Bonne lecture ^^

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Chapitre 31 : Soirée passionnée

Jacob nous remercia chaleureusement pour lui avoir ramené ses fameuses Coques. Apparemment, il comptait en faire un collier de perles d'ici ce soir pour courtiser sa belle, la fille du boulanger. Nous lui souhaitâmes tous bon courage et nous dirigeâmes vers le hameau de Taika pour passer un peu le temps.

Le poissonnier nous avait reparlé de la fête qui aurait lieu ce soir, et nous y avait invité de bon cœur.

"Après tout, vous y avez largement apporté votre contribution. Venez y faire un tour, la nourriture et l'ambiance seront bonnes. Et je pourrai peut-être vous présenter Elina et vous annoncer une bonne nouvelle." Avait-il achevé avec un grand sourire en levant haut un coquillage et la perle qu'il contenait.

Pourquoi se priver d'une fête quand on avait l'occasion d'y aller. Lounyca et Ellinev n'avaient rien d'autre de prévu non plus. Une PnJ s'occupait efficacement de leur boutique, ils n'avaient donc pas d'inquiétudes de ce côté. D'autant plus qu'ils avaient récolté de nombreuses choses utiles au milieu de la pêche et de la chasse aux coquillages. Le châtain avait le coup d'œil pour trouver des plantes et minéraux intéressants. Il pourrait en vendre une bonne partie telle quelle, le reste, il le transformerait, ou l'apporterait à quelqu'un capable de le faire.

Il avait ramassé deux ou trois roches nacrées bien particulières, et je pensais savoir où elles allaient terminer. Je me demandai quelles armes elles allaient pouvoir servir à faire. J'espérais pour Millie qu'elles seraient aussi puissantes qu'elles seraient surement belles vue la teinte naturelle du minéral.

Avec Draco, nous avions nous même récolté quelques baies, et attrapé deux Trotteurs Blancs qui feraient de bons civets. Pas du niveau du Blanc Civet, mais avec les compétences de mon blond, ça nous ferait tout de même un magnifique diné.

"Vous connaissez un peu le coin?" Nous demanda Elliven en arrivant dans le bourg de Taika.

Nous secouâmes tous les deux la tête. On avait plus exploré la campagne et les lacs alentours que les quelques maisons qui se battaient en duel autour de trois commerces.

"Ici, c'est la boulangerie." Nous indiqua alors le châtain. "Je me prendrais bien un de leur croissant d'ailleurs." Pensa-t-il tout haut en s'y dirigeant.

D'un vague geste de la main, il nous avait indiqué l'épicerie et la quincaillerie, puis nous nous étions assis tous les quatre sur une barrière blanche pour savourer notre gouté. Enfin, vue l'heure, ce n'en était plus vraiment un mais ça n'avait aucune importance.

Nous avions une ou deux heures à tuer avant le début de la fête, et aucun de nous n'avait vraiment la motivation de repartir en quête de quinze bestioles à ramener à telle ou telle personne. Les quêtes répétitives, ça allait un moment, ou quand on avait absolument besoin de gagner de l'Xp ou des Po, mais là, ce n'était pas vraiment le cas.

Nous regardâmes donc les gens passer, surtout des PnJ, mais aussi quelques joueurs qui avaient l'air bien plus joyeux et bien moins préoccupés que dans les niveaux supérieurs. Ici, la vie était tout de même plus douce, et on se serait presque cru dans un monde différent. Le front était bien loin, ses combats meurtriers aussi.

Nous n'avions même pas proposé aux deux autres joueurs de venir chez nous, dans notre chalet au bord du lac. Sans nous concerter, nous ne l'avions pas souhaité. Ce chalet, c'était notre refuge, et notre forteresse. Il n'appartenait qu'à nous, pour le moment du moins. Peut-être un jour, quand ce jeu meurtrier sera fini et qu'Archipel serait de nouveau composé d'îles dans autres dangers que celui de se réveiller dans son lit après avoir perdu contre un monstre, peut-être alors y inviterions nous nos amis, pour se remémorer tout ça.

Ce temps était pour le moment bien loin, et il était inutile d'y penser. Mieux valait se concentrer sur le présent, et sur notre volonté d'en profiter un maximum.

