparaissait, il continua de le regarder pendant un moment figé avant de se secouer. Le message était, pour le moment, plus important que le mode de livraison. Il n'avait aucune idée de l'endroit où ils allaient ni de ce dont il aurait besoin, ni du temps qu'il lui restait pour se préparer; debout, il trouva son manteau et ses bottes, renonçant à la robe pour un mouvement plus facile, et se dirigea rapidement hors des cachots par sa porte arrière habituelle. Une fois à l'extérieur, il a automatiquement regardé vers le lac pendant un moment avec un sourire ironique avant de tourner et de faire un jogging dans la chaude soirée de juin.

L'image de la loutre argentée est restée derrière ses yeux; c'était la première fois qu'il voyait le Patronus d'Hermione. Curieusement, cela lui convenait, du moins à certains égards, mais ... eh bien, pourquoi cela n'aurait-il pas pu être quelque chose de moins embarrassant? Il était tristement certain que le problème avec son propre Patronus était lié à elle, et si il se transformait en loutre, il pourrait aussi bien se tirer une balle. Il pouvait l'essayer maintenant, bien sûr, et voir ce qui se passait mais franchement, il était trop gêné. Au moins, la loutre n'aurait pas l'air trop féminin, supposait-il - la biche était une grave insulte à la masculinité qu'il lui restait - mais Tarka n'était pas vraiment une amélioration par rapport à la mère de Bambi, vraiment. Enfer typique. Voilà pour le grand méchant Mangemort. C'était assez ironique - c'était un sorcier assez sombre pour qu'il ne soit pas vraiment capable de lancer un Patronus du tout, et en fait il était le seul Mangemort qui le pouvait, mais sa forme était la plus girly et la plus pathétique de quiconque savait, ou du moins il avait été.

Amusé de sa propre perdition, il se secoua. Il avait besoin de faire attention; quelque chose comme ça pouvait être dangereux, même si, certes, si c'était trop risqué, Dumbledore n'emmènerait pas son précieux Potter. Si rien d'autre, il allait sérieusement ennuyer le directeur en suivant comme ça, et il devrait se concentrer pour s'assurer que le vieil homme n'essayait pas de le perdre quelque part en cours de route. Au moins, il pourrait revoir Hermione, et en public - ce qui pour une fois était une bonne chose, car cela signifierait qu'ils devraient se comporter normalement. Cela signifierait également qu'il ne pourrait pas céder à la tentation, ce qui était probablement plus un problème qu'il ne l'aurait pensé; depuis cette nuit-là, ses rêves avaient été extrêmement vifs et détaillés, et il n'allait pas faire confiance à sa maîtrise de soi.

Remarquez que si c'était le plus gros problème auquel ils étaient confrontés ce soir, ils s'en sortiraient extrêmement bien.

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Dans l'ensemble, Hermione était plutôt contente de voir à quel point elle se sentait calme alors qu'elle et les garçons suivaient Dumbledore dans l'allée. Cela avait été des jours très étrange, certes, mais elle réussissait à rester au courant des choses et à ne pas laisser ses nerfs prendre le dessus sur elle. La nuit où cela s'était passé, elle n'avait pas beaucoup dormi, c'est compréhensible, mais elle ne s'était pas vraiment inquiète à ce point - elle avait été trop occupée à découvrir à quel point son imagination pouvait être étonnamment vivante. Les révisions l'avait gardée préoccupée toute la journée d'hier, puis la nuit dernière, elle avait eu un accès de panique et de larmes qui avait heureusement été de courte durée et avait été au moins en partie hormonale, et aujourd'hui elle allait mieux. Tout irait bien finalement, à condition qu'ils puissent tous les deux survivre aux dernières semaines du trimestre.

Cela aurait été bien de parler à quelqu'un, mais elle en avait discuté avec Harry et Ron aussi loin qu'elle en avait l'intention et en fait plus loin qu'elle ne l'aurait voulu. Poppy n'était pas une option; l'infirmière n'avait pas eu de problème avec eux deux dans l'abstrait, mais maintenant que quelque chose s'était passé, même s'il ne s'agissait que d'un baiser, cela aurait pu changer et elle préférait ne pas le savoir. Dilys et Phineas étaient encore moins une option; elle ne voulait pas imaginer les taquineries ou les blagues, ce qui serait presque certainement sale. Et ils allaient aussi taquiner Severus sans pitié; elle aimerait lui épargner ça, si possible, et il ne serait pas heureux de savoir qu'elle en avait discuté de toute façon. Donc, pour autant que les portraits le savaient, rien n'avait changé et elle était occupée à préparer les examens.