Lounyca ne semblait pas avoir de mal à le faire. Elle ne cessait de regarder partout avec ses nouvelles lunettes, les enlevant, les remettant, semblant comparer ce qu'elle voyait avec ou sans. Ses mimiques nous faisaient sourire, et je pensais que la vie allait devenir encore plus bizarre pour Ellinev dans les jours à venir. Enfin, peut-être que la blondinette trouverait réellement quelque chose d'intéressant avec.

C'est vrai que j'avais particulièrement augmenté ma faculté d'observation et mes sorts de recherche. Quand on est seul, mieux vaut savoir repérer les ennemis avant qu'eux ne vous voient. Mieux vaut aussi être capable de trouver les portes cachées seul, et déterminer si elles sont piégées ou pas. Je considérais donc que ces lunettes ne m'auraient pas été très utiles.

Sans parler du fait qu'il était absolument hors de question que je porte ces horreurs jeune fluo… Et elle semblait si heureuse de le faire, il aurait été dommage de l'en priver. Les Ronflak, c'était sa quête personnelle après tout, même si ce nom particulier n'avait été évoqué par personne, et encore moins les PnJ. C'était une créature mystérieuse, elle pouvait bien lui donner le nom qu'elle voulait.

Enfin, nous vîmes les PnJ se rassembler pour se diriger vers un lieu commun, et quelques joueurs les suivre. Ce devait être un événement déjà prévu, où alors ils avaient tous fait les quêtes de Henry et Jacob ces derniers jours.

"Vous venez?" Nous pressa Lounyca en sautillant encore devant nous, vite rattrapée par Elliven qui passa un bras dans le bas de son dos.

Nous les suivîmes alors plus tranquillement, marchant l'un à côté de l'autre, nos mains se frôlant régulièrement. Le temps de faire le chemin, la nuit était tombée. Pourtant, l'atmosphère n'avait rien de sombre. Des centaines de lampions éclairaient le champs de Simon le vacher où avait lieu de la fête. Ils étaient suspendus aux barrières blanches, et aux pommiers qui encadraient la parcelle. Régulièrement au centre, des poteaux avaient été plantés, pour en accrocher aussi et qu'il n'y ait pas une seule zone d'ombre. Ces derniers semblaient d'ailleurs délimiter une piste de danse.

Le long des barrières, de longues tables en bois avaient été mises. Je reconnus le dénommé Simon, devant un stand de charcuterie, à côté d'une femme replète aux tresses rousses. Plus loin, des tartines de pain à la mie brune côtoyaient des brioches dorées à souhait. Le boulanger avait la tête de l'emploi, un bon ventre tendant son tablier recouvert de farine. En apercevant la jeune fille à ses côtés, son air angélique, ses tresses blonds comme les blés et ses grands yeux bleus, je compris pourquoi Jacob était tombé sous le charme et souhaitait la courtiser. Je lui souhaitai à nouveau dans ma tête bon courage, éclipsant le fait que ce n'était qu'un PnJ, et que demain, il ne se souviendrait probablement de rien, reprenant sa petite vie répétitive et monotone.

Nous n'étions après tout pas si différent au jour d'aujourd'hui. Nous n'étions tous que des données, pouvant disparaitre en l'espace de quelques secondes de manière définitive. Seul le peu de libre arbitre qui nous restait nous différenciait vraiment. Eux ne cherchaient pas à avancer le jeu, pourtant ils nous étaient indispensables. Je préférais les voir expérimenter un semblant de bonheur, plutôt que les voir se dissiper sous les attaques de monstres.

Mais ce soir, pas de monstres en vue justement. Juste de la lumière colorée, de la bonne nourriture, et de la musique en fond sonore. Lounyca et Elliven s'étaient un peu éloignés, visitant chaque stand, et y goutant les spécialités présentées. Draco ne tarda pas à les rejoindre, faisant marcher sa compétence de cuisine pour étudier les différents plats qu'il n'avait pas encore rencontré, et notamment ceux mettant en jeu du poisson. Les terrines de Jacob semblaient d'ailleurs l'intéresser au plus haut point, mais encore faudrait-il qu'on réussisse à en pêcher pour pouvoir mettre en pratique.