En outre, il y avait des choses plus importantes à traiter en premier; Elle regarda le dos du directeur pendant un moment avant de jeter un coup d'œil aux garçons, qui souriaient tous les deux dans une sorte d'excitation nerveuse qui correspondait à ce qu'elle ressentait en ce moment. D'après la façon dont Dumbledore avait parlé, cet Horcruxe était bien plus difficile d'accès et bien mieux gardé que ceux qui avaient été traités auparavant, pour quelque raison que ce soit; elle détestait vraiment affronter l'inconnu, et la dernière fois qu'elle avait quitté Poudlard pour faire quelque chose en rapport avec la guerre, ils avaient failli être tués et elle avait été gravement blessée. Dumbledore était avec eux, et malgré sa maladresse récente, Harry semblait au moins plus détendu à cause de cela, mais elle voulait influencer un peu plus les chances en leur faveur juste au cas où - d'où le message à Severus, même si elle avait toujours eu l'intention d'essayer de l'impliquer autant que possible, car c'était lui qui avait saigné si souvent pour cela. Si quelqu'un pouvait les garder en sécurité, c'était lui.

Et, d'accord, elle pouvait admettre qu'elle voulait aussi juste le voir. Elle avait été déçue qu'il n'ait pas attendu aux portes, et tout au long du trajet, elle avait mis ses sens à rude épreuve, puisqu'elle ne voulait pas passer devant lui pour se faufiler sur eux. La présence du directeur et le fait que Severus n'était pas au courant qu'Harry et Ron savaient ce qui se passait signifieraient qu'il devrait se comporter aussi méchamment qu'il le faisait d'habitude, cependant - elle n'avait pas hâte de voir sa réaction quand il finirait par comprendre ce que ses amis savaient - et c'était dommage, même si c'était aussi plus sûr. Même deux jours plus tard, elle pouvait encore le sentir sur ses lèvres, et c'était très distrayant.

Se forçant fermement à répéter des charmes et des sorts potentiellement utiles dans sa tête, elle laissa le brouillard obscurcir ses pensées alors qu'elle se calmait, écoutant les garçons plaisanter en chuchotant. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale alors qu'ils approchaient des portes, se souvenant de la dernière fois où elle était venue ici - pendant un moment, elle pouvait presque sentir le sang - mais ensuite il fut remplacé par une sorte de frisson complètement différent quand elle vit la lueur rouge incendescente d'une cigarette allumée tombant au sol, et elle ne pouvait pas empêcher le sourire de son visage alors que la voix profonde et soyeuse de Severus se traînait doucement, "Bonsoir, Directeur. C'est une agréable nuit pour une promenade, n'est-ce pas?"

Pendant un moment son souffle s'est coupé, il sembla qu'un désastre était imminent, alors que Dumbledore tira sa baguette avec une vitesse surprenante et se retournait; une tache d'ombre à côté des portes se déplaça alors que Severus s'avançait, les deux mains levées pour montrer qu'elles étaient vides. "Du calme, du calme..."

Dumbledore prit une profonde inspiration et expira fortement. "Severus. C'est une surprise. Es-tu en train de sortir, peut-être?"

"Avons-nous vraiment besoin de parler en code tout le temps?" s'enquit-il d'un ton pas tout à fait méprisant. "Non, je n'ai pas été convoqué. Je n'avais rien de mieux à faire et j'ai décidé de m'inviter à ce joyeux voyage touristique. J'espère que vous n'avez aucune objection à cela, dans les circonstances."

"Je ne peux pas laisser l'école sans protection, Severus ..."

Severus haussa un sourcil. ''Je ne crois pas qu'elle soit sans protection, même si j'aimerais voir le visage de Minerva si elle venait à vous entendre dire qu'elle n'est pas capable de vaincre la moitié de l'armée du Seigneur des Ténèbres à elle seule. Elle et Filius Flitwick sont tous les deux qualifiés, expérimentés et des duellistes puissants, comme vous le savez bien, et les autres professeurs sont pour la plupart capables de prendre soin d'eux-mêmes. Sauf peut-être Sybill. "

"C'est une période risquée," dit le Directeur d'un ton neutre. "Vous savez ce qui approche."

"Alors reste ici et fais-y face," rétorqua Severus, ses yeux se durcissant. ''Si vous pensiez vraiment que c'était si risqué, vous ne seriez pas debout ici en train de vous disputer avec moi, vous seriez toujours dans le château. N'es ce pas?''

"Ça va être amusant, n'est-ce pas?" Ron murmura alors que Severus ouvrait les portes et s'inclinait moqueusement devant son employeur. "Je m'attendais à ce qu'il soit de bonne humeur."

Hermione étouffa un rire. ''Il est de bonne humeur. Il aime remonter Dumbledore. Allez.''

Harry démontra à nouveau une bravoure presque suicidaire en se déplaçant pour se tenir entre les deux sorciers plus âgés, souriant joyeusement et essayant douloureusement de faire comme si tout allait bien. ''Où allons-nous, monsieur?''

''Avant de partir, je souhaite réitérer ce que j'ai dit dans mon bureau,'' dit gravement le directeur. ''J'attends que chacun de vous m'obéisse absolument, sans question ni hésitation. Cela signifie toi aussi, Severus, si tu insiste pour nous accompagner. Je veux t parole, ou nous n'irons pas plus loin; Harry et ses amis l'ont déjà promis. "

Les deux hommes se regardèrent; quelque chose s'était durci dans l'expression de Severus, ses yeux noirs s'assombrissant encore plus avec le début de colère. "Quel serait l'intérêt de donner ma parole?" demanda-t-il finalement. ''Vous ne croirez pas que ça vaille quoi que ce soit.'' Sa mâchoire se serra pendant un moment avant de soupirer, semblant se détendre. "Je ferai ce que vous dites, tant que cela a du sens. C'est le mieux que vous obtiendrez; prenez-le ou laissez-le."

"Un jour, Severus, tu vas me pousser trop loin," dit Dumbledore presque gaiement, et la peau se tordit sous l'œil du jeune sorcier, bien qu'il n'ait pas répondu.

Harry s'éclaircit la gorge courageusement et répéta, "Où allons-nous, monsieur?"

Se détournant, le directeur décida de toute évidence d'ignorer son employé autant que possible, s'adressant exclusivement à Harry avec seulement un bref coup d'œil à Ron et Hermione. "Une grotte sur la côte, près de l'orphelinat où Tom Riddle a grandi."

''Où ils sont allés en vacances, et il a fait peur à ces deux enfants?''

"Précisément."

''À quoi allons-nous devoir faire face, monsieur?'' Demanda Hermione. "Vous avez dit dans votre bureau que celui-ci était plus fortement protégé."

"Oui, Mlle Granger. Je ne connais pas la nature exacte de la protection autour d'elle, mais elle est plus étendue que les autres. Nous ne pourrons pas transplaner directement là-bas, uniquement sur les falaises au-dessus. J'espère que vous le savez tous nager. Quant à ce que nous trouverons une fois que nous y serons arrivés, nous allons le découvrir. Harry a déjà voyagé par transplanage d'escorte, et vous ?

"Non, monsieur," dit Ron.

"Non, monsieur," mentit Hermione, résistant à l'envie de jeter un coup d'œil à Severus; elle pouvait presque sentir son sourire satisfait. L'été dernier ... c'était il y a moins d'un an, mais c'était comme une autre vie. Tant de choses s'étaient passées depuis ...

''C'est quelque peu désorientant, mais pas nuisible. Si vous teniez la main? Harry, à ma droite, si vous pouviez prendre mon coude. M. Weasley à ma gauche, avec Miss Granger. Severus, je peux te donner nos coordonnées. .. "

"Je ne suis pas né d'hier," répondit Severus d'un ton cinglant, s'avançant pour se tenir à côté d'Hermione. Il faisait face à elle, non seulement en regardant dans l'autre direction, mais avec tout son corps incliné loin d'elle, et ses traits durs étaient plongés dans un air renfrogné, mais elle sentit son cœur s'accélérer alors que ses doigts se liaient à travers les siens dans l'obscurité entre leurs corps. Il ne lui avait même pas jeté un coup d'œil depuis le début, mais cela compensait; elle osa presser brièvement ses doigts, et son pouce se déplaça en un lent cercle sur sa main en réponse ce qui la fit frissonner avant que Dumbledore ne parle à nouveau et la ramène au présent.

"Très bien, alors. Un, deux, trois ..."