Alors que la soirée avançait, la piste de danse se remplit petit à petit, aussi bien de joueurs que de non joueurs, et ils commencèrent à me faire envie. C'est alors que Draco me prit par la main pour m'y emmener.

"Attends… Draco… Je ne sais pas danser." Lui soufflai-je sans pour autant résister autant que je le pourrais.

"Tu vas me faire croire qu'avec tes stats d'agilité et de vitesse tu n'es pas capable de danser? La bonne blague." Ricana-t-il. "Tu n'as qu'à me suivre." Me lança-t-il en s'élançant.

Alors que j'étais capable de combattre quasiment d'importe quel monstre en un contre un, que j'avais affronté des boss sans réelle hésitation, je me sentais à nouveau maladroit et gauche.

Malgré tout, mon blond avait raison. En calquant mes mouvements sur les siens, ce n'était pas si compliqué, d'autant que notre niveau était proche. Même si mon esprit avait du mal à suivre ou à comprendre comment j'arrivais à reproduire ses pas et à ne pas lui défoncer les pieds, le système s'en chargeait. Draco avait raison, danser nécessitait de l'agilité et de la vitesse, et surtout un bon meneur. Grâce à mon blond, j'avais les trois. La coordination découlait de ça.

Je me surpris même y prendre du plaisir, et à me rapprocher de mon compagnon, mes mains dérivant de son dos pour glisser vers ses fesses. Orbes émeraude rivées dans ses orbes orage, le monde extérieur disparaissait, ne nous laissant que tous les deux.

Alors que la soirée tirait à sa fin, et que déjà, plusieurs personnes s'étaient éclipsées, j'entendis à peine Ellinev me souffler à l'oreille. "On rentre. A la prochaine."

"Passez une bonne soirée." Résonna la voix cristalline de Lounyca quelques secondes après. Le rire présent dans sa voix me déconcentra presque, mais je l'oubliai vite pour me concentrer à nouveau sur mon blond.

Ce n'est que lorsque les lumières colorées des lampions s'éteignirent les unes après les autres que nous prîmes le chemin du retour, nos mains toujours enlacées. Les quelques centaines de mètre qui nous séparaient de notre fameux chalet se firent dans un silence tranquille, apaisé, et en même temps un peu tendu.

Cette tension qui nous habitait semblait d'ailleurs augmenter au fur et à mesure que nous nous rapprochions de notre chez-nous. Nous étions fébriles, sans savoir réellement pourquoi. La chaleur de la main de Draco dans la mienne, la chaleur de son corps tout prêt du mien, je ne sentais même plus la fraicheur du mois d'octobre. Seule sa chaleur à côté de moi comptait. Elle seule existait.

Quand nous franchîmes la porte de notre logis, nous n'allumâmes pas les lumières. La clarté de la lune et des étoiles pénétrait en partie les fenêtres, et donnait une ambiance mystérieuse au salon. De quelques clics, Draco relança la cheminée qui s'éclaira d'une douce lumière orange et or, avant de revenir vers moi.

Sans prévenir, ses lèvres se posèrent sur les miennes, doucement, chastement. Il appuyait à peine, aussi léger qu'un papillon. Au bout de quelques secondes, gagné par l'impatience, j'accentuai les choses, forçant l'entrée de sa bouche pour faire danser nos langues ensembles. Je sentis son sourire pendant que je passais à l'action. Il n'attendait que ça le bougre, me pousser à prendre les choses en mains.

Je souris également. Il allait voir ce qu'il allait voir. Lentement, je le forçai à reculer, petit à petit, pas à pas. Et soudain, je posai mes deux mains sur son torse, exerçant une brève poussée.

Je savourai l'espace d'un instant la surprise sur son visage, ses yeux gris écarquillés alors qu'il basculait en arrière, pour atterrir sur notre confortable canapé. Je ne perdis pas une seconde avant de le rejoindre, ne lui laissant pas le temps de se relever.

Assis sur ses hanches, je repris là où on en était quelques secondes avant, l'exploration de la bouche de l'autre. Pendant ce temps, mes mains parcouraient son torse, ses flancs, essayant d'apprendre les contours de son corps. De son côté, il explorait mon dos et mes fesses, s'arrêtant parfois quand je touchais un point plus sensible, retenant son souffle.

Rapidement, ma bouche avait dévié vers sa mâchoire, puis son cou que je me mis à mordiller activement. Apparemment, il avait l'air d'apprécier. Ses mains s'étaient crispées sur mes épaules, abandonnant leur exploration pour savourer les outrages que je lui faisais subir. Si SMO permettait de modifier l'apparence de nos avatars, nul doute qu'il aurait arboré un magnifique suçon dès demain. Mais je devrai me contenter du fait de simplement le faire, sans pouvoir en voir les conséquences pendant quelques jours. Encore une motivation pour sortir d'ici et finir ce jeu mortel, je voulais pouvoir réellement voir sa peau si blanche se colorer, et être marquée par moi.

Alors que mes pensées dérivaient, il me ramena brusquement à l'instant présent en se redressant brusquement, me faisant basculer et inversant nos positions. Un sourire sadique sur son visage angélique, il se pencha vers moi pour me rendre la pareil. Mon cerveau se déconnecta alors pour plusieurs minutes.

Je sentais ses dents mordiller mes lèvres, je les sentais s'attaquer au lobe de mon oreille, puis à l'autre, et enfin tracer leur chemin jusqu'à ma clavicule. Là je retins brusquement mon souffle. Par Merlin… Une seule chose me gênait, la part que pouvait prendre le système dans l'intensité de notre plaisir, mais je fis violemment taire mon esprit de geek pour me concentrer sur Draco, et rien que sur lui. Je doutais fortement qu'il apprécierait que je pense au système, et par extension à Grindelwald pendant ce qu'on était en train de faire.

Je repris donc les commandes d'un coup de rein, décidant que c'était le meilleure moyen d'être totalement à ce que je faisais. Oh oui, contenter parfaitement mon blond, voilà une tache qui occuperait absolument tout mon esprit.

D'un clic dans mon menu, je renvoyai pull, T-shirt et pantalon dans mon inventaire, et après m'avoir admiré pendant quelques secondes, les yeux brillants, Draco en fit de même. Nous étions désormais tous les deux en boxer, à nous regarder dans les yeux à la recherche de la moindre trace de doute dans les iris de notre partenaire. Mais il n'y en avait pas. De l'impatience, du désir, un soupçon de crainte, mais du doute non. Nous voulions tous les deux allez plus loin. Nous savions parfaitement que ce jour arriverait. Il était là désormais. A nous d'en profiter et d'en faire ce que l'on voulait.

Mes lèvres se reposèrent sur celles de mon blond, lentement, tandis que mes mains frôlaient ses épaules pour descendre vers ses flancs, puis ses hanches. Alors que j'étais resté relativement immobile jusque là, je commençai à bouger mon bassin contre le sien, et le sentit déglutir à ce contact. J'éloignai alors légèrement mes hanches des siennes, juste assez pour pouvoir y glisser ma main, la laissant parcourir l'intérieur de ses cuisses.

Alors qu'il allait protester et réclamer que je recommence ce que je faisais quelques secondes plus tôt, je saisis la bosse qui se formais sous son boxer, lui coupant toute envie de me contredire.

"Que dirais-tu de retirer tout ce qu'il reste…" Lui soufflai-je à l'oreille, lui mordillant le lobe au passage.

La bouche sèche, il se contenta de hocher vivement la tête, les pupilles dilatées. D'une main tremblante, il appela son menu, renvoyant son boxer dans son inventaire après avoir confirmé que c'était bien ce qu'il souhaitait, dernière sécurité du système avant ce que nous nous apprêtions à faire. Le 'Code Moral' désactivé, plus rien de nous empêcherait d'aller jusqu'au bout. A mon tour de déglutir, devant la vision qui s'offrait à moi.

Nous restâmes de longues minutes à juste faire courir nos mains sur le corps de l'autre, apprenant ses contours, et ses zones plus sensibles. C'était notre première fois à tous les deux, et elle aurait lieu ici, sur Archipel, dans notre petite maison de l'île 22. Nous étions sur de vouloir aller jusqu'au bout, mais pas tout à fait encore certains de comment y parvenir, rattrapés par notre timidité.

Mais cette petite pause nous fit du bien, et retrouvant notre complicité nous appuyâmes à nouveau un peu plus nos geste. C'est d'ailleurs avec un petit sourire arrogant que Draco se saisit de mon membre sans prévenir, faisant lentement remonter sa main vers l'intérieur de mes cuisses, les frôlant, avant de redescendre, lentement, trop lentement.

"Draco…." Ne pus-je m'empêcher de gémir. Sa main m'entourait, et je sentais son pouce faire de petits cercles sur mon extrémité.

Sous mes suppliques, ses mouvements se firent plus rapides, ralentissant par moment pour me faire languir, puis accélérant brutalement. Mon souffle se coupait alors, et son sourire s'agrandissait.

D'un coup, je me sentis venir. Je me redressai brusquement, le forçant à en faire de même en s'appuyant sur un coude. Rejetant la tête en arrière, un long frisson me parcourut, partant de mes reins et me faisant trembler entièrement. Je sentis mon membre se relâcher et la main de Draco courir lentement le long de ma cuisse, apaisante.

En périphérie de mon regard, je perçus avec un air détaché de petites paillettes blanches disparaitre dans l'atmosphère. Le sperme aussi était aussi composé de polygones… Dans un léger soupir, je me reposais de tout mon long sur mon blond, le forçant à se rallonger sous moi, nichant mon nez près de ses mèches blondes.

Il m'avait offert un plaisir indéniable, et je comptais bien lui rendre la pareil. Je prenais juste quelques secondes de récupération. Alors que mon souffle se normalisait, je fis à nouveau glisser ma bouche vers la base de son cou, n'y restant que quelques secondes, pour rapidement migrer vers son torse.

Après avoir malmené ses boutons de chair, je partis explorer son nombril, jouant avec lui et le faisant glousser sous la sensation. Mais ses gloussements, ce n'est pas ce que j'avais envie d'entendre là maintenant. Je voulais le faire soupirer, grogner, gémir, crier.

Descendant encore plus bas, je commençai à mordiller l'intérieur de sa cuisse, m'employant à suçoter, lécher, et marquer sa chair de mes dents. Concentré sur ce que je faisais, je me permis juste un coup d'œil pour constater qu'il se mordait les lèvres et fermait les yeux sous les sensations. J'allais lui en donner d'autres !

Délaissant la zone dont je m'occupais, je lui donnai un dernier coup de langue avant de migrer plus au centre. Je le sentis prendre une grande inspiration en sentant mon souffle sur cette zone si sensible, avant de la retenir tout aussi vite quand je le pris entièrement en bouche. A ma grande fierté, il ne put retenir un cris étrangler quand je commençai à le lécher sur toute sa longueur. Je n'avais jamais fait ça de ma vie, mais je m'appliquais comme jamais, et j'étais vraiment fier de lui faire cet effet.

Alternant les coups de langue sur toute la longueur et les suçotements, ma main gauche s'occupa de malaxer ses bourses tendis que la gauche s'agrippait à sa hanche. Lui-même était totalement perdu dans les limbes du plaisir, l'une de ses mains enserrant la mienne, l'autre fouraillant dans mes cheveux, essayant de me donner le rythme. Si au début, je le contrariai un peu, voulant faire durer les choses au maximum, je lâchai rapidement l'affaire. Moi aussi je voulais le voir jouir, et je le laissai donc me guider, l'avalant encore et encore, faisant courir ma langue sur lui.

Soudain, je le sentis se crisper, sa main se resserrant dans mes cheveux. Tout son corps s'arqua, un grognement rauque passant ses lèvres, et un liquide tiède jaillit dans ma bouche, acre, mais pas si désagréable. Puis il se relâcha entièrement, sa main se faisant plus douce, jouant avec mes mèches brunes.

Très fier de moi, je me blottis contre lui en me faisant tout petit le long du canapé le temps que son souffle se fasse plus régulier.